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Annexe : Le Programme Amazonie du CNRS

Dans le document LES FORÊTS DES ZONES HUMIDES CONTINENTALES (Page 34-37)

La genèse du programme et les résultats obtenus sont présentés dans l’ouvrage :

Alain Pavé et Gaëlle Fornet, Amazonie, une aventure scientifique et humaine du CNRS, Galaade, Paris, 2010.

Préface par Claudine Schmidt-Lainé, présidente du Conseil Scientifique du programme.

Introduction et première partie par Alain Pavé et Gaëlle Fornet : 7-92

La genèse : évolution des idées et de l’organisation de la recherche en sciences de l’environnement L’installation du programme Amazonie

Entourage, Sous le vent du programme...

Bilan du programme Amazonie et le CNRS-Guyane

Deuxième partie : action de recherche et résultats Introduction par Alain Pavé et Gaëlle Fornet

(1) Pierre Charles-Dominique, Projet COPAS. Dispositif d’accès permanent à la canopée, 97-99.

(2) Stéphane Ponton, Dendrochronologie des arbres tropicaux. Programme Dendrotropic, 100-102.

(3) Jérôme Chave, Dynamique des écosystèmes et de la biodiversité en Amazonie. Programme Rainfor-Guyane, 104-106.

(4) Hélène Freville et Caroline Scotti-Saintagne, Rôle des variations climatiques passées et de la spécialisation écologique dans la distribution des espèces tropicales : apport des approches génétiques. Projet Clips, 108-111.

(5) Stephan Hättenschwiler, Approche stoechiométrique de la biodiversité et des cycles biogéochimiques en forêt amazonienne, 112-113.

(6) Alain Dejean, Biodiversité des insectes de Guyane ; réponses aux perturbations anthropiques.

Projet BIG. 114-115.

(7) Didier Stien et Emeline Houël, Chimie des substances naturelles en Amazonie guyanaise, 116-119.

(8) Régine Maury-Brachet, Mercure en Guyane. Phase 2. 120-123.

(9) Christine Chevillon, Écologie de la santé en bassin amazonien, projet Eremiba, 124-127.

(10) Jean-Marie Dugoujon, Georges Larrouy, Stéphane Mazières, Nicolas Brucato, André Sevin, Olivier Cassar et Antoine Gessain, Histoire et Dynamique du peuplement humain en Amazonie : L’exemple de la Guyane, 128-131.

(11) Doyle McKey et Stephen Rostain. Les champs surélevés préhistoriques : histoire, sols et impact sur le fonctionnement actuel des savanes côtières de Guyane, 132-134.

(12) Sylvie Jérémie et Etienne Dambrine. Impact des occupations amérindiennes anciennes sur les propriétés du sol et la diversité des forêts guyanaises. Projet Couac, 136-138.

(13) Philippe Léna. Conservation de la biodiversité et développement durable en situation de frontière.

Guyane - Brésil ; Brésil - Colombie – Pérou, 140-143.

(14) Alain Pavé. Origine et dynamique de la biodiversité : le rôle du hasard, 144-146.

Illustrations CNRS-Image, composition et réalisation : Agence J64 Graphic, Matoury, Guyane

L’aventure amazonienne continue, notamment grâce au Labex Ceba (Centre d’étude de la biodiversité amazonienne) : www.labex-ceba.fr

Fondation Pierre Vérots

261 chemin de Praillebard - 01390 Saint-Jean-de-Thurigneux 04 74 00 89 33

contact@fondation-pierre-verots.fr

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Discussion

Ph. Lebreton :

Parmi toutes les différences et les ressemblances entre forêts tropicales et tempérées c’est l’absence totale de conifères en Amazonie qui me frappe. Il y a de telles différences de gestion et d’intervention de l’homme entre cette forêt amazonienne et les zones paléarctiques (Amérique du Nord, Europe), que le paramètre mérite d’être souligné même s’il est purement qualitatif.

A. Pavé :

Effectivement ils sont absents. L’histoire ancienne de la végétation amazonienne montre que les gymnospermes ont été très vraisemblablement envahis puis rejetés vers le nord par les angiospermes quand ils sont apparus, bien avant l’arrivée de l’homme. C’est donc un processus entièrement naturel. Il existe toutefois quelques plantations de conifères en Amazonie, qu’on n’utilise pas parce qu’ils poussent mal : on trouve en particulier le pin caraïbe que le CIRAD a planté sur quelques hectares pour essayer de valoriser les savanes de Guyane. Ces arbres poussent mal et sont devenus des repères de serpents sans intérêt.

V. Gaget :

Une petite correction : le président brésilien aurait abandonné le carré placé en réserve.

A. Pavé :

C’est une bonne nouvelle. Cette réserve a été créée en 1984 par le gouvernement militaire de l’époque.

C’était une réserve minière, qui n’avait pas vocation à protéger la forêt mais de fait, elle protégeait la forêt et les amérindiens qui vivaient dans la zone. En colombien : elle s’appelait d’ailleurs « association du cuivre ».

M. Fernandez :

Quelle est la profondeur des profils de sol ? A. Pavé :

Très hétérogène, de plusieurs mètres dans les dépressions, à presque rien sur les sommets des collines. On voit très bien ces profils de sols sur la route qui monte au nord en direction du barrage EDF. Il s’agit de roches très anciennes dégradées par la pluie. On peut signaler que le mercure d’origine naturelle qu’on trouve dans les sols, qui est déstocké par les orpailleurs, vient de l’atmosphère très probablement à partir d’éruptions volcaniques, et non des roches qui en sont exemptes.

V. Gaget :

Il est curieux de constater que cette forêt dite humide repose sur un sol qui ne retient pas l’eau. Ce ne serait pas une forêt humide au sens juridique du terme, puisqu’il faut pour cela qu’à moins de 1m on ait des strates qui retiennent l’eau. On perd ainsi énormément de forêts dites humides même en bordure des fleuves, parce qu’on ne les considère plus comme des forêts humides car situées sur des sols drainants.

A. Pavé :

Il faut raisonner en termes de moyenne : le relief est très vallonné, avec des sols bien drainés sur les sommets des collines, mais très humides dans les dépressions avec même parfois des tourbières. Les essences ne sont pas les mêmes sur les deux types de sol.

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Ph. Normand :

Un point souvent évoqué : quel est le nombre d’espèces ? Cela est bien établi en France métropolitaine mais c’est encore très flou là-bas, même si des gens s’en occupent. Quel est l’état des lieux ?

A. Pavé :

L’identification actuelle se fait à partir de morceaux de génomes. Les méthodes d’estimation de la biodiversité s’améliorent et font appel à des techniques d’inventaires aériens et satellitaires. Je souhaiterais l’achat de drones, très efficaces, y compris à l’intérieur de la forêt.

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Typologie et identification des forêts humides : exemple pour la stratégie globale

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