• Aucun résultat trouvé

Les français et leurs animaux familiers : des dépenses en forte hausse

Dans le document Exporter au Japon : les atouts français (Page 56-69)

In: Economie et statistique, N°241, Mars 1991. Exporter au Japon / L'impôt sur le revenu / Chômage : les chances d'en sortir / Le coût des animaux familiers. pp. 53-63.

Citer ce document / Cite this document :

Herpin Nicolas, Grimler Ghislaine, Verger Daniel. Les français et leurs animaux familiers : des dépenses en forte hausse. In:

Economie et statistique, N°241, Mars 1991. Exporter au Japon / L'impôt sur le revenu / Chômage : les chances d'en sortir / Le coût des animaux familiers. pp. 53-63.

doi : 10.3406/estat.1991.5554

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/estat_0336-1454_1991_num_241_1_5554

Resumen

Los franceses y sus animales domésticos: gastos en fuerte incremento - ¿Tener animales o no? Las diferentes especies de animales domésticos dividen a Francia en dos partes. Desde el inicio de la decada de los setenta, el exito que tuvo la casa individual rodeada de un jardin, favoreció la proliferación de los perros. Este fenómeno se observó, sobre todo, en las ciudades de provincia.

Los gastos de alimentation para animales y de atención veterinaria experimentaron un incremento excepcional desde 1970 y son más elevados para el conjunto de los hogares que los gastos de transporte público o que los gastos imputados a la compra de periodicos y revistas, por ejemplo. Los gatos y perros se compran muy raramente, salvo cuando son de raza. En la mayoría de los casos, se los regala y de este modo hacen su irrupción en los hogares. El cuidado de un perro cuesta alrededor de 2 000 francos por año y el de un gato un poco más de 1 000 francos pero el mismo puede ser menos costoso, sobre todo en medio rural. Lo esencial de esos gastos esta vínculado con la alimentación aunque el "nivel de vida" del animal tiende a ser igual al del amo, sobre todo cuando este ultimo tiene una posición acomodada.

Abstract

The French an their Pets: a Sharp Increase in Expenses - Some people have pets, some do not. Pets, all species included, split the French population into two groups. Since the early seventies, the increased popularity of individual homes often surrounded by a garden, has favored the proliferation of dogs, particularly in provincial towns.

Expenses for pet food and veterinary treetment have risen charply since 1970 and, for households in general, these expenses are higher than, for instance, money spent on public transportation or on newspapers and magazines. Dogs and cats, which are rarely bought, except when they belong to special breeds, typically enter households as gifts. For a dog living expenses amount to an average of 2 000 French francs a year, for a cat slightly more than 1 000 French francs a year. These costs can be substantially less, particularly in rural environment. Most of these expenses are for food, but the animals

"standard of living" tends to follow its master's when the latter becomes wealthier.

Résumé

Les Français et leurs animaux familiers : des dépenses en forte hausse - En avoir ou pas ? L'animal familier, toutes espèces confondues, partage la France en deux. Le succès, depuis le début des années soixante-dix, de la maison duelle, très souvent entourée d'un jardin, a favorisé la prolifération des chiens, surtout dans les villes de province.

Les dépenses d'aliments pour animaux et de soins vétérinaires connaissent une exceptionnelle envolée depuis 1970 et elles sont plus élevées, pour l'ensemble des ménages, que leurs frais de transport en commun ou que leurs dépenses pour les journaux et revues par exemple. Rarement achetés, sauf quand ils sont de race, chien et chat entrent dans le ménage le plus souvent comme cadeaux.

L'entretien d'un chien revient, en moyenne, à près de 2 000 francs par an et celui d'un chat à un peu plus de 1 000 francs par an ; mais il peut être beaucoup moins coûteux, surtout en milieu rural.

L'essentiel de ces dépenses concerne la nourriture mais le "niveau de vie" de l'animal tend à suivre celui de son maître quand celui-ci devient plus aisé.

SOCIETE

Les Français

et leurs animaux familiers : des dépenses en forte hausse

Nicolas Herpin, Ghislaine Grimier et

Daniel Verger*

En avoir ou pas ? L'animal familier, toutes espèces confondues, partage la

France en deux. Le succès, depuis le début des années soixante-dix, de la maison individuelle, très souvent entourée d'un jardin, a favorisé la prolifération des chiens, surtout dans les villes de province.

Les dépenses d*aliments pour animaux et de soins vétérinaires connaissent une exceptionnelle envolée depuis 1970 et elles sont plus élevées, pour l'ensemble des ménages, que leurs frais de transport en commun ou que leurs dépenses pour les journaux et revues par exemple. Rarement achetés, sauf quand ils sont de race,

chien et chat entrent dans le ménage le plus souvent comme cadeaux. L'entretien d'un chien revient, en moyenne, à près de 2 000 francs par an et celui d'un chat à un peu plus de 1 000 francs par an ; mais il peut être beaucoup moins

coûteux, surtout en milieu rural. L'essentiel de ces dépenses concerne la

nourriture mais le "niveau de vie" de l'animal tend à suivre celui de son maître quand celui-ci devient plus aisé.

* Nicolas Herpin fait partie de l 'Observatoire Sociologique du Chan- gement (CNRS et FNSP) et de la division Condit ions de vie des ménages de VIN SEE. Ghislaine Grimier fait partie de cette division. Daniel Verger en faisait partie au moment de la réalisa tion de l'enquête.

Les nombres entre cro chets renvoient à la bibliographie en fin d'article.

En 1988, la ménagerie domestique des Français comprend plus de sept millions de chiens, plus de cinq millions de chats, près de quatre millions d'oiseaux, presque neuf millions de poissons et un peu plus d'un million d'autres animaux, au nom bre desquels figurent en tête les tortues, les hamst ers et les lapins nains (tableau 1 et encadré p.54).

On peut estimer à plus de 26 millions les animaux familiers, soit un animal familier pour deux habi tants, faisant de la France une véritable terre d'accueil pour la gent animale (encadré p.57).

Une France coupée en deux

A vingt ans d'intervalle, le nombre des ménages qui possèdent au moins un animal familier a aug menté de 40 % puisqu'il est passé de sept millions et demi à dix millions et demi (tableau 2). Mais la proportion des ménages possesseurs a peu changé : 48,2 % en 1967 et 49,8 % en 1988.

La France "avec" n'a donc pas pris l'avantage sur la France "sans**. Mais entre ces deux dates, deux ECONOMIE ET STATISTIQUE N* 241, MARS 1991 53

Tableau 1

Un animal familier pour deux Français

Les animaux familiers possédés par les ménages en 1988

Chien Chat Oiseau

Poisson

Autre animal (1) ..

Total

Nombre dans les ménages

(milliers) 7 312 5 288 3 872 8 603 1406 26 481

Nombre ménage par 0,45 0,33 0,24 0,53 0,09 1,64

Nombre par ménage possesseur d'animaux de cette espèce

1,38 1,52 2,63 6,86

/ /

% de ménages ayant au moins un...

33 22 9 8 50 / 1. Tortue, lapin, poule, serpent, cheval et poney.

Champ ; France entière.

Source : enquête "Trois aspects du mode de vie", INSEE, 1988.

Tableau 2

Près de trois millions de chiens en plus en vingt ans Evolution du nombre de ménages possesseurs (1967-1988)

Nombre en 1967 (en milliers) Nombre en 1988 (en milliers) Progression en %

Ménages possesseurs d'au moins...

...un chien 4 224 7014 66

...un chat 4 067 4 676 15

...un animal familier 7 540 10 542 40 Champ : France entière.

Sources : pour 1967, enquête Loisirs 1967 {12] ; P°ur 1988, enquête "Trois aspects du mode de vie", INSEE, 1988.

L'ENQUÊTE

'TROIS ASPECTS DU MODE DE VIE' L'échantillon de cette enquête a été tiré dans 14 des 21 régions de programme et de façon aléatoire à partir de la base de sondage de I'INSEE[7J. Cette base est issue du recensement de 1982 et complétée par les logements neufs depuis cette date. 1 500 loge ments ont été tirés au sort initialement. Une fois décomptés les résidences secondaires, les ménages qui n 'ont pu être contactés et les refus, 1 250 ména ges ont répondu au questionnaire.

"Trois aspects du mode de vie" est donc une petite enquête par la taille de l'échantillon. Elle explore trois domaines d'activité auxquels les ménages consacrent du temps et de l'argent : les repas pris à l'extérieur, les travaux de bricolage et les soins aux animaux famil iers. Elle fait partie d'un programme de travaux diver sifiés sur la "production domestique" auquel collabo rent le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et l'INSEE.

mouvements de sens contraire se sont succédés. La France "avec" a connu une période d'expansion jusqu'en 1980 et, depuis cette date, s'amorce un repli. C'est en 1979 que le taux de possession a atteint un maximum avec 56 % des ménages ayant au moins un animal familier.

Davantage de chiens que de chats La structure de cette population animale a aussi été bouleversée en vingt ans. En 1967, possesseurs de chiens et de chats sont à peu près à égalité : 27 % des ménages pour les premiers et 26 % pour les seconds. En 1988, les chiens ont pris l'avantage sur les chats (graphique I). La proportion des ménages possédant un chien a augmenté des deux tiers par rapport à 1967, celle des possesseurs de chats de 15 % seulement. Le chien est désormais présent dans moitié plus de ménages que le chat. La riva lité entre chien et chat n'a pas été troublée par les autres animaux : le groupe des ménages possédant poissons, oiseaux, reptiles et (ou) petits mammifèr es n'a ni diminué ni progressé significativement (17 % en 1967 et 18 % en 1988).

54

Champ : ménages France entière.

Sources : enquête Loisir 1967, Collection M2 INSEE [12] et enquête

"Trois aspects du mode de vie", INSEE, 1988.

Tableau 3

La maison individuelle, le Jardin et le chien

Evolution du taux de possession d'un animal familier

en maison individuelle (1967-1988)

Au moins un animal familier

Au moins un chien . ..

Au moins un chat Au moins un autre ani mal familier (autre que chien ou chat) (1) 1. Oiseau, poisson, reptile ou mammifère.

Tableau 4

Le Berger Allemand,

premier au palmarès des chiens 1. Berger Allemand

2. Caniche

Champ : ménages possesseurs de chien de race.

Source : enquête "Trois aspects du Mode de vie", INSEE, 1988.

Graphique I

Les Français entre chien et chat En% 40 Champ ; France entière.

Sources : pour 1967, enquête Loisirs, INSEE (12] ; de 1969 à 1985, Institut de Sondage Lavialle, résultats publiés dans [8] ; pour 1988, enquête "Trois aspects du mode de vie", INSEE.

Plus de maisons individuelles donc plus de chiens...

La présence d'animaux familiers dans les ménages n'a pas été limitée par l'urbanisation. Au contraire, le nombre de chiens a beaucoup progressé, ce qui

s'explique en grande partie par le succès qu'a connu la maison individuelle.

Avant 1968, la part de la maison individuelle suit le mouvement de l'exode rural et ne cesse de dimi nuer dans l'ensemble des résidences principales. La tendance se retourne à cette date. La part des mai

sons individuelles qui était en dessous de 50 % en 1968, atteint 52 % en 1982 et 56 % en 1988 ([1]

et [2]).

A toutes les époques, ce type d'habitat prédispose à la possession d'animaux familiers et notamment de chiens (tableau 3). En 1968, 40 % des maisons individuelles sont dotées d'au moins un chien alors que, tout habitat confondu, les possesseurs de chien ne représentent que 27 % des ménages. En 1988, la concentration des chiens en maison individuelle

reste aussi relativement forte : 46,3 % des résidants en maison individuelle possèdent au moins un de ces animaux contre 33 % dans l'ensemble des ménages. La faveur que rencontre ce type d'habit at dans la période examinée contribue globalement à faire progresser le taux de possession de chien.

.... mais aussi plus de chiens dans les maisons individuelles

Entre les deux dates, le taux de possession de chien dans ce type d'habitat, continue de croître de 6 % par an. En quoi la nouvelle maison individuelle rendrait-elle le chien plus nécessaire que l'ancienne ? Ce type de logement gagne dans cette période la périphérie des villes et il constitue un habitat plus vulnérable que dans les zones rurales.

Le chien fait sans doute partie du dispositif de dis suasion à l'égard des intrus : dans le palmarès 1988 des chiens de race (tableau 4), le berger allemand occupe la première place (12 % des ménages pos sesseurs de chien de race).

La peur n'est pas la seule explication à la prolifé ration des chiens. En choisissant la maison indivi duelle, le ménage adhère à un mode de vie ; et parmi les motifs qui rendent ce choix préférable à la vie en appartement peut justement figurer le désir d'acquérir un chien. La maison individuelle, en effet, comporte souvent un jardin et de ce fait est mieux adaptée que l'appartement pour faire vivre cet animal qui a besoin de plus d'espace que le chat.

Le chien, le jardin, les fruits et les légumes que pro duit le ménage pour sa propre consommation, et les facilités qu'offre l'espace pour bricoler sont 55

Graphique II

Deux fols plus de chiens dans les villes

* Evolution du toux de de province qu'il y a vingt ans * possession des animaux

^eV/^dTnTe A ' (1967-1988). 80

Champ : ménages France entière.

Sources : enquête Loi sirs 1967, Collection M2, INSEE [12] et enquête "Trois aspects du mode de vie", INSEE, 1988.

* Oiseau, poisson, rept ile ou mammifère.

B - Au moins un chien

C - Au moins un chat 50

D • Au moins un animal d'une autre espèce*

25 20 15 10

autant d'éléments qui vont ensemble. Or, si ce mode de vie a particulièrement attiré certains des urbains, c'est que nombre d'entre eux sont des citadins de fraîche date. Le taux de possession du chien croît tout particulièrement dans les villes de province (graphique H) ; la proportion des nouveaux urbains, en effet, y est plus forte que dans l'agglomération parisienne : plus d'un chef de ménage sur quatre résidant en 1984 dans une ville de province vivait à la campagne quand il avait 16 ans et un sur six seulement, dans l'agglomération parisienne [3], L'animal familier s'est bien acclimaté à la vie urbaine et le chien mieux que le chat. Or le para doxe de cette situation tient au fait que son usage traditionnel, comme compagnon de chasse, est plus limité qu'à la campagne, que l'animal est concur rencé, pour la garde, par l'équipement de surveil lance et que l'adaptation du chien à la ville est par ticulièrement onéreuse pour le maître.

L'explosion des dépenses

consacrées aux animaux familiers La comptabilité nationale permet de suivre la pro gression des soins chez les vétérinaires dont le volume augmente de 160 % entre 1970 et 1988.

Dans la même période, la consommation des al iments pour animaux connaît une croissance except ionnelle (graphique IH). En 18 ans, cette consom mation est en croissance de plus de 1300 % ! [4].

A titre de comparaison, l'ensemble des produits de l'agriculture et des industries agro-alimentaires ne progresse que de 46 % sur la même période et la consommation nationale de 71 %.

A la nourriture spéciale pour animaux, il faudrait ajouter le coût de l'alimentation "humaine' * que les maîtres destinent à leur chat mais aussi et surtout à leur chien. Dans l'enquête "Trois aspects du mode de vie", 59 % des possesseurs de chat ne font jamais de cuisine pour leur animal et leur servent

à chaque repas de la nourriture spéciale pour an imaux ; Us ne sont que 19 % chez les propriétaires de chien.

Toutes les dépenses d'entretien faites par les ména ges pour leurs animaux familiers, telles qu'elles peuvent être comptabilisées par l'enquête, s'élèvent à 22 milliards de francs en 1988. Ce poste repré sente 1,1% dans le budget des ménages (et le dou ble quand ce pourcentage est calculé sur les seuls ménages possesseurs d'animaux familiers). Ce coeff icient budgétaire est égal à celui des ' 'frais de trans port en commun" (y compris le train, l'avion et le bateau) ou des dépenses pour les "journaux et revues" en 1989 (enquête Budget des ménages) [5], Un animal familier

pour toutes les bourses...

En général, la diversité des équipements ménagers ou de l'audiovisuel et leur coût unitaire croissent avec le niveau de revenu. Plus rarement, la corré- 56

Graphique

COMPTER LES ANIMAUX FAMILIERS Les animaux familiers ne forment qu'une petite par*

tie des animaux domestiques : ont été exclus du champ de l'enquête tous les animaux de ferme qui sont élevés pour être consommés (par le ménage producteur ou pour la boucherie), pour les denrées qu'ils produi sent (lait, fromage, oeufs, etc.) ou l'énergie qu'ils four nissent [1 1]. Cependant, certains animaux "de ferme"

(poule et lapin, notamment) ont été conservés dans le champ de l'enquête quand ils étaient "nains". Ont été aussi conservés dans le champ de l'enquête ceux qu'un petit nombre de ménages élève avec l'intention de les vendre comme animaux familiers.

Les effectifs que l'enquête permet d'estimer sont ceux des chiens, chats, oiseaux, poissons, etc. possédés par les ménages comme animaux familiers. Ces chiffres ne doivent pas être confondus avec l'effectif des chiens, chats et évidemment des oiseaux ou poissons

résidant sur le territoire français.

Ces estimations doivent être reçues avec prudence.

Quand il y a plusieurs chats dans une ferme, la fe rmière n'en connaît pas toujours le nombre exact. La "possession" d'un animal n'est pas toujours facile à définir quand il s'agit d'un chat, animal réputé indé pendant qui peut changer de domicile et adopter un autre maître ou retourner à une vie à demi sauvage.

En conséquence, le nombre des chats "possédés par les ménages" est inférieur, sans aucun doute, au nom bre des chats résidant sur le territoire français. En revanche, les chiens abandonnés ne restent pas longtemps à l'état sauvage car ils échappent moins facilement que les chats à l'application de l'article 213 du code rural : "Les chiens et chats errant trouvés sur la voie publique seront conduits à la fourrière et abat tus si leur propriétaire reste inconnu. L'abattage est réalisé au bout de quatre jours". Pour évaluer la taille de la population des chiens, il faudrait ajouter à ceux vivant dans les ménages ceux qui appartiennent à cer taines organisations (armée et police) et à des entre prises (compagnies de gardiennage par exemple).

Mais s'agit-t-il encore d'animaux familiers ? Tout comme le chien du berger [9], ce sont plutôt des équ ipements de production.

L'engouement pour les espèces en voie de "familia risation", le lapin ou la poule sous leur forme naine, ne touche encore qu'un très petit nombre de ménag es. Les souris, cochons d'Inde, hamsters et autres rongeurs ne sont pas, non plus, particulièrement fr équents. La ménagerie domestique est principalement composée de quatre espèces : chien, chat, oiseau et poisson.

Une croissance exponentielle

des dépenses d'aliments pour animaux (indices de volume)

250 200 150 100 50

Aliments pour animaux 3roduits de ragriculture et des IAA

Consommation nationale

tttlltttlttllttllt

lation est en sens inverse : certains **biens infé rieurs" comme le poste de télévision noir et blanc équipent d'autant plus fréquemment les ménages que ceux-ci sont plus pauvres [6]. Mais encore plus exceptionnels sont les biens d'équipement domest iques dont la possession est statistiquement indé pendante des ressources du ménage. Or, c'est la situation de l'animal familier.

Equipement du logement quand, chien il le protège ou quand, poisson rouge, il le décore, équipement de loisir quand il est le compagnon de jeu ou de promenade, l'animal familier, toutes espèces con fondues, n'est lié ni positivement ni négativement au revenu (tableau 5). Par contre, d'autres facteurs sont corrélés à la possession d'un animal familier : la maison individuelle, l'habitat rural et le milieu social des agriculteurs et des petits indépendants ont été évoqués. Mais une fois éliminés les effets de ces facteurs géographiques et sociaux et ceux liés à la démographie, on constate que le revenu ne favo rise ni ne défavorise la présence dans le foyer d'un animal familier.

...car souvent reçu en cadeau

Les conditions de l'acquisition expliquent pourquoi ranimai domestique, à la différence des autres équi pements des ménages, échappe aux contraintes économiques.

Pour ceux qui achètent un chien, le prix modal (1)

Pour ceux qui achètent un chien, le prix modal (1)

Dans le document Exporter au Japon : les atouts français (Page 56-69)

Documents relatifs