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5. Discussion

5.2. Méthodologie de recherche

5.2.3. Questionnaire

Le questionnaire électronique utilisé dans le cadre de ce projet a permis de répondre adéquatement aux hypothèses de recherche et de rejoindre facilement la population étudiée. Cependant, il demeure que le sujet couvert était relativement large et ainsi, le questionnaire utilisé comportait plusieurs questions. Afin de réduire le temps requis pour remplir le questionnaire, plusieurs choix de réponse ont été inclus. Toutefois, bien que la durée de temps estimée pour le compléter était de 15 minutes, il se peut que certains participants se soient désistés puisque cela leur apparaissait trop long.

L’utilisation d’un questionnaire électronique a grandement facilité la compilation des données puisque les réponses au questionnaire peuvent être transférées dans un logiciel Excel. De plus, la plateforme Google Formulaires [123] permet de créer un questionnaire facilement accessible par les participants puisqu’il peut

l’accès au questionnaire lorsque la cueillette de données est terminée et ainsi, éviter de recevoir des questionnaires après cette date.

5.3. Validité interne

Le questionnaire utilisé comporte certaines questions avec des choix de réponse. Il est possible que cette façon de faire ait influencé la réponse des participants et qu’ainsi, les résultats obtenus ne reflètent pas exactement la conduite clinique des parodontistes canadiens. Cela s’applique principalement pour les choix d’antibiothérapie et de posologie. En fait, il avait été choisi d’effectuer un choix de réponse pour ces questions afin d’éviter aux participants de devoir écrire leur propre posologie ce qui aurait grandement augmenté la durée du questionnaire. Ainsi, il est possible que les posologies utilisées quotidiennement varient légèrement de celles retrouvées dans cette étude.

Également, il ne faut pas négliger l’effet de désirabilité qui se produit fréquemment dans les études qui utilisent des questionnaires comme outil de recherche. En fait, les participants modulent parfois leur réponse en fonction de ce qui est considéré comme étant acceptable, bien que cela ne corresponde pas à la réalité. Il a été tenté de diminuer cet effet en effectuant un questionnaire complètement anonyme. Cependant, il demeure que certains participants ont probablement ajusté leur réponse afin que cela corresponde aux normes de pratiques actuelles afin de préserver l’image de la profession.

Finalement, une dernière source de biais possible est que la population étudiée ne correspond pas à l’ensemble de parodontistes canadiens bien que cela était l’objectif. Cela se justifie par la façon dont le recrutement a été effectué, c’est-à-dire par l’entremise des adresses électroniques disponibles sur le site de différentes associations dentaires. En effet, certains parodontistes ne rendent pas cette information publique et il est alors impossible d’y avoir accès. De plus, 75 % des participants ayant pris part à ce projet pratiquent au Québec et en Ontario. Même s’il n’y a pas le même nombre de parodontistes qui pratiquent dans chacune des provinces canadiennes, il aurait été préférable d’avoir un échantillon plus représentatif des pratiques parodontales au Canada.

5.4. Validité externe

La validité externe de cette étude est limitée. En effet, il est difficile de généraliser les résultats obtenus avec d’autres pays, tels que les États-Unis, pour plusieurs raisons. En premier lieu, certains antibiotiques disponibles dans certaines régions du monde ne le sont pas au Canada. Cela est le cas principalement pour certains antibiotiques locaux. En fait, seuls Atridox et Arestin sont actuellement disponibles au Canada. [69] Les autres antibiotiques peuvent être utilisés de façon locale, mais ne seront pas dans un

véhicule à libération prolongée. De plus, la posologie d’une même antibiothérapie peut être variable entre différents pays. Donc, l’utilisation de l’antibiothérapie et le type d’antibiotiques sélectionnés au Canada peuvent ne pas être représentatifs des pratiques cliniques des parodontistes travaillant dans d’autres pays. Deuxièmement, la plupart des compagnies offrant des tests diagnostiques sont situées aux États-Unis. Cela facilite grandement l’accessibilité aux tests diagnostiques microbiens pour les parodontistes américains. Ainsi, l’utilisation canadienne des tests diagnostiques peut grandement différer de celle des autres pays.

5.5. Limitations de l’étude

La principale limitation de cette étude est le faible nombre de participants. Les résultats de ce projet doivent donc être interprétés avec prudence d’autant plus que les principaux parodontistes ayant pris part à ce projet pratiquent majoritairement au Québec et en Ontario. Ainsi, il n’a pas été possible d’obtenir une image complète de l’utilisation des antibiotiques et des tests diagnostiques au Canada.

L’utilisation d’un questionnaire électronique a été, sans aucun doute, une limitation de l’étude en tant que telle étant donné le sujet vaste qu’est l’antibiothérapie en parodontie. Afin de limiter la longueur du questionnaire pour avoir un taux de participation raisonnable, certains aspects intéressants et d’actualité, tels que l’antibiothérapie en implantologie, ont dû être délaissés. Par la suite, il a été difficile de sélectionner les éléments essentiels et pertinents à l’étude tout en limitant la longueur du questionnaire. Parfois, il aurait été bénéfique d’ajouter des précisions à certaines questions afin d’évaluer plus adéquatement l’utilisation des antibiotiques, même si cela avait impliqué un questionnaire plus long. En effet, dans l’analyse des résultats, un manque de spécification dans la formulation de certaines questions est ressorti. Dans les

conditions parodontales où l’antibiothérapie est grandement variable et dépend de la présentation clinique, il aurait pu être préférable d’utiliser des exemples de cas cliniques afin d’évaluer et de comparer adéquatement la conduite des parodontistes quant à l’utilisation des antibiotiques en thérapie parodontale.

De plus, la réalisation d’un questionnaire avec la plateforme Google Formulaires [123] a également été une

limitation en soi. En fait, avec la dernière version de ce logiciel, la mise en page ainsi que le format des questions étaient relativement restreints. Malheureusement, le questionnaire a dû être adapté de façon à pouvoir respecter les limitations du logiciel et ainsi, certaines questions ont dû être modifiées ou limitées à une seule réponse possible.

Conclusion

Le but de ce projet était d’évaluer les pratiques cliniques actuelles des parodontistes canadiens quant à l’utilisation de l’antibiothérapie et des tests diagnostiques microbiens en thérapie parodontale. Afin de répondre adéquatement à cet objectif, différents aspects de la pratique clinique des parodontistes ont été évalués par l’entremise d’un questionnaire électronique. Tout d’abord, l’utilisation de l’antibiothérapie locale a été évaluée, mais également le type d’antibiotique local le plus fréquemment sélectionné. Les participants ont, ensuite, été invités à mentionner la condition parodontale pour laquelle ils utilisent cet agent thérapeutique. Le projet a aussi permis de déterminer la fréquence d’utilisation et le type d’antibiotiques systémiques utilisés selon diverses conditions parodontales. Finalement, l’usage actuel des tests diagnostiques par les parodontistes a été évalué. Les tests diagnostiques les plus couramment employés ont été déterminés, mais également les raisons justifiant l’utilisation ou la non-utilisation de ce type de test en thérapie parodontale.

À la lumière des résultats obtenus pour l’antibiothérapie locale, celle-ci est utilisée par 59,38 % des parodontistes canadiens, mais son utilisation est limitée principalement à la prise en charge de la parodontite réfractaire et la parodontite chronique sévère localisée. Par contre, la fréquence d’utilisation de l’antibiothérapie locale pour ces conditions parodontales demeure faible puisque la majorité des parodontistes (68,42 %) mentionnent l’utiliser dans moins de 30 % des cas. L’agent thérapeutique le plus fréquemment sélectionné est la minocycline (73,68 %) et celui-ci est principalement employé lors de la thérapie mécanique.

Pour ce qui est de l’antibiothérapie systémique, la majorité des parodontistes ont démontré des pratiques cliniques similaires. Cela est applicable pour les fréquences d’utilisation ainsi que les choix d’antibiotique. De plus, les résultats obtenus ont permis de démontrer que l’utilisation générale des antibiotiques systémiques en thérapie parodontale par les parodontistes respecte les évidences scientifiques actuelles. En considérant toutes les conditions parodontales évaluées, la combinaison d’amoxicilline et de métronidazole correspond à l’antibiotique systémique le plus fréquemment utilisé par les parodontistes canadiens. Toutefois, une certaine variabilité quant à la fréquence d’utilisation d’un antibiotique systémique a principalement été observée pour la parodontite chez un patient diabétique, l’abcès parodontal et la

parodontite associée une lésion endodontique. Une partie de cette variabilité identifiée peut découler d’un manque de précision dans la terminologie employée ou dans la description de la situation clinique. En effet, la décision de prescrire ou non un antibiotique pour ces conditions peut être influencée par plusieurs facteurs. Pour les maladies parodontales où l’antibiothérapie est grandement variable et dépend de la présentation clinique, il aurait été préférable d’utiliser des exemples de cas cliniques afin d’évaluer adéquatement la conduite des parodontistes quant à l’utilisation des antibiotiques pour ces conditions.

Avec cette étude, il a été également possible de dénoter la faible utilisation des tests diagnostiques microbiens par les parodontistes pratiquant au Canada. En effet, 82,81 % d’entre eux n’ont pas recours à ce type de tests dans leur pratique. La principale raison justifiant cette non-utilisation des tests diagnostiques microbiens est le manque d’avantages associés à leur utilisation. Toutefois, parmi les parodontistes utilisant ce type de test, une tendance a été observée entre l’utilisation des tests diagnostiques et le nombre d’années de pratique. (seuil observé = 0,0510) En fait, les parodontistes avec plus d’années d’expérience ont tendance à utiliser davantage ce type de test dans leur pratique.

Ce projet de recherche a permis de répondre aux objectifs établis et d’illustrer que les notions de microbiologique ainsi que celles de pharmacologie des parodontistes sont adéquates. Toutefois, les résultats obtenus doivent être analysés avec précaution en tenant compte du faible taux de participation (19,88 %) des parodontistes canadiens à ce projet de recherche. Bien évidemment, il aurait été préférable d’obtenir un plus grand nombre de participants, mais également une meilleure distribution des participants à travers le Canada. Si une étude similaire est effectuée à nouveau auprès de la même population, il pourrait être intéressant d’effectuer le recrutement des participants en personne avec un kiosque lors du congrès annuel de l’Académie Canadienne de Parodontologie. Il serait alors possible de solliciter directement les parodontistes et les faire compléter immédiatement les questionnaires sur place à l’aide d’une tablette électronique. Ainsi, un plus grand nombre de participants pourrait possiblement être recruté.

Bien que la problématique de la résistance microbienne ne découle pas uniquement des pratiques cliniques des parodontistes canadiens, il est rassurant de constater que ces derniers semblent suivre la littérature quant à l’utilisation de l’antibiothérapie en thérapie parodontale. Toutefois, plus d’études randomisées contrôlées sur les effets cliniques de l’antibiothérapie en parodontie demeurent requises afin de déterminer

si les avantages cliniques de l’ajout d’une antibiothérapie sont maintenus à long terme et si ceux-ci sont cliniquement significatifs. Finalement, les évidences scientifiques ne démontrent pas la nécessité d’avoir recours à des tests diagnostiques microbiens afin d’obtenir de meilleurs résultats cliniques lors de la thérapie parodontale. Cela laisse donc place au développement de nouvelles technologies ayant un impact positif et pertinent sur la prise en charge de la condition parodontale des patients.

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