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Points de vue sur le pronom IT

1. Études syntaxiques

1.1. Otto Jespersen

La grammaire d‘Otto Jespersen est sans doute une grammaire encyclopédique à laquelle se réfèrent régulièrement la plupart des linguistes contemporains, particulièrement les générativistes. Sa large connaissance des langues étrangères, qui est à l‘origine de son envergure, lui a permis non seulement de réfléchir, d‘observer et de décrire, mais aussi de généraliser ses réflexions pour comprendre les lois organiques du langage.

40 G. Moignet (1972), « Personne humaine et personne d‘univers », dans Mélanges Albet Henry, Travaux de

linguistique et de littérature, 76.

Comme l‘illustre son livre intitulé A Modern English Grammar on Historical

Principles, Otto Jespersen traite de l‘anglais moderne en faisant quelques appels aux

époques les plus anciennes de la langue. Le linguiste souligne l‘aspect évolutif du langage et considère, par conséquent, que cette évolution est un renouvellement plutôt qu‘une dégénérescence. Selon lui « It would be a good thing if what might be called a Grammar of Relativity could be everywhere substituted for the Grammar of Rigidity taught in most schools all over the world ».42

À propos du pronom IT, et en particulier dans son volume consacré à la syntaxe, Otto Jespersen fournit une étude très synthétique et d‘une rare transparence sur le rôle à la fois original et central que l‘opérateur IT joue en anglais moderne. En effet, il distingue quatre emplois de IT : « it anaphorique », « it cataphorique », « it non-specifique » et « it des phrases clivées », et je les examinerai un par un.

Il s‘agit tout d‘abord d‘un emploi anaphorique où « it refers back to anything previously mentioned that is not spoken of as he or she […] It may even refer to nothing: well, nothing seems to be happening, does it? ».43 IT est interprété en fonction d‘un déjà repéré. Dans ce type d‘emploi, IT est, donc, un outil de rappel dont le pouvoir de substitution va du simple groupe nominal [1] à la prédication [2] :

[1] - Have you seen my book? - Yes, IT is on the desk.

[2] He took the bottle from out the cupboard: I saw IT myself.

Randolph Quirk et al., désignent le IT anaphorique par « referring it ». Selon les auteurs : The neuter or non personal pronoun it (‗referring it‘) is used to refer not only to inanimate objects, but also to noncount substances (Ex., she made

some soup and gave it to the children), to singular abstractions (Ex., the sack of Rome shook the whole of the Western World: in a sense, it was the

end of Roman Empire), and even to singular collections of people (Ex.,

Parliament‘s answer to all awkward problems is to establish a Royal

42 Otto Jespersen (1961), A Modern English Grammar on Historical Principles, Vol III, London, Allen, 6. 43 Otto Jespersen, Op. cit., Vol VII, 143.

Commission whose findings it can then ignore).44

Dans certaines constructions et à l‘inverse de celle exposée ci-dessus où IT s‘y interprète en fonction d‘un déjà repéré, IT peut également marquer une annonce de matière lexicale dans la mesure où il trouve son référent sur sa droite et non sur sa gauche dans l‘ordre linéaire du discours. Le pronom IT dans ce cas, est appelé cataphorique et non anaphorique. Autrement dit, au lieu de reprendre du texte déjà énoncé, IT annonce un sujet ou un objet placé dans l‘après de l‘énoncé, d‘où l‘appellation « extra-position » que l‘on doit au linguiste Otto Jespersen. « Extra-poser » signifie tout simplement « poser après », et renvoie, donc, au déplacement d‘un constituant vers la droite, vers la fin de la phrase ; le cas des exemples suivants :

[3] It is strange that John left.

[4] We thought it probable that the accusation would be refuted.

Dans ces énoncés, IT assume formellement la fonction de sujet (3), ou de complément du verbe principal (4), tandis que le sujet ou le complément réel est décalé sur la droite. Examinons l‘opération par laquelle on a produit les deux énoncés ci-dessus :

That John left is strange

We thought the accusation would be refuted was probable

Cette opération aboutit à laisser vide une place syntaxique de sujet : ( ) is strange that John left

We thought ( ) probable that the accusation would be refuted

44 R. Quirk, et al., (1985), A Comprehensive Grammar of the English Language, London et New York, Longman, 347-348.

À ce stade, la plupart des grammairiens vont tenir le même raisonnement : pour obtenir un énoncé acceptable, la place vide doit être instanciée en surface par IT. On peut représenter les transformations du mécanisme d‘extraposition par des représentations syntagmatiques simplifiées. Prenons par exemple l‘énoncé « It is strange that John left » :

Stage 1 :

S

NP VP

S‘ V Adj That John left is strange Stage 2 : S NP VP Ø V Adj S‘

is strange that John left

Stage 3 : S NP VP V‘ S‘ V Adj

En observant les représentations ci-dessus on voit que le constituant S‘ passe de la position syntaxique sujet à celle de complément du groupe verbal. En revanche, cette position syntaxique du sujet est instanciée par le pronom IT qui joue le rôle de sujet de surface d‘où on obtient l‘énoncé final « It is strange that John left » et la même chose pour « We thought it probable that the accusation would be refuted ». IT remplit la position sujet ou objet de façon purement formelle tandis que la proposition, qui est le sujet réel (that John left) ou objet du verbe (that the accusation would be refuted), est déplacée vers la fin de l‘énoncé. Il s‘agit ici d‘une utilisation possible de IT d‘anticipation.

Les appellations pour désigner ce type d‘emploi sont multiples telles que : « preparatory it », « anticipatory it », « representative it », « cataphoric it » ou encore

« extraposatory it ». Ces expressions différentes en termes mais similaires en désignations mettent l‘accent sur le fait que IT peut annoncer, à la différence de son emploi anaphorique, un référent sur la droite en rejetant le sujet réel après le verbe ou en poussant le complément plus loin sur la droite. Cette opération est privilégiée car le segment extraposé est généralement une proposition jugée trop « lourde » pour occuper la place usuelle du sujet ou de l‘objet. À ce propos, Otto Jespersen propose la définition suivante: « It stands as a preliminary representative of a longish group of words which follows later because its placement here would make the sentence-structure cumbersome or ‗top-heavy‘ ».45 Randolf Quirk et al., expliquent que IT, employé de cette manière, l‘est dans un but précis : « to reserve the final position for the more complex parts of a clause or sentence –the principle of end-weight ».46 En voici quelques autres exemples; la version non extraposée est donnée en un premier temps suivie par la version extraposée. Le constituant déplacé est donné en caractère gras.

 IT en position sujet : [5] Proposition infinitive:

To see you is a great pleasure

It is a great pleasure to see you

45 Otto Jespersen, Op. cit., Vol VII, 144.

[6] Proposition introduite par HOW

How much she can eat is unbelievable

It‘s unbelievable how much she can eat [7] Proposition introduite par WHAT

What to do next is not clear at this point

It is not clear at this point what to do next

 IT en position objet :

[8] Proposition introduite par THAT I regret profoundly that you disagree

I regret it profoundly that you disagree [9] Proposition infinitive

* I make not to speak to strangers a rule

I make it a rule not to speak to strangers

Si on examine ces énoncés on remarque que l‘extraposition n‘obéit pas automatiquement au principe de l‘« end-weight ». Par exemple, l‘énoncé « I regret it profoundly that you disagree » est une extraposition de la phrase de base « I regret profoundly that you disagree » même s‘il n‘y a strictement pas de mouvement d‘un constituant. En outre, l‘extraposition est obligatoire avec certains prédicats, le cas de l‘énoncé « I make it a rule not to speak to strangers ». Il est important de souligner qu‘il s‘agit de propriétés syntaxiques des verbes en jeu, et non de leur valeur sémantique. En effet, on remarque que l‘adjectif « strange », par exemple, n‘entraîne pas les mêmes contraintes que le verbe « appear » :

That John left is strange it is strange that John left

* That John left appeared it appeared that John left

On conclut que le IT d‘anticipation est un moyen que la grammaire utilise pour déplacer un constituant vers la droite. La présence du référent de IT dans l‘après textuel,

c‘est-à-dire dans le contexte à droite, qualifie ce IT de cataphorique.

D‘après ces remarques sur le rôle de IT, anaphorique ou cataphorique, il paraît possible jusqu‘ici de lui assigner un référent – un nom, un prédicat ou aussi une proposition entière – quelle que soit sa position dans la phrase. Cela est loin d‘être toujours vrai. En effet, un autre emploi du pronom IT est également possible, appelé par Otto Jespersen « unspecified it » ou « conceptional it ». Parlant du même IT, R. Quirk et

al., optent pour l‘appellation « prop it », il dit: « since it is the most neutral and

semantically unmarked of the personal pronouns, it is used as an ‗empty‘ or ‗prop‘ subject, especially in expressions denoting time, distance, or atmospheric conditions ».47

Les It non spécifiques ne renvoient à rien d‘identifiable dans le contexte ou dans la situation et on les rencontre dans les constructions impersonnelles. À ce propos R. Quirk

et al., pensent que « this ‗PROP it‘, if it has meaning at all, refers quite generally to the

time or place of the event or state in question ».48 On a une première application du neutre non spécifique dans des phrases comme :

[10] It is cold today. [11] It rains/ it snows. [12] It is Friday tomorrow. [13] It is a long way to London.

Il n‘est pas possible de préciser ce que représente le pronom IT. Certains linguistes voient dans le pronom IT un procédé purement grammatical qui est la conséquence de la contrainte de toujours exprimer le sujet. Dans The Philosophy of Grammar, Otto Jespersen explique cela en ces termes : « Grammatical habits may thus lead to what from one point of view may be termed redundancy. We see something similar with regard to the use of it in many cases. It became an invariable custom to have a subject before the verb, and therefore a sentence which did not contain a subject was felt to be incomplete».49

On retrouve le même pronom neutre non spécifique ou encore conceptuel jouant cette fois le rôle d‘objet dans des expressions idiomatiques du type :

47 Otto Jespersen, Op. cit., Vol VII, 348. 48 Otto Jespersen, Op. cit., Vol VII, 349.

[14] We must have it out some day. (= ―avoir une explication‖) [15] Make a day of it (= ―fêter l‘occasion‖)

[16] To lord it (= ―faire l‘important‖)

[17] At last we have made it (= ―achieved success‖) [18] Have a hard time of it (= ―to find life difficult‖)

Comme l‘illustrent les exemples cités ici, les expressions idiomatiques sont des préconstruits lexicaux où IT révèle des implications très générales ou plutôt vagues. C‘est pour cette raison qu‘il y a généralement un accord sur le fait que le IT des phrases idiomatiques est le meilleur exemple représentant un IT vide de sens. Otto Jespersen de nouveau présente son point de vue sur le IT dans les phrases idiomatiques; il argumente ainsi : « Idiomatic phrases thus evolved possess a certain affective colouring by containing it = ‗the thing you know, which I need not specify‘ ».50

Le quatrième emploi du pronom IT, qui est différent des trois précédents et qui contribue à la richesse syntaxique de ce vocable, est celui qu‘on trouve dans les phrases clivées. C‘est encore au linguiste Otto Jespersen qu‘on doit les premières réflexions en profondeur sur les clivées (dans tome III et tome VII de A Modern English Grammar on

Historical Principles, aussi dans Analytic Syntax). C‘est d‘ailleurs à ce linguiste qu‘on

doit le terme même de « cleft sentence ». Il explique :

a cleaving of a sentence by means of it is (often followed by a relative pronoun or connective) serves to single out one particular element of the sentence and very often, by directing attention to it and bringing it, as it were, into focus, to mark a contrast ».51

Dans A Modern English Grammar on Historical Principles, tome III, il analyse des énoncés tels que :52

« It is the wife that decides»,

« It was the Colonel I was looking for »

50 Otto Jespersen (1949), A Modern English Grammar on Historical Principles, Vol VII, London, Allen, 150.

51 Otto Jespersen, Op. cit., 147-148.

52 Otto Jespersen (1927), A Modern English Grammar on Historical Principles, Vol III, Copenhagen, Ejnar Munksgaard, 89.

« It is champagne I like best » Ces énoncés veulent respectivement dire

« The wife is the deciding person »

« The Colonel was the man I was looking for » « Champagne is what I like best »

Otto Jespersen considère les phrases clivées en it- comme dérivées de phrases simples. Il s‘agit d‘une « transposition » qu‘il analyse, en premier temps, de la façon suivante :

It is the wife that decides S* V P 2* (S2 CV)

La phrase clivée est divisée en deux propositions : « It is the wife » et « that decides ». La première se compose du sujet it (= S), du verbe is (= V) et du nom prédicatif the wife (= P). La seconde proposition comprend un sujet (= S) et un verbe (= V) considéré comme secondaire (= 2). Donc, la phrase It is the wife that decides est le résultat d‘une transposition : that decides va être déplacé de sa position de sujet de la phrase pour être remplacé par la proforme it :

* That decides is the wife It is the wife that decides

Dans un deuxième temps, Otto Jespersen modifie cette première analyse et propose « to take this it is (is it) together with the connective word as a kind of extraposition, symbolized [ ], and to treat the rest of the sentence as if there had been no intercalation; — thus wife in the first example is not marked as P; s and v are written as ―lesser subject and verb‖ ».53 Ainsi la nouvelle forme est:

It is the wife that decides

[sv] S [3c] V

Le linguiste analyse ce type d‘énoncé comme s‘il n‘y avait pas d‘élément inséré. It et is sont vus comme des sujet et verbe mineurs.

L‘analyse d‘Otto Jespersen a influencé d‘autres analyses syntaxiques bien plus sophistiquées ces dernières années. En effet, la majorité des linguistes a décrit et analysé les phrases clivées comme étant dérivées ou issues de phrases non-clivées. R. Huddleston,54 par exemple, confirme explicitement qu‘une phrase clivée telle que (ii) et une pseudo-clivée telle que (iii) sont des variantes de (i) :

(i) A faulty switch caused the trouble

(ii) It was a faulty switch that caused the trouble

(iii) What caused the trouble was a faulty switch

Selon R. Huddleston, l‘unité simple de (i) est divisée en deux parties distinctes : en (ii) et (iii). Il explique : « one of the two parts is put in a superordinate clause, the other in a subordinate clause, more particularly a relative clause ; the general effect is to give added prominence to the former – a faulty switch in our examples – and we will refer to it informally as ‗the highlighted element‘ ».55

La première partie de la phrase clivée en it-, ici « It was a faulty switch » et qui est mise au premier plan, est appelée « présentatif » selon la terminologie de la grammaire française. Le pronom IT dans les phrases clivées est vu comme la conséquence d‘une opération de « clivage-extraposition » qui permet de mettre en relief un mot dans la phrase. R. Quirk, S. Greenbaum, G. Leech et J. Svartvik (1972) affirment que la phrase de base est coupée pour placer « both thematic and focal prominence ». Ils ajoutent que « most cleft sentence statements begin with the empty pronoun it followed by the verb BE, which in turn is followed by the element on which the focus falls ».56 Afin de rendre compte de la structure syntaxique de la phrase clivée en it-, Jean Charles Khalifa propose la formule suivante :

54 R. Huddleston (1984), Introduction to the Grammar of English, Cambridge, C. U. P., 459. 55 Idem.

56 R. Quirk, S. Greenbaum, G. Leech et J. Svartvik (1972), A Grammar of Contemporary English, London, Longman, 951.

IT + BE + [X] + THAT (WH-/ Ø) + [Y]57

On trouve, en premier lieu, le pronom neutre IT suivi d‘une forme finie de BE. Puis un élément X nommé « élément focalisé » ou « focus » suivi de THAT ou parfois d‘une forme en WH ou de Ø. Finalement, on trouve un élément Y qui constitue le reste de la prédication. Ainsi l‘énoncé:

[19] It was John who broke the glass provient d‘une structure telle que

Who broke the glass was John

À partir de là, on conclut que la clivée est déplacée par la règle d‘extraposition clivée. Soit la représentation suivante :

S

NP VP

NP S‘ V NP S‘ it who BE John

broke the glass

Cette règle d‘extraposition clivée déplace la proposition relative « who broke the

glass » de sa position sujet pour la mettre après le SV (was John). Le constituant

privilégié, ici « John », est précédé de ‗be‘ pour le signaler. Finalement, et à la place de l‘élément manquant, on fait apparaître un IT en position de sujet à la place de la relative donnant ainsi la phrase clivée en it- « it was John who broke the glass ». À propos de ce IT, Otto Jespersen et certains générativistes, par la suite, affirment qu‘il s‘agit d‘un pronom postiche, vide de sens. R. Quirk et al, signalent que « most cleft sentence

statements begin with the empty pronoun it». Étant donné que ce pronom n‘a pas de référent, on ne peut le considérer ni comme anaphorique ni comme cataphorique.

Les analyses d‘Otto Jespersen ont inspiré de nombreux linguistes, à commencer par les générativistes, Rosenbaum (1967), N. Chomsky (1981), J. E. Emonds (1985) ainsi que d‘autres linguistes de la même école qui ont élaboré une analyse explétive du pronom IT.

1.2. Grammaire générative : l’analyse explétive de IT

1.2.1. Grammaire générative : Approche transformationnelle 1.2.1.1. Les fondements de la grammaire générative

Après un long débat sur la question de l‘acquisition du langage, un développement intense a marqué la fin des années cinquante aux Etats-Unis. La grammaire générative, fondée par Noam Chomsky, introduisait une nouvelle conception qui essayait d‘expliquer comment un individu, en un temps très court et à partir de données très limitées, développe un savoir extrêmement riche et complexe. C‘est d‘abord, dans Aspects of the Theory of Syntax (1965), que N. Chomsky explique le mécanisme de l‘acquisition du langage chez l‘individu. Grâce à la faculté innée que l‘enfant possède dès sa naissance, il acquiert les mécanismes de la maîtrise de sa langue maternelle en un intervalle de temps qui va de trois aux cinq premières années d‘existence. Quand on prend conscience de la complexité du système de fonctionnement des langues, on s‘attend à ce que l‘apprentissage d‘une langue soit beaucoup plus long. Cette complexité, d‘après N. Chomsky, n‘est qu‘un phénomène de surface puisqu‘en profondeur les langues répondent à des principes d‘organisation réguliers et semblent posséder des propriétés universelles. N. Chomsky avance l‘hypothèse d‘une « Grammaire Universelle ». Les langues obéissent aussi à des lois particulières, ce qui explique les différentes réalisations du mécanisme des transformations. Autrement dit, toutes les langues utilisent l‘outil de transformation mais non pas les mêmes transformations.

Intériorisant la grammaire de sa langue, l‘enfant n‘est toujours pas capable d‘utiliser parfaitement les règles grammaticales qui régissent la langue et c‘est ici que

N. Chomsky établit la distinction entre les notions de la compétence et de la performance. La compétence est la connaissance intuitive du mécanisme de la langue. Quant à la performance, c‘est l‘utilisation réelle de la langue dans des situations concrètes. La créativité qui caractérise le mécanisme du langage permet, par

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