On met en avant les intérêts, les valeurs humaines.
Modèle qui a prospérer dans les années 60-70 et influence encore de nombreux psychologues.
Modifier les méthodes et les sujets de la psycho.
Opposition à la psychanalyse car elle ne s’intéresse qu’au coté émotionnellement perturbé de la nature humaine. Humanistes se concentrent sur les qualités, les forces intrinsèques du sujet. Ils pensent le sujet dans son meilleur et non dans son pire.
L’approche humaniste met l’accent sur les points forts, les aspirations humaines et la volonté consciente du sujet.
Ils ont tous identiquement critiqué les béhavioristes qui sont réductionniste puisqu’ils nient l’existence de forces conscientes et inconscientes.
Les approches humanistes réfutent idée que nous sommes des robots qui réagissent aux événements de façon prédéterminée.
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« L’étude des estropiés, rabougris, immatures et spécimens malades peut seulement donner une psychologie infirme » (Maslow, 1970)
La centration sur le conscient : Carl Rogers nous sommes des êtres rationnels gouvernés par une perception consciente de nous même et de notre monde expérientiel.
Pour Carl Rogers, même s’il reconnait que les expériences de l’enfance affectent nos comportements, notre personnalité :
La centration sur le présent : les sentiments et les émotions actuelles ont un plus grand impact sur la personnalité que les expériences infantiles.
Expériences actuelles telles qu’elles nous paraissent du point de vue de sujet → expériences de type subjectives.
La réalité subjective ne correspond pas toujours à la réalité objective.
La seule réalité dont nous pouvons être surs est notre propre monde subjectif de l’expérience.
Une motivation primordiale, innée : l’actualisation personnelle. Relève d’une tendance innée à développer nos capacités et nos potentiels à la fois au niveau biologique et psychique.
Un but ultime : la réalisation de soi, devenir une « personne fonctionnant pleinement ».
Un besoin de considération positive d’autrui et de soi. Un besoin de base de la vie c’est de faire l’expérience de respect, de la sympathie de la part des personnes signifiantes pour le sujet. On aurait un besoin d’un regard positif des autres signifiants.
C’est quand les autres portent un regard positif sur vous même que l’on est capable d’auto-considération positive.
Un niveau d’adaptation fonction de la congruence entre notre concept de soi et nos expériences.
Niveau d’adaptation = fonctionnement en santé vs pathologie.
Situation d’incongruence : il y a une manifestation d’un symptôme qui est l’anxiété.
L’approche humaniste est beaucoup plus positive et optimiste que l’approche psychanalytique et on est tourné non pas vers la situation d’équilibre mais de croissance personnelle.
Méthodes privilégiées : entretien en face à face, non directif – modèle rogérien.
Les caractéristiques fonctionnelles pour le psychhologue : - Faire bon accueil au sujet
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- Etre réceptif → empathie.
- Etre bienveillant → neutralité bienveillante.
- Etre centré sur la personne
- Favoriser la communication sans interpréter
➔ Habilité du praticien à établir une bonne alliance relationnelle avec le sujet.
Pour Rogers, il faut toujours mettre le patient en relation de confiance et donc on utilise l’empathie.
Empathie = capacité à percevoir le cadre de référence interne de l’autre.
Neutralité bienveillante= afficher une neutralité d’opinion.
Empathie : rôle essentiel dans la relation et dans l’efficacité thérapeutique. La clé du succès réside dans l’habileté du praticien à établir une bonne alliance relationnelle.
Vu sous l’angle de la psycho, l’empathie peut se concevoir comme une compétence interpersonnelle nécessitant un ens d’aptitudes intrapersonnelles.
Pour avoir accès au cadre de référence interne du patient, il est nécessaire de créer un climat de confiance et de faciliter l’expression du patient.
Eprouver une compréhension empathique : faire comme si on était dans la même situation que le patient tout en gardant un regard différent.
Neutralité bienveillante : neutre quant aux valeurs religieuses, valeurs morales ou sociales, aux discours du sujet. On doit s’abstenir de tout jugement de valeur, de toutes expressions de sympathies ou d’antipathies.
Neutralité par rapport aux préjugés théoriques.
Dans l’entretient clinique, elle est le complément à ce qu’on appelle l’acceptation inconditionnelle de l’autre.
Ne pas confondre neutralité bienveillante et distance/indifférence.
C’est une considération positive qui va permettre au patient de s’exprimer librement en toute confiance (définition de Fernandez).
Les critiques opposées à l’approche humaniste :
- On reproche à Rogers d’avoir omis d’expliquer ce qu’était son potentiel inné d’actualisation.
Composante physio ou psycho ?
- Différences individuelles dans ce potentiel inné ?
Carl Rogers ne va jamais apporter de réponses à ces questions. Il présente la tendance à l’actualisation comme une sorte de modèle génétique mais n’a jamais préciser les mécanismes en fonction dans ce modèle.
- Centration sur les expériences subjectives d’une personne. En se centrant sur les expériences conscientes et présentes sans nier l’existence d’un inconscient, il ignore les facteurs dont le patient n’a pas conscience qui peuvent influencer ses comportements au quotidien. Il peut réprimer, dénier, inventer des événements et surtout se présenter sous une image de soi qui est idéalisée.
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