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Ce cinquième chapitre présente les résultats obtenus à partir du questionnaire de connaissances et du questionnaire de compréhension administrés aux étudiants universitaires. Un profil général des répondants est, dans un premier temps, tracé. Les résultats sont, dans un deuxième temps, présentés et analysés sommairement, tous domaines d'études confondus. Une analyse plus détaillée, par domaine d'études, est finalement exposée dans le but d'observer des tendances.

5.1 Profil des répondants

Les deux questionnaires ont été distribués à 100 étudiants, soit 46 étudiants en nutrition et 54 étudiants en communication publique. Les étudiants sondés sont âgés de 19 à 32 ans. Parmi ceux- ci, seulement 24 % sont des hommes. Les répondants sont, à proportion presque égale, dans la première ou la deuxième année du cheminement de leur programme d'études. Questionnés à propos de leur consommation de boissons énergisantes, 70 % des répondants avouent ne jamais en consommer. Cette proportion augmente à 84 % quant à la consommation de boissons énergisantes mélangées à de l'alcool. Parmi les 30 étudiants qui consomment des boissons énergisantes, 16 d'entre eux en consomment une seule fois par mois. Pour ce qui est du mélange boissons énergisantes-alcool, 14 répondants admettent en consommer une fois par mois. Nous avons également demandé aux répondants s'ils estimaient avoir de bonnes connaissances sur le mélange des boissons énergisantes avec l'alcool. À ce propos, 60 % d'entre eux estiment avoir de bonnes connaissances contre 40 % qui, au contraire, ne croient pas avoir de bonnes connaissances sur le sujet.

5.2 Résultats sommaires

Les résultats sont présentés, dans cette section, de façon générale, c'est-à-dire sans distinction de domaines d'études afin de brosser un portrait d'ensemble. Il apparaît important de souligner que, comme il a été mentionné dans le chapitre précédent, les deux questionnaires ont été codés selon une échelle construite aux fins de ce projet. De ce fait, les résultats présentés sont issus de cette codification.

Dans le questionnaire visant à mesurer leur niveau de connaissances par rapport au mélange des boissons énergisantes avec de l'alcool, les répondants ont eu, en moyenne, 6,29 points sur 10. L'écart-type de 1,282 témoigne de la concentration des données autour de la moyenne, c'est-à- dire que les résultats des répondants se retrouvent autour de 6 points sur 10. En effet, 73 % des répondants ont eu 5, 6 ou 7 points sur 10 comme l'illustre le tableau 1. Par ailleurs, il est intéressant de soulever que, d'une part, 55 % des répondants ont eu un pointage de 6 et moins sur

10 et, d'autre part, 45 % des répondants ont eu un pointage de 7 et plus sur 10.

Pour ce qui est du questionnaire de compréhension auquel les étudiants ont répondu à la suite de la lecture du dépliant Alcool et boissons énergisantes : Vraiment pas fort!, les répondants ont eu, en moyenne, 8,38 points sur 10. L'écart-type de 1,398 démontre que, comme pour les résultats au questionnaire de connaissances, les résultats au questionnaire de compréhension sont concentrés autour de la moyenne. Il faut aussi noter que 92 % des répondants ont eu 7 points et plus sur 10 et, par le fait même, seulement 8 % des répondants ont obtenu une note de 6 et moins sur 10.

11 y a donc une augmentation de la moyenne des résultats obtenus dans le questionnaire de compréhension par rapport à la moyenne du questionnaire de connaissances. La lecture du dépliant qui a précédé le questionnaire de compréhension est très fort probablement la raison qui explique la hausse de la moyenne.

Tableau 1 - Répartition des répondants selon le nombre de points obtenus dans les questionnaires de connaissances et de compréhension

Total des points*

Pourcentage de répondants (%) Total des points* Questionnaire de

connaissances Questionnaire de compréhension

3 2 1 4 7 1 5 16 1 6 30 5 7 27 19 8 16 14 9 2 39 10 0 20 Total 100 % 100%

À partir des résultats obtenus dans les deux questionnaires, un barème a été établi, comme mentionné dans le quatrième chapitre, permettant de traduire les résultats en niveaux de connaissances et de compréhension. Comme le démontre le tableau 2, aucun étudiant, tous domaines d'études confondus, ne présente un niveau nul ou faible de connaissances. De plus, un faible pourcentage d'étudiants (9 %) a un niveau de connaissances passable. Il apparaît donc que la quasi-totalité des répondants, soit 89 %, a un niveau de connaissances bon ou très bon à propos du mélange des boissons énergisantes avec de l'alcool. Cette faible diversité des niveaux de connaissances est probablement due à un ou plusieurs facteurs tels que le niveau de scolarité, le degré de difficulté des questions et la familiarité du sujet. Les limites du projet feront d'ailleurs l'objet d'une section du sixième chapitre.

En ce qui a trait à la compréhension, à l'instar du niveau de connaissances, aucun étudiant ne présente un niveau de compréhension nul ou faible. Le pourcentage le plus révélateur semble être les 58 % de répondants qui ont un niveau de compréhension excellent en comparaison au faible 2 % pour le niveau de connaissances. Il importe de souligner qu'une très forte majorité (92 %) de répondants ont un niveau de compréhension très bon ou excellent.

Tableau 2 - Répartition des répondants selon les niveaux de connaissances et de compréhension

Niveau Pourcentage de répondants (%)

Niveau Connaissances Compréhension Nul 0 0 Faible 0 0 Passable 9 2 Bon 46 6 Très bon 43 34 Excellent 2 58 Total 100 % 100%

5.3 Analyse par domaine d'études

Les résultats ont été présentés sommairement pour l'ensemble des répondants. Il apparaît maintenant pertinent de présenter les résultats en détail par domaine d'études, c'est-à-dire d'analyser les résultats des étudiants en nutrition en parallèle avec les résultats des étudiants en

communication publique afin de vérifier si les grandes tendances générales se dessinent de la même façon au sein des deux groupes.

5.3.1 Profil des deux groupes de répondants

Quarante-six étudiants au baccalauréat en nutrition ont participé au projet. Parmi ceux-ci, il y a 43 femmes et 3 hommes, âgés de 20 à 30 ans. Quarante d'entre eux ne consomment jamais de boissons énergisantes, cinq en consomment une fois par mois et un seul répondant en consomme plusieurs fois par mois. Par rapport à la consommation de boissons énergisantes mélangées à de l'alcool, 44 répondants n'en consomment jamais. Deux étudiants mentionnent consommer ce mélange une fois par mois.

Il y a 54 étudiants en communication publique, au baccalauréat ou au certificat, qui ont participé au projet. Parmi ceux-ci, il y a 21 hommes et 33 femmes, âgés de 19 à 32 ans. Les sexes sont donc répartis un peu plus également que chez les étudiants en nutrition, mais la tranche d'âge est assez semblable. En ce qui a trait à la consommation de boissons énergisantes, les répondants affichent une fréquence de consommation plus variée : 30 n'en consomment jamais, 11 en consomment une fois par mois, 12 en consomment plusieurs fois par mois et 1 en consomme tous les jours. De la même manière, la consommation du mélange boissons énergisantes-alcool est un peu plus fréquent chez les étudiants en communication publique : 40 ne consomment jamais ce mélange, 12 le consomment une fois par mois et 2 le consomment plusieurs fois par mois. Comme pour les étudiants en nutrition, aucun étudiant en communication ne consomme ce mélange tous les jours.

Par rapport à l'évaluation de leurs connaissances sur le sujet, les étudiants en communication publique sont partagés dans une proportion quasi égale à celle des étudiants en nutrition. Il y a 61 % des étudiants en nutrition qui croient avoir de bonnes connaissances contre 39 % qui ne croient pas avoir de bonnes connaissances. Ces pourcentages sont respectivement de 59 % et de 41 % pour les étudiants en communication. Ces chiffres démontrent que les étudiants en nutrition ne semblent pas plus confiants quant à leurs connaissances sur le mélange des boissons énergisantes avec l'alcool que les étudiants en communication publique. Le test du khi-carré

(x2 = 0,027, ddl= 1, p = 0,87) confirme d'ailleurs que le domaine d'études n'influence pas la

perception qu'ont les étudiants de leurs connaissances sur le sujet.

53.2 Résultats au questionnaire de connaissances 5.3.2.1 Pointage obtenu

Les étudiants en nutrition ont eu, en moyenne, 6,63 points sur 10 au questionnaire de connaissances, comme l'indique le tableau 3. L'écart-type de 1,236 démontre que les résultats sont concentrés autour de la moyenne. D'ailleurs, tous les résultats des étudiants en nutrition à ce questionnaire se retrouvent entre 4 et 9 points. En communication publique, les étudiants ont eu, en moyenne, 6 points sur 10. L'écart-type de 1,259 témoigne de la concentration des résultats autour de cette moyenne, mais légèrement moins grande qu'en nutrition. Il est intéressant de comparer le pourcentage d'étudiants de chaque domaine d'études qui a eu 6 points ou moins et 7 points et plus sur 10. En nutrition, 43,5 % des étudiants ont eu 6 points ou moins sur 10 tandis que ce pourcentage grimpe à 64 % pour les étudiants en communication. De fait, la proportion d'étudiants ayant obtenu un pointage de 7 ou plus sur 10 est plus élevée en nutrition (56,5 %) qu'en communication (35,2 %).

Tableau 3 - Moyenne du total de points au questionnaire de connaissances selon le domaine d'études

Domaine d'études Moyenne Ecart-type

Nutrition

(n = 46) 6,63 1,236

Communication publique

(n = 54) 6 1,259

La moyenne étant de 6,63 points pour les étudiants en nutrition et de 6 points pour les étudiants en communication, la différence entre les deux groupes ne semble pas considérable. À cet effet, l'analyse des données au regard du Test t (t = 2,517, ddl = 98, p = 0,13) confirme que la différence entre la moyenne du groupe de nutrition et celle du groupe de communication n'est pas statistiquement significative. Bien que la moyenne des résultats soit semblable, il y a des différences intéressantes dans les résultats obtenus dans le questionnaire de connaissances entre les deux domaines d'études comme l'illustre la figure 1. Ces différences seront davantage mises en évidence par le niveau de connaissances attribué aux répondants selon leur pointage.

Figure 1 - Répartition des deux groupes de répondants selon le pointage obtenu au questionnaire de connaissances

Répartition des deux groupes de répondants selon le pointage obtenu au questionnaire de connaissances

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Nutrition -Communication publique

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