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Cet article est très intéressant car il met bien en valeur les obstacles et les facteurs aidants la prise en charge des soins spirituels pour les infirmières. Il donne des pistes importantes pour la pratique et fait prendre conscience de quelques éléments qu’il faut prendre en compte afin de déceler les situations propices au partage spirituel. Il donc important de ne rien imposer mais de partager ces moments, selon les attentes du patient et d’être un guide dans sa quête de sens et de questionnement face à la maladie. De plus, cet article met en évidence la notion importante de compétence et d’investissement qui teintent toute profession. La propre spiritualité de l’infirmière est également une composante importance de facteurs personnels qui influence ce domaine. Je suggère que les recherches futures devraient se concentrer davantage sur les facteurs qui influencent les soins spirituels afin de clarifier la responsabilité professionnelle de l’infirmière dans ce domaine.

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Etude 4

Auteurs: Yuet Foon Chung L., Kam Yuet Wong F. & Fai Chan M., School of Nursing, The Hong Kong Polytechnic University, Hung Hom, Kowloon, Hong Kong

Année: 2007

Source: Journal of Advanced Nursing, 58, 158-170

Titre: Relationship of nurses’ spirituality to their understanding and practice of spiritual care Devis: quantitatif corrélation

Pertinence de la recherche: 22/22

Problématique et

visée de l’étude

Cette étude vise à examiner la relation entre les infirmières et la pratique de la spiritualité. C’est un débat sur la notion de la pratique et de l’enseignement de la spiritualité. Elle souligne l’importance de la compréhension. La spiritualité est définie dans cette recherche comme la relation avec soi-même et la dimension au-delà de soi. Cette étude vise également à déterminer les facteurs qui contribuent au soin spirituel. Cet article démontre que la propre spiritualité des infirmières influence les soins spirituels. De plus, la religion ne doit pas être assimilée à la spiritualité.

Idées et concepts

centraux/théories

Il y a un intérêt et un engagement grandissant pour les soins spirituels dans la pratique infirmière. La spiritualité est souvent considérée comme insaisissable. Malgré cela, les infirmières devraient évaluer les besoins spirituels des patients et en fournir. La dimension spirituelle est considérée comme une étape importante mais elle n’est souvent pas mise en pratique. En effet, les infirmières négligent les soins spirituels en les déléguant parfois à l’aumônier et surtout si elle est considérée comme un rituel religieux. Il existe de nombreuses définitions de la spiritualité et son concept est considéré comme subjectif ce qui représente la vision des gens de tous les horizons. Elle est ainsi un phénomène humain universel inhérent à chacun et son degré de sensibilisation varie. Beaucoup de

98 théories en soins infirmiers affirment que les soins holistiques comprennent le corps et l’esprit. Parse a continué le travail dans ce domaine en développant la théorie de l’humain en devenir qui suppose que les êtres humains sont ouverts, peuvent choisir librement par le biais de transactions continues avec l’environnement. Selon Watson (1999) l’acte spirituel dans les soins est fondamental et aide les patients à atteindre une plus grande conscience de soi, l’harmonie avec son corps, l’esprit et l’âme. En bref, les chercheurs en soins infirmiers sont d’accord que les humains sont des êtres bio-psycho-socio- spirituels. Certains pensent que les soins spirituels sont le noyau alors que d’autres les traitent comme une dimension isolée. Un des obstacles est le manque de clarté dans la signification de la spiritualité. La spiritualité est une quête de sens et de but et est considérée comme l’aspect existentiel. La recherche du sens ne fournit pas uniquement une force de motivation mais aussi un cadre de référence pour justifier le comportement. Prendre soin de soi est un facteur important dans la découverte du sens. Cela facilite la conscience en soi, promouvoit la guérison et la transformation. Le rôle des infirmières est d’encourager les clients à des activités de trouver un sens. Notre relation avec nous-mêmes se réalise à travers nos pensées, émotions et sentiments. Il faut faire face à nos propres faiblesses personnelles en travaillant vers le changement. Il faut atteindre l’équilibre dans les relations interpersonnelles. Cette poursuite vers l’équilibre peut être exprimée à travers des activités telles que la réflexion, la méditation, la prière, l’art, la musique et l’appréciation de la nature. Il faut intégrer l’être humain tout entier en développant la force intérieure et la paix, ainsi que de transcender les limites. La spiritualité est de nature transcendante, dynamique, à la recherche continuelle de trouver l’enrichissement. La spiritualité désigne le noyau profond de la personnalité. Cette étude identifie les formes les plus fréquentes de la spiritualité offertes par les infirmières sont :l’écoute, le toucher, être présent, prier, utiliser des objets religieux, parlé avec un peintre, participer aux services religieux, lire la bible, véhiculer une attitude bienveillante, le non-jugement, la validation des sentiments et des pensée, inculquer l’espoir, discuter les question en profondeur, suggérer aux clients de chercher de l’aide, renvoyer aux experts spirituels et informer les patients sur les ressources locales. Des interventions telles que la visualisation, l’imagerie guidée, le travail du rêve, le toucher thérapeutique ou la thérapie du Reiki sont considérés comme des moyens d’aider à guérir les âmes. Mais les infirmières et certains patients peuvent se sentir mal à l’aise et pas convaincus de l’efficacité de telles interventions. En effet, des chercheurs ont trouvé que les soins spirituels qui étaient moins intimes, couramment utilisé et non ouvertement religieux sont les

99 bienvenus.

Population/Echantillon

61 étudiants en sciences infirmières à Hong Kong ont répondu à cette recherche. La moitié d’entre eux ont signalé leur appartenance religieuse. Un panel de quatre experts : trois infirmières et un chercheur d’un centre d’éducation holistique ont validé la recherche. Un comité éthique a approuvé l’étude.

Méthodes de récolte