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b)Rapports de la glande surrénale gauche

La glande gauche est plus en dedans du pôle supérieur du rein que véritablement au-dessus de lui. Elle semble en fait comprise entre le bord médial du rein et le pilier gauche du diaphragme, un peu au-dessus du pédicule rénal gauche. En arrière, la loge surrénalienne s’appuie sur les muscles psoas et carré lombal, sur les ligaments arqués du diaphragme et plus haut sur la partie musculaire verticale du diaphragme lui-même. En arrière de ces plans, la surrénale gauche se projette au niveau des côtes 11 et 12, du ligament lombocostal, de la vertèbre Th12 et du disque Th12-L1.[5]

Ventralement, le rapport essentiel est celui de la queue du pancréas avec la veine splénique incrustée dans la face dorsale du pancréas et l’artère splénique qui s’enroule à son bord supérieur .Ces structures sont séparées de la loge surrénalienne par le fascia d’accolement du mésogastre primitif ou fascia de Treitz. Au-dessus du pancréas, le surrénal est au contact de la bourse omentale rétrogastrique. [5]

 Vascularisation

Les glandes surrénales bénéficient d’une grande richesse vasculaire (figure 4). Les pédicules artériels abordent chaque glande au niveau du sommet, de la base et de la face dorso-médiale de la pyramide. Un réseau artériel se répartit à la surface et envoie en profondeur des artérioles plus ou moins longues destinées à toutes les couches du parenchyme. La circulation veineuse n’est pas calquée sur le modèle artériel : l’organisation bipartite de ces glandes, avec

un encerclement de la medulla une veine principale pourvue d’une

endocrine né au cœur de la glande par confluence vei tissulaires. Cette veine quitte la profondeur du paren

systémique cave. Le drainage lymphatique, quant à lui, va suivre des voies satellites des vaisseaux artériels et des vaisseaux veineux.

Figure 4 : vascularisation artérielle et veineuse des glandes surrénales I. Artères surrénaliennes

a. Les artères supérieures

inférieures et ont des trajets courts, descendant de la face caudale du diaphragme vers le sommet des deux glandes.

b. Les artères surrénaliennes moyennes

abdominale, nées entre l’origine des artères phréniques inférieures et celle des artères rénales.

c. L’artère moyenne gauche devant le pilier gauche du diaphra d. L’artère moyenne droite

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medulla par le cortex, concentre au contraire le drainage veineux sur une veine principale pourvue d’une musculature lisse. C’est un véritable conduit sécrétoire e la glande par confluence veineuse et utilisé par toutes les couches quitte la profondeur du parenchyme par le hile et gagne la circulation cave. Le drainage lymphatique, quant à lui, va suivre des voies satellites des vaisseaux artériels et des vaisseaux veineux. [5]

: vascularisation artérielle et veineuse des glandes surrénales Artères surrénaliennes Représentées par:

artères supérieures : sont grêles, multiples, naissent des artères phréniques inférieures et ont des trajets courts, descendant de la face caudale du diaphragme vers le sommet des deux glandes.

Les artères surrénaliennes moyennes : sont des branches directes de l’aorte abdominale, nées entre l’origine des artères phréniques inférieures et celle des artères

L’artère moyenne gauche : est quasiment constante, courte, avec un trajet horizontal devant le pilier gauche du diaphragme.

L’artère moyenne droite : est inconstante, longue, avec un trajet rétrocave. Elle centre au contraire le drainage veineux sur musculature lisse. C’est un véritable conduit sécrétoire neuse et utilisé par toutes les couches chyme par le hile et gagne la circulation cave. Le drainage lymphatique, quant à lui, va suivre des voies satellites des

: vascularisation artérielle et veineuse des glandes surrénales.

[4]

naissent des artères phréniques inférieures et ont des trajets courts, descendant de la face caudale du diaphragme vers

sont des branches directes de l’aorte abdominale, nées entre l’origine des artères phréniques inférieures et celle des artères

tante, courte, avec un trajet horizontal

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atteint la glande surrénale au-dessous ou au niveau de l’abouchement de la veine principale.

e. Les artères surrénaliennes inférieures (caudales) : sont les plus importantes et les plus constantes ; elles naissent, des deux côtés, du bord crânial des artères rénales, 1 ou 2 cm avant le hile. Elles peuvent naître d’une artère rénale polaire supérieure quand elle existe. [5]

II. Veines surrénaliennes

La veine centrale est le véritable conduit sécrétoire de la médullosurrénale et de la corticosurrénale. La circulation périphérique surrénalienne s’anastomose avec les veines phréniques inférieures et les veines lombaires.

La veine surrénalienne gauche a un trajet presque vertical descendant de la glande vers la veine rénale gauche, où elle s’abouche à son bord crânial en regard de la terminaison de la veine gonadique gauche.

La veine surrénalienne droite a un trajet très court, de moins de 10 mm. Elle se termine au milieu de la face dorsale de la veine cave caudale ou sur son bord droit. Le niveau de l’abouchement dans la veine cave est à mi-chemin entre le confluent des veines rénales et la terminaison des veines hépatiques du segment caudé (segment I) dans la veine cave. [5]

III. Drainage lymphatique

Il existe des relais nodaux proximaux au contact de chaque glande aux lieux de pénétration des artérioles et de la sortie de la veine centrale. Trois pédicules s’individualisent ensuite :

• Les collecteurs phréniques inférieurs, constants, qui gagnent le lymphocentre cœliaque.

• Les collecteurs moyens, plus inconstant, dirigés directement vers les nœuds cœliaques.

• Les collecteurs inférieurs, plus importants, qui croisent le pédicule rénal par l’avant ou l’arrière pour gagner le lymphocentre lombaire.

À partir du lymphocentre cœliaque, la lymphe suit un trajet descendant vers les nœuds lombaires, faisant de ce groupe, directement ou non, un relais essentiel pour le drainage lymphatique surrénalien avant le conduit thoracique et son courant ascendant. [5]

C- RAPPEL PHYSIOLOGIQUE

Il existe 2 types d’hormones :

• CORTEX : Sécrétion des hormones • MEDULLAIRE : Sécrétion

une sécrétion de neurotransmetteurs qui vont jouer un sympathique ou parasympathique.

La corticosurrénale est constituée de trois couches, entourées d'une capsule

La zone fasciculée assure la synthèse des glucocorticoïdes dont l’homme est le cortisol.

• La zone glomérulée précurseurs de l’aldostérone

La zone réticulée assure la synthèse des andro le plasma. Les androgènes

périphérique de testostérone et d’œstrogènes

Figure 5 : structure

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RAPPEL PHYSIOLOGIQUE :

des hormones Stéroïdes.

Sécrétion d’adrénaline et de noradrénaline. La sécrétion de neurotransmetteurs qui vont jouer un rôle dans l’activation du sympathique ou parasympathique. [7]

La corticosurrénale est constituée de trois couches, entourées d'une capsule

assure la synthèse des glucocorticoïdes dont le composé actif chez l’homme est le cortisol.

assure la synthèse de l’aldostérone. Une partie importante des l’aldostérone provient de la fasciculée.

assure la synthèse des androgènes surrénaliens q

androgènes surrénaliens constituent des substrats pour la synthèse périphérique de testostérone et d’œstrogènes.[7]

: structure microscopique de la glande surrénale

sécrétion médullaire est dans l’activation du système

La corticosurrénale est constituée de trois couches, entourées d'une capsule :

le composé actif chez

de l’aldostérone. Une partie importante des

gènes surrénaliens qui sont libérés dans constituent des substrats pour la synthèse

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I-La stéroïdogenèse :

-Elle se fait au niveau de chaque zone à partir du cholestérol.

-La transformation du cholestérol fait intervenir 2 types d’enzymes : cytochrome P450 et le hydroxy-stéroïdes-deshydrogènase.

• Le cytochrome P450 permet la conversion du cholestérol en ∆5-pregnénolone, par l’action du cytochrome P450scc,

• Ensuite va suivre la synthèse des minéralocorticoïdes ou des glucocorticoïdes selon une topographie spécialisée au sein du cortex surrénalien.

II-Principales activités des stéroïdes corticosurrénaliens :

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