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Répartition selon le niveau socio-économique

Nous avons essayé d’analyser le niveau socio-économique des parents des patients car il a un lien direct avec l’évolution de la maladie, son suivi, ainsi que l’attitude thérapeutique choisie. oût du traitement couplé à la chronicité de la maladie et son aspect réfractaire ont une grande influence sur le suivi du patient atteint du PTI, surtout lorsque l’on sait que ce dernier est une atteinte bénigne qui peut très bien être muette cliniquement.

essayé d’approximer le niveau socio-économique en connaissant la nature des métiers des parents ainsi que leur couverture sociale et leur niveau d’éducation lorsqu’il était disponible. Concernant la profession des parents, nous avons trouvé que :

39 patients n’ont que leur père qui travaille ; 9 patients ont leurs deux parents qui travaillent ; 2 patients ont leurs deux parents sans emploi.

Pour ce qui est de la couverture sociale, très importante lorsque l’on connaît le coût des ions paracliniques et du traitement (par exemple les immunoglobulines), il est à noter qu’en 2011 le RAMED n’était pas encore entré en vigueur, les patients n’ayant pas de couverture durant cette période étant considérés comme « indigents ». Les différents

couvertures sociales étaient donc : Mutualiste (CNOPS ou CNSS), RAMED, Indigent ou Assurance privée. Nous avons donc obtenu la répartition suivante.

: Répartition des cas selon le type de couverture sociale

16 cas 21 cas 9 cas Mutuelle RAMED Assurance Indigent

économique des parents des patients car il a un lien direct avec l’évolution de la maladie, son suivi, ainsi que l’attitude thérapeutique choisie. oût du traitement couplé à la chronicité de la maladie et son aspect réfractaire ont une grande influence sur le suivi du patient atteint du PTI, surtout lorsque l’on sait que ce dernier est une atteinte bénigne qui peut très bien être muette cliniquement. Ainsi, nous avons économique en connaissant la nature des métiers des parents ainsi que leur couverture sociale et leur niveau d’éducation lorsqu’il était disponible.

Pour ce qui est de la couverture sociale, très importante lorsque l’on connaît le coût des ions paracliniques et du traitement (par exemple les immunoglobulines), il est à noter qu’en 2011 le RAMED n’était pas encore entré en vigueur, les patients n’ayant pas de ». Les différents types de : Mutualiste (CNOPS ou CNSS), RAMED, Indigent ou

: Répartition des cas selon le type de couverture sociale

Mutuelle RAMED Assurance Indigent

1.6. Répartition selon le motif d’hospitalisation

Concernant le motif d’hospitalisation ou de consultation, nous avons obtenu les résultats suivants :

- 23 patients sont venus au CHOP avec le diagnostic de PTAI déjà établi. Parmi eux, 15 avaient consulté la première fois pour purpura, 6 avaient pour premier motif de consultation le purpura et 2 n’avaient pas de motif de première consultation évoqué dans le dossier ;

- 14 patients ont consulté pour syndrome hémorragique ; - 8 patients ont consulté pour thrombopénie ;

- 5 patients n’ont pas de motif d’hospitalisation précisé dans le dossier.

Le CHOP étant donc une structure spécialisée dans l’hématologie pédiatrique connue au niveau national, la plupart des patients sont donc redirigés vers le CHOP après une ou plusieurs consultations préalables, ce qui explique le fait que 46% des patients viennent avec le diagnostic déjà posé.

1.7. Déroulement de la grossesse et de l’accouchement

Le manque de données dans les dossiers concernant cette ne permet pas d’en ressortir des résultats significatifs pour élaborer une quelconque relation avec le PTI.

1.8. Antécédents personnels

Dans notre étude, nous avons essayé de rechercher des antécédents médicaux, chirurgicaux, médicamenteux et toxiques pouvant avoir une relation avec l’apparition d’un PTI. Nous avons pu obtenir les résultats suivants :

- 31 malades n’ont aucun antécédent notable ;

- 6 patients ont eu une infection virale dans le mois précédent les symptômes du PTI ; - 10 patients ont eu une vaccination récente précédent la symptomatologie du PTI ; - 1 patient souffrait d’angines à répétition ;

- 1 patient a présenté un syndrome dysmorphique, une souffrance néonatale, un mauvais développement psychomoteur et des otites à répétition ;

- 1 patient présente la notion de rhinite allergique.

- Pour les antécédents chirurgicaux, 3 malades ont déjà été opérés dans le passé : une amygdalectomie, une fente palatine et une péritonite appendiculaire.

1.9. Antécédents familiaux

Concernant les antécédents familiaux, il est d’abord important de souligner que sur les 50 enfants, 15 possédaient des parents issus d’un mariage consanguin. Toutefois, la corrélation est difficile à établir vu le taux élevé de mariage consanguin au Maroc.

Concernant les pathologies, nous avons trouvé que :

- 4 patients présentaient la notion de maladie hémorragique dans la famille, dont 2 étaient des thrombopénies ;

- 1 enfant possédait deux tantes ayant une thrombopénie centrale, dont une splénectomisée, ainsi qu’une sœur de 6 ans atteinte elle aussi de PTI.

2. HISTOIRE DE LA MALADIE

Nous allons traiter essentiellement dans cette partie du mode de début et des principaux symptômes hémorragiques relevés lors de l’interrogatoire en excluant les données de l’examen clinique qui seront analysées plus tard.

2.1. Mode de début

Nous avons distingué deux principaux modes d’apparition des signes cliniques : brutal et progressif. Nous avons trouvé que :

- 35 patients ont présenté un mode de début brutal ; - 2 patients ont présenté un mode de début progressif ;

2.2. Symptomatologie clinique

Nous avons essentiellement recherché les signes cliniques liés directement au PTI. Ainsi, nous avons recherché le purpura sous ses trois formes (pétéchies, vibices et ecchymoses) et sa topographie, mais aussi les hémorragies muqueuses, digestives ou encore urinaires. Par ailleurs, la présence d’autres signes cliniques a été aussi recherchée.

Nous avons donc obtenu les données suivantes :

Tableau 20: Signes cliniques relevés lors de l’interrogatoire et leur fréquence

Signe clinique Nombre de cas Pourcentage Pétéchies Vibices Ecchymoses Gingivorragie Epistaxis Hémorragie digestive Hématurie Hémorragie cérébro-méningée Hémorragie rétinienne Méno-métrorragies Hémorragie per-opératoire Fièvre 40 2 27 11 19 4 4 0 0 1 1 1 80 % 4 % 54 % 22 %