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réPartition de la tyPologique des logements gérés agis 06 sur le territoire de la casa en 2009

Dans le document plh casa (Page 154-158)

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rapport d’activité 2010

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10 X Des difficultés face au logement

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le diagnostic - des difficultés face au logement

2009. Ce projet a été mis en place afin de répondre rapidement aux demandes de logement des ménages hébergés dans les structures d’hébergement ou faisant l’objet d’une procédure d’expulsion locative. L’AGIS a pour mission de prospecter le parc privé de l’ensemble du département afin de proposer des logements aux structures d’hébergement, sous la forme de sous-location ou de mandat de gestion (garanties pour le propriétaire). Les grands logements du parc public sont aussi retenus pour l’intermédiation locative. L’association propose aussi un accompagnement social de l’ensemble des ménages relogés dans le cadre de la convention.

X

Z Il s’agit d’un travail sur différents volets : n Négociations propriétaires

n Étude des candidatures et attribution des logements n Accompagnement social des ménages

n Entretien des logements

n Relogement des familles dans du logement définitif ou bail glissant.

10.3 Les publics ayant des difficultés spécifiques

Grâce aux différents outils et à une bonne connaissance du public via les guichets de proximité et le partenariat avec les services sociaux et les associations, les publics rencontrant des difficultés spécifiques sont identifiés sur notre territoire :

n Public en insertion n Les jeunes

n Les personnes âgées et les personnes handicapées

n Les publics en rupture (désocialisé, SDF, victimes de violences conjugales) n Les personnes souffrant de problèmes psychologiques ou psychiatriques n Les personnes ayant des dépendances

n Les travailleurs sociaux

Le plus grand nombre de places d’hébergement sur la CASA est géré par l’Association ALFAMIF. Grâce à ces deux volets ALT et CHRS elle peut répondre à un certain nombre d’orientations des publics en difficultés de logement et qui nécessite d’être hébergé.

10.3.1 Les publics en insertion

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Xune diversité des demandes et des profils, des situations économiques précaires

Les différents services sociaux contactés constatent une diversification des besoins et des situations des ménages

n l’accueil de nuit d’Antibes reçoit de plus en plus de travailleurs pauvres qui ont généralement un emploi précaire (intérim, cdd ou cdi à mi-temps, voire à temps plein).

n le CCAS de Valbonne-Sophia Antipolis a observé un nouveau flux : le nomadisme de travailleur pauvre : ils arrivent dans la région avec des problèmes familiaux, économique ou sociale.

le diagnostic

La situation économique des personnes accueillies par l’association ALFAMIF en 2009 est plutôt précaire : 68 % sont bénéficiaires des minima sociaux (RSA, Prestations familiales, AAH, sans ressources et Assedic), seulement 22 % sont salariés (CDD ou CDI). 66 % des familles monoparentales sont bénéficiaires du RSA, touchent les prestations sociales ou sont sans ressource. La raison principale d’accueil en ALT ou CHRS est la rupture familiale.

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XLes réponses

L’association ALFAMIF dispose de 80 places réparties en 43 logements à la fois en hébergement d’urgence et d’insertion.

n urgence : 51 places à la maison de Jouan en ALT et 14 places en logements diffus

n en hébergement d’insertion 15 places en appartements en diffus (2 T2, 2 studios doubles et 2 studios simples).

Pour le logement d’urgence sont prioritaires les femmes enceintes, les ménages avec enfant de moins de 3 ans, les bénéficiaires du RSA, tout public orienté par les services sociaux de la CASA. Pour l’hébergement d’insertion, sont prioritaires les femmes victimes de violence, célibataires et familles. En 2009, l’ALFAMIF a accueilli 59 femmes, 37 hommes et 67 enfants. 73 % des célibataires accueillis sont des hommes et 97 % des familles monoparentales sont des femmes.

ALC gère 8 établissements dont ALC Regain sur l’ouest du département. Sur la CASA, 19 places sont des places d’insertion sur du logement diffus (3 appartements à Antibes, 1 appartement à Valbonne-Sophia Antipolis, 1 appartement à Vallauris-Golfe-Juan) et 9 places en urgence situées sur Antibes. ALC Regain accueille toutes les compositions de ménage (célibataires, couples avec ou sans enfants, familles monoparentales) à l’exception des grandes familles de plus de 4 enfants, car le CHRS ne dispose pas de logement suffisamment grand pour loger ce type de ménage.

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XLe public accueilli par aLamIf : une durée de séjour qui s’accroît, un turn-over qui diminue…

Si le nombre de demandes a peu évolué entre 2007 et 2009 (375/395 demandes), le nombre de personnes accueillies diminue (226 personnes en 2008 et 163 personnes en 2009) : le ralentissement du turn-over est important (en 2009, la durée moyenne d’hébergement était de 7,22 mois en ALT et de 12,6 mois en CHRS mais cette durée tend à augmenter pour 2010).

Le ralentissement de la rotation des personnes hébergées au sein de la structure résulte de plusieurs raisons. D’abord, un certain nombre de familles dites

« prioritaires » par la loi DALO attendent une attribution HLM. La pénurie de logements sociaux dans le département des Alpes-Maritimes bloque la possibilité de reloger ce public. La directive sur la continuité d’hébergement permet aux usagers de renouveler leur séjour au sein de la structure autant de fois qu’ils le souhaitent jusqu’à ce qu’ils trouvent un logement adapté à leur situation. La recherche de logement dans le parc privé est de plus en plus difficile car les loyers ont augmenté, les agences ou propriétaires demandent de plus en plus de garanties et enfin une certaine discrimination liée à l’origine étrangère a été observée.

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le diagnostic - des difficultés face au logement

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X… des demandes difficiles à satisfaire

La liste d’attente de l’ALAMIF compte 105 dossiers en 2009 et le temps d’attente est d’environ 2 ans les publics les moins bien servis sont les célibataires et les grandes familles (un seul T3 sur la structure, avec une durée moyenne d’hébergement de 12 mois), Une centaine d’entretiens de pré-accueil ont été conduits en 2009 (soit 8,3 entretiens par mois) mais ils représentent seulement 20 % de la demande.

Par ailleurs, faute d’offre suffisante, certains publics relevant de l’insertion sont accueillis en résidence sociale.

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XSortie de structure (aLamIf)

En 2009, 87 personnes sont sorties de la structure (soit 3,83/mois). 71 % des personnes sont relogées de façon pérenne, 7 % sont relogés de manière temporaire (dont 75 % intègrent une autre structure). 43 % des relogements se sont effectués hors CASA contre 62 % en 2008.

- Les logements proposés par le parc privé sont de moins en moins accessibles : en 2009 18 % des personnes ont été relogées dans le parc privé contre 44 % en 2008 - Les logements HLM sont davantage sollicités : en 2009, 45 % des personnes ont été relogées en HLM en 2009 contre 28 % en 2008

- Le réseau partenarial et l’intermédiation locative d’Agis 06 ont favorisé le relogement du public de l’ALFAMIF : 22 % des personnes ont été relogées par AGIS 06 contre 17 % en 2008

10.3.2 Les jeunes

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XLe public suivi par le cLaJJ : une demande liée à une précarisation croissante des parcours professionnels

Le CLLAJ (comité local pour le logement autonome des jeunes) a reçu 632 jeunes entre 16 et 30 ans en 2009 (dont 467 ont été reçus pour la première fois soit +11 % de nouvelles personnes par rapport à 2008 : les jeunes relogés par le CLLAJ ont fortement communiqué l’information à leurs amis. Cet indicateur montre que le CLLAJ répond à un réel besoin des jeunes).

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Z Les caractéristiques du public

n en majorité d’Antibois : 58 %, 20 % résident sur Vallauris-Golfe-Juan et 11 % sur Valbonne-Sophia Antipolis (soit près de 90 % sur ces trois communes) n une majorité de personnes seules, mais 160 couples

n 58 % de personnes ayant un emploi, avec l’objectif de vivre à proximité de leur lieu de travail pour pallier aux problèmes de mobilité et du coût du transport

n 42 % de personnes en recherche d’emploi (+ 7 % par rapport à 2008) n les situations professionnelles des jeunes accueillis ont une tendance

à la précarisation : une majorité de CDD et de temps partiel (la part des emplois stables baisse)

n des revenus très bas : 50 % des jeunes reçus vivent avec moins de 800 € par mois

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Z Les demandes exprimées

n 66 % des jeunes sont venus au CLLAJ pour un logement autonome (28 demandes en colocation ont été recensées)

le diagnostic

n la demande de maintien dans les lieux a augmenté entre 2008 et 2009 (14 % à 17 %) pour des raisons principalement financières

n 11 % sont des demandes d’hébergement

 soit 94 % de demandes liées à l’accès ou au maintien (les autres étant des demandes d’information).

En 2009, grâce au CLLAJ, 80 jeunes ont été relogés dans le parc privé et 32 au sein des structures d’hébergement ou de logement temporaire.

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XLes jeunes en recherche de logement temporaire - une situation paradoxale : une demande qui décroît, des besoins locaux difficiles à satisfaire

En 2009, le FJT a accueilli 204 personnes avec un taux d’occupation à 85 % alors qu’en 2008, 205 personnes ont été accueillies avec un taux d’occupation de 97 %.

La durée de séjour diminue donc et le nombre de demandes d’hébergement a globalement diminué. Cette tendance peut s’expliquer par une baisse des offres d’emploi et de stage dans les entreprises de Sophia Antipolis, par la baisse de la demande des étrangers, et par l’ouverture de deux résidences universitaires avec 13 places pour jeunes actifs.

Cependant cette moyenne cache des disparités entre

n des jeunes qui utilisent le FJT comme logement temporaire : leur situation se stabilise et ils trouvent plus facilement un logement autonome grâce à un meilleur accès au logement via le parc privé

n des jeunes qui vivent des situations (familiales, professionnelles, économiques, sociales) plus complexes et qui ne parviennent pas à prendre leur autonomie et rallonge leur durée de séjour au FJT.

Le nombre de personnes en grande difficulté orientées par les partenaires devient de plus en plus important, leur situation se complexifie que ce soit au niveau familiale, social, financier ou psychologique. Le FJT n’est pas en mesure de répondre à cette demande par manque de moyen financier et humain.

10.3.3 Les personnes âgées

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XDes situations de pauvreté réparties sur l’ensemble du territoire Les ménages avec une personne de référence de plus de 60 ans représentent 43 % des ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté (voir définition en annexe). Cela représente à l’échelle de la CASA près de 5 000 ménages. Si Antibes regroupe plus d’un quart de ces ménages, il est à noter que la moitié d’entre eux se trouve dans les communes de moins de 5 000 habitants qui ne regroupent que 13 % des populations de la CASA.

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XDes situations à mieux évaluer

n Le mal logement : la sur-représentation des seniors pauvres dans le parc locatif privé (37 % contre 28 % des ménages CASA) mais aussi la part des propriétaires occupants (un senior pauvre sur deux) laisse penser qu’il y a des situations de mal logement

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