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TRAVA UX PRATIQUES DE REDACTION PROFESSIONN ELLE - par M. AUDRY (D 55-56), chez Toucher.

Selon la page de garde de cette excellente po ch ette de travaux pratiques de rédaction professionnelle on p eu t dire q u ’elle com prend 21 thèm es se succédant logiquem ent. Chacun décrit une situation et présente des docum ents aussi proches que possible de ceux que l’on rencontre dans le courrier des entreprises et des collectivités.

Chaque cas se com pose de deux ou trois parties :

1 La description de la situation suivie du som m aire du dossier, de l’indication du travail à faire (page 1 ).

2 Le dossier des docum ents annexés au thèm e (pages suivantes). 3 Quelquefois, le papier à lettre à en-téte de l’expéditeur.

Un index perm et le rapprochem ent des thèm es entre eux, du cours de correspondance avec le cours de d ro it, d ’économ ie de l’entreprise, de bureau com m ercial, d ’organisation adm inistrative e t facilite la synthèse des connaissances.

Nous avons observé que les docum ents étaien t judicieusem ent choisis, d ’une grande qualité et d ’une excellente p résentation. On ne saurait que recom m ander cet instrum ent de travail.

M. RESSAYRE (D 56-59) COURS D ’ELECTROTECHNIQUE - par Claude TOUSSAINT (A j 53-56) et Michel LAVABRE (A l 62-66) chez D unod.

Rédigé pour les élèves des lycées et des centres de form ation perm anente p rép aran t un baccalauréat de technicien F2 ou F 3, ou poursuivant des études équivalentes.

Essentiellem ent théorique l’ouvrage est dépourvu de to u t aspect technologique. Les connaissances m athém atiques nécessaires à sa com préhension se réduisent à un aperçu som m aire des nom bres com plexes et de la n o tion de dérivée et de prim itive.

Q uatre fascicules le com posent : - circuits m agnétiques et transform ateurs - m achines à co u ran t co n tin u

- m achines à co u ran t a ltern atif - convertisseurs statiques

Le prem ier fascicule est suivi de 23 exercices d ’application judicieusem ent choisis, répartis selon les 9 chapitres, certains avec réponses.

C onform ém ent à leur avertissem ent les auteurs o n t rédigé sobrem ent p u isqu’ils ab o u tis­ sent à 125 pages p o u r le 1er fascicule. Il sem blerait d ’ailleurs que les élèves des classes de B.T.S. e t d ’I.U.T. tireraient eux aussi le plus grand p ro fit de l’ex p lo itatio n de l ’ouvrage, à cette réserve près, que, p o u r eux certains exercices seraient u n peu simples.

Il est certainem ent bénéfique de travailler avec cet ouvrage d o n t la lecture laisse l’im ­ pression que les auteurs dom inent p arfaitem ent leur sujet et savent donc le contenir.

La typographie de l’édition quoique claire, semble n ’o ffrir que quelques caractères différents, elle est m odeste et p eu t être un peu m onotone.

C H A S S lN A T fA i 4 4 4 7 )

CASAURANG DE LANNE ET SON ADAPTATION DE LA PASTORALE MARDY GRAS - par L. PEYREGNE.

MARRIMPOUEY jeune PAU.

Après les Item s d ’Abraham de Camy (voir bulletin 118), co n tin u an t sa prospection dans les archives de son Béarn, L. PEYREGN E nous parle d ’une pièce du théâtre rural béarnais d ’après un m anuscrit inédit, daté du 15 germinal an 13 (6 /4 /1 8 0 5 ) retrouvé à COARAZZE (Pyrénées A tlantiques).

C ’est aux vieilles coutum es béarnaises que l’on s’intéresse : la m o rt de “ Mardy Gras, prince de Carnabal” . la veille du m ercredi des Cendres, était l’occasion de joyeuses m asca­ rades, de danses, de représentation de pastorale qui alliait au fonds traditionnel des allu­ sions à l’histoire du m om ent.

Après une m inutieuse recherche qui perm et de situer les origines, la famille, le m étier de Casaurang de Lanne, L. PEYREGN E nous donne une longue analyse du tex te qui com porte 566 quatrains en béarnais et, pour quelques-uns l’utilisation d ’un français de cour ou d ’expressions joyeusem ent anachroniques.

Ces quatrains nous raco n ten t les aventures d ’une part de MARDY GRAS, de sa femme FANCHOU, de son neveu FLO RIS, d ’autre part de BACCUS, de sa femme POLOME et de son fils CORAL. A ce thèm e principal s’ajo u ten t les aventures d ’ELEONORE et de son m ari PLANTA. Eléonore, mariée contre son gré, à un porcher. Com me nous le devinons Mardy Gras mange beaucoup et Baccus boit bien. T o u t se term ine mal p o u r nos deux héros. Mardy Gras, accusé de goinfrerie et de paillardise sera “ roué guillotiné, p endu et brûlé” , et Baccus sera em poisonné par l’eau de la fontaine que sa mégère de femm e lui fait boire.

11 est intéressant de trouver de nom breuses sources p o u r cette pastorale transposée du basque mais p o u r nous qui ne sommes pas tous de la région, nous retrouvons en fili­ grane un plagiat des PLAIDEURS dans le procès de Mardy Gras, des réminiscences de RABELAIS ou des fabliaux, to u tes les form es de com ique q u ’il soit de m ots, de situation, ou de caractères, et l ’habituelle satire de la m édecine et de la justice.

Personnellem ent, ce qui m 'a le plus intéressée, c ’est, à travers la pièce, l’essai q u ’a fait L. PEYREGNE de ressusciter la vie de la société pastorale du BARETOUS dans son cadre géographique, avec ses objets familiers, ses habitudes alim entaires, (il est intéressant de constater que faire ripaille pour nos aïeu x c ’éta it m anger beaucoup de nourritures carnées rôties, bouillies et m épriser les légumes, choux e t raves qui n ’apparaissent pas dans les banquets) ses hiérarchies im plicites, (le prince de CARNABAL p orte épée mais le paysan a son b âto n ) sa m isogynie. 11 fau t dire que les trois personnages de femm es sont p eu reluisants et q u ’ELEON ORE, POLOME, FANCHOU sont trois mégères non apprivoi­ sées, sans doute pas “ apprivoisables” , des gaillardes au lit et à la table qui b a tte n t en brèche l’autorité m aritale et la prim auté masculine de manière peu élégante. En dehors des personnages, Causerang, à travers les appellations fantaisistes, m ontre m alicieusem ent les droits com m unautaires des Baretounais en général e t de Lanne en particulier, e’est-à- dire les causes des contestations séculaires entre des p opulations de bergers.

Même si Mardy Gras ne tém oigne pas de qualités littéraires et d ’originalité, qui de nous n ’aurait envie de voir jo u er la pièce dans la cour du château d ’isaac de Porthau, non loin des terres du Com te de trois Villes et du village d ’A ram its, (ces nom s vous rappellent sans d oute quelque chose !) avec au loin les ondulations bleuâtres des Pyrénées ?

LOIS G EN ERALES - COURANT A LTERN A TIF - COURANT CONTINU POUR LES LYCEES D’ENSEIGNEM ENT PRO FESSIONN ELS (BEP ET CAP) - par J. NIARD et P. TH U ILLIER (A ) 4 7 4 9 ) , éd. N athan T echnique.

Ouvrage rédigé par une équipe de professeurs de L.E.P. anim ée par J. N IA RD, ce prem ier volume d’un cours d ’électricité spécialem ent destiné aux élèves des L.E.P. béné­ ficie d ’une présentation claire et de l’ap p o rt d ’une couleur. Le fo rm at des pages e t les dim ensions confortables des schémas facilitent une lecture rapide et facile. Ce livre com ­ p o rte de nom breux exercices et problèm es, avec ou sans solution, qui p e rm e ttro n t un contrôle régulier des acquisitions. Cet ouvrage de base devrait intéresser non seulem ent les candidats au Brevet d ’Enseignem ent Professionnel e t au C ertificat d ’A ptitude Profes­ sionnel, mais aussi tous ceux qui veulent ou doivent se recycler en électricité.

B. BRAUN (A , 66-70)

ENVIRONNEM ENT ECONOMIQUE ET JU R ID IQ U E - par Françoise BERHO (D 57-60) e t Marie-Louise BORDENAVE, tom e 2 C.A.P. 3e année, form ation continue, éd. N athan T echnique.

C et ouvrage de présentation agréable est distribué en chapitres aux titres originaux faits pour retenir l’a tte n tio n du lecteur. Chaque chapitre com prend une analyse du ou des problèm es étudiés et un excellent résum é.

Les élèves peuvent donc se faire une idée précise des problèm es économ iques e t sociaux de no tre tem ps, n o tam m en t en ce qui concerne la Région. A ce propos la carte des régions actuelles est mise en regard avec une carte des anciennes provinces de France. C’est une initiative rem arquable, ce qui nous perm et une fois de plus, de regretter que la p lu p art des ouvrages de ce genre présentent les institu tio n s de no tre pays sans aucune référence au passé ! Com me si to u t allait de soi. Il serait souhaitable de bien considérer que n otre histoire rem onte fo rt loin dans le passé e t ne com m ence pas, to u t particulièrem ent en 1789.

Le plan de l'ouvrage (correspondance avec le program m e soulignée en table des m a­ tières) est le suivant :

1 La m onnaie : q u ’est-ce-que ça représente ? à quoi ça sert ? 2 Q u’est ce qui explique le prix m arqué sur l’é tiq u ette ? 3 Des indices des prix, p o u r observer quoi ?

4 A cheter français ! Est ce possible ? Est ce souhaitable ? 5 E t si vous étiez conseiller m unicipal ?

6 L ’U nion fait la force. 7 Le d épartem ent

8 Pour ou contre la région ? 9 Les citoyens e t le pouvoir ?

10 Des députés, et des sénateurs p o u r quoi faire ? 11 Qui dirige l’éx écu tif ?

12 Quel est le rôle d u gouvernem ent et à quoi sert l’adm inistration ? 13 C om m ent l’E tat établit-il son budget ?

14 Peut-on prévoir ?

Nous recom m andons l’ouvrage de nos collègues qui o n t fait d u chem in depuis le tem ps où nous nous rencontrâm es à l’Ecole nationale de com m erce de Paris.

M. RESSAYRE (D 56-59)

LES SERVOMECANISMES HYDRAULIQUES ET ELECTRO HYDRAULIQUES : par JC. PRUVOST - Professeur à l’E.N.S.E.A. e t à l’E.N.S.A.M. (A i 60-64).

J ’ai grand plaisir à p résenter ici l’ouvrage de no tre collègue Jean-Claude PRUVOST. Il faut dire, to u t d ’abord, que ce livre se situe com plètem ent dans l’enseignem ent techni­

que supérieur ; il est, en fait, l’œ uvre d ’un professeur qui, depuis sa sortie de l ’E.N .S.E.T., a toujours eu la charge d ’une form ation d ’élèves ingénieurs dans ce dom aine des servom é­ canismes et autom atism es industriels. Très soucieux de la grande qualité de son enseigne­ m en t, il a constam m ent développé une collaboration avec l’industrie ce qui lui perm et au jo u rd ’hui l’acquis d ’une m aîtrise com plète des dispositifs intervenant dans ce vaste dom aine de l’autom atisation industrielle. Par attirance personnelle et, en parallèle sur les asservissements électriques q u ’il connaissait bien, il a étudié très p ro fo n d ém en t les possibilités actuelles et les espoirs de développem ents fu tu rs de l’hydraulique industrielle. Monsieur PRUVOST est un défenseur passionné de ce dom aine des autom atism es trop souvent m éconnu et oublié ; to u te recherche d ’au to m atisatio n , conduite à priori par les voies de l’électronique, m érite une com paraison objective avec la réalisation parallèle en hydraulique.

Voici un livre qui devient l’outil de travail indispensable à to u s ceux qui viennent ou viendront aux servomécanismes hydrauliques. Par ses qualités de présentation et par la clarté et la concision de l’exposé, il est accessible à tous : étu d ian ts, élèves-ingénieurs, ingénieurs, chercheurs. Il offre une extraordinaire richesse de données industrielles qui confère p ratiq u em en t une exhaustivité à c ette p résentation des dispositifs hydrauliques de l’industrie actuelle.

R arem ent un livre ne m érite m ieux le q u alitatif “d ’ouvrage” . On m esure à sa lecture l’énorm e travail q u ’il représente et d o n t son auteur m et le résultat à la disposition de ses lecteurs.

Yves BOET (A. 1955-58)

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