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Quartiers et secteurs urbains de la ville

Dès sa création, Batna se composait de la ville coloniale et de la ville arabe. Les deux villes étaient séparées par l’oued et évoluaient chacune selon son propre dynamisme de croissance. Ce sont deux types d’urbanisation différents, et jusqu’à nos jour, malgré les transformations marquées sur les deux types, ces derniers sont bien repérés du faite de la différence des formes urbaines qui forment leurs quartiers. (Dib, et al, 2006 ; wikipedia4, 2013)

4 Site internet, [en ligne] URL http://fr.wikipedia.org/wiki/Quartiers_de_Batna consulté le 28 Mars 2013.

Figure 5.6. L’irradiation globale en (w/m2) du plan horizontal pour la latitude de la wilaya de Batna durant les années de 1996 à 2000.

Source: [online] URL : www.satel-light.com (Consulté le : 22 février 2013)

Figure 5.7. L’illumination globale en (Klux) du plan horizontal pour la latitude de la wilaya de Batna durant les années de 1996 à 2000.

Source: [online] URL : www.satel-light.com (Consulté le : 22 février 2013)

Figure 5.5. Algérie : irradiation directe journalière reçue sur un plan horizontal en mois de Juillet.

Source : Ubifrance, 2010, p1.

Comme le démontre le graphe 5.1 et la figure 5.8, la superficie de la ville de Batna est de 3370.9 ha5, se devise en 12 secteurs urbains. Le noyau central est le quartier historique de la ville qui se trouve dans le centre ville, composé principalement de l’ex quartier colonial (français), et l’ex village nègre qui porte le nom de Z’mala. La partie coloniale a été construite suivant une trame en damier d’une rotation de 45° du Nord géographique. Les bâtiments en pierres prennent en général les formes blocs et pavillons avec des toitures inclinées en tuile. Le centre ville partage ces caractéristiques avec deux autres secteurs : Bouzourane et les quartiers anciens situés respectivement au nord-est est et au sud-ouest du secteur en question. L’ensoleillement dans ces secteurs semble être considérable en raison de la densité moyenne des bâtiments et la largeur importante des rues comparées à celle des autres secteurs.

En 1968, le programme spécial des Aurès allait impulser une dynamique nouvelle qui s’est traduite par l’injection d’équipements du tertiaire, d’infrastructures et d’habitat surtout la zone industrielle à l’ouest et la zone militaire dans la partie est de la ville.

La zone industrielle est constituée de deux parties ZI1 et la ZI2. ZI1 est créé en 1972 et comporté une usine de textile, une briqueterie et une tannerie. ZI2 a été construite sur 147 ha en 1976, elle comporte plusieurs unités de fabrications et de services. Quant à la zone militaire ne sert que pour son activité militaire. Ce sont deux secteurs présentant une faible densité avec des grands bâtiments en pavillons séparés et des toitures horizontales. Le rapport de la hauteur des bâtiments à la largeur des rues dans ces deux secteurs est très faible, il atteint rarement la valeur 1.

L’autre type d’urbanisation, c’est celui de l’informelle qui occupe de très grandes zones dans le tissu urbain de la ville. Son apparition vient par intégration de petites localités et mitage des espaces agricoles, autant que l’occupation des poches internes (espaces non bâtis à l’intérieur des tissus existants), ajoutant l’extension qui s’est frayée les quatre accès vers Lambèse, Biskra, Constantine et enfin vers Mérouana. Le résultat est les secteurs de Kechida, Chohada, Bouakel, Parc à fourrage et la route de tazoult. Ces cinq secteurs montrent une densité bâtie très élevée où la largeur des rues ne représente qu’un quart (1/4) de la hauteur des bâtiments dans certains quartiers. Un cas qui peut, théoriquement, empêcher le bon profit des gains solaires disponibles.

5 Voir également l’annexe 2.

Au sud ouest et à l’ouest de la ville se situe les deux zones urbaines (Zhun). Crées en suivant les orientations du PUD 78, elles se sont concrétisées par le lancement d’un large programme d’habitat collectif et individuel, coopératives et lotissements.

Figure. 5.8. Quartiers et secteurs urbains de la ville de Batna.

Source : site internet [en ligne] URL http://fr.wikipedia.org/wiki/Batna consulté le 28 Mars 2013(modifié par l’auteur)

Graphe. 5.1. Sectorisation de la ville de Batna.

Source : site internet [en ligne] URL http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ographie_de_Batna. Consulté le 28 Mars 2013.

V.2.3.1. Critères de choix

L’Algérie amorce une dynamique d’énergie verte en lançant un programme ambitieux de développement des énergies renouvelables (EnR) et d’efficacité énergétique. Cette vision du gouvernement algérien s’appuie sur une stratégie axée sur la mise en valeur des ressources inépuisables comme le solaire et leur utilisation pour diversifier les sources d’énergie et préparer l’Algérie de demain. (Ubifrance, 2010). Le présent travail s’inscrit dans cette politique et vise à s’engager dans une nouvelle ère énergétique et lumineuse durable. L’idée est de sélectionner une forme urbaine qui -après notre intervention- va adhérer aux principes du développement durable, en évaluant le potentiel d'utilisation de l'énergie solaire (systèmes solaires passifs et actifs, l'éclairage naturel et l'intégration du photovoltaïque).

La forme choisie devra d’ailleurs se situe dans un site bénéficiant d’un ensoleillement important qui peut couvrir les demandes énergétiques et lumineuses nécessaires pour un rendement acceptable des systèmes solaires précédemment cités. Cela exclu tous les sites enveloppant des obstacles physiques ou naturels qui peuvent être un masque solaire permanent partiel ou global.

L’envie d’examiner les effets des propriétés de la forme urbaine sur les gains solaires globales et de clarifier la notion de la densité qualitative justifie la sélection d’une forme qui contient une variété géométrique. On parle de la variété de la forme et de la hauteur des bâtiments, d’inclinaison et d’orientations des toitures, de largeur et d’orientation des rues, présence et absence des cours et surtout une variété de densité bâtie.

Il est préférable de choisir une forme urbaine dont la fonction principale exercée dans ses bâtiments est celle de l’administration ou de l’éducation. La raison pour laquelle ces deux fonctions sont choisies c’est en premier lieu que l’occupation de ces lieux ne s’étale pas aux périodes de nuit. L’exploitation du potentiel solaire sera donc dans les périodes où le soleil est présent. Cela va rendre plus efficace les systèmes solaires installés et réduit les périodes de l’utilisation de l’énergie payante (non solaire). Une autre raison, c’est la facilité d’utilisation de ces systèmes dans des bâtiments pareille où le décideur est un établissement d’état, a l’opposition des fonctions d’ébergement et de commerce qui nécessitent –pour l’intégration de ces systèmes solaires- plus de travail de sensibilisation et de prise de conscience.

La disponibilité des informations nécessaires pour la modélisation est un critère important de choix. En effet, la présence des documents graphiques et numériques qui font la description plane des éléments de la forme urbaine (plans de masse, plans de situation, photos aériennes, plans d’aménagement…etc.) et ceux qui traduisent la troisièmes dimension tels que les élévations, les perspectives, les axonométries ou encore la possibilité de prise de photos est utile pour la création du modèle 3D a simulé.

En fonction de ces critères, Et après l’analyse de la ville de Batna qui constitue le contexte dans lequel s’inscrit cette recherche, la forme que représente le nouveau quartier administratif a été retenue comme cas d’étude.