25 Dans le cadre de l’ANR DAUME (ͳǤǤǤȀȀȌsur la durabilité des agricultures urbaines en Méditerranée.
26 Dans le cadre d el’ANR Forgéco (https://forgeco.cemagref.fr/) sur la gestion intégrée des écosystèmes qui puisse accompagner et organiser l'augmentation des prélèvements de la ressource et une meilleure préservation de la biodiversité et de la qualité des sols.
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Chercheurs Objets intermédiaires Acteurs
Saisir le contexte Clarifier les indicateurs
Positionner modèles dans les dynamiques du territoire Raisonner processus Incorporer dynamiques et actions dans les modèles Répondre à des demandes de connaissances scientifiques
Acquérir de nouvelles connaissances Prendre en compte les interactions
Agircollectivement Informer Sensibiliser Fiches
territoire
Fiches actions préalables Fiches forêt Maquette dynamiquesdes
Dessins scénariosdes
Liste enjeuxdes
Fiches actions
Plaquettes
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Ainsi, elle a été adaptée dès 2010 à la réflexion sur les trames vertes et bleues, dans le Scot de Dôle, en combinant des fiches de jeu « territoriales » avec des fiches de jeu « environnementales » et en complétant l’approche par les chorèmes (Lardon et Piveteau, 2005) avec celle des diagrammes paysagers (Planchat-Héry et Lardon, 2010). Réalisée en 2014 dans le cadre des aires marines protégées dans le Pacifique Ouest, avec des fiches de jeu basées sur les services écosystémiques, elle a montré la capacité d’intégration des dimensions environnementales dans les actions économiques et sociales des acteurs concernés (Littaye et al., 2016). Elle pourrait pallier les difficultés énoncées par Lucile Ritchards (2017) dans sa thèse sur la gestion des zones côtières par sa capacité à inscrire spatialement les enjeux territoriaux et à donner du sens aux entités spatiales de gestion.
L’application à la gestion des zones humides demanderait de spécifier les acteurs parties-prenantes et de formaliser les entités spatiales fonctionnelles pour agir dans le respect de l’environnement.
Références bibliographiques
Angeon V., Lardon S., 2008. Participation and governance in territorial development projects. The « territory game » as a local leadership system. In: Rey-Valette H., Lardon S., Chia E. (dir.), Governance: Institutional and learning plans facilitating the appropriation of sustainable development. International Journal of Sustainable Development, Volume 11, Nos. 2/3/4, 2008, p. 262-281.
Beguin P., Cerf M., 2009. Dynamique des savoirs, dynamique des changements, Octares Editions, Toulouse, 324p.
Benoit M., Deffontaines J-P., Lardon S., 2006. Acteurs et territoires locaux. Vers une géoagronomie de l’aménagement, Editions INRA, Savoir-faire, 176p.
Gouttenoire L., Taverne M., Cournut S., Hostiou N., Houdart M., Lardon S., 2014. Faciliter les échanges entre chercheurs sur les projets de recherche participative : proposition d’une grille d’analyse Cahiers Agricultures, vol. 23, n°3, p. 205–212.
Haidara S., Aury N., Lardon S., 2017. Mobilisation supplémentaire de bois et acceptation sociale : retour sur une expérience participative en Morvan. Colloque Ecofor « Entre dynamiques et mutations, quelles voies pour la forêt et le bois ? », Janvier 2018 (résumé accepté).
Lardon S., Bouchaud M., Cordonnier T., 2016a. Combiner modélisation des chercheurs et participation des acteurs pour une gouvernance intégrée de la forêt dans le territoire. Le « jeu de territoire Vercors ». In Farcy C., Huybens N. (eds.) « Forêts et foresterie : savoirs et motivations », pp 247-254.
Lardon S., Marracini E., Filippini R., Gennai-Schott S., Johany F., Rizzo D., 2016b. Prospective participative pour la zone urbaine de Pise (Italie). L’eau et l’alimentation comme enjeux de développement territorial.
Cahiers de Géographie du Québec, Volume 20, Numéro 170, pp 265-286.
Lardon S., Asselin H., Leblanc P., Chambon P., Chevignard N., 2014. Représenter la gestion intégrée de la forêt par une cartographie de chorèmes, ou comment l’espace et le temps se dessinent avec une communauté algonquine au Québec. Colloque international TEMPS, ART & CARTOGRAPHIE, Milan, 04-12-2014.
Lardon S., 2013. Le « jeu de territoire », un outil de coordination des acteurs locaux, Revue FaçSADe, Résultats de recherches du département Inra-Sad, 2013, Vol 38, 4p.
Lardon S. (Ed.) 2012. Géoagronomie, paysage et projets de territoire. Sur les traces de Jean-Pierre Deffontaines, Paris, Editions QUAE, NSS Dialogues, 344p.
Lardon S., Moquay P., Poss Y. (éds.), 2007. Développement territorial et diagnostic prospectif : réflexions autour du viaduc de Millau, Editions de l’Aube, Paris, France, 377p.
Lardon S, Piveteau V., 2005. Méthodologie de diagnostic pour le projet de territoire : une approche par les modèles spatiaux. Géocarrefour 80(2) : 75-90.
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Littaye, A., Lardon, S., Alloncle, N., 2016. Stakeholders ’ collective drawing reveals significant differences in the vision of marine spatial planning of the western tropical Pacific Ocean. Coast. Manag. 130, 260–276.
Planchat-Héry C., Lardon S., 2010. Atelier participatif des Trames Vertes et Bleues – rapport de synthèse de la restitution du 25 juin 2009, Schéma de Cohérence Territoriale du Grand Dole, DREAL Franche Comté, Communauté d’Agglomération du Grand Dole, AgroParisTech, janvier 2010, 22p.
Planchat C., Lardon S., Detroz M-C., 2017. La multifonctionnalité des forêts mise en jeu. Colloque Ecofor
« Entre dynamiques et mutations, quelles voies pour la forêt et le bois ? », Janvier 2018 (résumé accepté).
Ritschard L., 2017. Représentations spatiales et processus de gestion intégrée des zones côtières : Application à deux territoires côtiers bretons. Thèse de Géographie de l’Université Bretagne Loire, 331p.
Torre, André, Vollet, Dominique (2016) Partenariats pour le développement territorial, Éditions Quæ, Versailles, 256 p.
Vanier M., 2008. Le pouvoir des territoires, Essai sur l’inter-territorialité, Anthropos, 160 pages.
Vinck, D., 2009. De l'objet intermédiaire à l'objet-frontière. Revue d'anthropologie des connaissances. 3(1), 51-72.
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Discussion
A. Pavé :
Un aspect important de votre travail est d’avoir élaboré une méthode, qui en elle-même est un résultat scientifique, et qui a été efficace sur des terrains aussi différents que le canadien, le pacifique, le Vercors.
Quels modèles utilisez-vous ? Multi-agents ? S. Lardon :
Avec les acteurs de terrain c’est papier et crayon. Mais bien sûr en amont il y a tout un travail de SIG, et nous envisageons de mobiliser des modélisateurs pour procéder à des simulations testant les scénarios proposés.
B. Bachasson :
Même dans les réserves naturelles il y a un volet économique qu’il ne faut pas négliger, puisqu’elles-mêmes ont un coût non négligeable. Pourquoi ne pas intégrer les revenus de l’exploitation dans ces scénarios ? S. Lardon :
La dimension économique est prise en compte dans le raisonnement puisque les acteurs, agriculteurs, forestiers, etc. ont eux-mêmes des obligations économiques. Le Maire de la commune lui-même doit prendre en compte à la fois l’attractivité de sa commune et le respect de l’environnement. On pourrait effectivement approfondir et prendre en compte cette dimension au niveau des paramètres quantitatifs.
F.-X. Nicot :
Comment sont choisis les acteurs participants, et quelle est leur représentativité de la population, en particulier des silencieux ?
S. Lardon :
Les participants sont déjà porteurs de la démarche et on s’appuie sur leurs questions et leurs problématiques.
De plus il y a toute une approche préalable de diagnostic avec rencontre des divers acteurs pour avoir une approche de la diversité des thématiques et des points de vue. Bien sûr on ne retrouve pas les acteurs silencieux autour de la table mais on a récolté au préalable les informations que nous apportons dans le débat. On réunit autour de la table des gens qui ont des points de vue parfois opposés, en évitant les situations de conflit, ce qui permet les débats.
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