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L’ APPROCHE PSYCHIATRIQUE : LES TROUBLES DE LA PERSONNALITE

Dans le document THEORIE DE LA PERSONNALITE ET METHODES (Page 27-35)

Classifier les pathologies mentales : on cherche à subdiviser, à organiser un ensemble d’objets. Des classifications, catégorisation qui vont être essentielles pour la collecte et la communication de connaissances de type scientifique de recherche mais aussi entre professionnels de santé

Ces tentatives d’organisation des troubles psychiatries sont basées sur des principes différents : - Certains vont les classer selon des similarités descriptives

- D’autres des similitudes types structurelles (caractéristiques moins évidentes)

Ces différents types de classification sont plus ou moins utiles dans pratique de recherche ou rencontre avec le patient.

• Approche catégorielle : distinction qualitative entre les membres de différentes catégories. Système oui ou non.

• Approche dimensionnelle : description des objets de classification en termes de dimensions continues.

(quantitatives).

Médecine : approche catégorielle → Psychiatrie Psychologie : approche dimensionnelle.

Approche dimensionnelle a cet intérêt d’enregistre des données ou faire des distinctions plus subtiles qu’une approche catégorielle.

Approche de type psychiatrique : catégorielle.

Ces systèmes de classification des comportements pathologiques ont un intérêt pour le praticien.

C’est de faire correspondre au problème du patient un type de soin qui a le plus de chance d’être efficace ou de soulager la douleur.

2ème avantage : c’est que ce système peut être utilisé en recherche. Permet d’avoir des classifications internationales donc permet d’avoir le même discours et favorise le fait d’avoir de nouvelles connaissance.

Historiquement, en médecine et en psychiatrie, il faut d’abord reconnaitre, décrire et classifier le problème pour identifier un traitement efficace ou prévenir la maladie

Actuellement en psychologie et psychiatrie, il existe 2 référentiels classificatoires qui ont été introduit après la 2nde guerre mondiale. 2 référentiels qui sont plutôt catégorielles. On va décrire des seuils.

Les systèmes modernes de classification en psychiatrie – DSM 5 / CIM 10 = approche plutôt catégorielle = un seuil pour chaque type de personnalité, seuil qui différencie le trouble de la personnalité de la personnalité

« normale ».

DSM : Manuel diagnostic et statistique.

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CIM : classification internationale des maladies. Référentiel utilisé à l’hôpital. Publié par l’OMS.

Manuels qui ont mis à jour assez régulièrement.

DSM 5 : 2013.

Ces 2 systèmes sont assez similaires, la publication des différentes CIM et DSM sont coordonnées. La plupart des catégories se trouvant dans l’un se trouve dans l’autre. Descriptions assez similaires.

Ils restent la référence pour penser la pathologie de façon descriptive et de proposer des critères détaillés pour chaque trouble. Ce qui évite le sur-diagnostic de troubles psychiatriques.

Problème central identifié : étiquetage diagnostic.

Personnalité pathologique (trouble de la personnalité) = lorsqu’il y a une déviation importante par rapport aux attentes culturelles dans les domaines :

- Relations

- Contrôle des impulsions - Stabilité affective

- Cohérence des idées et des représentations

On fait référence à des traits rigides de personnes → psychorigidité du fonctionnement.

Ils génèrent souvent une souffrance psychologique chez les sujets atteints ainsi que des difficultés individuelles, sociales ou professionnels.

En fonction des différentes troubles, certains peuvent générer de la souffrance chez l’autre (ex : antisocial).

Ils caractérisent des comportements qui sont inadaptés.

Ils sont généralement reconnaissables dès l’adolescence, voire des l’enfance, et perdurent à l’âge adulte.

On peut poser un trouble de la personnalité qu’une fois l’adolescence passée. Mouvement adolescentaire provoque parfois des comportements.

Ces troubles de la personnalités ne sont pas consécutifs à d’autres troubles, ce sont des marinières d’être, des modes d’être.

Ce sont les troubles parmi les plus difficiles à traiter, certains troubles de la personnalité où l’on sait que l’efficacité thérapeutique est quasiment nulle.

En termes de prévalence, tous les troubles de la personnalité représentent entre 9 et 13% de la population adulte.

Statistiques à prendre avec des pincettes car pas beaucoup d’études épidémiologiques en France, on a des données plus centrées sur les personnalités de type antisociale ou borderline car ce sont les troubles les plus dérangeants dans le sens où ils sont contre-normatif ou posent des problèmes dans le soin (surtout borderline).

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Le DSM-5 décrit 10 troubles de la personnalité et les sépare en 3 groupes, appelées cluster (APA, 2013) : - Cluster A : troubles de la personnalité caractérisées par un comportement étrange ou excentrique, par

l’originalité, la bizarrerie. Comportement similaires mais pas aussi étendus que ceux des schizophrènes. Souvent il y a une méfiance extrême, un retrait social. Ce sont des personnes qui sont souvent isolés. Certains psychologues associent les troubles de la personnalité à des troubles du spectre de la schizophrénie (reste en débat).

- Cluster B : troubles de la personnalité caractérisés par le désordre émotionnel, le goût du drame.

- Cluster C : troubles de la personnalité par l’anxiété.

Diapo : tableau des troubles de la personnalité dans les clusters.

CLUSTER A :

- Troubles de la personnalité paranoïaque

o Méfiance à l’égard des autres, de leurs motivations o Confiance excessive en leurs propres idées et capacités o Froideur et distance

o Sensibilité à la critique

Ces personnes trouvent toujours des significations cachées qui sont souvent de type menaçantes ou dévalorisantes. C’est parce qu’il croit que tout le monde leur en veut, que le sujet va fuir les relations sociales ou affectives. Bien qu’ils soient dans un soupçon qui est inapproprié, inexact, ce ne sont pas des patients délirants. Ils sont très critiques à l’égard des faiblesses, des fautes des autres notamment au travail mais sont incapables de reconnaitre leurs propres fautes. Ils vont attribuer uax autres ce qui va mal dans leur vie. Sont particulièrement rancunier.

Prévalence : entre 0,5 et 3% de la population souffrirait de ce trouble. Il a plus d’hommes que de femmes.

- Trouble de la personnalité schizoïde

o Evitement et limitation des relations sociales (préfère rester seul/e) o Indifférence affective

o Faible expression émotionnelle

o Centration principalement sur soi : pas dans dimension narcissique mais de repli.

o Peu affecté par les éloges ou les critiques

Ils ont comme point commun avec les sujets paranoïaque : pas de relation proche avec les autres. La raison pour laquelle les sujets évitent les contacts sociaux est différente.

Ils préfèrent réellement être seuls, semblent indifférents à leur famille.

Ils sont relativement incompétents dans les relations sociales.

Ces personnes exposent peu ou pas du tout émotives. Considérées comme froides ou transparentes. Arrivent très facilement à se faire oublier ou ignorer.

Prévalence : 1% de la population adulte. Plus fréquent chez les hommes que chez les femmes. Quand les hommes en souffrent ils sont plus déficitaires.

- Trouble de la personnalité schizotypique o Problèmes interpersonnels nombreux

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o Inconfort extrême dans les relations intimes

o Manières bizarres de penser, de percevoir avec des illusions proches des hallucinations o Excentricités comportementales

o Idées de référence et/ou illusions corporelles

Points communs avec les autres troubles du cluster : ils cherchent plutôt l’isolement , peu d’amis proches.

Plus sévères que les 2 précédents.

Peuvent être considérablement perturbés. Dans les cas les plus sévères, patients ont des idées de référence : croyances erronées selon lesquelles les événements, les objets ou les personnes de l’environnement immédiat ont une signification particulière ou inhabituelle.

Peuvent avoir souvent des illusions corporelles : sentiment de transformation corporelle.

Convaincus qu’ils disposent de capacités extra-sensorielles.

Certains pensent qu’ils ont un espèce de contrôle magique sur les autres ou sur le monde.

Les émotions présentes sont souvent inappropriées.

Difficultés à maintenir un niveau de concentration optimale.

Au quotidien, ils ont tendance à dériver sans but, à mener au ralenti.

S’ils travaillent, il s choisissent des métiers peu exigeants dans lequel ils travaillent en dessous de leur compétences. Activités qui ne nécessitent pas ou peu d’interaction avec les autres.

Prévalence : 2 à 4% de la population adulte, plus d’hommes que de femmes.

Dans ce cluster, troubles qui ont comme point commun des comportements bizarres ou excentriques que l’on identifie souvent dans la pathologie schizophrénique.

- Paranoïaque : suspicion

- Schizoïde : retrait par rapport aux relations sociales, émotions

- Schizotypique : problèmes interpersonnels, des formes étranges de penser, de comportements.

Résistants au traitement en général.

Améliorations obtenues sont au mieux modestes.

CLUSTER B

- Trouble de la personnalité antisociale

o Mépris et violation des droits des autres o Mensonges systématiques

o Impulsivité, imprudence, action sans penser aux conséquences o Irritabilité, agressivité

o Manque de conscience morale, égocentrique

Le trouble le plus étroitement lié aux comportements criminels chez l’adulte (après les comportements toxicomanes).

Diagnostic ne peut pas être posé avant 18 ans. Cependant on sait que la plupart des personnes souffrant de ce trouble ont exposés dans leur enfance avant 15 nu certains nombre de comportements déviants tels que des actes de cruautés sur les animaux ou la destruction de biens.

Si ces personnes essayent de travailler, elles sont souvent absente voire quittent leur travail sur un coup de tête.

Elles sont insouciantes en ce qui concerne l’argent, ont souvent des dettes non payées.

Engage la bagarre facilement.

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Le sujet souffrant de ce trouble a vraiment peu de considération pour sa sécurité, celle des autres et de ses enfants

Habituellement ce sont des personnes qui développent un certain talent pour tirer profit personnel au détriment des autres. La douleur, les préjudices qu’ils infligent aux autres ne les concernent pas voire ils considèrent que leurs victimes sont faibles et donc mérite d’être anarquer.

➔ Manque de conscience morale.

Prévalence : 2 à 3% selon la HAS. Touche 4X plus les hommes que les femmes. 40 à 50% des personnes en prisons répondraient aux critères selon la HAS.

Point communs des troubles de ce cluster : comportements de ces personnes vont être tellement dramatique, émotionnelles qu’il est presque impossible d’avoir des relations satisfaisantes à moyen ou à long terme.

Traitement assez inefficaces à modérément efficaces.

- Trouble de la personnalité borderline

o Grande instabilité de l’humeur et de l’image de soi o Impulsivité – comportements d’automutilation o Sentiment profond de vide

o Idéalisation des qualités et des capacités des autres puis désidéalisation o Angoisses récurrentes d’abandon

Leurs relations sont extrêmement instables.

Ils peuvent présenter des états dépressifs, anxieux, une irritabilité qui ont la caractéristique de durer quelques jours, quelques heures.

Ces personnes sont sujettes à des excès de colère qui peuvent entrainer des agressions physiques, de la violence.

Tout aussi fréquemment, elles dirigent leur colère, impulsivité contre elles → s’infligent des lésions corporelles : se scarifient, se brulent, se cognent la tète contre le mur = automutilations.

Ces comportements d’automutilation entrent en échos avec le sentiment profond de vide, de vacuité de ces patients.

Ces conduites impulsives on les retrouve aussi avec un certain nombre de conduites à risque : alcoolisation excessive, toxicomanie, délinquance, rapport sexuel non protégé.

Il faut considérer ces conduites vécues comme un soulagement par rapport à la souffrance psychique. Utilisent leurs cicatrices comme une preuve concrète de leur dértresses émotionnelle.

Ils sont souvent dans la menace suicidaire mais aussi dans le passage à l’acte suicidaire.

Prés de 75% des patients souffrant de ce trouble ont fait au moins une tentative de suicide.

10% sont morts suite à leur tentative de suicide.

Conflits intenses.

Ces personnes sont rapidement furieuses quand leurs attentes ne sont pas satisfaites par l’autre.

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Font des efforts frénétiques pour éviter toute séparation réelle ou imaginaire avec les personnes qu’ils sont investies.

Tentatives de suicide pour empêcher que leur partenaire les quittent.

Elles vont changer dans leurs aspirations, orientations sexuelles, leurs amis.

Trouble en expansion actuellement et pose beaucoup de problèmes dans le soin que ce soit pour les soignants de la santé mentale que pour les soignants de troubles somatiques.

Entre 1 et 2,5% de la population générale supposée souffrir de ce trouble. 75% des personnes diagnostiquées comme telles sont des femmes.

L’évlution de cette pathologie est extrêmement variable mais on constate que l’instabilité tend à décliner progressivement avec l’âge.

Les hommes qui en souffrent peuvent afficher des comportements plus agressifs, plus perturbateurs que les femmes.

- Trouble de la personnalité histrionique (autrefois appelé hystérie) o Etats émotionnels exagérés

o Quête d’attention permanente

o Recherche d’approbation et de louanges o Exagération des maladies somatiques o Séduction sexuelle

Cherchent continuellement à être au centre de l’attention.

Elles sont toujours en scène, ont des gestes, des manières hyper-théâtrales, des expressions grandioses.

Ce sont en sorte des personnes qui sont comme des caméléons : elles arrivent toujours à se transformer pour attirer l’attention. Pour cela, elles sont prêtes à changer non seulement leurs caractéristiques mais aussi leurs croyances,…

Ce sont des personnes egocentriques, exigeantes et incapable de différer leurs besoins de gratification.

S’il y a un événement mineur qui vient empêcher ou gêner leur quête d’attention, elles vont réagir de manière excessive.

Elles peuvent commettre des tentatives de suicides pour manipuler les autres.

Ce sont des personnes qui peuvent attirer l’attention en exagérant leurs maladies ou pathologies somatiques.

Certains patients peuvent recourir à plusieurs médecins avec des plaintes différentes. Le recours à la médecine devient un moyen pour attirer l’attention.

Elles agissent de manière très provocante. Souvent elles essayent d’atteindre leurs objectifs grâce à la séduction sexuelle.

Personnes aguicheuses, vêtements courts pour les femmes, de couleur vives.

Elles exagèrent la nature de leur relation avec les personnes.

Personnes en relation de couple avec un compagnon plutôt séduisant mais maltraité dans leur relation.

On a souvent pensé que c’était un trouble commun chez la femme.

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Prévalence : 2 à 3%. Autant d’hommes que de femmes.

- Trouble de la personnalité narcissique

Personnes qui se vivent comme grandioses, fort besoin d’admiration et ressente pas ou peu d’empathie envers les autres.

Convaincues de leur grand destin ou grand pouvoir ou beauté voire les 3 en même temps.

Ils attendent de ceux qui les entourent une attention voire une vénération.

Lié au mythe grec de Narcisse qui est mort fasciné par sa beauté dans un lac.

Autosatisfaction extrême

Un sens grandiose de leur propre importance.

Ce sont des personnes qui exagèrent leurs talents et attendent que les autres les reconnaissent comme supérieures.

Pour les gens extérieurs, ils paraissent pour des arrogants.

Comme se vivent comme supérieurs, ils sont très exigeants à l’égard des autres qui doivent être des personnes aussi spéciales que lui.

En général ce sont des personnes très charismatiques et font bonne impression à court terme. A long terme n’arrivent pas à maintenir leur relation.

Personnes qui réagissent très mal à la critique ou à la frustration → Réactions de type rage ou humiliation de l’autre.

D’autres vont être extrêmement dépressifs, pessimistes.

Prévalence : 1% de la population. Près de 75% d’entre eux sont des hommes.

CLUSTER C

Tous les troubles de la personnalité de type anxieuse. Personnes qui exposent des comprotements de type anxieux ou craintif.

On y trouve des symptômes proches des troubles anxieux ou dépressif.

Mais on n’a pas réussit à trouver de lien entre ce trouble et les pathologies.

- Trouble de la personnalité évitante

o Mal à l’aise et inhibition dans les situations sociales o Sentiments d’insuffisance

o Sensibilité à l’évaluation négative qu’elle soit fantasmée ou réelle→ voire hypersensible Submergées par un sentiment d’incompétence, d’insuffisance.

Elles ont tellement peur d’être rejetée, moquée qu’elles ne donnent pas l’occasion de l’être ni d’être donc acceptée. Donc évitent tous les contacts sociaux.

- Trouble de la personnalité dépendante

o Besoin excessif et omniprésent d’être pris en charge/besoin constant d’aide o Sentiments extrêmes d’insuffisance et d’impuissance

o Difficultés avec la séparation

o Peur du rejet et de la désapprobation

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Personnes qui vivent accrochées aux autres, très obéissantes, craignant toujours la séparation d’avec les parents, le conjoint.

Elles comptent tellement sur les autres qu’elles en viennent à ne pas pouvoir faire quelque chose par elles-mêmes. Elles ont un besoin constant d’aide même pour les décisions ou tâche banale.

Elles se cramponnent à leurs amis ou à leurs parents du fait de leur sentiment d’insuffisance.

Elles sont totalement dévastées, désemparées quand une relation se termine. Souvent, elles vont rapidement chercher une autre relation pour compléter le vide.

Personnes qui vont se cramponner obstinément à leur partenaire y compris des partenaires qui peuvent les maltraiter physiquement et/ou psychologiquement.

Du fait de leur manque de confiance en elles-mêmes, ce sont des personnes qui sont rarement en désaccord avec les autres. Elles laissent les autres prendre des décisions importantes pour elles.

Comme elles ont peur du rejet, elles sont dans des rapports d’abnégation, c'est-à-dire que par rapport aux autres, elles vont répondre aux souhaits et aux attentes des autres même si c’est des corvées désagréables.

Ressente souvent une certaine détresse. Risque de dépression assez important.

Prévalence : 2% de la population. Femmes semblent présenter un peu plus de troubles que les hommes mais certaines recherches actuellement suggèrent que le trouble est tout aussi fréquent chez les hommes que chez les femmes.

- Trouble de la personnalité obsessionnelle compulsive

o Préoccupation pour l’ordre, la perfection et le contrôle o Focalisation sur les règles et l’ordre rigide bête et têtu o Code personnel strict (mœurs, éthique et valeurs) o Relations parfois rigides et superficielles

o Avare en termes de temps et/ou d’argent

➔ Manque de flexibilité, d’ouverture et de contrôle Le souci de bien faire va nuire à leur productivité.

Ces personnes ont une difficulté à voir les choses au niveau globale.

Certaines personnes deviennent en incapacité à finir leur travail. Travail souvent en retard.

Elles ont tendance à négliger leur activité de loisir ou amicale. Elles sont concentrées sur leur tâche à effectuer.

Elles établissent pour elles même mais aussi pour les autres, des normes excessivement élevées. Elles ne sont jamais satisfaites de leur performance.

Elles refusent de demander de l’aide ou de travailler en équipe car convaincues que les autres sont trop négligeant ou incompétent pour faire du bon travail.

Rigides en termes d’éthique, de mœurs ou de valeurs.

Elles ont un code personnel extrêmement strict qui sert d’étalon pour évaluer les autres.

Elles ont du mal à exprimer leurs sentiments.

Dans les cas les plus sévères : elles sont dans l’incapacité de jeter des objets même s’ils sont usées ou inutiles.

Syndrome de diogène : personnes qui accumulent et ont des tas de poubelles. C’est un trouble psychiatrique.

Syndrome de diogène : personnes qui accumulent et ont des tas de poubelles. C’est un trouble psychiatrique.

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