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Quatrième vie (tombe la neige)

Dans le document Les sept vies de Gaspard Noël, Hervé THRO (Page 145-192)

Était-ce à cause de son nom de famille, Gaspard avait toujours aimé l’ambiance qui flotte comme un apaisant brouillard autour de Noël. Et s’il avait connu plus tôt les Noëls alsaciens, il ne les aurait aimé que davantage. Lorsqu’il était encore enfant, on célébrait cette fête religieuse devenue comme tant d’autres le prétexte à tous les débordements commerciaux dans l’appartement parisien. Mais lorsque Gaspard eut huit ans, Hélène et Marie embarquèrent quelques amis solitaires Gare de Lyon (Marie n’aimait pas conduire par temps de neige) et l’équipée allait passer une semaine dans un chalet loué à flanc de montagne en Haute Savoie, au-dessus du petit village de Manigod, non loin du col de la Croix Fry.

Les jours de beau temps, une chape de brumes enserrait les sommets comme une écharpe de coton, ne laissant surgir de cette mer blanche que quelques sommets facilement reconnaissables: l’Etale, le Mont Charvin, la montagne de Sulens. Le fond des vallées disparaissait sous l’épaisse couche de nuages et on se sentait coupé du monde des hommes, de ses moteurs, de ses machines, de ses tracas et de son stress. On avait l’impression de respirer l’air ténu dans lequel évoluaient les Dieux, comme l’eau pure d’un torrent de montagne désaltère bien mieux qu’une eau minérale comprimée dans une bouteille en plastique. On pataugeait dans une neige fine et souple, on organisait des concours de bonhommes de neige. Une année, les rares automobilistes qui empruntèrent la route du col furent salués par une longue haie de plus de quatre cent silhouettes rebondies qui patientaient sur le bas-côté. Gaspard avait reçu le prix de l’humour pour son bonhomme exécutant un magnifique pied de nez et affichant un rire d’ogre.

Les jours de mauvais temps, on s’enfermait dans le chalet pour toute la journée. Le parquet de minces lattes de bois blond, les lambris et les boiseries plus foncés, la charpente qui apparaissait au-dessus de la mezzanine donnaient une chaleur à l’endroit que renforçait une cheminée toute en pierres où un entrelacs de bûches souffraient en gémissant, se tordant puis éclatant comme

un pétard, produisant chaleur et lumière à l’unique pièce. Des coussins, des rideaux, des étoffes, tous dans des tons allant du bordeaux flamboyant ou vert sapin des plus profonds, créaient une atmosphère feutrée où il faisait bon se pelotonner des heures entières. Les activités ne manquaient pas pour autant. Confection de biscuits alsaciens (les fameux Bredeles aux parfums si développés), exécution de travaux de tricot et de couture afin de personnaliser sa mise pour le réveillon, participation à divers jeux de société qui soudait le groupe, fabrication de décorations à base de produits naturels (pommes de pin et de sapin, morceaux de tissus récupérés, fleurs séchées), réparation de peluches et de poupées blessés par le temps et la cruauté enfantine. Des chants de Noël résonnaient et on se mettait parfois à chanter en chœur ou en canon. Des odeurs de pâtisserie se répandaient dans la pièce, aiguisant l’appétit mieux qu’une longue balade dans la poudreuse. Des brioches de toutes les formes sortaient du four, gonflées, toutes tendres et bronzées comme un aborigène replet. Des plateaux de biscuits craquants, croustillants puis fondant dans la bouche, s’évanouissant en révélant de nouvelles saveurs cachées. Des petits pains au lard, au raisin, aux noix. Des tartelettes à la confiture. Du pain d’épice fait maison qui embaumait le miel si bien qu’on se serait cru dans une vraie ruche. Des gâteaux de Savoie aussi tendres que la première neige. Des kugelhopf savoureux avec leur cortège d‘amandes grillées et leur arôme de fleur d‘oranger. Des savarins de toutes les formes, des babas inondés de rhum. Des légions de cannelés, des bataillons de macarons. Un gâteau basque fourré aux cerises et aux pruneaux et un pastis landais débordant de son moule. Une Teurgoule normande, sorte de riz au lait dégusté bien chaud qui fait se « tordre la gueule » aux plus gourmands. Une flamusse aux pommes ou un Parlementin rennais. Des tartes Tatin imprégnées de caramel fondant. Un beau saladier de Croquignoles et de Merveilles (car il n’était pas permis de revenir pour fêter Mardi-Gras). Marie tenta une fournée de Canistrelli corses aussi durs que du béton et qui finirent comme décoration sur les branches du sapin. Des massepains de toutes les formes et pour tous les goûts. Des

Douillons enfermant une poire remplie de copeaux de chocolat ou d’une épaisse couche de confiture d’airelles. Des oreillettes aussi fines que de la dentelle. Une gâche vendéenne ayant pris ses aises et rempli tout le four. Une tarte Tropézienne débordant de crème fouettée. Une Pogne ardéchoise aux délicates senteurs de fleur d’oranger. Des navettes provençales que Gaspard n’hésitait pas à badigeonner de crème fraiche. C’était le tour de France des desserts, des pâtisseries, de la gourmandise.

L’espace d’une semaine le petit chalet se transformait en une annexe de pâtisserie et chacun prenait au moins six kilos. Car les tables étaient bien garnies et toujours de plats roboratifs qui tiennent au corps, une cuisine rurale, campagnarde qui n’aurait pas déplut aux anciens même si on se permettait quelques sacrilèges empruntés à la cuisine moderne. Après tout, Marie et Hélène étaient de pures parisiennes. On ne se refait pas.

Gaspard avait grandi et on partait toujours deux ou trois jours avant Noël pour la même destination. L’équipage se réduisait d’année en année: les célibataires se mettaient plus durablement en couple, des bébés naissaient et Noël, qui était la fête familiale par excellence, éloignait ceux qui fondaient une famille ou en adoptaient une déjà existante.

Depuis trois ou quatre ans, le trio se rendait seul dans ces montagnes qu’ils ne connaissaient que sous une épaisse couche de neige. Ils arrivaient régulièrement en fin d’après midi, lorsque le soleil a depuis longtemps abdiqué derrière les montagnes et que le jour semble s’éterniser dans une semi obscurité propice aux plus lugubres légendes. Ou bien c’était un jour de neige. La douce pluie s’était mélangée à quelques flocons après Lyon, puis en vue d’Annecy, les nuages semblaient toucher l’horizon et déversaient une poudre immaculée qui ne changeait même pas de couleur au contact de la route. Hélène installait les chaines, grandement aidée de Gaspard tandis que Marie, frigorifiée, restait à l’intérieur de l’antique onze cent, le chauffage défectueux poussé à fond. Depuis que Gaspard avait reçu de l’administration française le droit de piloter une automobile sur les routes françaises, il bravait les éléments neigeux que Marie redoutait tant. On

finissait alors à quarante à l’heure jusqu’aux premières pentes du col où il fallait parfois attendre le passage du chasse-neige pour pouvoir accéder à destination. La nuit s’était installée, et le ciel se découvrait subitement, laissant des milliards d’étoiles scintiller dans un firmament glacial tandis que Gaspard et d’Hélène ne ménageaient pas leurs muscles à grands coups de pelle à neige afin de pouvoir enfin atteindre la porte du chalet, bloquée par un mètre cinquante de neige. L’épaisseur atteignait sans peine le rebord des fenêtres. C’était magique. Epuisant, mais magique.

Alors le beau temps s’installait pour toute la durée du séjour ou bien les nuages lourds et gris du premier jour encombraient le ciel, cherchant une issue qu’ils ne trouvaient pas ou ne voulaient pas trouver, se sentant si bien ici dans ce petit paradis de montagne. On ne sortait plus des murs de rondins pendant dix jours.

Gaspard avait vingt cinq ans et depuis un an il parcourait les sentiers de randonnée afin de collecter de précieuses informations afin d’actualiser les cartes indispensables aux marcheurs de tous poils. Une grande campagne de photographies aériennes avait été organisée au milieu des années soixante mais depuis, plus rien. On envoyait donc une armada de géomètres sur le terrain afin de vérifier, valider ou d’infirmer les indications portées sur les cartes. Ce n’était pas une mince affaire mais Gaspard s’était trouvé une vraie passion pour ce métier méticuleux qui lui faisait prendre le grand air la moitié du temps. L’autre moitié, il la passait dans un bureau aux grandes baies vitrées : rien ne valait la lumière naturelle pour se pencher sur des détails infimes, les cotes à reporter, les tracés modifiés de milliers de sentiers, les parcelles qui avaient changé de nature: des bois avaient été rasé et, à l’inverse, le maquis avait repris ses droits sur des prés abandonnés, sans compter sur l’urbanisation croissante qui bouleversait le visage des campagnes. Parfois il survolait une région pour en avoir une vue d’ensemble avant de s’engouffrer au plus profond des sentiers et des chemins. C’est à cette occasion qu’il avait connu Gilbert. Cet ex-hippie avait troqué ses foulards et amples tenues

bariolées pour une veste de jean, un large pantalon de toile et un béret vert bouteille qui était sa marque de fabrique. Mais il n’avait pas renié ses idées sur la société dans son ensemble et sur la folie des hommes en particulier.

Il n’avait pas de métier régulier, préfigurant ainsi la norme qui s’établirait vingt ans plus tard. Entrer dans une boite à vingt ans et en sortir à l’heure de la retraite, merci bien! Il accumulait les activités hétéroclites comme on collectionne des coquillages ou des timbres poste. Il avait eu un coup de génie en photographiant un même paysage sous ses aspects les plus opposés. Un pré roussi de Janvier et la même herbe, fleurie avant la coupe de Juin. Un pic étincelant du soleil le plus pur faisant face à la même cime prise dans une tempête infernale. Une rivière douce et paisible puis le même cours d’eau transfiguré par une crue d’anthologie. Un paysage de neige, effaçant tout relief et le même coin révélant blocs, arbustes et plantes diverses six mois plus tard. Une plage déserte sous un ciel bas puis, méconnaissable, truffée de touristes grillant au soleil comme mille entrecôtes sur un barbecue.

Devant le succès de la publication à laquelle aucun éditeur ne croyait bien entendu, il avait récidivé en incluant cette fois des visages. La joie faisait face à la tristesse sur un format 24 par 36. Une foule regardant à droite, puis un instant plus tard à gauche, suivant la petite balle jaune à Roland Garros. Une tribune accablée par l’encaissement d’un but en finale, puis les mêmes visages transfigurés par l’égalisation quelques minutes plus tard. Il y avait même des animaux aux mimiques tellement opposés qu’on pensait (parfois avec raison) que l’auteur avait utilisé de sombres subterfuges pour arriver à ses fins.

Tandis que ses livres se vendaient comme des petits pains, il avait passé avec succès (comme tout ce qu’il entreprenait) sa licence de vol en bimoteur. Il volait pour son plaisir et, à l’occasion, embarquait des curieux voulant jouir d’un autre angle de vision de leur habitation, de leur quartier, de leur commune. Il avait été apprenti menuisier, éclusier, gardien de phare, moussaillon sur un transatlantique, cueilleur de fraises et de cerises, typographe dans les sous-sols d’une imprimerie de

province, interprète lors d’un congrès de médecine générale à Stockholm, s’apercevant trop tard que s’il était parfaitement trilingue (français, anglais, italien), il n’entendait absolument rien aux termes techniques médicaux. La liste était trop longue à reproduire ici mais on aura compris que Gilbert était un touche à tout de génie à une époque où, il faut le reconnaitre, il était encore possible de s’improviser apprenti dans n’importe quel domaine. On apprenait sur le tas, l’expérience avait plus de valeur qu’un diplôme.

Gilbert avait ce même regard décalé sur le monde que montrait également Gaspard. Les deux jeunes hommes se plurent tout de suite. Parfois, Gilbert le suivait dans ses repérages. Et ce Noël là, il avait suivi la petite famille sur les pentes savoyardes particulièrement enneigées. Le vingt cinq décembre fut maussade mais personne ne s’en rendit compte. Après avoir fêté dignement l’avènement divin jusqu’à l’aube, tous se levèrent en milieu d’après midi, la tête dans le cirage pour ne pas nommer un autre endroit que la décence m’interdit, etc, etc.

La nuit suivante une brise polaire s’installa, chassant les nuées vers l’Italie et, au petit matin du lendemain, le ciel était d’un bleu comme on en trouve qu’à partir de deux mille mètres.

Gaspard était en train de vérifier les peaux de phoques et sortir deux paires de skis de randonnée du petit réduit qui servait de débarras.

- Alors, c’est pour ce matin?

- Tu as vu ce ciel? Et toute cette neige bien fraiche. Il n’y a pas à hésiter.

- Tu sais, je n’ai jamais marché avec ces trucs là aux pieds.

- Tu sais skier? Eh bien dis toi que c’est comme lorsque tu rejoins le remonte-pente sauf que là, ton talon est libre et c’est encore plus facile d’avancer.

Gaspard et Gilbert (qu’on surnommait déjà les deux gégés en référence aux initiales de leurs prénoms et à une certaine philosophie qu’ils avaient de la vie: ne pas s’en faire et ne faire que ce que l’on aime) avaient projeté cette balade l’avant-veille, en préparant le repas du réveillon qui fut particulièrement réussi nonobstant une dinde légèrement trop cuite.

L’idée était de partir à peaux de phoque depuis le chalet, remonter vers le col, enserrer le sommet de l’Etale par la gauche, dominant ainsi le col des Aravis et bénéficiant d’une vue sur le massif du Mont Blanc et les principaux sommets s’érigeant entre la Savoie et la Haute Savoie. Ensuite, ils graviraient le Mont Charvin selon les progrès de Gilbert (Gaspard ne voulait pas de risques inutiles) et ils profiteraient d’une belle descente jusqu’au pied de Manigod où on téléphonerait au chalet et Hélène viendrait repêcher les randonneurs pour éviter d’avoir à remonter la moitié de la pente. Ils s’étaient mis en route alors que le soleil était encore masqué par l’imposante barrière de sommets à l’est. Le thermomètre affichait à peine moins huit mais au bout de quelques centaines de mètres à faire la trace dans la profonde, ils eurent soudain chaud.

Qui aurait pu imaginer que Gaspard, l’enfant des villes, habitué à trainer d’un café à l’autre, écumant les salles de cinéma, passant la plupart de ses soirées (de ses nuits) dans des fêtes où le seul effort physique consistait à arpenter quelque moquette épaisse, esquisser deux ou trois pas de danse et lever le coude afin de vider un verre pour qu’on le remplisse à nouveau, qui aurait pu penser qu‘une poignée d‘années plus tard Gaspard deviendrait un mordu des grands espaces, toujours prêt à lacer ses godillots de randonnée et se lancer par sentiers et chemins dans les méandres des vallées et des pics, à chausser une paire de skis et parcourir les étendues blanches qu‘offre la montagne en hiver.

Gaspard était un pur produit urbain avec des idées de citadin, rocambolesques il faut le reconnaitre, mais baignées, entourées toujours par le béton, l’asphalte, l’acier, le verre et le plastique. Il ne se réveillait jamais au son de l’épervier, ne savait pas le rythme lunaire ni celui des saisons depuis qu’on mangeait invariablement fraises et radis chaque mois de l’année. Il était déconnecté du milieu naturel mais parfaitement en phase avec le sien: celui de millions de jeunes gens grandis parmi la circulation dense, les coups de klaxons, les ascenseurs qui délivraient de l’apesanteur, les appartements donnant sur

d’autres appartements, les paliers, les halls, les trottoirs. Les rares arbres bordant les allées semblaient sortir du bitume et on ne voyait jamais le ciel dans son ensemble, toujours masqué par ces tours et ces immeubles qui raccourcissaient une vue déjà étriquée. Il était incollable sur les différentes lignes du métro et du R.E.R, connaissait les films à l’affiche une semaine à l’avance, pouvait reconnaitre un morceau de pop dès sa première mesure, se rappelait les pensées des grands philosophes et des plus humbles aussi qui ne font pas moins parler d’eux, bien au contraire. Il chaussait ses mocassins les pieds nus, portait toujours un même jean bien serré et un t-shirt blanc sous une chemise à carreaux qu’il surmontait d’un blouson d’aviateur les trois mois d’hiver, du moins cette saison qui n’apparaissait que sur le calendrier des postes puisqu’il était bien rare qu’il neige à Paris.

En revanche, Gaspard ne savait rien des champs et des prés qui ne sont jamais pareils selon l‘heure ou le jour. Il ne savait pas reconnaitre un arbre à sa seule écorce, ses feuilles ou ses ramures. Son nez, trop habitué aux vapeurs de pots d’échappement, à l’air saturé du métro ou artificiel des lieux publics, ne pouvait distinguer les subtilités campagnardes. Ses oreilles semblaient agressées par le silence des monts et des vallons bien que ce ne soit pas du tout un silence pour celui qui sait écouter. Gavés de sons fabriqués, il ne saisissait plus le bourdonnement des insectes, le chuintement des ailes des oiseaux, le murmure des feuilles sous la brise d’été, le chant du ruisseau et toutes les nuances de clapotis des flaques sous l’averse.

Cependant l’homme sait s’adapter, comme toutes les espèces qui ont réussi ce tour de force de perdurer dans la grande course de l’évolution où, contrairement aux idées reçues, ce n’est pas le plus fort qui gagne, ni le plus intelligent.

Liste des idées reçues (forcément fausses).

10. L’homme n’a jamais mis les pieds sur la lune, tout fut tourné dans les studios d’Hollywood.

volcanologue, le vulcanologue s‘occupe des pneus).

8. Frankenstein est un monstre (soit, mais pas celui qu‘on croit puisque c‘est le nom du savant).

7. Dans une course, si on double le second on devient le premier (essayez pour voir).

6. Les autruches enfouissent leurs têtes dans le sable.

5. Nous utilisons seulement dix pour cent de notre cerveau.

4. La Joconde est une toile de maitre (un chef d’œuvre certes mais peint sur un panneau de bois).

3. La muraille de Chine est visible depuis la Lune (faut pas exagérer tout de même, quoique peu de personnes peuvent démentir).

2. Les cheveux et les ongles poussent encore après la mort. 1. Mange ta soupe, ça fait grandir.

Depuis qu’il parcourait les sentiers les plus sauvages de France, Gaspard avait changé. Profondément. Son hygiène de vie s’était transformée. Il découvrait le bienfait d’une communion quotidienne avec la nature qui lui apprenait tout ce que les livres et les journaux ne pouvaient fournir : la discrétion et l’humilité. On ne pouvait tricher ni mentir bien longtemps en montagne. Face à ces merveilles que l’homme n’avait pas bâtie, seulement vaincues au prix de tant d’efforts qu’il vaudrait mieux utiliser le mot apprivoisé, on regagnait automatiquement sa vraie place:

Dans le document Les sept vies de Gaspard Noël, Hervé THRO (Page 145-192)

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