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: Questionnaires de référence pour les entretiens avec les différentes familles d’acteurs

Evaluation de la stratégie de coopération suisse au Tchad 2018-2021

Annexe 6 : Questionnaires de référence pour les entretiens avec les différentes familles d’acteurs

A6.1.Entretiens préparatoires en Europe. Canevas de référence pour les entretiens par skype réalisés en juillet 2020

Remarque introductive

Le canevas ci-dessous est orientatif. Selon l’expérience, la position, la qualité, la disponibilité de l’interlocutrice ou de l’interlocuteur, telle ou telle série de questions sera mise en avant, tandis que d’autres questions ou sous-questions pourront être laissées de côté. Au cours de l’entretien, d’autres questions pourront s’ajouter.

La durée de l’entretien est de 45 à 60 minutes. Selon les cas, l’interview pourra être plus courte ou plus longue.

(1) Présentation mutuelle

(2) Rappel en quelques mots du cadre dans lequel l’entretien est sollicité : contexte, finalités et méthodologie de l’évaluation

(3) Finalité précise de ce premier contact en quelques mots (4) Questions de « mise en confort » et de « mise en orbite » :

(a) Quelle est votre expérience du Tchad ? Quelle est votre connaissance de ce pays ? (b) Quelle est votre connaissance de l’action de la Suisse dans ce pays (connaissance passée et actuelle) ?

(c) Du point de vue du développement, compte tenu de votre expérience et connaissance du pays (ou de la sous-région), quelles seraient les particularités de ce pays qu’une action de coopération devrait absolument prendre pour cible ?

(5) Questions substantielles (30 min) :

(a) S’agissant du Tchad tout spécialement, l’évaluation portant sur le cadre stratégique dans lequel la Coopération Suisse (CS) s’y déploie, quels sont les points capitaux ou les questions clefs qu’une évaluation axée sur la stratégie devrait prendre pour cible et pour lesquelles des réponses sont tout spécialement attendues ?

(b) Selon votre connaissance, la stratégie de coopération suisse menée au Tchad est-elle en cohérence d’une part avec le contexte tchadien (et celui de la sous-région au sens large) ?

- Dans quelle mesure les priorités de développement fixées par le Tchad sont prises en compte dans la SC (objectifs, domaines d’intervention et thème transversaux)?

- Quels sont les principaux changements survenus dans le contexte et quels ont été leurs potentiels effets sur la stratégie de coopération? Quels sont les ajustements réalisés par les parties prenantes à la stratégie de coopération.

- Selon vous, les approches, sont-elles appropriées ?

(c) Selon votre connaissance, dans quelle mesure le portefeuille de projets ou programmes est-il en cohérence avec les enjeux et situations (contextes) qui prévalent au Tchad ? Qu’en est-il en particulier de ces points d’attention (dans une optique SWOT) :

- Les objectifs, domaines d’intervention et thèmes transversaux, particulièrement les inégalités de genre ?

- Le défi de la décentralisation et le cadre autoritaire du régime ? - L’action sur les causes profondes de la fragilité ?

- La sensibilité aux conflits est-elle prise en compte ? De quelle manière ? - Quelles innovations ? Et quelle valeur ajoutée ?

(d) D’après ce que vous connaissez de ces projets, programmes ou interventions, sont-ils efficacement conduits ? (dans une optique SWOT)

- Quelles remarques ou réflexions sur la performance de la gestion ? - Quelles remarques ou réflexions sur le système de monitoring / suivi ?

- Place et valeur ajoutée du BUCO (bureau de la coopération suisse à Djamena) parmi les autres organismes suisses ?

- Spécificités et valeur ajoutée de la contribution suisse parmi les autres PTF ?

- Comment la Suisse (engagement et positionnement politique) est-elle perçue par différents acteurs (nationaux et internationaux) ?

(e) Selon votre connaissance, quels sont les grands résultats ou impacts obtenus ? Comment expliquez-vous ces performances ?

- Résultats au regard des objectifs du Tchad ? - Résultats au regard des orientations de la Suisse ? - Quelle est votre analyse en termes de durabilité ?

- Quelle est votre analyse en termes d’effets ou de changement d’échelle ? - Quelles stratégies efficaces de partenariats avec d’autres bailleurs ?

(f) A la lumière des évolutions récentes du contexte actuel (année 2020), voyez-vous des domaines dans lesquels la CS devrait absolument mettre la priorité à l’avenir ?

(g) Quels sont les relations entre les trois grands instruments déployés au Tchad par la CS ? (développement, humanitaire et paix/sécurité humaine), comment jugez-vous la coordination entre eux ? Comment peut-ont renforcer la synergie et l’harmonisation ? (h) Pensez-vous à « quelque chose de particulier », ou « d’important », ou de « délicat ou sensible » à laquelle une telle évaluation devrait spécialement veiller et creuser ?

(6) Questions terminales : s’agissant d’un prochain voyage au Tchad pensez-vous à l’une ou l’autre personne (ou institution) que nous devrions contacter dans le cadre de cette évaluation, des acteurs directs ou indirects, ou alors des témoins ? Cela peut être des personnes liées ou non à la Coopération Suisse, issues du secteur public ou privé, de la société civile, éventuellement actives dans le monde de la recherche, suisse ou tchadienne ? (7) Remerciements

A6.2. Guides de référence pour les entretiens menés au Tchad

A6.2.1. Canevas et questions en vue de la rencontre du Mardi 27/10 après-midi avec l’équipe BuCo sur le domaine n°1 (Gouvernance, citoyenneté, paix et prévention de la violence)

Philippe De Leener, Nicolas Randin, Annonciate Ndikumasabo Mardi 27/10/2020

Les questions qui suivent donnent un aperçu de l’esprit dans lequel les échanges seront menés et quelles sont les préoccupations de évaluateurs. Vu que nous serons assez nombreux, et que le sujet est vaste et sinueux, cette première rencontre ne soulèvera que quelques questions assez générales. Pour la facilité, chaque question est enveloppée par un mot clef en majuscule.

(1) Présentation rapide des uns et des autres. Rappel du contexte de l’évaluation et de l’esprit dans lequel nous la menons.

(2) Questions ressources pour organiser la réflexion collective

(2.1) FRAGILITE. L’ensemble des efforts de la coopération suisse au Tchad contribue à réduire la fragilité. Comment définissez-vous cette fragilité ? Autrement dit, quelle votre conception de la fragilité au Tchad, cette conception qui justifient vos efforts et guident votre travail et vos initiatives ? Comment expliquez-vous cette fragilité ? Plus précisément, quelles en sont les causes profondes, précisément ces causes qui devraient être la cible de efforts suisses au Tchad ?

(2.2) GOUVERNANCE. La gouvernance est l’élément transversal à tout ce qui se fait dans le domaine n°1 mais aussi, quoique moins directement, dans les deux autres domaines. Du coup, une question s’invite : quelles sont les composantes ou les fondements de la gouvernance que les efforts suisses visent tout spécialement, quelque soit le domaine ou le projet ? Autrement dit, quelles cibles prioritaires sont au cœur de votre travail en matière de gouvernance ? Pourquoi ces cibles-là ?

(2.3) THEORIE. Quelle est la théorie de changement implicite pour y parvenir ? Autrement dit, pour contribuer à de telles transformations, où pensez-vous qu’il faut agir, quel que soit le domaine ou le champ thématique ? Plus précisément, quelles sont les voies ou pistes stratégiques les plus prometteuses a suivre ? Pourquoi ces pistes-là vous paraissent-elles prometteuses ?

(2.4) EFFETS. A la lumière de vos réponses aux questions qui précèdent :

- Dans quelle mesure les effets et impacts recherchés sont-ils réalisés ou pas ? Lesquels oui, lesquels non ?

- En quoi et jusqu’à quel point ces effets, attendus ou non, touchent-ils les causes profondes de la fragilité ?

(2.5) PROGRES. Quels sont vos grands succès, vos grands « acquis » ? Pourquoi sont-ils si importants à vos yeux ? Quelles sont les nouvelles « intuitions » (nouvelles idées, nouvelles conceptions ou nouvelles pistes à propos de la gouvernance) qui vous inspirent pour la prochaine phase ?

(2.6) LECONS. Depuis 2018, comment votre conception et votre réflexion stratégique en matière de gouvernance, a-t-elle évolué ? Autrement dit, qu’est-ce qui, en 2018, semblait

prometteur ou pertinent et qui, en fin 2020, ne le paraît plus vraiment ou plus du tout ? Cette question peut être posée de manière plus précise à deux niveaux :

- Avec l’expérience, quelles sont les composantes ou fondements de la gouvernance que les efforts suisses devraient abandonner en 2021 ? Pourquoi ? Sur base de quels faits ou de quelles analyses ?

- Avec l’expérience, quelles sont les voies ou pistes stratégiques que les efforts suisses devraient abandonner ? Pourquoi ? Sur base de quels faits ou quelles analyses ? - De manière positive, quelles grandes leçons tirez-vous ? Quels grands apprentissages

en matières de dispositifs, instruments, montage relationnel, stratégie ?

(2.7) CONCLUSION. En fin de compte, comment et dans quelle mesure la mise en œuvre du portefeuille de projets de votre domaine n°1 contribue-t-elle à la mise en œuvre de la stratégie de coopération suisse, commune aux trois domaines ? Comment, en quelques mots, formuleriez-vous cette stratégie commune qui vise à réduire ou conjurer la fragilité ?

A6.2.2. Canevas et questions en vue de la rencontre du vendredi 30/10 avec l’équipe BuCo sur le domaine n°2 (Education de base et professionnelle)

Philippe De Leener, Annonciate Ndikumasabo, Nicolas Randin Mercredi 28/10/2020

Les questions qui suivent donnent un aperçu de l’esprit dans lequel les échanges seront menés et quelles sont les préoccupations de évaluateurs. Vu que nous serons assez nombreux, et que le sujet est vaste et dense, cette première rencontre ne soulèvera que quelques questions assez générales. Pour la facilité, chaque question est introduite par un mot clef en majuscule qui la résume. Des approfondissements pourront être faits avec certains membres en entretien individuel.

(1) Présentation rapide des uns et des autres.

Rappel du contexte de l’évaluation et de l’esprit dans lequel elle est conduite par l’équipe mixte (consultant externe et pairs).

(2) Questions ressources pour organiser la réflexion collective

(2.1) FRAGILITE. Le domaine n°2 est une contribution à l’ensemble que constitue la stratégie de coopération qui a pour centre de gravité la fragilité.

- Comment, « au balcon » de votre domaine, définissez-vous la fragilité ? - Quelles sont ses formes les plus manifestes selon vous ?

- Quelles en sont ses causes profondes au Tchad ?

(2.2) STRATEGIE. Quelle est, selon vous, la stratégie suisse commune à tous les domaines et à tous les projets ? Comment et dans quelle mesure la mise en œuvre du portefeuille de projets du domaine 2 contribue-t-elle à la réalisation de cette stratégie commune de coopération suisse ?

(2.3) CHANGEMENT. Au-delà des résultats immédiats, quels effets transformateurs ou quels impacts structurants sont observés et/ou recherchés en menant les projets du domaine

« Education de base et professionnelle » ? Plus précisément :

- De quels effets ou impacts êtes-vous particulièrement fiers ? Pourquoi ?

- Quels effets ou impacts regrettez-vous de ne pas avoir atteints, et pourquoi cela se révèle-t-il si difficile le cas échéant ?

- En quoi et jusqu’à quel point ces effets, attendus ou non, touchent-ils les causes profondes de la fragilité ?

(2.4) PROGRES. En considérant les projets, quelles avancées ont-été faites depuis 2018 : - Quels potentiels (en termes de transformations et de perspectives futures prometteuses)

ces projets ont-ils créés ?

- Quels « nouveaux problèmes » ces projets génèrent-ils éventuellement ? - Quels liens avec la dimension transversale « gouvernance » ?

- Quels liens avec les défis du genre, la seconde dimension transversale suisse ? (2.5) CONCLUSION / LECONS : Quelles grandes leçons tirez-vous après 3 ans ?

- Quels grands apprentissages en matières de dispositifs, instruments, montage relationnel, stratégie dans le cadre d’une stratégie commune ?

- Quelles perspectives nouvelles ? Quelles idées nouvelles ? Quels horizons nouveaux ? - Pour votre domaine ? Pour les deux autres domaines ?

- Pour la stratégie commune prise comme un tout ?

A6.2.3. Canevas et questions en vue de la rencontre du vendredi 30/10 avec l’équipe BuCo sur le domaine n°3 (Agriculture & Sécurité alimentaire)

Philippe De Leener, Annonciata Ndikumasabo, Nicolas Randin Mercredi 28/10/2020

Les questions qui suivent donnent un aperçu de l’esprit dans lequel les échanges seront menés et quelles sont les préoccupations de évaluateurs. Vu que nous serons assez nombreux, et que le sujet est vaste et dense, cette première rencontre ne soulèvera que quelques questions assez générales. Pour la facilité, chaque question est introduite par un mot clef en majuscule qui la résume. Des approfondissements pourront être faits avec certains membres en entretien individuel.

(1) Présentation rapide des uns et des autres

Rappel du contexte de l’évaluation et de l’esprit dans lequel elle est conduite par l’équipe mixte (consultant externe et pairs).

(2) Questions ressources pour organiser la réflexion collective

(2.1) FRAGILITE. Le domaine n°3 est une contribution à l’ensemble que constitue la stratégie de coopération qui a pour centre de gravité la fragilité.

- Comment, « au balcon » de votre domaine, définissez-vous la fragilité ? - Quelles sont ses formes les plus manifestes selon vous ?

- Quelles en sont ses causes profondes au Tchad ?

(2.2) STRATEGIE. Quelle-est, selon vous, la stratégie suisse commune à tous les domaines et à tous les projets ? Comment et dans quelle mesure la mise en œuvre du portefeuille de projets du domaine 3 contribue-t-elle à la réalisation de cette stratégie commune de coopération suisse ?

(2.3) CHANGEMENT. Au-delà des résultats immédiats, quels effets transformateurs ou quels impacts structurants sont observés et/ou recherchés en menant les projets du domaine

« Agriculture & Sécurité alimentaire » ? Plus précisément :

- De quels effets ou impacts êtes-vous particulièrement fiers ? Pourquoi ?

- Quels effets ou impacts regrettez-vous de ne pas avoir atteints, et pourquoi cela se révèle-t-il si difficile le cas échéant ?

- En quoi et jusqu’à quel point ces effets, attendus ou non, touchent-ils les causes profondes de la fragilité ?

(2.4) PROGRES. En considérant les projets, quelles avancées ont-été faites depuis 2018 : - Quels potentiels (en termes de transformations et de perspectives futures prometteuses)

ces projets ont-ils créés ?

- Quels « nouveaux problèmes » ces projets génèrent-ils éventuellement ? - Quels liens avec la dimension transversale « gouvernance » ?

- Quels liens avec les défis du genre, la seconde dimension transversale suisse ? (2.5) CONCLUSION / LECONS : Quelles grandes leçons tirez-vous après 3 ans ?

- Quels grands apprentissages en matières de dispositifs, instruments, montage relationnel, stratégie dans le cadre d’une stratégie commune ?

- Quelles perspectives nouvelles ? Quelles idées nouvelles ? Quels horizons nouveaux ? - Pour votre domaine ? Pour les deux autres domaines ?

- Pour la stratégie commune prise comme un tout ?

A6.2.4. Canevas et questions en vue des rencontres avec les représentantes et représentants de l’Etat tchadien

Philippe De Leener, Annonciate Ndikumasabo, Nicolas Randin Mardi 28/10/2020

Les questions qui suivent donnent un aperçu de l’esprit dans lequel les échanges seront menés et quelles sont les préoccupations de évaluateurs.

Pour la facilité, chaque question est introduite par un mot clef en majuscule qui la résume. Des approfondissements pourront être faits lors de l’entretien, d’autres questions pourront s’inviter.

Ce qui suit donne un fil conducteur général pour préparer l’entretien.

(1) Présentation rapide

Rappel du contexte de l’évaluation et de l’esprit dans lequel elle est conduite par l’équipe mixte (consultant externe et pairs Coopération suisse).

(2) Questions ressources pour organiser la réflexion lors de l’entretien (2.1) DEFIS TCHADIENS.

- Quels sont les grands défis auxquels le pays fait face aujourd’hui ? Ce genre de défis que toute coopération étrangère devrait aider le Tchad à affronter ?

- Quels sont les grands défis dans votre domaine plus spécifiquement ? Quelles priorités en découlent ?

(2.2) FRAGILITE. Les efforts de la coopération suisse se veulent être une contribution à la réduction de la fragilité du pays et de ses institutions.

- Comment, de votre point de vue, pourriez-vous définir cette « fragilité » ? - Quelles en seraient les formes les plus manifestes, selon vous ?

- Quelles en seraient ses causes profondes au Tchad ?

- En fin de compte, pensez-vous que la « fragilité » est un point d’entrée stratégique pertinent ? Pourquoi oui ? … Ou pourquoi non ?

(2.3) COLLABORATION. La Suisse a pris l’option de travailler avec l’Etat. Cela se voit immédiatement si on examine le plan stratégique de la coopération suisse au Tchad qui se calle sur les priorités du PND tchadien et en partie sur les indicateurs tchadiens. D’où nos questions :

- En vous basant sur votre expérience et votre domaine de compétence, comment la Coopération Suisse au Tchad travaille-t-elle avec l’Etat dans le cadre actuel ?

- Quelles sont les grandes qualités de cette collaboration ?

- Quelles sont les difficultés ou les limites dans cette collaboration ?

- Comment pourrait-elle mieux travailler avec l’Etat dans le contexte actuel

(2.4) SOCIETE CIVILE. La suisse collabore aussi avec des structures de la société civile.

Qu’en pensez-vous ? Quelles perspectives, mais aussi quelles limites ou difficultés voyez-vous dans cette collaboration ?

(2.5) VALEUR AJOUTEE SUISSE. Plus précisément :

- Quelle est la valeur ajoutée de la contribution Suisse au Tchad au regard des autres agences d’aide, bi- ou multilatéraux ? Quelle similitude ? Quelle différence ?

- Quels sont les grands résultats ou avancées obtenus grâce à l’intervention de la Suisse au Tchad ?

- Quelles sont les innovations apportées par la Suisse au Tchad ? En général, tout domaine confondu ? Et plus spécifiquement dans votre domaine ?

(2.6) CONCLUSIONS / PERSPECTIVES

- Quelles perspectives nouvelles, quelles idées nouvelles, quels horizons nouveaux pourriez-vous suggérer pour construire un nouveau plan stratégique ?

- De manière générale, tout domaine confondu ? - Pour votre domaine en particulier ?

- Quel devrait être le fil rouge de la future stratégie suisse au Tchad ? (autrement dit, si vous étiez Suisse, quel serait le cœur de la stratégie que vous proposeriez pour le Tchad ?)

A6.2.5. Canevas et questions en vue des rencontres avec les représentantes et représentants d’autres agences d’aide, bi- ou multilatérales

Philippe De Leener, Annonciate Ndikumasabo, Nicolas Randin Mardi 28/10/2020

Les questions qui suivent donnent un aperçu de l’esprit dans lequel les échanges seront menés et quelles sont les préoccupations de évaluateurs.

Pour la facilité, chaque question est introduite par un mot clef en majuscule qui la résume. Des approfondissements pourront être faits lors de l’entretien, d’autres questions pourront s’inviter.

Ce qui suit donne un fil conducteur général pour préparer l’entretien.

(1) Présentation rapide

Rappel du contexte de l’évaluation et de l’esprit dans lequel elle est conduite par l’équipe mixte (consultant externe et pairs Coopération suisse).

(2) Questions ressources pour organiser la réflexion lors de l’entretien (2.1) DEFIS TCHADIENS.

- Quels sont les grands défis auxquels le pays fait face aujourd’hui ? Ce genre de défis que toute coopération étrangère devrait aider le Tchad à affronter ?

- Quels sont les éléments du contexte qui doivent absolument retenir l’attention au Tchad ? (2.2) FRAGILITE. Les efforts de la coopération suisse se veulent être une contribution à la réduction de la fragilité du pays et de ses institutions.

- Comment, de votre point de vue, pourriez-vous définir cette « fragilité » ? - Quelles en seraient les formes les plus manifestes, selon vous ?

- Quelles en seraient ses causes profondes au Tchad, justement ces causes sur lesquelles il conviendrait de mettre l’accent dans les stratégies de coopération ? Comment vous l’expliqueriez : les facteurs ou dynamiques internes ? Les facteurs ou dynamiques externes ? …

- En fin de compte, pensez-vous que la « fragilité » est un point d’entrée stratégique pertinent ? Pourquoi oui ? … Ou pourquoi non ?

(2.3) GOUVERNANCE. La Suisse a pris l’option de travailler sur ce domaine sensible dans un pays comme le Tchad. La gouvernance est un élément transversal à beaucoup d’actions de la Suisse. Du coup, plusieurs questions s’invitent :

- Quelles sont les composantes ou les fondements de la gouvernance que les efforts suisses devraient viser tout spécialement, quelque soit le domaine ou le projet ? Autrement dit, quelles cibles prioritaires devraient, selon vous, loger en ligne de mire de tout travail en matière de gouvernance au Tchad ? Pourquoi ces cibles-là ?

- D’après votre connaissance du travail de la Suisse dans ce domaine au Tchad, quelles sont les limites mais aussi quels sont les atouts ?

- Quelle est votre opinion par rapport à la perspective de travailler sur la décentralisation, même dans le contexte actuel plutôt peu favorable ?

(2.4) SOCIETE CIVILE versus ETAT. La Suisse collabore avec l’Etat mais aussi avec des structures de la société civile. Qu’en pensez-vous ? Quelles perspectives, mais aussi quelles limites ou difficultés voyez-vous dans cette collaboration ? Quel équilibre rechercher ? Quelle stratégie privilégier respectivement avec l’une et l’autre ?

(2.5) VALEUR AJOUTEE SUISSE. Plus précisément :

- Quelle est la valeur ajoutée de la contribution Suisse au Tchad au regard des autres agences d’aide, bi- ou multilatéraux ? Quelle similitude ? Quelle différence ?

- Dans quelle mesure et comment la stratégie de la Suisse influence-t-elle et inspire-t-elle les autres agences ?

- Quelles sont les innovations apportées par la Suisse au Tchad ? En général, tout domaine confondu ? Et plus spécifiquement dans votre domaine ?

- Quelles sont les innovations apportées par la Suisse au Tchad ? En général, tout domaine confondu ? Et plus spécifiquement dans votre domaine ?