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Résumés-Summaries-Resumenes

Dans le document Exporter au Japon : les atouts français (Page 69-72)

In: Economie et statistique, N°241, Mars 1991. pp. 65-67.

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Résumés-Summaries-Resumenes. In: Economie et statistique, N°241, Mars 1991. pp. 65-67.

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Résumés Économie et statistique n° 241 MARS 1991

J.P. Cling, J.C. Donnellier et J. Toujas-Beraate

Exporter au Japon : les atouts français Les échanges avec le Japon tiennent une place secon daire dans l'ensemble du commerce extérieur français.

Mais ils sont profondément déficitaires : nous vendons au Japon à peine moitié moins que nous lui achetons, et le déficit atteint près de 30 milliards de francs en 1990. La France y est dans l'ensemble moins présente que certains de ses partenaires (Royaume-Uni, Italie) qu'elle précède pourtant sur le marché mondial.

Cette performance médiocre s'explique tout d'abord par une offre française coïncidant peu avec la demande japo naise. Cependant, la France dispose de plusieurs "points forts" à l'exportation recouvrant des "points faibles" de l'économie japonaise. A l'exception des "produits de luxe", certaines de ces spécialités semblent insuffisam ment valorisées au Japon : produits alimentaires, produits chimiques et pharmaceutiques, matériel aéronautique.

En dehors d'obstacles réglementaires et tarifaires, les exportateurs français se heurtent, en effet, à un réseau de distribution complexe et discriminatoire qui avantage les firmes japonaises et les exportateurs installés de lon gue date par rapport aux nouveaux venus. L'éloignement géographique et les exigences spécifiques des consomm ateurs japonais constituent enfin autant d'obstacles sup plémentaires à nos exportations.

Au-delà d'un nécessaire effort d'adaptation de la part des exportateurs français, des négociations commerciales entre la CEE et le Japon seraient susceptibles d'atténuer certains obstacles et de favoriser ainsi une meilleure valo risation de nos produits sur un marché riche de potential ités.

Gérard Malabouche L'impôt sur le revenu : un mécanisme complexe Le mécanisme le plus fréquemment appliqué pour calcul

er un impôt progressif est celui du barème par tranches de taux marginaux. Ce mécanisme, simple dans son prin cipe, est compliqué en France par de nombreuses dispo sitions complémentaires.

L'accumulation de ces dispositions trouble la compréhens ion de l'impôt sur le revenu. D'ailleurs, la complexité du processus de calcul est inutile. Il est possible, en effet, d'obtenir pratiquement le même résultat à l'aide de

mes simplifiés.

Le remplacement des formules actuelles par de tels barè mes soulèverait toutefois des difficultés. Il faudrait en effet, prévoir un barème pour chaque situation de famille. En outre, l'intégration dans le barème des dispositions parti culières applicables aux salaires (abattements de 10 % et de 20 %) se traduirait par l'uniformisation des modali tés de taxation des différents types de revenus, ce qui serait source d'inégalités.

Gérard Malabouche Le système de prélèvements est moins progressif en France qu'à l'étranger Parce que son taux maximum (56,8 %) est nettement plus

élevé que dans nombre d'autres pays, on croit souvent que l'impôt français sur le revenu est particulièrement lourd. Cette appréciation est totalement erronée : à l'exception des titulaires de revenus très élevés (plusieurs millions de francs par an), les contribuables français sup portent un impôt plus faible, et en général beaucoup plus faible, que leurs homologues étrangers..

En contrepartie, et puisqu'il faut bien financer les dépen ses publiques, les Français payent davantage de cotisa tions sociales, qui, contrairement à l'impôt sur le revenu, sont proportionnelles au salaire, voire dégressives. Dans son ensemble, le système de prélèvements français se caractérise par une quasi-proportionnalité, qui contraste avec la nette progressivité observée à l'étranger.

Raphaël Tresmontant Chômage : les chances d'en sortir

Paradoxalement, malgré la reprise de l'emploi et l'ampleur des aides à l'embauche, un chômeur n'avait pas plus de chances de retrouver un emploi en 1989 que trois ou cinq ans auparavant. C'est en particulier le cas des deux caté gories de chômeurs dont les effectifs augmentent le plus rapidement et qui, sans être exclus du marché du travail, ont la probabilité la plus faible de trouver un emploi : les chômeurs de longue durée et les chômeurs "passifs"

(ceux qui ne cherchent pas d'emploi).

Si elle est peu sensible à une conjoncture favorable, l'évo lution des chances de réinsertion professionnelle dépend

dans une certaine mesure des caractéristiques du chô meur : ainsi, les chômeuses d'âge avancé et sans diplôme cumulent les handicaps et, plus généralement, les carac téristiques socio-démographiques du chômeur (âge, sexe, qualification, etc.) expliquent, en partie, la hiérarchie des chances de retrouver un emploi. Mais ces caractéristiques sont trop proches de celles des salariés nouvellement embauchés et ont trop peu varié au cours des années quatre-vingt pour rendre compte complètement de la croi ssance spectaculaire du nombre des chômeurs "passifs"

et de longue durée.

Les Français et leurs animaux familiers : des Nicolas Herpin, En avoir ou pas ? L'animal familier, toutes espèces con- Ghislaine Grimier fondues, partage la France en deux. Le succès, depuis et Daniel Verger le début des années soixante-dix, de la maison

duelle, très souvent entourée d'un jardin, a favorisé la pro lifération des chiens, surtout dans les villes de province.

Les dépenses d'aliments pour animaux et de soins vété rinaires connaissent une exceptionnelle envolée depuis 1970 et elles sont plus élevées, pour l'ensemble des ménag es, que leurs frais de transport en commun ou que leurs

dépenses en forte hausse

dépenses pour les journaux et revues par exemple. Rare ment achetés, sauf quand ils sont de race, chien et chat entrent dans le ménage le plus souvent comme cadeaux.

L'entretien d'un chien revient, en moyenne, à près de 2 000 francs par an et celui d'un chat à un peu plus de 1 000 francs par an ; mais il peut être beaucoup moins coûteux, surtout en milieu rural. L'essentiel de ces dépen ses concerne la nourriture mais le "niveau de vie" de l'an imal tend à suivre celui de son maître quand celui-ci devient plus aisé.

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Summaries

Exporting to Japan: French Resources Exchanges with Japan take a secondary role in the over all figures of French foreign trade. But they show a strong deficit: France sells to Japan only half as much as it buys from it and the deficit was nearly 30 billion francs in 1990.

France is, on the whole, less present in Japan than some of its partners (the United-Kingdom and Italy) even though it has a larger share of the world market.

This poor performance can be explained first by a French supply which does not fully correspond to the Japanese demand. However, France has several "strong points" in exports which overlap with "weak points" in the Japanese economy. Apart from "luxury products", some of these specialities seem to be insufficiently appreciated in Japan foodstuffs, chemicals, Pharmaceuticals, and aerospace

equipment.

In addition to statutory and tariff hurdles, French export ers are faced with a complex and discrimininatory distr ibution network which gives the advantage to Japanese firms and exporters who have had a footing in Japan for a long time rather than to newcomers. The geographical distance and the specific requirements of Japanese con sumers constitute further obstacles to French exports.

A necessary adaptive effort on the part of French export ers coupled with trade negotiations between the EEC and Japan would be likely to alleviate certain obstacles and favor a better appreciation of our products in a market with a rich potential.

Gérard Malabouche Income Tax: a Complicated Mechanism The most frequent mechanism applied to calculate pro gressive tax is that of a marginal rates brackets scale. This mechanism, whose principle is simple, becomes more complicated in France due to numerous complementary provisions.

The accumulation of these provisions makes it more diffi cult to understand income tax. In fact, the calculation pro cess need not be that complex. It is possible to obtain

tically the same result with simplified tables.

The replacement of the present formulas by such tables would, however, raise certain difficulties. A table should be planned for each family situation. In addition, the inte gration into the table of special provisions applicable to salaries (10% and 20% deductione) would create standar dized tax modes for the various types of incomes, which would be a source of inequality.

The Deduction System is Less Progressive Gérard Malabouche Because its maximum rate (56,8%) is much higher than

in many other countries, French income tax is often thought to be particularly burdensome. This contention is completely false: apart from a few individuals who have very high incomes (several million francs a year), French tax payers bear a lighter - in general a much lighter - bur-

«— ■^—^^— ■—_ dan, than their foreign counterparts.

in France than Abroad

Conversely, since government spending must be finan ced, French people pay more in social security contribu tions salaries, and are even sometimes scaled down. On the which, contrary to income tax, are proportional to whole, the French deduction system is quasi-proportional in contrast with a marked progressiveness in those of other countries.

Raphaël Tresmontant Unemployment: the Chances of Pulling Out In spite of the recovery of employment and the wide scope of help offered to find a new job, paradoxically unemployed workers did not have a greater chance of finding work in 1989 than they did three or four years before. This is espec ially true for the two fastest-growing categories of unem ployed workers which, without being excluded from the labor market, have the smallest chances of finding employ ment: long-term unemployed people and "passive" ones (these who do not look for a job).

The trend in the chances of finding a new job is not highly

of it

sensitive to a favorable economic climate and depends to some extent on the characteristics of the unemployed individual: thus, unemployed older women who do not have diplomas accumulate handicaps and, more generally, the socio-demographic characteristics of the unemployed wor ker (age, sex, qualifications, etc) partially explain the hie rarchy in the chances of finding a new job. But these char acteristics are too close to those of newly-hired wage- earners and varied too little during the eighties to account completely for the dramatic growth in the number of long- term and passive unemployed people.

Nicolas Herpin, Ghislaine Grimier and Daniel Verger

The French an their Pets: a Sharp Increase Some people have pets, some do not. Pets, all species included, split the French population into two groups. Since the early seventies, the increased popularity of individual homes often surrounded by a garden, has favored the pro liferation of dogs, particularly in provincial towns.

Expenses for pet food and veterinary treetment have risen charply since 1970 and, for households in general, these expenses are higher than, for instance, money spent on public transportation or on newspapers and magazines.

in Expenses

Dogs and cats, which are rarely bought, except when they belong to special breeds, typically enter households as gifts. For a dog living expenses amount to an average of 2 000 French francs a year, for a cat slightly more than 1 000 French francs a year. These costs can be substant ially less, particularly in rural environment. Most of these expenses are for food, but the animals "standard of living"

tends to follow its master's when the latter becomes wealthier.

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Rcsûmenes

Exportar al Japon: los puntos fuertes del Los intercambios con Japon ocupan un lugar secundario en el conjunto del comercio exterior francés. Estos son netamente deficitarios; en efecto, vendemos a ese pais a penas menos de la mitad de lo que le compramos, habiendo Ilegado el déficit en 1990 a cerca de 30 mil mil- lones de francos. En conjunto, Francia esta menos pré sente en el Japon que algunos de sus socios, por ejem- plo el Reino Unido o Italia, a los que precede, sin embargo en el mercado mundial.

Este resultado mediocre se explica, en primer lugar, por una oferta francesa que corresponde poco a la demanda japonesa. No obstante, Francia dispone de varios "puntos "puntos flojos" de la economîa japonesa. Exceptuando fuertes" en la exportation, los que corresponden a los productos de lujo, algunas de esas especialidades pareoen ser insuficientemente valorizadas en el Japon:

productos alimenticios, productos qufmicos y farmaceû- ticos y material aeronâutico.

mercado francés

Mâs alla de los obstâculos reglamentarios y arancelarios, las exportaciones francesas se ven confrontadas a una red de distribuciôn compleja y discriminatoria que aven- taja a las firmas japonesas y a los exportadores instala- dos allî desde hace mucho tiempo, en desmedro de los recién Ilegados. El alejamiento geogrâfico y las exigen- cias especificas de los consumidores japoneses consti- tuyen, por ultimo, otros obstâculos suplementarios a nues- tras exportaciones.

Ademâs de un necesario esfuerzo de adaptaciôn por parte de los exportadores franceses, ciertas negociaciones comerciales entre la CEE y el Japon seriân susceptibles de atenuar algunos obstâculos y favorecen asî una mejor valorizaciôn de nuestros productos en un mercado rico en potencialidad.

Gérard Malabouche Impuesto sobre la renta: un mecanismo complejo El mecanismo que se aplica con mayor frecuencia para

calcular un impuesto progresivo es la tabla por series de tasas marginales. Este mecanismo, simple en su princi- pio, se ve complicado en Francia por numerosas disposi- ciones complementarias.

La acumulaciôn de estas disposiciones perturba la com- prensiôn del impuesto sobre las ganancias. Por otra parte, la complejidad del proceso de câlculo es inûtil: es posi- ble obtener prâcticamente el mismo resultado por medio de tablas simplificadas.

La substituciôn de las formulas actuales por taies bare- mos plantearia, sin embargo, algunas dificultades. En efecto, sen'a necesario prever un baremo para cada situa tion familiar. Ademâs, la integration en el baremo de disposiciones particulars aplicables a los salarios (exone- raciones del 10% y 20%) se traducirfa en una uniformi- zaciôn de las modalidades de imposition de los diferen- tes tipos de ingresos, lo cual séria una fuente de desigualdades.

Gérard Malabouche El sistema de retenciôn fiscal es menos progresivo en Francia que en el extranjero A menudo se crée que el impuesto sobre la renta es bas-

tante elevado en Francia dado que su tasa maxima (56,8%) es netamente superior a la que existe en nume- rosos paîses. Esta apreciaciôn es totalmente errônea:

exceptuando a los que cuentan con ingresos muy eleva- dos (varios millones de francos por ano), los contribuyen- tes franceses deben pagar un impuesto menor, y en gener al mucho menor que sus homôlogos extranjeros.

En contrapartida, y ya que hay que financiar el gasto pûblico, los franceses deben abonar cotizaciones socia les mâs elevadas, las que contrariamente a los impues- tos sobre las ganancias, son proportionates al salario, incluso decrecientes. En su conjunto, el sistema francés de retenciones fiscales se caracteriza por una casi pro- porcionalidad que contrasta con la neta progresividad observada en el extranjero.

Desempleo: las posibilidades para poder reintegrarse a la actividad laboral Raphaël Tresmontant A pesar de la reactivaciôn del empleo y de la importancia

de las subvenciones destinadas a la contrataciôn, una per sona desempleada no tiene, paradôjicamente, muchas mâs posibilidades para volver a encontrar un trabajo en 1 989 que hace très o cinco anos. Este es el caso, en par ticular, de dos categorias de desocupados, cuyo incre- mento es el mâs importante y que, sin estar excluidas del mercado laboral cuentan con las mâs escasas probabili- dades de volver a encontrar un empleo. Se trata de los parados de larga duraciôn y de los desempleados "pasi- vos" - aquéllos que no buscan trabajo.

La evoluciôn de las posibilidades de reinsertion profesio- nal, aunque sea poco sensible a una coyuntura

ble, dépende encierta medida de las caracterîsticas del desempleado. De este modo, las mujeres desocupadas, de edad avanzada y sin diplomas acumulan las dificult ades y, con mayor precision, las caracterîsticas socio- demogrâficas del desempleado (edad, sexo, calificaciôn, etc.). Esta categorfa explica, en parte, la jerarquîa que se observa dentro de la gama de posibilidades existentes para volver a encontrar un empleo. Pero esas caracterîs ticas se asemejan mucho a las de los asalariados recien- temente contratados y variaron muy poco en el transcurso de los anos ochenta para dar cuenta por completo del cre- cimiento espectacular del numéro de los desempleados

"pasivos" y de los de larga duraciôn.

Nicolas Herpin, Ghislaine Grimier y Daniel Verger

Los franceses y sus animales domésticos:

C3 Tener animales o no? Las diferentes especies de ani males domésticos dividen a Francia en dos partes. Desde el inicio de la década de los setenta, el éxito que tuvo la casa individual rodeada de un jardin, favoreciô la prolife ration de los perros. Este fenômeno se observé, sobre todo, en las ciudades de provincia.

Los gastos de alimentation para animales y de atenciôn veterinaria experimentaron un incremento excepcional desde 1970 y son mâs elevados para el conjunto de los hogares que los gastos de transporte pùblico o que los

gastos en fuerte incremento

gastos imputados a la compra de period icos y revistas, por ejemplo. Los gatos y perros se compran muy rara- mente, salvo cuando son de raza. En la mayorfa de los casos, se los regala y de este modo hacen su irruption en los hogares. El cuidado de un perro cuesta alrededor de 2 000 francos por ano y el de un gato un poco mâs de 1 000 francos pero el mismo puede ser menos costoso, sobre todo en medio rural. Lo esencial de esos gastos esta vinculado con la alimentation aunque el "nivel de vida"

del animal tiende a ser igual al del amo, sobre todo cuando este ultimo tiene una position acomodada.

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