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REACTION Q'E.FOETIDA A LA PRESENCE DE LARVES DE

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VERS ADULTES

4. REACTION Q'E.FOETIDA A LA PRESENCE DE LARVES DE

S.TRACEEA.

41 . INTRODUCTION .

Les réactions d'hôtes intermédiaires de Nématodes qui ont été le plus étudiées sont celles des Insectes. Nous nous bornerons à résumer dans l'introduction ce qui a été publié au sujet de larves de Nématodes vivant dans

les muscles de leur hôte intermédiaire et au sujet de lar­ ves situées dans les corps bruns d'Oligochètes .

G.SALT (1963) décrit les réactions d'insectes contre les larves de Filarioidea et de Spiruroidea à localisation mus­

culaire comme étant de type hémocytaire et conjonctif. Elles ont lieu entre les muscles, là où les hémocytes peuvent pé­ nétrer. Ce genre de réaction au niveau des muscles doit être rare car, ou bien les auteurs n’en parlent pas, ou bien ils disent n'en avoir pas observé (J.C.QUENTIN et al 1971)

Pour J.DRDZDZ et al (1971), les larves d’Angiostrongylus dujardini (Strongyloidea) ne s' "enkysteraient" dans les

muscles de leur hôte Mollusque (17 espèces étudiées) que si ce dernier n’est pas un bon hôte( un bon hôte est celui qui

ne réagit pas vis-à-vis du parasite). Des nodules consistant en amoebocytes et fibroblastes,formés autour d'Angiostrongy-

lus cantonensis,avaient été décrits par C.S.RICHARDS ( 1 963 ). Les auteurs qui parlent des larves de S.trachea à l'in­ térieur d’E.foetlda (P.A.CLAPHAM, 1 934 ; E.L.TAYLDR, 1935 et 1938) disent qu'elles s’ "enkystent" dans la musculature

du ver. P.A.CLAPHAM (1934) décrit des larves profondément

E.L.TAY-LQR (1935;193B) décrit ce même "kyste" comme étant une

"réaction inhabituelle" de la part de l’hôte qui se formerait suivant un "processus graduel".

Quant aux larves de Nématodes vivant dans le coelome des Oligochètes, nous n'avons trouvé que des références se rapportant à Stephanurus dentatus (Strongyloidea ) dans les corps bruns d'E.foetida, hôte paraténique de ce Nématode CF.G.

TR0t1BA, 1 955 et E . G . BATTE , 1 960 ] . Ces auteurs comparent les larves "entsheated" et immobiles des corps bruns à celles

"exsheated" et mobiles dans la lumière du tube digestif des vers.

Nous avons personnellement décrit des larves de S.tra- chea entourées de coelomocytes dans le coelome d ’ E . foetlda

CA.M.NOLST,1971) . Ces observations sont reprises ici.

42. OBSERVATIONS PERSONNELLES.

Nous n'avons pas étudié le problème dos réactions d' E . f oetida autour des larves de S . trachea en iui“rnêrne.

Cependant, au cours de nos expériences, nous avons pu faire un certain nombre d'observations. Les réactions des vers au­ tour de leur parasite ont lieu dans les deux couches muscu­ laires de leur paroi et dans leur coelome. Nous décrirons les unes et les autres.

421. REACTIONS U'E.FOETIDA AUTOUR DES LARVES DE S.TRA-CÜEA SITUEES DANS SES MUSCLES.

Les réactions d'E.foetida autour des larves de syngames se présentent sous différents aspects dans les muscles.

Dans la couche de muscles transversaux, la réaction est plus ou moins concentrique par rapport à la larve.

Les larves des muscles transversaux autour desquelles il y a une réaction se distinguent des autres par le fait qu'elles sont situées en dehors des fibres musculaires et que leur cuticule est abîmée. De plus, elles ne réagissent

82 .

plus au P.A.S. Les réserves de glycogène et autres poly-i

saccharides ont donc également disparu.

Dans la couche de muscles longitudinaux, il y a in­

filtration de cellules entre les fibres musculaires avec

désorganisation de celles-ci.

Les photos 40 et 41 (p.83) et 42 et 43 (p.84] illustrent les réactions rencontrées dans les muscles.

422.REACTION Ü'E.FOETIDA AUTOUR DES LARVES DE

S.TRACHEA SITUEES DANS SON COELONE.

Nous avons pu voir ces réactions sur des coupes de

vers, 10 jours après infestation chez des adultes, 15 jours après infestation chez des immatures de 3 mois et 3 mois après infestation chez des adultes.

Nous avons en outre disséqué des adultes un mois après leur infestation et prélévé leurs corps bruns.

Ces réactions autour des larves ne sont pas générales

chez tous les vers infestés que nous avons observés dans ce

travail. Nous avons remarqué qu’elles apparaissaient surtout lorsque les larves avaient passé plus de 18 jours d’incuba­ tion à 26°C. Par exemple, chez un ver infesté par 158 larves

d’une trentaine de jours, 34 d'entre elles avaient provoqué des réactions dans les muscles et dans le coelome au bout de

10 jours.

4221. Après 10 jours d'infestation, les larves de

S. trachea étaient entourées d’un amas de cellules coelomi- ques, indépandemment des corps bruns proprement dits. Ces réactions sont repérées dans le coelome des segments coïn­

cidant avec l’intestin postérieur et sont surtout fréquentes dans les derniers segments. Nous pouvons notamment les ob­ server dans le coelome le long des muscles longitudinaux comme le montrent les photos 44 et 45 Cp.85) ainsi qu’en périphérie des corps bruns (photo 4B,p.86). La cuticule de

ces larves est altérée et elles ne réagissent plus à la coloration du P.A.S. comme leurs voisines situées dans les muscles .

83

Photo 40. S.trachea chez E■foetida: réaction d’E.foetIda autour d’une larve située dans la couche de muscles trans­ versaux.

Photo 41 .S■trachea chez E . foetida; détail de la photo 40.

IcLarve 2:Réaction 3:Muscles transversaux 4:Muscles longi­ tudinaux 5:Peau

64 .

Photo 42.S . trachea chez E.foetida: perturbation dans les mus­

cles transversaux et longitudinaux.

Photo 43.S , trachea chez E ■ foetida; réaction d’E.foetida autour

d'une larve située dans les muscles longitudinaux.

%

1;Larve 2:Réaction 3:Muscles transversaux 4:Muscles lon­ gitudinaux 5:Peau

85.

Photo 44.S . trac hea chez E.fOEtida;réaction d’ E.foetlda au­

tour d'une larve le long des muscles longitudinaux.

Photo 45.S . trachea chez E . foetida: réaction d'E.foetida au- tour d'une larve dans le coelome.

86 .

Photo 46.S ■ trachea chez E■foetIda ; larve située en périphérie d'un corps brun.

1; Larve 2:Corps bruns 3 :Dissépiment

4222. Après 15 jours d ' infestation,chez les vers de 3 mois encore immatures, les larves étaient surtout situées en périphérie des corps bruns. Les cellules de ces corps bruns entourant les substances de déchet sont colorées en vert par le vert lumière. Les cellules de la périphérie où se trouvaient les larves étaient colorées en rose par la phloxine, comme le sont les cellules coelomiquos non encore agglomérées en corps bruns. Il y avait aussi, bien sûr, des larves entourées de cellules indépendamment des corps bruns

et dos larves situées à l'intérieur de ceux-ci.

4223. Les larves trouvées dans le coelome des vers, 3 mois après l’infestation, étaient exclusivement situées dans les corps bruns Ccfr photo 47,p.87).

67 .

Photo 47 . S . trachea chez E . foetida; larve située dans un corps

brun.

1:Larve 2:Corps brun

4224. Nous avons en outre observé une grande quantité de larves de syngamcs mortes dans les corps bruns de vers

disséqués 1 mois après leur infestation. Pour cela, nous pré­

levions les corps bruns et les examinions au microscope entre lame et lame 1 le.

423. RESUME DES OBSERVATIONS

Les réactions que nous avons observées commencent donc

chronologiquement dans les muscles de la paroi des vers où nous avons pu voir des parasites morts entourés de cellules

ressemblant aux coelomocytes. Ensuite les larves mortes sem­ blent être rejetées vers le coelome où elles sont finalement incorporées aux corps bruns comme tous les produits de déchet

43. DISCUSSION ET CONCLUSIONS.

Il existe donc des réactions d * E.foetida vis-à-vis des

larves de S.trachea, au niveau de ses muscles et au niveau

de son coelome. Ces réactions apparaissent dans les segments postérieurs des vers, lorsque les larves ont dépassé un

certain nombre de jours d’incubation (18 jours dans nos ob­ servations] à 26®C dans l'eau de ville.

Lorsque les larves, dans les muscles ou dans les corps bruns, provoquent les réactions que nous avons décrites, elles

sont mortes, leur structure interne et leur cuticule étant endommagées. Il est dès lors logique de penser qu'elles pas­ sent au nombre des structures de rejet des vers.

Nos observations et les travaux de P.DUPRAT et A.N.LAS-

SALE,1967) nous font penser que les cellules qui entourent les larves dans les muscles sont d'origine coelomique. En effet, P.DUPRAT et A.N.LASSALE (1967] disent que des cellules chloragogènes sont capables d'éliminer des tissus lésés et

que des gros leucocytes peuvent phagocyter des greffons in­ compatibles .

De même, d’après P.$jENAL-VAN GANSEN ( 1956, 1 958 ], ce^^sont les cellules chloragogènes qui encerclées par les lymphocytes forment les corps bruns contenant les substances de rebut.

A part G.SALT (1963] chez les Insectes, aucun auteur ne décrit de réactions au niveau des muscles d’invertébrés parasités par des larves de Nématodes.

Nous avons vu que ce genre de réaction pouvait avoir

lieu dans les muscles d’E.foetida parasité par S.trachea. Seuls F.G.TROMBA (1955] et E.G.BATTE (I960] décrivent des larves de Stephanurus dentatus (Strongy1oidea] dans les

corps bruns d'un hôte facultatif E ,foetida . Ils ne disent rien du point de vue de la vitalité de ces larves.

Aucun auteur n'a jamais décrit de larves de £.trachea dans les corps bruns d'Oligochètes.

89 .

Enfin, jamais au cours de nos expériences,nous n’avons

observe les Kystes hyalins se formant rapidement et où sont

logées les larves de syngames que décrivent P . A.CLAPHAM(1934) et

E.L.TAYLOR (1935 et 1938K D'ailleurs, E.E.WEHR (1937) ne parle pas d’un tel Kyste et dit seulement que les larves qu’il récupère en broyant la musculature de vers infestés

90.

DISCUSSION ET CONCLUSIONS

GENERALES.

Le parasitisme d' E. foetida par S. trachea et le

sort des larves de syngames à l’intérieur de cet hôte a consti­ tué l'objet de notre travail.

Tout d'abord, nous avons précisé ce qu'était le pouvoir infestant de S. trachea pour E. foetida, en fonction du développement des larves.

Nous avons, grâce à des coupes histologiques de vers infestés, décrit les migrations des larves de syngames dans le

ver, à partir de leur éclosion dans son tube digestif jusqu’à leur installation dans les muscles.

Enfin, nous avons examiné la manière dont les paras! tes pouvaient survivre dans leur hôte paraténique.

1. - Nous avons démontré clairement, par des coupes de vers ayant absorbé des oeufs à différents stades, le moment

où les parasites sont capables d'envahir leur hôte paraténique. Nous avons ainsi vu que seules les larves ayant atteint le

stade L3 (après 2 mues) sont capables d'éclore dans le tube

digestif de leur hôte et d'en traverser la paroi, vers le coelome.

2. - In vitro, les éclosions des larves de S. trachea sont rares et la survie des larves écloses est alors brève.

Par contre, lorsque les oeufs infestants sont ingé­ rés par E. foetida, les parasites éolosent dans son tube diges­ tif, principalement dans la seconde moitié de l’intestin moyen.

C’est, en effet, à cet endroit, que nous avons observé la majorité des éclosions, sur des coupes de vers ayant absorbé

des oeufs infestants.

Bien que nos expérienoes ne l’aient pas démontré,

nous pouvons supposer une action des sucs digestifs du ver suscitant la sortie des larves L3 hors de leur oeuf.

3. - L’examen de coupes histologiques de vers infes­ tés a montré que les larves de syngames traversent la paroi

de l’intestin postérieur d’E. foetida à l’exclusion des autres régions du tube digestif.

Nous ne pouvons dire si ce processus est enzymatique ou mécanique. Cette question n’a d’ailleurs, à notre connais­ sance, été résolue pour aucune larve de Nématodes. En effet,

personne n’a mis en évidence, de manière indubitable, l’exis­ tence ou la non existence d’enzymes.

D’après W.P. ROGERS (1962], les larves infestantes de Nématodes, sorties de leur oeuf ou de leur seconde enveloppe

de mue, sous l’action du contenu intestinal, pénètrent dans la paroi de certaines régions du tube digestif. L’auteur explique ce dernier fait par un changement des propriétés physiques d’un épithélium.

Nous ne pouvons dire pourquoi les larves de

S. trachea ne percent la paroi intestinale qu’au niveau de l’intestin postérieur. Plusieurs raisons sont possibles, dont

un changement de l’environnement chimique ou la structure particulière de l’épithélium dans l’intestin postérieur.

4. - Les larves de S. trachea pénètrent donc dans le coelome d’E. foetida au niveau de l’intestin postérieur.

92.

Elles migrent alors dans la couche des muscles transversaux

des vers.

Lorsque les vers sont jeunes (2 à 3 semaines), les

parasites ne demeurent pas dans les muscles transversaux. En effet, au delà de quelques jours, nous n’y retrouvons pas

de larves. Comme nous avons pu localiser quelques larves dans

la peau des vers, nous pouvons supposer que c’est par là

qu’elles sortent.

Chez les vers adultes, les larves pénètrent à l’in­ térieur des fibres musculaires transversales et s’installent dans leur myoplasme. Elles sont alors capables de survivre plusieurs mois.

Si les larves sont incapables de pénétrer dans les fibres, le ver hôte s’en débarrasse quel que soit l’endroit où elles se trouvent : muscles ou coelome. Nous avons, en effet,

pu mettre en évidence, sur des coupes de vers infestés, des

larves de S. trachea mortes entourées d’une réaction cellulaire de la part d’E. foetida . Les parasites morts sont alors incor­ porés aux corps bruns comme d’autres substances de rebut des vers. Ces réactions sont surtout fréquentes, quand les larves au stade infestant, ont passé un long temps in vitro.

Seules les larves de S. trachea installées dans les fibres musculaires transversales d’ E. foetlda adulte sont donc

capables d’y demeurer et d’y survivre et, seuls les vers adultes sont donc des hôtes adéquats pour le syngame.

Si plusieurs auteurs (P.A. CLAPHAM 1934, E.L.TAYLOR 1935 et 1938, E.E. WEHR 1939) ont décrit une localisation

musculaire de S. trachea chez E. foetida, aucun d'entre eux n’a spécifié l’endroit exact où les larves sont effectivement installées dans les muscles.

De plus, aucun auteur n’a jamais décrit les réactions

93.

6.- En mesurant les larves dans les muscles divers au cours du temps, nous avons démontré qu’elles n'y subissaient aucune croissance.

D'autre part, l’utilisation de techniques de mise

en évidence du glycogène et autres polysaccharides a montré que les syngames contiennent toujours des réserves en ces substances.

Les résultats obtenus à l'aide de techniques histo- autoradiographiques permettent en outre d'affirmer que les

larves de syngames sont capables de prélever des substances à E. foetlda.

Ce dernier fait, jamais pressenti pour S. trachea, peut,à notre avis, expliquer la survie de ces parasites chez le ver de fumier. En effet, il prouve que S ■ trachea conserve

une activité métabolique au sein d'E. foetida, en attendant d'être ingéré par un oiseau.

En rêsuméj nous avons établi les migrations de S, traahea ahez E. foetida, Nous avons mis en évidence la pénétration des parasites dans les fibres musculaires trans­ versales de leur hâte, pour autant que ce dernier soit adulte et pour autant que les parasites soient capables de pénétrer à l'intérieur des fibres. Dans le cas contraire, les larves sont éliminées. Les larves situées chez de jeunes vers en sor­ tent et les larves qui ne s 'installent pas dans les fibres des vers adultes sont incorporées aux corps bruns. Enfin, nous avons démontré que si les larves de syngames ne se

94 .

développent pas dans leur hôte pavatênique, elles sont néan­ moins susceptibles d'y avoir une activité métabolique.

Nous avons donc montré ce que pouvait être le râle d' E. foetida dans la survie des larves de S, trachea et

l'avantage qui résulte pour les larves de syngames d'être absorbées par cet hôte facultatif.

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