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N A I S S A N C E S

Madame MATHIEU Geneviève (D 64-67) annonce la naissance de Julien (été 78). M onsieur BAUCHAT Jean-Luc (A j 67-71) annonce la naissance d ’un fils M athieu le 24-5-78.

Mme RIVOALQUINIOU Lucille (D 41-43) annonce la naissance de sa p etite fille Cécile le 10-4-78.

DECES

Nous apprenons le décès de M onsieur Camille PHILIPPON, père de n o tre cam arade Claudine COULON (A j 50-53) survenu le 15 mai 1979.

L ’Amicale adresse ses condoléances et to u te sa sym pathie.

On nous annonce le décès de Madame Auguste M urât née C harlotte Sicard (D 27-29), inhum ée le 28 m ars 1979 à A rgentât Corrèze.

Avec to u tes nos condoléances et to u te no tre sym pathie. On nous annonce le décès de :

M onsieur RESSAYRE Gustave le 22 m ars 1979 père de n otre trésorier Maurice RES- SAYRE (D 56-59). Les obsèques o n t été célébrées à Privas (07) le 24 m ars 1979.

DISTINCTION HONORIFIQUE

Monsieur OUZIAUX Roger (A 45-47) D irecteur du C entre de Lille ENSAM est com m andeur dans l’ordre des palm es académ iques fle 19-12-78).

NECROLOGIE

GEORGES JUTTET

1 8 9 2 -1 9 7 9 Prom otion B 1913-15

Je crois q u ’il y a peu d ’anciens qui n ’o n t pas connu Georges JU TTET. Il nous a qu ittés le 24 février 1979, à son dom icile de G IEN , où il avait pris sa retraite en en 1956.

C ’est p o u r nous tous une figure amie qui disp araît. Il fut un hom m e d ’enthousiasm e, de dynam ism e, de d é­ vouem ent. Jam ais retraite ne fu t plus active que la sien­ ne. Un ch ef d ’établissem ent qui l’a bien connu en parlait en ces term es : “ votre retraite, p o u rtan t acquise de longue d ate, n ’avait de sens pour vous que dans l’action continue. C ette actio n , que vous meniez sans désem pa­ rer et qui vous faisait toujours p rêt à soutenir de votre com pétence, aussi efficace que dévouée, des situations de carrière ou des missions de col­ lègues plus jeunes, ou q u ’il fallait initier. Ceux-ci o n t eu la chance de vous avoir pour a în é ” .

La passion p o u r l’enseignem ent technique éta it bien connue e t inconditionnelle, il voulait continuer à le prom ouvoir. Aussi avait-il accepté d ’être Conseiller D épartem ental de l’Enseignem ent technique. Il avait toujours en chantier conférences, publications, visites, à propos de toutes sortes de réalisations industrielles.

Sa fidélité à TENSET éta it non moins proverbiale, il était un amicaliste fervent, a tte n ­ tif à l’avenir de l’Association des Anciens Elèves.

11 fau t se rappeler quelle fu t son activité à la tête du groupe parisien dans les années 50. Les m ém orables soirées au “ Savoie” , place de la R épublique, les fameuses sorties à SANCERRE, à REIMS. Préparant to u t m inutieusem ent, il arrivait à rassem bler, dans l’enthousiasm e, une centaine de cam arades, q ui de PARIS, d e CACHAN, de V ITRY , de MOULINS, d ’ORLEANS, de CLERM ONT-FERRAN D, de MONTARGIS, de VIERZO N , de BOURGES, se retrouvaient sur la b u tte de SANCERRE, en 1952, ou dans les caves de REIMS, en 1953, près de cent cinquante. On ne verra plus jam ais de tels rassem ble­ m ents, dans une ambiance d o n t la chaleur n ’était pas seulem ent due au Sancerre ou au Champagne.

Personne ne boudait les invitations de JU TTET, c ’éta it chaque fois un chef-d’œuvre d ’organisation et de saine gaité.

L ’élan était donné : ROUEN en 1954, BLOIS en 1955, SENLIS en 1958, l ’ORLEA- NAIS en 1960.

Il est vrai q u ’après les som bres années de l’occupation les anciens élèves aspiraient à se retrouver, à renouer les liens corporatifs com m e les liens d ’am itié. Dans la plus fran ­

che cam araderie, chacun se souvient d ’avoir connu à l’Amicale des collègues, devenus amis, q u ’il n ’aurait jam ais rencontrés aux hasards de la carrière. C eux qui o n t vécu cette époque ne peuvent l’oublier : c ’est grâce à des hom m es comm e JU TTET, com m e GA- BORIT, que les anciens de l’ENSET se so n t sentis m em bres d ’une grande famille.

Georges JU TT E T avait souhaité des obsèques simples, sans discours. Sous son cercueil drapé de tricolore il fu t cependant accom pagné par les drapeaux des sociétés p atriotiques e t d ’anciens co m b attan ts de la région de GlEN.

Président du com ité d ’e n tr’aide de la Légion d ’H onneur, et accom plissant sa tâche avec son dévouem ent habituel, il avait rendu ta n t de services, fraternels, s’associant aux joies et aux peines de chacun, q u ’il avait donné un caractère p ro fo n d ém en t hum ain à

des fonctions qui auraient pu rester honorifiques.

Les Anciens de l’ENSET étaien t représentés, et son vieil ami de p ro m o tio n , R odolphe LELOUP, avait pu venir d ’ORLEANS.

Georges JU TTET fu t un hom m e incapable de malveillance, de critiques stériles, il fu t foncièrem ent bon, simple et cordial avec chacun. Il ne refusa jam ais son aide, il m it au service de to u s sa com pétence, son sens de l ’hum ain.

Il restera dans nos m ém oires com m e un hom m e d ’une valeur exem plaire.

Simone PRO UHET (C 4 1 4 3 )

Georges JUTTET

N otre cam arade Georges JU TT E T nous a q u ittés en février dernier ; il venait d ’avoir 87 ans. C ’est une p erte très sensible p o u r no tre Amicale au service de laquelle U avait mis la passion juvénile qui l’anim ait.

Né le 7 février 1892 à G A ILLA RD , en H aute Savoie, il entre en 1907 à l’Ecole norm ale d ’in stituteurs de BONNEVILLE, m ajor e t benjam in de sa p ro m o tio n . Trois ans plus tard U est nom m é in stitu teu r à l ’école technique de CLUSES, puis m aître-interne à l’Ecole nationale professionnelle de V IERZO N où il prépare le concours d ’entrée de “ l’Ecole Normale T echnique” , ancêtre de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignem ent T echnique où il est admis en 1913 en section B. 11 ap p artien t donc à la p ro m o tio n 1913-1915 q ui va co n n aître, com m e bien d ’autres p rom otions, de dures et douloureuses épreuves.

A oût 1914, prem ière guerre m ondiale... C anonnier, instru cteu r à l’Ecole d ’artillerie de F ontainebleau puis à Saum ur, centre d ’artillerie autom obile de G lE N , “ théâtre des opéra­ tio n s” com m e on disait alors, tel est le raccourci de l’itinéraire de no tre ami qui, en 1918, se retrouve lieutenant avec la croix de guerre de deux citations. 11 regagne l’Ecole et ob ­ tie n t la seconde partie du professorat en 1919.

Quelques années d ’enseignem ent et... passage sans l’industrie où il dirige les ateliers d ’art du bois à Toulouse avant de devenir directeur régional des Usines G uillet à Lille.

En 1935, re to u r dans l’enseignem ent technique où on le nom m e professeur à Châlons sur-Marne puis à M ontargis (lycée technique DURZY).

Mobilisé en 1939, il est adjoint au colonel com m andant le centre d ’instruction d ’artil­ lerie du camp de Suippes lors de la percée des bhndés allem ands en mai 1940. C hef d ’esca­ dro n , il est rendu à la vie civile. Nommé professeur à PA RIS au lycée T urgot puis, treize ans plus tard, à la section technique du lycée de Cannes, il prend sa retraite en 1956 e t se retire à GIEN d ’où sa fem m e était originaire.

Parmi les cam arades qui l’o n t connu et fréquenté, nul n ’oubüera la très forte personna­ lité de cet hom m e chaleureux, son dynam ism e fougueux, sa curiosité intellectuelle dem eu­ rée vive malgré son grand âge, son attach em en t à l’Amicale d o n t il fu t président du groupe parisien, enfin son caractère jovial et sa sensibilité fraternelle.

R etraité, il n ’acceptait pas l’inaction. Conseiller de l’enseignem ent technique p o u r l’Académie d ’Orléans il p articipait activem ent à la form ation perm anente. T o u t l’intéres­ sait et son aptitude à com m uniquer son savoir l’incitait à organiser des conférences sur les sujets les plus divers et les plus actuels.

Voici que disparaît un hom m e de foi, un anim ateur exem plaire...

N otre ami avait reçu de nom breuses distinctions : O fficier de la Légion d ’Horm eur, C om m andeur dans l’Ordre national du M érite e t dans l’ordre des Palmes académ iques, médaille d ’Or de l’Enseignem ent technique,... mais, ce qui im porte plus que les honneurs, n ’est-ce p o in t l’H onneur !

A tous ses proches l’Amicale exprim e ses respectueuses condoléances.

BIBLIOGRAPHIE

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