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UNE PREPARATION EN PLUSIEURS ETAPES

Deux épiscopats ont jalonné l’opération « Diocèse 2000 ». Pour Mgr Saint-Macary, initiateur

de l’opération, une nouvelle situation de l’Église est à prendre en considération. D’une part,

par la crise des vocations dans le diocèse de Nice, mais aussi suite à Vatican II à l’appel

grandissant de la participation des laïcs. Mgr Saint-Macary, en prenant appui sur la Lettre aux

Catholiques de France

302

, « souhaite faire réaliser et diffuser que l’évolution ne peut-être que

celle du Peuple de Dieu, qui fait le point de sa foi et de sa mission aujourd’hui »

303

. Pour

atteindre ces deux objectifs il propose trois « critères d’une transformation »

304

: « le critère de

l’évangélisation », « le critère de proximité » et « le critère de la coresponsabilité » qui

serviront de base de réflexion en doyenné.

Après une année de vacance de siège durant laquelle s’est effectuée la première étape «

Diocèse 2000 », l’État des Lieux, c’est Mgr Bonfils qui prend le relais de l’opération. Mgr

Bonfils, tout en ne niant pas l’aménagement du fonctionnement interne de l’Église locale,

insiste sur le fait que la visée de l’opération est avant tout missionnaire. « Le premier défi de

Diocèse 2000 est celui de l’évangélisation »

305

.

Cette première section présentera le contexte dans lequel s’inscrit la préparation de la

démarche puis les étapes qui permirent de passer de la proposition initiale à la présentation du

Document de travail : la proposition initiale, la reconnaissance de l’État des lieux, sa

relecture, les auditions interparoissiales, la rédaction et la présentation de l’Instrumentum

laboris, la réflexion en conseils paroissiaux et en services diocésains à partir de

l’Instrumentum en vue de fixer une Charte d’évangélisation.

A. De la proposition initiale de Mgr Saint-Macary à l’état des lieux

Durant les neuf mois de vacance du siège, se déroule la première étape de l’opération «

Diocèse 2000 » : l’état des lieux

306

. Le projet commençait par un état des lieux des « deux

cent soixante-trois paroisses, dont cent trois avec un curé résident, pour un million cinquante

mille habitants dont neuf cent mille sur la côte, une diminution des prêtres et

302 Lettre des évêques aux catholiques de France, « Proposer la foi dans la société actuelle », 1996.

303 Mgr SAINT-MACARY, « Diocèse 2000 », voir aussi Document de travail (Instrumentum laboris), 30 juillet

1999, Annexe 2, p. 32 ; voir également, Les Nouvelles Religieuses, N° 55, 14 novembre 1997.

304 Op. cit. p. 32-33.

305 Mgr J. BONFILS, Lettre pastorale (Conclusion), « Les sept défis de Diocèse 2000, Évangélisation 2000 dans

les Alpes-Maritimes », 12 juin 2000.

prêtres : trois cents, dont la moitié en activité, vingt-huit diacres et des laïcs missionnés en

progression : de vingt laïcs, on est passé à cent dix en quelques années »

307

.

Mgr Saint-Macary proposait de bâtir l’État des lieux à partir d’un certain nombre d’annexes

que nous avons présentées dans le chapitre précédent. Disposées en ordre décimal, elles

suggéraient davantage un plan de travail qu’une enquête. Aussi les doyens, auxquels Mgr

Saint-Macary avait fait la primeur de remettre le dossier « Diocèse 2000 » avant son départ en

novembre 1997

308

, soulevèrent quelques difficultés pour la mise en œuvre de l’enquête. Une

paroissienne de l’un des doyennés, à qui le doyen avait confié le dossier pour le rendre plus

opérationnel, a établi un certain nombre de grilles, une par annexe, qui ont été adoptées en

réunion de doyens. Mgr Saint-Macary a aussi demandé aux doyens, en complément de son

document initial, de noter les mouvements de population sur le territoire de leur doyenné ainsi

que d’évaluer les besoins présents et à venir

309

. Puis le travail d’enquête a débuté sur ses

éléments en janvier 1998, en cellule de base, composée de membres choisis par le doyen, et

coordonné dans chaque doyenné par le doyen. Malgré le travail facilité par les grilles et la

mise en place de la cellule de base sur chaque doyenné, certains curés dans l’embarras pour la

formulation des réponses à l’une ou l’autre grille, ont fait appel à un membre du Comité

diocésain de pilotage. Puis chaque cellule de base a élaboré un dossier de synthèse pour son

doyenné, dossier qui fut transmis par les doyens au Comité diocésain de pilotage ou

directement aux bureaux de l’Évêché au courant de l’été 1998. Les onze dossiers des

doyennés participant à l’enquête ont été remis à Mgr Bonfils le 4 octobre 1998.

Les participants à la décision de la première phase de l’opération « Diocèse 2000 » sont

respectivement l’Évêque, les doyens, la cellule de base du doyenné, puis le Comité de

pilotage diocésain. L’évêque est l’initiateur et le rédacteur du document et des annexes qui s’y

rapportent. Cet ensemble assorti de deux demandes spécifiques concernant les mouvements

de population ainsi que les évaluations des besoins présents et à venir, est soumis par Mgr

Saint-Macary lors de sa rencontre avec les doyens avant son départ du diocèse de Nice.

Chacun des doyens met en place sur son doyenné une cellule de base composée du doyen et

de quelques membres choisis par lui. Cette équipe va réaliser le travail de réflexion propre à

son doyenné et remettre la synthèse au Comité de pilotage.

307 N. TURINI, « Remodelage des Paroisses, Diocèse de Nice », Esprit et Vie, n° 70, novembre 2002.

308 Les Nouvelles Religieuses, nº 55, 14 novembre 1997, p. 12.

B. De la relecture de l’Etat des lieux à la présentation de l’Instrumentum Laboris

La relecture des « Etats des lieux »

Les états des lieux des onze doyennés seront remis à Mgr Bonfils lors de la célébration

eucharistique de sa prise de possession canonique du diocèse de Nice le 4 octobre 1998. Il

décide de poursuivre et nomme alors, en date du 15 janvier 1999, un comité de pilotage

310

formé de sept membres (deux vicaires généraux, un vicaire épiscopal, un curé et trois laïcs

dont un qui est responsable du service diocésain de catéchèse).

Dès la constitution du Comité diocésain de pilotage par Mgr Bonfils, à la première rencontre,

le 15 janvier 1999, les membres du Comité procèdent à un échange des dossiers pour lecture

et approche des réalités soulevées dans les états des lieux avec pour grille de lecture les trois

critères : proximité, évangéliser et coresponsabilité. Ce sera le seul et unique échange de

dossiers entre les membres du Comité. Sept dossiers feront l’objet d’une discussion verbale à

la seconde rencontre du Comité, le 5 février. Restent donc quatre dossiers de doyennés passés

sous silence, qui ont certes été lus individuellement mais qui n’ont pas fait l’objet de relecture

en Comité diocésain de pilotage.

Quelques problèmes sont soulevés à la lecture des rapports. D’une part, tout le diocèse n’a pas

répondu car il manque le dossier du doyenné de Nice-Est. Le contenu des dossiers présente

essentiellement des données chiffrées, avec très peu d’apport réflexif. Il y a des doyennés où

peu de paroisses se sont exprimées. Les dossiers de quelques paroisses qui ont répondu ont été

rassemblés et archivés à l’Évêché de Nice. De plus, selon les doyennés, les mouvements et les

services étaient peu présents dans les rapports, ce qui rendait difficile la rédaction d’une

synthèse objective. Par ailleurs, à l’issue d’un partage de réflexions, il apparaît que, dans

certaines paroisses, l’intercommunauté et l’interparoissial se vivent déjà.

Au vu des problèmes soulevés à la lecture des rapports et aussi dans un souci d’efficacité,

dans le but de rédiger une synthèse la plus juste possible, le Comité diocésain de pilotage

décide d’auditionner un certain nombre d’acteurs choisis selon les critères d’un vécu déjà réel

d’interparoissialité pour encourager une participation la plus large possible au processus de

décision. Il va donc rencontrer des témoins relatant diverses expériences pastorales : des

situations d’interparoissialité, des communautés dont la charge curiale a été confiée à une

équipe d’animation pastorale avec un prêtre modérateur, des services diocésains

(Catéchuménat, Formation permanente des Prêtres, Institut Supérieur de Théologie,

Pèlerinages, Pastorale familiale, Pastorale des Réalités du Tourisme et des Loisirs, Catéchèse,

Formation permanente des laïcs, Service des Vocations, Pastorale et sectes et nouvelles

croyances, Animation biblique, Pastorale des Migrants, Liturgie, Diaconat, Pastorale de la

Santé) et des aumôneries (Prison, Enseignement public, Enseignement catholique). Deux

questions leur sont posées : « Quels sont les critères d’existence d’une communauté viable ? »

et « De quoi tenir compte pour une paroisse nouvelle ? ». La relecture des états des lieux ainsi

que le résultat des auditions vont être finalisées dans un document de travail réalisé par le

comité de pilotage et présenté, le 25 septembre 1999 à Mandelieu, aux délégués des conseils

pastoraux, mouvements, services diocésains et cellules de base au cours d’un rassemblement

diocésain de huit cents personnes.

Le Comité diocésain de pilotage a-t-il vraiment pris ces enquêtes au sérieux, puisqu’il se

retourne vers une sorte d’audit qui s’adresse uniquement aux structures en place ?

Les auditions sur l’interparoissialité

Après un échange en Comité diocésain de pilotage sur l’interparoissialité (Comment définir

l’interparoissialité, quels sont les critères de l’interparoissialité, quelles sont les priorités pour

que l’interparoissialité soit viable mais aussi quelles sont ses limites ?), les membres du

Comité décident d’inviter onze personnes du diocèse représentatives d’un vécu

d’interparoissialité, sur la base d’une réflexion du vécu de leur situation résumée en cinq

questions : Quel projet ? Quelle mise en œuvre ? Quelles résistances avancées ? Quels

problèmes posés ? Comment redéfinir le projet de façon dynamique ?

Un courrier de l’Évêché de Nice, sous-titré « Groupe diocésain de pilotage de l’opération

“Diocèse 2000” » avec pour signataires chacun des membres du Comité, est adressé aux

personnes retenues le 9 février 1999 pour les inviter à une rencontre dans les bureaux de

l’Évêché le 18 février et à formuler leurs réponses par écrit. Sept personnes sur onze sont

présentes à la réunion et le vicaire général prévoit une seconde réunion.

Cette nouvelle rencontre, confirmée en Comité diocésain de pilotage le 24 février 1999 et

prévue le 15 mars, s’adressera aux absents du 18 février et s’y ajouteront deux curés – un des

deux curés sera absent. Une autre rencontre, le 18 mars, réunira les Équipes d’animation

pastorale et les modérateurs des deux équipes de Bon Voyage et Villefranche s/Mer.

Les services et aumôneries sont aussi invités le 24 mars à se prononcer sur

l’interparoissialité : les services de 14h à 16h et les aumôneries de 16h 30 à 18h 30. Une lettre

d’invitation, copie conforme à celle adressée aux membres de l’interparoissial, est adressée

aux services le 25 février 1999 avec réflexions à partager et à mettre par écrit sur les questions

suivantes : Comment se vit concrètement dans votre service le lien avec les paroisses ? Quels

sont les autres lieux et secteurs d’activités liés à votre mission ? Si demain, dans le diocèse,

des secteurs interparoissiaux se développaient, comment imagineriez-vous le travail de votre

service avec ces secteurs ?

Il est intéressant de noter que le doyenné Nice-Est, qui n’a pas réalisé l’État des lieux, est

présent au niveau des acteurs auditionnés qui vivent déjà l’interparoissialité tant au niveau

d’une communauté dont la charge curiale a été confiée à une Équipe d’animation pastorale

avec un prêtre modérateur que d’une équipe de prêtres in solidum.

La synthèse des « entités interparoissiales »

Dans la majorité des cas représentés aux auditions, le travail interparoissial sur la bande

littorale a répondu à une nécessité d’organisation pour répondre à une nouvelle situation.

Dans les zones de montagne, en plus de la gestion d’une telle situation, il a fallu faire face à la

nécessité de « rassembler une assemblée » pour les célébrations liturgiques.

Ce travail a commencé le plus souvent par une écoute à l’intérieur et même à l’extérieur de

l’Église. Dans tous les cas, il a été noté qu’au départ une « volonté politique » est nécessaire.

Le travail interparoissial a débuté avec les conseils existant et les paroissiens engagés. Il s’est

élaboré au fur et à mesure de sa mise en place parfois sans mission particulière : mieux

s’intégrer dans la vie du doyenné, assurer le service paroissial partout… Ce sont les premières

rencontres de conseils qui ont permis d’effectuer un état des lieux et de dégager les priorités.

La vie du doyenné s’est développée avec une coopération de laïcs de différentes paroisses.

Les équipes pastorales ont bénéficié du phénomène de complémentarité et tous les laïcs

engagés sont devenus plus responsables. Cette collaboration supra paroissiale s’est aussi

développée au niveau des mouvements et des services.

Des efforts spécifiques ont été réalisés partout sur le plan de l’accueil et notamment de la

formation des personnes assurant le service d’accueil.

Il a été noté que la principale avancée du travail interparoissial était en fait une ouverture sur

l’avenir et non pas un palliatif à l’absence de prêtres. L’interparoissialité conduit à une

nouvelle perception du prêtre « une équipe » ou « notre curé » ? Il y a donc un problème

d’identification au pasteur. La prise en charge pastorale confiée à plusieurs prêtres est

considérée comme une solution d’avenir (curés in solidum). L’équipe doit alors

nécessairement être complémentaire.

Cependant des résistances à l’interparoissial ont été ressenties notamment sur le plan du

changement de mentalités et la perte de l’identité voire de son indépendance : chacun veut «

son curé ».

Une fois les auditions d’acteurs pastoraux terminées, le Comité diocésain de pilotage s’est mis

à rédiger un Document de travail à partir de tout ce qu’il a pu recueillir comme informations,

puis il a réfléchi à la présentation du document de travail pour la journée à Mandelieu.

La synthèse des auditions est présent dans le document de travail au chapitre IV avec pour

titre « À l’écoute du diocèse » sous deux rubriques : Les pistes à suivre et des écueils à éviter.

Les dominantes des pistes à suivre : écoute, formation et communication font écho aux trois

critères retenus par Mgr Saint-Macary pour l’opération « Diocèse 2000 » : proximité,

coresponsabilité et évangélisation.

Les deux vicaires généraux ont fait une reconnaissance du Palais Europa à Mandelieu et leur

rapport est transmis à chaque membre du Comité à la rencontre du 18 juin 1999. Ce rapport

fait état de notes concernant les convocations (signalisation du trajet Nice-Palais des Congrès

Europa à Mandelieu) ; la personne à contacter pour l’installation des lieux ; les diverses

responsabilités des parties en présence (la Mairie, la Paroisse, l’évêque et le Comité de

pilotage).

L’accueil de la journée est confié à la paroisse de Mandelieu. Deux membres du Comité du

Jubilé

311

assurent respectivement l’animation spirituelle et la coordination.

Cette journée du 25 septembre 1999 rassembla huit cents personnes : le Conseil presbytéral, le

Conseil pastoral diocésain, le Conseil diocésain pour les affaires économiques, le Conseil

diocésain pour la vie religieuse, les responsables des communautés de religieux et religieuses,

une délégation de chaque paroisse comprenant : quatre membres laïcs (deux membres des

Conseils pastoraux et deux membres de l’équipe d’animation pastorale) et les ministres

ordonnés au service de la paroisse (diacres et prêtres – curés, modérateurs, administrateurs,

vicaires, auxiliaires–, le ou la responsable diocésain(e) de chaque mouvement, les

responsables des services diocésains, les membres des cellules de base de chaque doyenné et

une délégation de deux membres de chaque communauté de migrants.

L’un des membres du Comité du Jubilé, animateur de la rencontre du 25 septembre 1999,

accueille le Père Gaston Piétri

312

, théologien, sociologue, mais surtout ami, originaire du Cap

Corse, qui remplace le Père Bodin, dans l’indisponibilité de venir à la rencontre. Il a pour

mission, après l’introduction de l’évêque, d’ouvrir les participants à la dimension plus

nationale et ecclésiale de la démarche. Sa première intervention en matinée se résume en trois

points : une situation nouvelle, une nouvelle manière de faire Église et les vraies finalités du

réaménagement pastoral ; la seconde intervention en après-midi consiste à présenter la triple

dimension de l’Église : la communion, le témoignage et le service. En effet, tout

réaménagement pastoral ne sera visible que si l’Église se manifeste mieux à travers ce

réaménagement en sa triple dimension : communion, service, témoignage. Ces trois mots sont

très présents dans le Nouveau Testament. La question à nous poser est la suivante : est-ce que

ce que nous entreprenons a des chances de mieux honorer ces trois traits constitutifs de

l’Église ?

311 Le mot « Jubilé » vient de l’hébreu « Jobel ». Celui-ci désigne la corne de bélier avec laquelle, à son arrivée à Jéricho, le peuple, sur l’ordre de Josué, exprima son acclamation de joie au Seigneur qui le faisait entrer dans la terre promise (Josué 6). Le mot latin « Jubilaeus », qui, dans la traduction latine de la Bible, correspond à l’hébreu « Jobel », souligne l’aspect de joie et d’action de grâces collectives.

312 G. Piétri, prêtre du diocèse d’Ajaccio, est théologien, sociologie et journaliste. Le diocèse de la Corse fait partie de la Région apostolique Provence Méditerranée tout comme le diocèse de Nice. Ce jour-là, G. Piétri remplace le Père Yvon Bodin absent pour maladie. Il a précédé Mgr Yvon Bodin dans son mandat de Secrétaire général adjoint de la Conférence des Évêques de France, chargé des questions pastorales de 1982 à 1988 ; Mgr Bodin remplissait cette tâche en 1999. G. Piétri avait aussi été Directeur de l’Institut pastoral d’études religieuses à l’Université catholique de Lyon de 1988 à 1993. Il avait donc des points communs avec le diocèse de Nice : son action apostolique et sa relation avec l’Université de Lyon avec laquelle Nice entretenait des accords de longue durée pour la formation théologique.

Après la présentation du Document de travail avec accompagnement d’un diaporama réalisé

par le Comité diocésain de pilotage, un temps de questions

313

à poser par écrit sur le contenu

du document est proposé aux participants. Ces soixante-neuf questions seront triées par le

Comité diocésain de pilotage et présentées aux rédacteurs des chapitres du Document de

travail qui y répondront, l’évêque se réservant la réponse à certaines questions.

Malheureusement, dix-sept questions relatives à la conférence de Gaston Piétri, recueillies par

un membre du Comité

314

, n’ont pas reçu de réponse faute de temps imparti dans la journée. Le

Comité diocésain de pilotage s’engagea verbalement à Mandelieu à y répondre par écrit. Mais

l’engagement n’a pas été tenu.

La présentation de ce document conclut la seconde étape de « Diocèse 2000 » et débute la

troisième pour laquelle il constituera la base de travail dans les Conseils diocésains et

paroissiaux, et lors des rencontres de doyennés en 1999/2000.

Nous remarquons que l’assemblée des huit cents participants interrogea beaucoup plus les

structures que la mission. Le peuple chrétien est davantage préoccupé par les moyens et les

procédures que par la finalité. Le processus de décision sera donc orienté en ce sens. Par la

suite, Mgr Bonfils, lors de la proclamation de la Charte d’évangélisation le 22 octobre 2000,

rendra attentif au fait que la plupart des suggestions faites lors des consultations en doyennés,

en services, en mouvements et auprès des recteurs de sanctuaires et des religieuses ont été

reconduites dans la Charte. Cependant, l’Evêque et « ses collaborateurs, en créant un ajout de

texte à la Charte, intitulé “Repères pour avancer

315

” ont fait ressortir tel ou tel aspect de

l’évangélisation qui n’était pas assez présent à l’issue des rencontres précitées sur la base des

trois critères : Évangélisation, Coresponsabilité-coordination-subsidiarité et proximité

316

. » Il

est à remarquer que le critère de coresponsabilité défini par Mgr Saint-Macary a été renforcé

par la coordination et la subsidiarité.

313 Cf. thèse vol. 2, p. 446-450.

314 Les photocopies de l’ensemble des questions posées lors de la journée du 25 septembre, soit dix-neuf feuilles, ont été remises à chaque membre du Comité à la rencontre du Comité du 29 septembre 1999 avec prévision d’y répondre à la réunion du Comité le 29 octobre 1999.

315 « La Charte d’évangélisation », Les Nouvelles Religieuses, supplément, n° 127, 20 octobre 2000, p. 67-69.