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Pseudodermatophytes Négatif

VI. REVUE SUR LES ONYCHOMYCOSES

VI.4 Rôle du pharmacien d’officine dans la prise en charge des onychomycoses

Les atteintes unguéales font souvent l’objet d’une demande de conseil pharmaceutique, même si elles ne font généralement pas l’objet d’une prise en charge directe à l’officine, du fait de l’importance des diagnostics différentiels.

Aussi, le pharmacien doit, d’une part, connaitre parfaitement les différentes pathologies unguéales rencontrées et leurs thérapeutiques. D’autre part, il doit diriger les patients, en cas de suspicion d’une onychomycose, vers un dermatologue ou vers un laboratoire d’analyse médicale pour effectuer in prélèvement mycologique, pour prouver s’il s’agit bien d’une onychomycose ou non, et aussi :

- Rappeler les conseils de bonne utilisation d’un produit. - Proposer un traitement adjuvant lorsqu’il le juge utile.

- Lutter contre les facteurs favorisant les onychomycoses et prévenir les rechutes et les récidives en donnant des conseils d’hygiènes, environnementaux…

Les conseils à donner sont des conseils d’hygiène quotidienne tels que : - Les pieds doivent être lavés tous les jours dans une eau tiède (35 °C étant la température idéale) et avec un savon doux ou alcalin, en insistant au niveau des espaces inter-orteils. Le rinçage des pieds se fera sous la douche. Les bains de pieds prolongés ou trop chauds (plus de 37 °C) sont à éviter, car ils affaiblissent le revêtement cutané et favorisent la pénétration des champignons dans les fissures.

- Il faut éviter les bains de pieds prolongés qui favorisent la macération et il faut sécher soigneusement la peau en insistant entre les orteils. Au besoin, le patient peut utiliser des mouchoirs en papier voire la chaleur d’un sèche-cheveux.

- Les chaussures fermées (chaussures de sport), en toile ou en plastique sont à proscrire, car elles favorisent la prolifération des champignons et augmentent le risque de développer une mycose inter-orteil et par la suite une onychomycose. Il est préférable de porter des chaussures en cuir aérées ou des sandales.

- Les chaussettes doivent être changées régulièrement (plusieurs fois par jour en cas de transpiration excessive) et les patients doivent choisir des chaussettes en coton plutôt qu’en matières synthétiques, qui favorisent la transpiration et l’infection. De plus, il faut laver les chaussettes à 60 °C au moins afin de détruire les spores.

- Le linge de toilette et les serviettes doivent être changés tous les jours et réservés à l’usage unique des pieds.

- Il est important d’éviter les excès de chaleur et d’humidité, deux facteurs retrouvés dans les saunas et hammams. Pour les patients fréquentant les cures thermales et les piscines, il leur sera recommandé de porter des sandales en plastique au niveau des parties communes telles que les douches.

- Il est impératif de se doucher après une activité physique, en prenant les précautions nécessaires, telles que l’installation d’un tapis à la sortie de la douche si le patient ne porte pas de chaussures en plastique, pour éviter le contact avec d’éventuels squames ou fragments d’ongles laissés par la précédente personne ayant utilisée la douche.

- A la maison, les sols (surtout à la salle de bain) doivent être lavés fréquemment, pour éviter la contamination des autres membres de la famille. Il faut surtout ne pas échanger les serviettes de toilette contaminées.

- La transpiration : Une sécrétion surabondante de sueur provoque la macération de la peau, surtout dans les espaces interdigitaux mal aérés. La peau se crevasse et devient plus sensible aux germes pathogènes. Pour éviter donc à tout prix la macération, il faut agir en:

- diminuant les fortes transpirations. - portant des chaussettes en coton.

- utilisant des anti-transpirants qui régulent la sudation sans la stopper. Ils sont appliqués soit tous les jours, soit plusieurs fois par semaines. A base de formol, de méthénamine, de glutaraldéhyde, d’acides tanniques ou de sels d’aluminium, ils agissent en rétrécissant le diamètre des canaux excréteurs et en réduisant le flux de sueur.

- Les odeurs : On peut également agir sur les odeurs qui proviennent d’une transpiration excessive sous l’influence de facteurs physiologiques (stress, troubles endocriniens, …) ou mécaniques (chaussettes synthétiques, chaussures fermées, …) : il s’agit de l’hyperhidrose. Les matières organiques de la sueur se décomposent en libérant de mauvaises odeurs : il s’agit de la bromhidrose.

Pour agir contre ces odeurs, les déodorants sous forme de solution ou de crèmes peuvent être appliqués quotidiennement sur les pieds lavés et bien séchés en insistant sur les orteils :

- Les déodorants antibactériens (acide undécylénique, triclocarban, triclosan, ammoniums quaternaires) stabilisent la flore bactérienne locale et bloquent le phénomène de dégradation responsable des odeurs.

- Les déodorants capteurs d’odeurs (amidon, talc, résine échangeuse d’ions) et chélateurs d’odeurs (complexe cuivrique et zincique) absorbent l’humidité et certaines molécules volatiles d’odeur désagréables.

- Les déodorants antioxydants réduisent la production d’acides gras odorants.

- Les déodorants inhibiteurs enzymatiques (sels de l’acide malonique) suppriment les phénomènes de fermentation et de dégradation.

Pour éviter une réinfestation et donc une récidive de l’infection quelques conseils sont également nécessaires:

- Il faut aspirer soigneusement les tapis, moquettes, fauteuils et autres meubles comportant du tissu pour éliminer les spores.

- Les plis doivent être poudrés ou talqués pour aider à assécher la transpiration. - Il est recommandé d’appliquer un antifongique de préférence sous forme de poudre, dans les chaussettes et les chaussures, de changer de chaussettes tous les jours, et d’alterner le port de chaussures en évitant les baskets en tissu synthétique.

- Le patient doit éviter de marcher pas pieds nus dans les lieux publics tels que les douches, salles de sport et vestiaires.

- Dans le cas des onyxis des mains, il est important de supprimer le contact fréquent des mains avec l’eau et les détergents par le port de gants en caoutchouc et de sous-gants en coton.

Au total, les résultats de ce travail, ainsi que les données de la littérature montrent une grande diversité et une évolution des espèces fongiques incriminées dans les onychomycoses. Or, de part leur fréquence, leur chronicité et leur caractère récidivant, ces affections posent un véritable problème de prise en charge. De ce fait, une confirmation mycologique de l’étiologie fongique de l’onychopathie et la détermination précise de l’espèce sont des éléments décisifs pour le choix d’un traitement approprié (molécule, voie d’administration, doses, durée…).

Ce qui donne au laboratoire une place très importante dans le diagnostic mycologique des onychomycoses et surtout depuis les recommandations du groupe de travail de la Société française de dermatologie qui stipule précisément : « L’obligation d’un prélèvement mycologique systématique, fait avec une technique rigoureuse, dans un laboratoire qui a l’habitude de ces prélèvements, et avant tout traitement local et a fortiori systémique. Le laboratoire doit fournir les résultats de l’examen direct et de la culture » (102). Toutefois, quand la recherche mycologique est réalisée, un examen direct positif est parfois associé à une absence de culture, rendant l’identification du pathogène incertaine, ou à la présence de moisissures. Dans ces cas, le prélèvement doit être à nouveau effectué.

Les outils moléculaires, alliant rapidité, sensibilité et spécificité ont été développées en microbiologie ces dernières années et plus récemment adaptés au diagnostic des onychomycoses, pour optimiser la stratégie diagnostique des onychomycoses. Certaines de ces méthodes ne permettent pas d’aller jusqu’à l’identification des espèces alors que d’autres, plus spécifiques, détectent même

des mutations épidémiologiques dans des variants d’une même espèce de dermatophyte.

Récemment, des kits commerciaux ont été proposés par plusieurs sociétés industrielles pour réaliser ce diagnostic moléculaire. En se basant sur l’expérience nancéienne. Néanmoins, une réflexion sera ouverte sur l’enjeu de ces méthodes modernes, et encore coûteuses, pour des pathologies certes handicapantes, mais toutefois bénignes, dans le but de définir la place juste de ces outils moléculaires (103).

RESUME

Titre : Profil épidémiologique des onychomycoses à l’Hôpital Militaire Avicenne de Marrakech : Expérience du service de parasitologie et mycologie médicale.

Auteur : Fayçal BENSASSI-NOUR. Directeur : Pr. Redouane MOUTAJ.

Mots clés : Onychomycoses ; Trichophyton rubrum ; Candida albicans ;

intertrigo des petits plis ; épidémiologie ; diagnostic.

Introduction : Les onychomycoses constituent une cause fréquente des onyxis

dont les étiologies sont multiples. Elles peuvent avoir un impact psycho-sociologique important et peuvent être le point de départ d’infections graves chez les immunodéprimés.

Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective déscriptive (1er Janvier 2008 - 31 Décembre 2012). Les patients dont le diagnostic a été suspecté cliniquement en consultation de dermatologie et pour lesquels un examen mycologique est demandé sont inclus.

Résultats : Durant la période d’étude, 1044 patients sont inclus avec un nombre

total de 671 onychomycoses recensées. Le sexe ratio H/F est de 0.87, dont 5,52% étaient hospitalisés. Parmi les facteurs favorisants, le microclimat associant, chaleur et humidité (38% des cas) vue chez les militaires porteurs de brodequin .

Durant notre étude, l’atteinte des ongles des pieds est la plus fréquente avec 75% des cas. Au niveau des doigts de la main, avec une prévalence de 76% d’origine lévurique. Le type de lésion associée le plus fréquemment, est l’intertrigo interorteils avec 9,40% des cas, contre seulement 0.44% des cas ayant un intertrigo interdigital associé à l’onychomycose. Le champignon le plus impliqué est le Trichophyton rubrum, suivi du Candida albicans puis Trichophyton interdigitale, Scopulariopsis brevicaulis et Scytallidium hyalinum.

Conclusion : Dans la présente étude l’atteinte mycosique de l’ongle c’est

révélée très fréquente. Le laboratoire de mycologie joue un rôle incontournable dans le diagnostic différentiel des onychomycoses avec les autres étiologies d’onyxis d’expression clinique similaire.

ABSTRACT

Title: Epidemiological profile of onychomycosis in the Military Hospital

Avicenna Marrakech: Experience parasitology and medical mycology.

Author : Fayçal BENSASSI - NOUR. Director : Pr. Redouane MOUTAJ.

Keywords : Onychomycosis ; Trichophyton rubrum ; Candida albicans ;

intertrigo small folds ; epidemiology ; diagnosis .

Introduction: Onychomycosis is a common cause of onyxis whose causes are

multiple. They may have an important psycho-sociological impact and can be the starting point of serious infections in immunocompromised.

Patients and methods: This is a retrospective descriptive study (1 January 2008

- 31 December 2012 ). Patients whose diagnosis was suspected clinically and dermatology consultation for which mycological examination is requested are included.

Results: During the study period, 1044 patients were included with a total of

671 identified onychomycosis. The sex ratio M / F is 0.87, which 5.52% were hospitalized. Among the predisposing factors, microclimate combine, heat and humidity, with (38% of cases) seen in carriers of military boot. In our study, the achievement of toenails is the most common with 75% of cases. The fingers of the hand, with a prevalence of 76% of lévurique origin. The type of lesion associated most frequently is intertrigo interorteils with 9.40% of cases, against only 0.44% of cases with an interdigital intertrigo associated with onychomycosis. The more involved the fungus Trichophyton rubrum, followed by Candida albicans and Trichophyton interdigitale, Scopulariopsis brevicaulis and Scytallidium hyalinum.

Conclusion : In this study the fungal nail achieving this was very common. The

mycology laboratory plays a major role in the differential diagnosis of onychomucosis with other onyxis similar clinical expression etiologies.

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