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SURU-LERE

Le service d’Imagerie médicale se situe entre le laboratoire d’analyses biomédicales auquel il fait face et le bâtiment de la maternité/pédiatrie. Ce service est constitué de deux unités : une unité de radiographie conventionnelle, et une unité d’échographie.

5 1.2.1. Personnel du service

Le service est dirigé par un responsable M.DAKOSSI Oscar, (Ingénieur Biomédical Hospitalier) aidé dans sa tâche par une équipe d’ingénieurs : Mme HOUETO Catherine, M. GBETCHEDJI Arnaud, M.ADJIBADE Rachad, M.

AKPLOGAN Edmond, M. YOUSSOUFOU Faosani,

de

techniciens : M.

AZONLEGBE Lucien, de licenciés : M. HOUNGBEMEY Guillaume ; Mlle AGBATO Inès, Mlle DOSSOU Harmonie, M. DENAHOU Lupin, M. BOBO Chérif, et d’une aide-soignante Mme SATOWANOU Amélie.

1.2.2. Description du service

Le service d’Imagerie Médicale du CHUZ/SL se présente en six locaux entaillés dans un bâtiment rectangulaire et comprenant la salle d’attente, le bureau du chef service, la salle d’échographie, le secrétariat, la salle d’examen et la chambre noire. (cf. figure 1.)

Figure 1 : Configuration sommaire du service d’imagerie médicale du CHUZ/SL : Paravent : Rx thoracique : Passe cassette

6 1.2.3. La salle d’attente

Elle représente le couloir du bâtiment de radiologie et donne accès à la salle d’examens, au bureau du chef service et à la salle d’échographie. En effet, ce couloir dispose de quatre bancs pour les patients devant passer un examen radiologique ou échographique. A droite de ce couloir, nous avons le bureau du chef service. A gauche, nous avons une toilette pour les malades. Cette dernière fait suite sur son versant droit au magasin d’entreposage des films et à la chambre noire dans cet ordre.

1.2.4. Le bureau du chef service

C’est une salle faite en vitre. Il contient un lit à une place, un bureau et des chaises, un négatoscope, deux armoires, les cartons de films numériques et les cassettes numériques.

1.2.5. Le secrétariat

Il est installé dans l’ancienne salle d’examens qui est en face de la nouvelle.

Elle comporte un ancien appareil radiographique non fonctionnel avec la table, un paravent, un Potter mural, un pupitre, deux négatoscopes fonctionnels, un bureau qui porte le registre et les enveloppes de films devant un des négatoscopes, une table sur laquelle sont disposées le numériseur, un banc, des chaises, et des armoires du personnel.

1.2.6. La salle d’examens

Le service d’IM dispose d’une salle de radiographie. Elle est spacieuse et comporte un appareil à suspension plafonnière de marque BMI (Biomédical international) avec sa table et son pupitre de commande situé derrière un paravent plombé. Dotée d’une porte plombée, elle a une superficie de 24m2environ (6m de longueur sur 4m de largeur) et une hauteur de 3m. Son équipement, est très facile d’utilisation et offre plusieurs possibilités d’examens : des examens osseux (crâne, pied, avant-bras…) et spéciaux (HSG, LB, TOGD, UIV). On y trouve également un Potter mural, un escabeau, un tablier plombé, une cache plombée, des grilles anti-diffusantes, deux climatiseurs, une lampe orientable (baladeuse), un négatoscope.

1.2.7. La chambre noire

Elle est prévue pour le développement des films. Cette salle est équipée : d’une développeuse automatique fonctionnelle, d’une développeuse manuelle, d’un

7 séchoir électrique, une armoire à films de divers formats, d’une lampe inactinique, de deux tables l’un portant l’imprimante de nom et les cadres pour le développement manuel, l’autre porte la développeuse non fonctionnel, et un climatiseur.

1.2.8. La salle d’échographie

On trouve dans cette salle un échographe et ses accessoires, un bureau et des chaises, un frigo, un climatiseur, deux armoires pour le personnel, un placard où l’on range les produits et deux lits l’un servant aux examens, l’autre pour le personnel.

1.2.9. Fonctionnement

Le service de radiologie du CHUZ/SL fonctionne tous les jours de 08h à 20h.

Le technicien qui assure le service du jour, est au repos pendant 48h.

DEUXIEME PARTIE : DEROULEMENT DU

STAGE

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2.1. OBJECTIFS DU STAGE

L’EPAC, pour compléter la formation théorique reçue, envoie ses étudiants en fin de formation en stage pratique. C’est dans cette logique que nous avons été envoyés à l’Hôpital de Zone de Suru-Léré. Notre stage s’est déroulé du 20 Juin au 20 Septembre 2016.

2.1.1. Objectif général

L’objectif général du stage est de rendre l’étudiant apte à remplir la fonction dévolue à un professionnel en Imagerie Médicale.

2.1.2. Objectifs spécifiques Il a pour objectifs spécifiques :

- acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens standard comme spéciaux et être capable de produire seul de bons radiogrammes ;

- appliquer les règles de la radioprotection pour soi-même, pour le technicien, pour le personnel, pour le patient et pour l’environnement ;

- assimiler autant que faire se peut la pratique de la clinique des films après chaque examen ;

- apprendre les notions élémentaires d’interprétation radiologique sur la base des connaissances en anatomie, en sémiologie, en technique radiologique et en pathologies élémentaires radiologiquement décelables ;

- identifier les difficultés liées à la prise en charge des patients et proposer des solutions à ces difficultés.

2.2. TRAVAUX EFFECTUES

Compte tenu de notre effectif élevé et du fait de l’existence d’une seule salle d’examens nous avons été répartis en trois groupes de travail selon un planning rotatoire de 48h.Le travail démarre à 8h et finit à 18h ou parfois au-delà.

Pendant notre stage nous avons eu à travailler au secrétariat, à la salle d’examens et en la chambre noire.

10 2.2.1. Le secrétariat

Il est équipé d’un bureau et un registre. Notre travail consistait à : accueillir les patients ;

donner aux patients les renseignements nécessaires sur l’examen ; orienter les patients vers la caisse ;

enregistrer les examens effectués ;

remettre les résultats aux patients après interprétation ; 2.2.2. La salle d’examens

C’est le lieu de réalisation des examens radiologiques. Le patient est mis en confiance par des explications brèves du déroulement de l’examen, il est positionné tout en suivant des instructions. Le patient est irradié une fois au pupitre de commande. Ensuite la cassette irradiée est déposée dans la passe cassette pour le développement du film.

2.2.3. La chambre noire

C’est l’endroit du développement et du séchage des films irradiés sous la lumière inactinique.

Les clichés sont ensuite ramenés au secrétariat où ils sont mis sur le négatoscope pour l’interprétation puis mis dans une enveloppe et remis aux patients.

Le tableau qui suit fait objet de répartition des examens suivis et réalisés durant le stage.

11 Tableau I: répartition des examens suivis et réalisés durant le stage.

TYPES D’EXAMENS AUXQUELS NOUS

AVONS ASSISTES REALISES SEULE TOTAL

A.S.P 26 03 29

De ce tableau, il ressort que les examens les plus fréquents au CHUZ/SL sont ceux des membres et du thorax. Néanmoins nous constatons que les examens du membre pelvien sont en majorité. Notre indice de performance a été de 22,14%

(285x100/1287).

2.3. DIFFICULTES RENCONTREES

Au cours du stage plusieurs difficultés ont été rencontrées, on peut citer : l’absence de salle de garde ;

l’absence d’un vestiaire pour les patients et le personnel ;

l’absence de maintenance préventive pour l’appareil de radiographie ;

l’absence de certains matériels de radioprotection (cache gonades, cache thyroïde) ;

l’absence de matériel de contention pour les patients ; la mauvaise formulation des bons d’examens.

12 l’inexistence de certains équipements d’immobilisation adéquats dans la

prise en charge des traumatisés ;

2.4. CHOIX DU THEME

Au cours de notre stage, quelques problèmes ont été enregistrés. Parmi ceux-ci, celui qui a le plus retenu notre attention est la prise en charge radiographique des traumatisés du membre pelvien.

En effet dans la plupart des cas de traumatisme, les patients n’arrivent pas à faire de mouvement à causes des douleurs atroces ressenties au moment de l’examen. Ce qui rend la réalisation de l’examen difficile. A ce propos des besoins de matériels de contention se font sentir dans le service : les attelles ; contention du bassin ; dispositif d’immobilisation du fémur, du genou, de la jambe etc…

L’inexistence de matériel de contention dans le service d’Imagerie Médicale nous obligeait à faire appel aux parents pour une bonne immobilisation des patients, afin d’obtenir un bon radiogramme puisque les patients vus leur douleur n’arrive pas à garder la position dans laquelle ils sont placés pour l’examen. L’usage des parents n’étant donc pas conseillé si l’on veut tenir compte des lois de la radioprotection, nous nous sommes proposé de trouver des matériels de contention adéquate qui puisse nous aider à respecter les lois de la radioprotection. C’est donc dans le but d’une bonne immobilisation des patients sans faire appel à l’aide de leurs parents qu’a été choisi le thème : « CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE RADIOGRAPHIQUE DES TRAUMATISES DU MEMBRE PELVIEN »

TROISIEME PARTIE : ETUDE DU

THEME

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3.1. GENERALITES SUR LE THEME

Un traumatisme est un ensemble des manifestations locales et générales provoqués par l’action brutale et instantanée d’un agent vulnérant sur une région quelconque du corps [5]. C’est aussi un choc violent responsable d’une blessure ou de dommages affectant les tissus ou les organes. Un traumatise peut être physique ou psychologique. Au cours d’un traumatisme, on peut assister à une fracture d’un ou de plusieurs os, les articulations peuvent également subir de déformation pouvant porter atteinte au pronostic vital du patient [1].

3.1.1. Rappel anatomique du membre pelvien 3.1.1.1. La ceinture pelvienne

La ceinture pelvienne est la limite entre le membre pelvien et le tronc. C’est un anneau osseux rigide. Elle se compose de 3 os : deux os coxaux, droit et gauche et le sacrum [7].

3.1.1.1.1. L’os coxal

C’est un os particulier : il représente la soudure de 3 os au cours de sa croissance : en haut, l’ilion, en avant le pubis et en arrière l’ischion. A la jonction de ces trois parties vient s’articuler la tête du fémur. Sur une vue en relief, l’os coxal a un aspect en hélice d’avion : les directions de la partie supérieure (ilion) et de la partie inférieure (ischion/pubis) font un angle de 90 degré. La partie supérieure se dirige vers l’avant et le dehors et la partie inférieure vers l’avant et le dedans. La torsion se fait à la jonction des 3 pièces osseuses [7].

3.1.1.1.2. Le sacrum

Le sacrum est un os aplati triangulaire comprenant cinq vertèbres sacrées soudées et reliées en haut à la cinquième vertèbre lombaire et en bas au coccyx [4].

15 Figure 2 : Vue antérieure (pelvienne) du sacrum. [12]

3.1.1.2. Le fémur et la patella 3.1.1.2.1. Le fémur

Le fémur est l’os de la cuisse. C’est l’os le plus long du squelette humain.

Son extrémité supérieure est composée d’une tête (elle a la forme de deux tiers de sphère) qui s’articule avec l’os coxal dans la cavité cotyloïdienne, ainsi que d’un col qui relie le corps fémoral à la tête.

3.1.1.2.2. La patella

La patella est l’os du genou, qui s’attache grâce à des tendons, par-dessus l’articulation même du genou, pour la protéger. C’est le plus volumineux des os sésamoïdes. Elle est située dans un tendon, à la face antérieure de l’articulation du genou, devant la trochlée fémorale. C’est un os triangulaire [7].

3.1.1.3. Les os de la jambe 3.1.1.3.1. Le tibia

C’est un os pair, long (il comporte une diaphyse et 2 épiphyses). C’est un os massif qui supporte les contraintes. Il est relié à la fibula par la membrane interosseuse. Le tibia est l’os interne de la jambe. Il présente 3 faces : interne, externe et postérieure. Il a donc 3 bords : antérieur, interne, et externe [7].

Aile

16 3.1.1.3.2. La fibula

C’est un os grêle ; pair. Il comporte un corps (diaphyse) et 2 extrémités (épiphyses). Il présente une face externe et une face interne, divisée en 2 par l’insertion de la membrane inter osseuse et une face postérieure, donc 3 bords : antérieur, externe, interne [7].

3.1.1.4. Les os du pied

Figure 3: vue dorsale des os du pied [2]

Postérieur

Médial

17 3.1.2. Les incidences radiographiques du membre pelvien [6]

3.1.2.1. Radiographie du bassin

L’incidence habituelle est l’incidence de face en AP.

Antéro-postérieure : démontre une projection antéro-postérieure de la ceinture pelvienne et de l’extrémité proximale de chacun des fémurs.

Batracien ou Frog legs : démontre une projection antéro-postérieure des os coxaux ; une projection latérale de l’extrémité proximale de chacun des fémurs ; les petits trochanters sont démontrés.

3.1.2.2. Radiographie du fémur

Les incidences les plus utilisées sont les incidences de face et de profil.

Antéro-postérieure : démontre une projection antéro-postérieure du fémur qui inclut l’articulation de la hanche et l’articulation du genou si possible.

Latérale : démontre une projection latérale du fémur qui inclut l’articulation de la hanche et l’articulation du genou si possible. Dans les cas de fracture, cette position n’est pas recommandée à cause du danger de déplacement des fragments. On recommande de placer la cassette en position verticale et le rayon horizontale.

3.1.2.3. Radiographie du genou

Les incidences courantes sont les incidences de face et profil.

Antéro-postérieure : démontre une projection antéro-postérieure des structures du genou ; l’extrémité distale du fémur, les extrémités proximales du tibia et de la fibula et la patella. L’interligne articulaire fémoro-tibial est bien démontré.

Latérale : démontre une projection latérale de l’extrémité distale du fémur, des extrémités proximales du tibia, de la fibula et de la patella.

Antéro-postérieure oblique, externe : démontre une projection oblique antéro-postérieure des structures du genou démontrant le coté médial ; les extrémités proximales du tibia et de la fibula sont superposées.

18 Antéro-postérieure oblique, interne : démontre une projection oblique antéro-postérieure des structures du genou démontrant le coté latéral ; l’articulation tibio-fibulaire proximale est bien démontrée.

Postéro-antérieure oblique, externe : démontre une projection oblique antéro-postérieure des structures du genou démontrant le coté latéral, l’articulation tibio-fibulaire proximale est bien démontrée.

Postéro-antérieure oblique, interne : démontre une projection oblique postéro-antérieure des structures du genou démontrant le coté médial ; les extrémités proximales du tibia et de la fibula sont superposées.

Tunnellaire ou espace inter condylien (AP ou PA) : démontre une projection AP ou PA de l’espace inter condylien, de l’articulation entre le fémur et le tibia, du plateau tibial et des éminences inter condyliennes ; vue détaillée de la fossette du poplité.

Tunnellaire ou espace inter condylien (genou-pectorale) : même chose que le Tunnellaire PA

Tangentielle de la patella (PA) : démontre une projection axiale de la patella et de l’articulation entre la patella et le fémur ; cette incidence démontre les fractures verticales de la patella.

Tangentielle de la patella (AP) : démontre une projection axiale de la patella et de l’articulation fémoro-patellaire.

3.1.2.4. Radiographie de la jambe

Antéro-postérieure : démontre une projection antéro-postérieure du tibia et de la fibula, des articulations du genou et de la cheville.

Latérale : démontre une projection latérale du tibia et de la fibula, des articulations du genou et de la cheville.

19 3.1.2.5. Radiographie de la cheville

Les incidences habituelles sont celles de la face et du profil.

Antéro-postérieure : démontre une projection antéro-postérieure de la cheville : les extrémités distales du tibia et de la fibula et la partie supérieure du talus.

Antéro-postérieure oblique interne : démontre une projection antéro-postérieure oblique des os qui composent l’articulation de la cheville ; les articulations du tibia et de la fibula avec le talus sont bien démontrées : articulation tibio-fibulaire et fibulo-talienne.

Antéro-postérieure oblique externe : démontre l’articulation tibio-talienne externe, en particulier l’interligne articulaire entre la malléole interne et le talus.

Latérale : démontre une projection latérale des extrémités distales du tibia et de la fibula, de l’articulation de la cheville et des os du tarse postérieur (talus et calcanéus).

Antéro-postérieure avec inversion : cette position met en évidence la malléole fibulaire et l’articulation fibulo-talienne.

Antéro-postérieure avec éversion : démontre une vue détaillée de la malléole tibiale et de l’articulation tibio-talienne.

3.1.2.6. Radiographie du pied

Les incidences les plus utilisées sont celles de la face et l’oblique.

Antéro-postérieure : démontre une projection antéro-postérieure des os du tarse antérieur, des métatarsiens et des phalanges.

Antéro-postérieure oblique interne : démontre une projection oblique du tarse et des os de l’avant pied en évitant leur superposition. Le cuboïde est en projection orthogonale et ses espaces articulaires sont très bien dégagés, le cunéiforme latéral et le bec du processus calcanéen sont dégagés, le processus styloïde (tubercule) du métatarsien V est très bien démontré, l’os naviculaire est très bien visible ainsi que la tête et le col du talus, toutes les articulations du tarse sont bien démontrées sauf entre le cunéiforme médial et le cunéiforme intermédiaire.

20 Antéro-postérieure oblique externe : démontre l’espace articulaire entre le cunéiforme médial et le cunéiforme intermédiaire, l’espace articulaire entre le 1er métatarsien et 2ième métatarsien. Dégage le calcanéus médial et latéral.

Latérale : démontre une projection latérale des os du pied et de la cheville ; cette position est employée pour localiser des corps étrangers et déterminer la position des fragments dans les cas de fractures.

3.2. QUELQUES CONCEPTS DU THEME

3.2.1. Prise en charge

Dans un service de radiologie, la prise en charge est l’ensemble des actions menées par tout le personnel qui concourt à assurer un milieu de travail qui offre au patient le maximum en termes d’accueil, de communication , de confort, de réalisation de l’acte d’imagerie, de sécurité et de radioprotection. La prise en charge dépend, du secrétaire médical, de l’ingénieur des travaux, du médecin radiologue, des patients eux-mêmes [1].

3.2.2. Fracture

C’est la rupture de la continuité de l’os, elle peut être relevée d’un traumatisme important. Le trait de fracture peut être : transversal, oblique, spiroïdal, avec déplacements ou pas [5].

3.2.3. Lésion

Dans le jargon médical, la lésion est un terme qui réunit toutes les modifications anormales d’un tissu biologique. Il peut s’agir d’une simple coupure, d’une brûlure, d’une plaie. La lésion peut également résulter de l’action d’un agent pathogène tel que le parasite ou l’infection ainsi que d’une affection métabolique, physiologique ou immunitaire. Dans tous les cas, la lésion désigne tout dommage tissulaire [3]

3.2.4. Luxation

Lésion traumatique d’une articulation, avec déplacement permanent des surfaces articulaires l’une par rapport à l’autre. Les luxations peuvent être complètes ou incomplètes [5].

3.2.5. Contention

Maintien en place des fragments d’un os fracturé ou d’une articulation luxée par des moyens internes (vis, broche, etc.) ou externes (attelle, gouttière, plâtre,

21 etc.). La contention dans le domaine médical est l’action d’entraver la mobilité d’un patient. Elle reprend un ensemble de dispositifs et de procédés destiné à immobiliser une partie ou la totalité du corps humain. La première chose à retenir d’une immobilisation en urgence est qu’elle devrait aider le patient, et non lui nuire.

Certains dangers guettent une immobilisation mal faite, dont les résultats peuvent être encore plus catastrophiques que l’absence de toute immobilisation. Des traumatismes mineurs, tels qu’une entorse de la cheville, une fracture de la base du cinquième métatarsien, une fracture d’un orteil, n’ont pas besoin d’être immobilisés. Cependant Le matériel d’immobilisation devrait être moulé de façon à épouser la forme du membre du patient, et non le contraire. Une attelle de fibre de verre est fortement recommandée en raison de sa rigidité et de sa facilité d’application. De plus, comme elle est complètement transparente aux rayons-X, on peut l’installer avant même l’investigation radiologique [4].

Comme moyens de contention nous avons : 3.2.5.1. Bandes de velcros

Elles sont des bandes autocollantes de largeurs variées, qui doivent être mises à la disposition des manipulateurs à tout instant.

3.2.5.2. Papier crépon collant

Les papiers crépon collant sont des papiers jetables utilisés par les peintres en bâtiment. Ce papier se présente en rouleau dont on peut détacher des bandes.

3.2.5.3. Sacs de sable

Deux types de sacs sont utilisés : Les sacs parfaitement pleins (représentant des

Deux types de sacs sont utilisés : Les sacs parfaitement pleins (représentant des