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Des problèmes transverses : trois exemples in- in-attendus, une question centrale

Une introduction

1.1 Des problèmes transverses : trois exemples in- in-attendus, une question centrale

Nous présentons à la suite trois exemples qui seront abordés plus en dé-tails dans un chapitre ultérieur. Nous tenons cependant à les aborder dès ce chapitre introductif, an de familiariser le lecteur avec leurs spécicités mais également leurs points communs. Car c'est bien cela que nous désirons souligner : l'universalité d'un problème qui se rencontre dans des domaines a priori distincts et d'importance équivalente.

Nous aborderons donc à la suite 1) l'archétype du modèle biomédical : la pathologie infectieuse, 2) le problème de la dénition de la sociologie en tant que science à travers son objet, le fait social ou le groupe social, 3) une science qui cherche encore son nom et ses frontières, la psychologie.

1.1.1 Médecine, biomédecine et anatomie : Naissance de la clinique, et géométrie des infections

La médecine a connu une de ses révolutions lorsque l'on a cherché à mettre en correspondance causes et eets, et traiter la maladie en traitant ses causes. Cette révolution a pu s'accomplir en s'appuyant sur au moins deux éléments : les dissections et autopsies, et la méthode expérimentale  les autres avancées majeures ayant été permises par le développement d'outils plus performants. L'observation y joue donc un rôle majeur, quel que soit le medium permettant l'observation. Le corps et ses pathologies ont alors été de nouveaux territoires à cartographier, à décrire et classer. Tout géographe connaît sa géométrie, mais le clinicien connaît-il la sienne, ou méconnaît-il nalement l'origine de sa science ?

Tradition anatomo-clinique et anatomo-pathologique  les atlas, et les moyens d'observations (le microscope)

Il existe ainsi ce que l'on nomme parfois la tradition anatomo-clinique, dont dérivent nalement les spécialités que sont celles de l'anatomiste ou de l'anatomo-pathologiste. Par observation systématique et comparée des lieux du corps, ils repèrent les variations, les signes qu'il mettra en lien avec une condition désignée comme morbide. La normalité, un bon état de santé sera à cet égard nalement plutôt déni par défaut comme l'absence de signes morbides, plutôt que comme observation stricto sensu.

Ainsi, des planches entières d'anatomie sont créées, les corps sont ouverts, disséquer, les structures anatomiques sont décrites en tant qu'objets, mais également situées selon certains rapports, dits rapports anatomiques : l'on dénit la place d'un organe relativement aux autres, ce qui, en une logique circulaire et saturante, détermine le corps dans son intégralité.

Il existe ainsi bel et bien des atlas des contrées des corps, de mieux en mieux précisées, conrmées, reproduites, comme il a pu exister une histoire des cartes, notamment maritimes. L'anatomiste est avant tout un géomètre, un cartographe. Il se transforme géologue lorsqu'il tente d'élucider ou de traduire la chronologie des états menant du corps sans altérité signicative vers le corps pathologique. Il s'est avant tout servi de ses yeux, mais il a bientôt pu accéder à cet outil emblématique qu'est le microscope : toute une gamme d'échelles lui est alors ouverte, inaccessible jusque lors. Puis, petit à petit, les moyens d'exploration et de visualisation se sont multipliés, notamment grâce à l'avènement plus récent de l'imagerie, type radiographie classique, tomodensitométrie, IRM, ou encore imagerie nucléaire. Autant de moyens de cartographier que de principes d'imagerie. Peu à peu, l'on glisse insensiblement, de la forme vers la fonction, sans qu'il soit toujours simple d'élucider leurs rapports : la physiologie se rêverait comme la science de l'articulation entre la forme et la fonction.

Un premier anniversaire : Naissance de la clinique, et la question de la géométrie

Pour autant, en dehors des ingénieurs et techniciens présidant à la concep-tion et à la fabricaconcep-tion de ces procédés de visualisaconcep-tion, il apparaît que l'ana-tomiste, a fortiori l'anatomopathologiste, ne se pose comme problème fonda-mental de sa science que la question de la géométrie. L'ingénieur se doit de se la poser, mais en des termes décalés des préoccupations du clinicien : chaque outil possède sa plage de fonctionnement, et corollairement ses aberrations et distorsions  ce fut vrai et le demeure dès la mise au point des lentilles et des microscopes optiques. Mais cette question de la géométrie se pose au concepteur avant tout comme la quête de la plus grande ressemblance à ce que verraient l'÷il et le cerveau du clinicien, et non ce qui structure per se l'entité anatomique ou pathologique. D'une certaine façon, l'imagerie dite

fonctionnelle remet partiellement en question cette conception : la visuali-sation est plus directement le fruit d'une activité de l'organisme imagé que lorsque l'on utilise l'imagerie morphologique. La notion d'organe, qui récon-cilie de manière imprécise forme et fonction, sert alors d'intermédiaire : s'il existe une activité basée sur le métabolisme du glucose, par exemple, en un lieu du corps, alors cette activité a toutes les chances de reéter une réalité anatomique, voire organique.

Il est remarquable que ce n'est pas un clinicien qui s'est posé en des termes directs et explicites la question de la géométrie en médecine. Ce fut un socio-logue ou philosophe, voire historien, au choix  ce fut Michel Foucault. Sans détour, Foucault aborde dans son ouvrage  Naissance de la Clinique (1964) [3] cette question de la géométrie :

 Pour nos yeux déjà usés, le corps humain constitue, par droit de nature, l'espace d'origine et de répartition de la maladie : espace dont les lignes, les volumes, les surfaces et les chemins sont xés, selon une géographie main-tenant familière, par l'atlas anatomique. Cet ordre du corps solide et visible n'est cependant qu'une des manières pour la médecine de spatialiser la mala-die. Ni la première sans doute, ni la plus fondamentale. Il y a eu et il y aura des distributions du mal qui sont autres.

Quand pourra-t-on dénir les structures que suivent, dans le volume secret du corps, les réactions allergiques ? A-t-on même jamais fait la géométrie spé-cique d'une diusion de virus dans la mince lame d'un segment tissulaire ? Est-ce dans une anatomie euclidienne que ces phénomènes peuvent trouver la loi de leur spatialisation ? Et il surait de rappeler, après tout, que la vieille théorie des sympathies parlait d'un vocabulaire de correspondances, de voisinages, d'homologies : termes pour lesquels l'espace perçu de l'anatomie n'ore guère de lexique cohérent. Chaque grande pensée dans le domaine de

la pathologie prescrit à la maladie une conguration dont les requisits spa-tiaux ne sont pas forcément ceux de la géométrie classique. (Naissance de la clinique, Chapitre Premier  Espaces et classes).

Par ces quelques phrases, en des termes étonnement bien choisis et très précis, Foucault délimite le problème central qui occupera cette thèse : quelle est donc la géométrie des infections, de la pathologie ? Par extension, quelle est la forme et la dynamique des corps vivants sains et malades ?

Les premiers éléments d'un champ sémantique très ciblé et technique sont jetés : anatomie euclidienne, voisinages et homologies, géométrie, espace et classes. Ces mots nous accompagneront tout au long du travail, et nous tenterons d'apporter le maximum d'éléments de réponse à la question de Foucault, tout en en démontrant la validité hors de la pathologie infectieuse. Dans quel espace penser la pathologie, et selon quelle structure ?

Vers un deuxième anniversaire : la relativité générale et la consé-cration de la géométrie non euclidienne

En 1915, Einstein publie sa théorie de la relativité générale, 10 ans après sa théorie de la relativité restreinte. [4, 5] Elle sera l'illustration physique de la pertinence non exclusivement mathématique d'une géométrie qui ne soit pas euclidienne, justement. La géométrie d'Euclide [6] reposait initialement sur cinq axiomes, c'est-à-dire cinq présupposés, structure intrinsèque et ir-réductible dont on peut dériver tous les résultats  les théorèmes  de la géométrie.

Le cinquième postulat a intrigué nombre de mathématiciens, dont Gauss au XIXe. Ce postulat dit que dans un plan, étant donnés une droite et un point distinct de cette droite, il existe une et une seule droite parallèle à cette droite. Il est de fait possible de s'aranchir de ce cinquième postulat, et tout

Figure 1.1  Géométries euclidienne et non euclidienne

de même continuer de dénir d'autres géométries qui soient cohérentes. On peut ainsi dénir une géométrie dite hyperbolique, où il peut exister une innité de droites distinctes passant par un point et qui soient parallèles à une autre droite du plan, ou encore une géométrie elliptique, autrement appelée géométrie Riemannienne  il n'y existe aucune droite parallèle. [7]

Cinquante ans après Einstein, Foucault pose la double question de la géo-métrie dénissant la pathologie, et du type de géogéo-métrie, qu'il soupçonne non euclidienne. Cinquante ans plus tard encore, soit un siècle, a-t-on, voire peut-on réppeut-ondre à cette questipeut-on ? Et surtout, en quoi la fpeut-ondatipeut-on d'une autre géométrie a-t-elle pu être nécessaire, que peut-elle apporter que la géométrie conventionnelle ne permet pas ? Il est remarquable que le début du XXe a vu la physique se géométriser, à défaut de pouvoir totalement et directement

s'axiomatiser ainsi que le désirait Hilbert. Les contributions de Minkowski, Lorentz, Poincaré et Einstein furent déterminantes, et ouvrirent la voie à diérentes formulations et notions : caractérisation des géométries par les groupes de transformation  donc, par les opérations dénissant l'évolution des formes  des invariants de ces géométries, et naissance de la géométrody-namique, de la théorie du chaos, puis de la stabilité structurelle et la théorie des catastrophes.

1.1.2 Les formes de la société et du fait social : fondations de la sociologie, la distinction et le suicide

La sociologie est une science jeune. Elle a d'ailleurs débuté son entrée sur la scène scientique par une crise d'autodétermination : la sociologie, pour s'autoriser à se dénir comme science, proposa de se dénir par sa méthode, et au passage, détermina son objet  le fait social.[8, 9] Par son domaine d'étude et par ses précautions préliminaires, la sociologie ore de se pencher sur une question qui pourrait sembler lui appartenir, mais qui en réalité s'avère transdisciplinaire : existe-t-il des objets, et si oui, quels sont leurs rapports à la notion d'échelle (d'observation ou de dénition) ? Plus récemment, les sociologues des sciences nous apprennent que les sciences les plus  dures demeurent une activité humaine, donc sociale, ce qui n'est pas sans conséquence sur leurs propres objets d'étude  la boucle est bouclée.

La science et l'objet : fondation d'une nouvelle science à partir de sa méthodologie et de son objet

Il est bien entendu possible là aussi, de remonter plus loin le cours de l'his-toire et de trouver des penseurs qui seraient précurseurs de ce que l'on appelle désormais la sociologie. Assez classiquement, cependant, l'on a coutume de situer sa naissance en tant que science autonome, aux travaux n XIXe de Durkheim et Weber, de Marx. [10] Il est à ce stade amusant de constater que

peu auparavant, Comte tentait de dénir ce qui sera la sociologie, mais lui prêtait un autre nom : la physique sociale. [11] Le premier geste de Durkheim est de proposer  les règles de la méthode sociologique  ; avec Descartes et Claude Bernard, [12] pas de science sans méthode.

Une particularité tient dans le fait que la sociologie a voulu se démarquer de la psychologie, en faisant s'opposer deux échelles de dénition des objets de chacune des science : la sociologie s'occupera d'objets intrinsèquement construits sur un groupe, la psychologie se jouera au niveau de la personne. Les sociologues vont plus loin  du moins Durkheim, en contradiction avec Gabriel Tarde, [13] son rival de l'époque  et décideront que la sociologie ne doit s'occuper que de quantitatif, et d'objectif. Toute mesure qualitative et renvoyant à de la subjectivité se voit exclue par dénition. Il faut donc aux sociologues leur lunette comme aux astrologues, leur microscope comme aux microbiologistes. C'est à ce prix et selon ces moyens que le sociologue déterminera son objet : le fait social, sorte d'invariant et dénué de toute subjectivité.

Objets d'échelle et lois d'échelle. Problème de la dynamique et des temps caractéristiques

Si sociologie et psychologie semblent s'antagoniser mutuellement pour se fonder individuellement, il existe au sein même de la sociologie des concep-tions opposées quant à la substance fondamentale de l'objet d'étude.

Durkheim considère que la société est un tout supérieur à la somme de ses parties, autrement dit, de la somme des personnes faisant société ; c'est un point de vue plutôt holistique, ou peut-être plus précisément, un point de vue se réclamant des phénomènes dits émergents : il existe des objets à une échelle d'observation supérieure, dont les propriétés ne peuvent s'expliquer

simplement, ou ne sont pas programmés explicitement à l'échelle inférieure, c'est-à-dire au niveau de ses constituants, de ses atomes.

Weber, a contrario, propose un point de vue atomiste.[10] Ce sont les interactions atomiques qui produisent de la société, l'activité des personnes qui est société. Dans la continuité de Durkheim, Maurice Halbwachs parlera de morphologie sociale. [14]

Quoi qu'il en soit, la sociologie, via sa méthode et la recherche de ses objets, a produit assez rapidement des typologies  des classes, donc  ou plus récemment a tenté de caractériser quantitativement des espaces de dénition. Nous y reviendrons : notons ici simplement les travaux de Durkheim, encore, sur le suicide, [10] et de Bourdieu, [15] sur l'espace social. Si dans chaque cas, des groupes peuvent être identiés, des espaces dénis, il se pose toujours la double question suivante : comment situe-t-on une personne dans un groupe sociologique, et le groupe détermine-t-il la personne ou inversement, et ces groupes, ces espaces sont ils des structures xes, des invariants de la société, ou bien sont-ils eux aussi des formes dynamiques, mouvantes ? Autrement dit, quels sont les rapports d'échelle entre classes et éléments, et le support est-il un support absolu, xe, ou bien en mouvement ?

L'objet scientique, le fait social et le peer-reviewing : Nous n'avons jamais été modernes

S'il semble que les sciences non "dures" aient un important complexe d'in-fériorité, ou des interrogations fortes quant à leur droit à s'ériger en science, il est remarquable de constater à quel point les dites sciences dures  mathé-matiques, physiques essentiellement  ne se sont elles que peu interrogées sur leur légitimité. Or, la science est une activité humaine, et même éminemment sociale, voire politique. En outre, la science permettant précisément, au-delà de la religion ou de la croyance, de fournir des moyens d'action ecace sur

le monde, elle peut rapidement prendre une dimension éthique, puisqu'elle a vocation à transformer notre milieu, notre société et notre être.

Les sciences dures se sont rapidement imposé le devoir d'objectivité, jus-qu'à oublier qu'en dehors de l'expérimentation, il n'y a aucun juge absolu de la validité d'une connaissance, d'un savoir.

Nous verrons que les mathématiciens et les logiciens se sont interrogés eux-mêmes et à leur façon, sur la validité externe et interne du savoir qu'ils produisent  ce sera la contribution de Gödel, par exemple.

Néanmoins, l'histoire retient des exemples célèbres qui renseignent sur la production de la norme scientique, et sur la validation d'un fait objectif. L'un des plus célèbres et fréquemment cité remonte à Mesmer et la théorie de la magnétisation, lorsque la commission académique fut dépêchée pour se prononcer sur l'ecacité de la thérapie inspirée par la théorie de Mesmer, et évacuer la part d'eet induit ou placébo de l'expérience. [16] Cette com-mission a également, de par le pouvoir et politique et scientique  par son autorité scientique et l'institution qu'elle représentait  statué sur ce qui était scientique, et ce qui ne l'était pas. L'autre exemple célèbre souvent cité est celui de la pompe à vide. Ici, pas d'autorité désignée par les pouvoirs, mais la dénition à nouveau du fait scientique, et la base, nalement, de ce qui est actuellement encore en place pour juger d'un travail scientique : le jugement des pairs (ou, dans le cas de la production d'articles scientiques, le peer-reviewing, la revue par les pairs). A la suite de Shapin et Schaer, [17] Bruno Latour a montré [18] comment nous n'avons jamais su séparer, même au plus fort du dogme objectiviste de la science dite moderne, les ob-jets du contexte dans lequel ils sont élaborés, du milieu social où ils naissent. Le fait scientique est également production de groupes, production sociale. En outre, nous manipulons sans cesse des objets hybrides, et non jamais des

objets  purs , idéaux et totalement découpés du monde qui les entoure. La production du fait scientique serait ainsi un travail sans relâche d'hy-bridation et de purication d'une trame sans cesse remaniée, dont une des dimensions est éminemment sociale.

1.1.3 Entre les deux : psychologie, psychiatrie et santé men-tale ou la crise du modèle et de la classication

Le fait, ou l'objet, scientique est donc en partie immergé dans la trame sociale où il naît. C'est déjà en soi une forme complexe, dont la dynamique ne paraît pas simple. Avant même peut-être que la dimension sociale des objets aient été bien mise en lumière, il a souvent été posé la question de l'observa-teur, notamment dans les schémas expérimentaux, le dogme premier voulant que l'expérimentateur s'eace au maximum de l'expérience. Néanmoins, il n'y a pas d'expérience sans mesure  sans quoi l'expérience n'aurait aucun sens, puisque non évaluée  et donc pas d'expérience sans observation, ni sans observateur, même si celui-ci peut intervenir en aval de l'observation, temporellement parlant.

La place et l'inuence de l'observateur ont été assez longuement question-nées au début du XXe, en physique (mécanique quantique), mais également en psychologie, plus spéciquement en psychanalyse. Faut-il l'éliminer, le gommer, ou au contraire l'intégrer ? Que faire d'une subjectivité supplémen-taire alors que l'on tente d'en caractériser une en particulier ?

Modélisation en psychanalyse : deuxième topique Freudienne, la tentative de Lacan (topologie et algèbre)

Autre grande aventure de la n XIXe, début XXe, simultanée des aventures de la sociologie, du renouveau de la physique, l'aventure psychanalytique. A l'instar de la physique sociale de Comte, la psychologie se gurait pour ses

précurseurs comme une psychophysique (de dénition sensiblement diérente de l'acception actuelle, proche de la neuropsychiatrie), c'est-à-dire, comme une physique de la psyché. Cependant, Freud a ÷uvré fermement pour que sa science en devenir s'autonomise au maximum des autres sciences, dont la physique, et s'est engagé durablement dans un développement théorique de formulation beaucoup plus littérale que calculatoire. [19]

Il existe cependant des modèles en psychanalyse, qui devient nalement avant tout la science de l'individu en lui-même, et non de la relation in-tersubjective, dont l'un des plus célèbres est le modèle de la personnalité structuré en ça-moi-surmoi (ce que l'on appelle la deuxième topique). À strictement parler, il s'agit davantage d'un modèle hiérarchique que relation-nel. En outre, notons que le mode d'intervention reposant sur les postulats psychanalytiques, met face à lui-même la personne, et l'observateur tend à vouloir d'eacer au maximum (pas de prise de parole, en dehors du champ