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Association bivariée entre les variables à l’étude et la récidive sexuelle

Le Tableau 2 présente les résultats des analyses de Chi-Carré (x2) pour chacune des variables indépendantes de l’étude en relation avec la récidive sexuelle. Les données informent sur l’absence ou la présence d’un facteur dynamique stable en considérant qu’ils aient commis un délit sexuel ou deux délits sexuels et plus. Il est possible de constater que sept variables sur neuf démontrent une association significative avec la récidive sexuelle : solitude/isolement/rejet social en général (x2 (2)=12.55, p<0.001), manque d’empathie à l’égard d’autrui (x2 (2)=18.41, p<0.001), libido/préoccupations sexuelles (x2 (2)=29.06,

p<0.001), recours à la sexualité comme mécanisme d’adaptation (x2 (2)=29.87, p<0.001),

intérêts sexuels déviants (x2 (2)=45.97, p<0.001), faibles aptitudes cognitives pour la

résolution de conflits (x2 (2)=8.79, p<0.01) et émotions négatives/hostilité (x2 (2)=17.69,

p<0.001). L’hostilité à l’égard des femmes (x2 (2)=0.000, p=0.996) et les gestes impulsifs (x2

(2)=1.42, p=0.23) ne présentent pas d’association significative avec la variable d’intérêt. Il est remarqué que les contrevenants ayant commis deux délits sexuels et plus sont davantage susceptibles de vivre de la solitude, de l’isolement et du rejet social (79%, Phi=0.14) ainsi que de présenter une faible empathie envers autrui (64%; Phi=0.16) que ceux ayant commis un seul délit sexuel. Ils sont plus enclins à avoir des préoccupations d’ordre sexuel (62%; Phi=0.21), à recourir à la sexualité comme mécanisme d’adaptation (58%; Phi=0.22) ainsi qu’à avoir des fantaisies déviantes (63%, Phi=0.26) comparativement aux délinquants à passage à l’acte unique. Ils présentent également des difficultés en regard de la résolution de conflits (83%, Phi=0.11) et sont davantage habités par des émotions négatives ainsi que de l’hostilité (55%, Phi=0.16). Les variables relatives à la maîtrise de soi sur le plan sexuel présentent une relation de force modérée avec la récidive sexuelle, en comparaison avec les autres variables dont la relation est de force plutôt faible.

La relation existante entre les variables contrôles et la variable dépendante a également été analysée (voir Tableau 2). Les résultats mettent en évidence une association significative entre la variable d’intérêt et trois variables contrôles : l’âge au premier délit de

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délinquance sexuelle (x2 (2)=51.33, p<0.001), au moins un crime violent avant le premier

délit sexuel (x2 (2)=12.311, p<0.001) et le nombre de délits non sexuels avant le premier

crime sexuel (x2 (2)=30.83, p<0.001). Les résultats liés à l’âge au premier délit de délinquance générale témoignent de l’absence de relation avec le phénomène à l’étude (x2

(2)=2.39, p>0.05).

Il est constaté qu’au moins 50% des répondants ayant commis deux délits sexuels et plus avaient entre 18 et 34 ans au moment de leur premier crime sexuel. La relation présente une force plutôt modérée (V de Cramer=0.26). Quant au nombre de délits antérieurs, la fiche criminelle de 73% des récidivistes ne contenait aucun délit de nature violente antérieurement à leur premier crime sexuel (Phi=0.12). Une majorité des récidivistes sexuels (45%) avait perpétré au moins deux crimes de délinquance générale avant leur premier acte répréhensible de nature sexuelle. Le tableau de contingence informe que 60% des contrevenants qui ont cessé, selon les données officielles, leur délinquance sexuelle après la commission d’un seul délit, possédaient une fiche criminelle contenant, eux aussi, au moins deux délits de délinquance générale. La force de la relation est plutôt modérée (V de Cramer=0.20). Une plus grande proportion des non-récidivistes possédait plusieurs antécédents criminels pour des délits non sexuels.

Au terme des analyses de Chi-carré, les dix variables suivante, trouvées statistiquement associées à la récidive (p< 0.05), furent retenues pour le modèle de régression logistique hiérarchique : (1) la solitude/isolement/rejet social en général, (2) le manque d’empathie envers autrui, (3) la libido/préoccupations sexuelles, (4) le recours à la sexualité comme mécanisme d’adaptation, (5) les intérêts sexuels déviants, (6) les faibles aptitudes cognitives pour la résolution de problèmes, (7) les émotions négatives/hostilité, (8) l’âge au premier délit de délinquance sexuelle, (9) le nombre de délits non-sexuels avant le premier crime sexuel et (10) au moins un crime violent avant le premier délit sexuel.

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Tableau 2. Résultats des analyses de Chi carrés pour les prédicteurs statiques et dynamiques en relation avec la récidive sexuelle - % (n)

Variables 1 crime sexuel 2 crimes sexuels et plus Khi-2

Problèmes sur le plan de l’intimité

Hostilité à l’égard des femmes

Absence Présence Solitude/isolement/rejet social en général

Absence Présence Manque d’empathie à l’égard d’autrui

Absence Présence

Maîtrise de soi sur le plan sexuel

Libido/préoccupations sexuelles Absence Présence Sexualité comme mécanisme d’adaptation Absence Présence Intérêts sexuels déviants

Absence Présence

Maîtrise de soi en général

Gestes impulsifs

Absence Présence Faibles aptitudes cognitives pour la résolution de problèmes Absence Présence Émotions négatives/hostilité Absence Présence Variables contrôles

Âge au premier délit de délinquance générale

18 à 24 ans 25 à 34 ans 35 à 44 ans 45 ans et plus Âge au premier délit de délinquance sexuelle

18 à 24 ans 25 à 34 ans 35 à 44 ans 45 ans et plus Au moins un crime violent avant le premier délit sexuel

Absence Présence Nombre de délits n-sexuels avant le premier crime sexuel (antécédents)

Aucun Un Deux et plus 68.4 (232) 68.4 (204) 88.0 (154) 64.5 (283) 76.3 (238) 60.5 (199) 77.7 (265) 57.9 (173) 80.7 (288) 60.4 (148) 79.2 (285) 54.1 (153) 71.2 (153) 66.5 (282) 77.7 (122) 65.0 (312) 74.9 (271) 59.2 (164) 68.8 (296) 66.1 (125) 74.4 (58) 70.0 (42) 50.6 (71) 62.1 (151) 77.8 (167) 83.5 (132) 64.5 (312) 76.7 (211) 53.3 (106) 73.8 (104) 74.7 (313) 31.6 (107) 31.6 (94) 24.0 (42) 35.5 (156) 23.7 (74) 39.5 (130) 22.3 (76) 42.1 (126) 19.3 (69) 39.6 (97) 20.8 (75) 45.9 (130) 28.8 (62) 33.5 (142) 22.3 (35) 35.0 (168) 25.1 (91) 40.8 (113) 31.2 (134) 33.9 (64) 25.6 (20) 30.0 (18) 49.4 (70) 37.9 (92) 22.2 (48) 16.5 (26) 35.5 (172) 23.3 (64) 46.7 (93) 26.2 (37) 25.3 (106) 0.000 NS 12.55*** Phi=0.14 18.41*** Phi=0.16 29.06*** Phi=0.21 29.87*** Phi=0.22 45.97*** Phi=0.26 1.42 NS 8.79** Phi=0.11 17.69*** Phi=0.16 2.39 NS 51.333*** V de Cramer=0.260 12.311*** Phi=0.127 30.837*** V de Cramer=0.202 *p< 0,05; **p< 0,01; ***p< 0,001

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L’ensemble des variables retenues ont été insérées dans une matrice de corrélation (voir annexe 1) afin de s’assurer de l’absence de colinéarité entre les variables indépendantes incluses dans le modèle de régression logistique hiérarchique. En ce sens, Tabachnik et Fidell (2001) ont recommandé d’inclure des prédicteurs possédant des coefficients inférieurs à 0.70. Considérant la nature catégorielle des variables indépendantes à l’étude, le Rho de Spearman fut utilisé. La matrice de corrélation (voir annexe 1) met de l’avant la présence de 33 relations significatives entre les variables indépendantes à l’étude dont la force varie entre -0.10 et 0.50.

Bien que certaines relations significatives soient observées, aucune d’entre elles ne présente une corrélation dépassant le seuil de 0.70 suggéré par Tabachnik et Fidell (2001). Plus particulièrement, la relation existante entre la libido/préoccupations sexuelles et le recours à la sexualité comme mécanisme d’adaptation est d’une intensité plus élevée [r(600)= 0.415, p<0.001]. Il est possible d’expliquer cette relation par le fait qu’elles informent toutes deux sur la sphère sexuelle des répondants. Néanmoins, la force de la relation demeure nettement inférieure à 0.70 (Tabachnik et Fidell, 2001). Il est constaté que l’âge au premier délit de délinquance sexuelle entretient une relation inverse avec l’ensemble des variables à l’étude. Ainsi, il appert que plus un individu commet son premier délit sexuel à un âge tardif, moins il est susceptible de présenter l’une ou l’autre des problématiques représentées par les variables indépendantes.

Il fut, également, constaté que la corrélation entre les variables relatives au nombre de délits non sexuels commis avant le premier crime sexuel et la présence d’au moins un crime violent avant le premier délit sexuel est importante, quoiqu’inférieure à 0.70 (Tabachnik et Fidell, 2001) [r(759)=0.501, p<0.001]. Il est plausible d’émettre le constat que la contribution distincte de ces deux variables n’est pas totalement unique, alors que les informations qu’elles permettent d’obtenir sont similaires : toutes deux se rapportent aux antécédents criminels. Il fut donc décidé de conserver la variable relative à la présence d’antécédents de violence et d’éliminer celle relative au nombre de délits non sexuels commis avant le premier crime sexuel pour les analyses suivantes. Tel que discuté dans la littérature

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présentée ici haut, il semble que les probabilités de récidive sexuelle augmenteraient lorsque l’individu possède des antécédents criminels analogues, mais également lorsque la fiche délictuelle informe sur l’existence d’antécédents de nature violente (Rice et al., 1990; 1991). De plus, alors que les écrits témoignent d’une association certaine entre les comportements de violence et la délinquance générale persistante, les conclusions quant à leur relation avec la récidive sexuelle chez les auteurs d’infractions sexuelles adultes sont incertaines. Ainsi, bien qu’il soit estimé que les facteurs dynamiques stables possèdent un apport explicatif prépondérant, la considération du facteur statique relatif aux antécédents de violence pourrait apporter certains éclaircissements sur leur possible contribution dans la compréhension du phénomène de la récidive sexuelle. Il est ajouté que la conduite violente informe également sur les difficultés d’autorégulation de l’individu s’inscrivant dans le concept de faible maîtrise de soi. En bref, neuf variables seront dans le modèle de prédiction soit solitude/isolement/rejet social en général, manque d’empathie à l’égard d’autrui, libido/préoccupations sexuelles, recours à la sexualité comme mécanisme d’adaptation, intérêts sexuels déviants, faibles aptitudes cognitives pour la résolution de problèmes, émotions négatives/hostilité, âge au premier délit de délinquance sexuelle et présence d’au moins un crime violent avant le premier délit sexuel.

Régression logistique hiérarchique

Afin de déterminer s’il existe une association statistique entre la présence des facteurs dynamiques stables sélectionnés et la récidive sexuelle chez les auteurs d’infractions sexuelles adultes, une analyse de régression logistique hiérarchique a été réalisée. L’utilisation de cette méthode d’analyse permet l’introduction graduelle des variables indépendantes ainsi que des variables contrôles. La probabilité d’occurrence du phénomène à l’étude, soit la récidive sexuelle, oscille entre 0 et 1; où « 0 » signifie l’absence de chance que la caractéristique prédite soit observée, et « 1 » signifie qu’il est plausible de s’attendre à ce que la caractéristique prédite soit observée. La régression logistique comprend quatre blocs de prédiction, qui furent ajoutés dans cet ordre, incluant des variables relatives : 1) aux

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problèmes sur le plan de l’intimité, 2) à la maîtrise de soi sur le plan sexuel, 3) à la maîtrise de soi en général et 4) aux variables contrôles/facteurs statiques.

À la suite de l’observation des résultats du premier bloc de prédiction incluant deux variables relatives aux problèmes sur le plan de l’intimité, il est possible de conclure qu’à lui seul, il ne permet pas de mettre de l’avant un modèle de prédiction significatif en regard du phénomène d’intérêt. Selon le test d’Hosmer et Lemeshow, il possède une certaine valeur prédictive (p=0.56). L’inspection de la table de classification informe sur une sensibilité à 0% et une spécificité à 100%, ce qui signifie que ce modèle est inapte à classer adéquatement les récidivistes sexuels comparativement à l’identification de 430 contrevenants à délit sexuel unique. Le taux global de classification est de 73.3%. Les résultats de l’analyse de régression logistique du premier modèle informent, néanmoins, sur une association significative avec la récidive sexuelle, et ce, pour les deux variables incluses soient la solitude/isolement/rejet social en général [Exp (B)=1.82, p<0.001] et le manque d’empathie envers autrui [Exp (B)=1.66, p<0.05]. Pour ces deux variables, la relation est positive et elles prédisent donc la récidive sexuelle. Les auteurs d’infractions sexuelles qui vivent un sentiment de solitude, d’isolement ou de rejet social sont 1.82 fois plus susceptibles de commettre une récidive sexuelle; le manque d’empathie à l’égard d’autrui augmente la probabilité de 1.66 fois.

L’introduction du bloc de variables liées à la maîtrise de soi sur le plan sexuel engendre, dans le second modèle de prédiction, une augmentation de sa valeur prédictive, selon le test d’Hosmer et Lemeshow (p=0.69). Certaines modulations sont constatées chez les facteurs relatifs aux problèmes sur le plan de l’intimité du premier bloc, alors qu’une diminution du seuil de signification est constatée. La variable solitude/isolement/rejet social en général [Exp (B)=1.36, p>0.05] et celle du manque d’empathie envers autrui [Exp (B)=1.19, p>0.05] ne sont plus des facteurs explicatifs de la récidive sexuelle. Quant aux items relatifs à la maîtrise de soi sur le plan sexuel, seule la libido/préoccupations sexuelles [Exp (B)=1.35, p>0.05] ne présente pas d’association statistique avec la récidive sexuelle. Les deux autres items de ce modèle sont significatifs soient le recours à la sexualité comme mécanisme d’adaptation [Exp (B)=1.89, p<0.05] et les intérêts sexuels déviants [Exp (B)=2.08, p<0.001]. Ces deux dernières variables informent sur une relation positive avec la récidive sexuelle. Respectivement, elles augmentent la probabilité d’occurrence du

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phénomène d’intérêt de 1.89 fois et de 2.08 fois. L’observation de la table de classification indique que la combinaison des deux blocs de variables permet de classer adéquatement 41 individus (7%) ayant commis deux délits sexuels et plus en comparaison avec 382 individus (65%) au passage à l’acte unique. Le taux global de classification est de 72.1%.

Selon le test d’Hosmer et Lemeshow, le troisième modèle de prédiction posséderait peu de valeur prédictive, alors que le p est inférieur à 0.05 (p=0.02). L’observation de la table de classification indique que l’insertion des variables relatives à la maîtrise de soi en général engendre une diminution du nombre de contrevenants classifiés adéquatement dans la catégorie « 2 délits sexuels et plus ». Le second modèle de prédiction permettait d’identifier 41 récidivistes, alors que le troisième modèle en distingue plutôt 37 (6%) comparativement à 389 (66%) auteurs d’une seule infraction sexuelle. Les valeurs de la sensibilité (23.6%) et de la spécificité (90.5%) demeurent, somme toute, assez similaires. Le taux global de classification est de 72.6%, ce qui subsiste sous le seuil désiré de 75%. De l’ensemble des variables répertoriées, seulement deux témoignent d’une association statistique avec la récidive sexuelle. Celles-ci se rapportent uniquement à la maîtrise de soi sur le plan sexuel et se caractérisent par des intérêts sexuels déviants [Exp (B)=2.04, p<0.001] et le recours à la sexualité comme mécanisme d’adaptation [Exp (B)=1.84, p<0.01]. Concernant ce dernier facteur, il est constaté que l’introduction des variables liées à la maîtrise de soi en général entraîne une augmentation du seuil de signification. Les variables significatives conservent leur relation positive et permettent de prédire la récidive sexuelle selon des rapports de cote somme toute similaires à ceux du modèle précédent.

Enfin, le quatrième et dernier modèle de prédiction (voir Tableau 3) inclut l’ensemble des variables indépendantes ainsi que les variables contrôles. Le test d’Hosmer et Lemeshow indique que celui-ci possède une valeur prédictive supérieure aux trois blocs précédents (p=0.72), alors que ce modèle permettrait d’expliquer 72.1% de la variance de la variable dépendante. L’observation de la table de classification informe sur l’identification du plus grand nombre de contrevenants ayant commis deux délits sexuels et plus soit 49 (8%), comparativement aux trois derniers blocs présentés ici haut. Il demeure, néanmoins, plus apte à distinguer les individus ayant perpétré un seul délit sexuel (n=394 – 67%). Le taux global de classification atteint le seuil désiré, alors que le modèle est apte à prédire la récidive

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sexuelle dans 75.5% des cas. Il est constaté que l’insertion des variables contrôles engendre une légère diminution du seuil de signification de la variable du recours à la sexualité comme mécanisme d’adaptation [Exp (B)=1.86, p<0.01]. Malgré l’ajout des variables contrôles, il est observé que la variable des intérêts sexuels déviants [Exp (B)=2.07, p<0.001] conserve son association statique avec la récidive sexuelle. Les variables significatives relatives aux problèmes de maîtrise de soi sur le plan sexuel présentent des rapports de cote plutôt inchangés en comparaison avec le bloc précédent et la relation demeure positive avec la récidive sexuelle. Quant aux variables contrôles, la présence d’au moins un crime violent avant le premier délit sexuel [Exp (B)=0.74, p>0.05] ne serait pas en relation avec le phénomène d’intérêt. Seul l’âge au moment du premier délit de délinquance sexuelle [Exp (B)=0.57, p<0.001] informe sur une relation significative inverse avec la récidive sexuelle, alors que plus le contrevenant est âgé lors de son premier délit sexuel, moins il est susceptible de commettre un crime sexuel subséquent.

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Tableau 3. Prédiction de la récidive sexuelle chez les auteurs d’infractions sexuelles adultes

*p< 0,05; **p< 0,01; ***p< 0,001

Prédicteurs

Modèle 1 Modèle 2 Modèle 3 Modèle 4

Exp(B) 95% IC Exp(B) 95% IC Exp(B) 95% IC Exp(B) 95% IC Problèmes sur le plan de l’intimité

Solitude/isolement/rejet social en général Manque d’empathie à l’égard d’autrui

Maîtrise de soi sur le plan sexuel

Libido/préoccupations sexuelles Sexualité comme mécanisme d’adaptation Intérêts sexuels déviants

Maîtrise de soi en général

Faibles aptitudes cogn. pour la rés. de prob. Émotions négatives/hostilité

Variables contrôles

Âge au premier délit de délinquance sexuelle Au moins un crime violent avant le premier délit sexuel 1.82** 1.66* - - - - - - - (1.15-2.87) (1.12-2.45) - - - - - - - 1.36 1.19 1.35 1.89* 2.08*** - - - - (0.842-2.207) (0.78-1.82) (0.87-2.11) (1.22-2.92) (1.37-3.16) - - - - 1.27 1.07 1.27 1.84** 2.04*** 1.19 1.42 - - (0.77-2.09) (0.69-1.66) (0.81-1.99) (1.19-2.84) (1.34-3.10) (0.69-2.04) (0.92-2.19) - - 1.21 1.03 1.25 1.86** 2.07*** 1.09 1.35 0.57*** 0.74 (0.72-2.03) (0.65-1.64) (0.79-1.99) (1.18-2.92) (1.33-3.01) (0.62-1.91) (0.86-2.11) (0.46-0.70) (0.48-1.14) -2 Log de vraisemblance x2 (ddl) Modèle

Hosmer & Lemeshow R2

662.21 1.15 (2) 0.56 623.81 5.61(8) 0.69 620.18 17.78 (8) 0.02 586.76 5.33 (8) 0.72

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