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Planche n°17 Bordeaux Périmètre Patrimoine UNESCO (5/6)

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37. Participant n°2368, En mutation, Un temps de

recomposition entre le paysage naturel de montagnes miniature! Tout est construit. On est en ville, Baugency (Loiret) - [image_164.jpg]

38. Participant n°1090, Bdx-Brume-Garonne-Pont Chaban Delmas, Brume matinale sur la Garonne, ou

l’on peut apervoir le haut du pont Chaban Delmas, Bor- deaux (Gironde) - [brume-bordeaux.jpg]

39. Participant n°965, Evanescense, Tout au bout de

la nuit, déambuler dans Bordeaux la gothique, quand les murmures d’un passe langoureux vous invitent au voyage..., Bordeaux (Gironde) - [evanescence.jpg] 40. Participant n°4, Bordeaux, de la modernité dans un patrimoine ancien, Bordeaux (Gironde) - [pont_

chaban.jpg]

41.Participant n°2844, Pont Bacalan-Bastide, Le soir,

en rentrant du travail, il me suffit de me retourner pour admirer les lumières du nouveau pont de Bordeaux, Bordeaux (Gironde) - [img_8524.jpg]

42. Participant n°1721, Nouveau pont, L’innovation as-

sortie de la technique de pointe qui vise à moderniser et dynamiser une commune en la rendant accessible au plus grand nombre, Bordeaux (Gironde) - [imgp7934. jpg]

43. Participant n°1849, Pont Chaban Delmas, Bordeaux

(Gironde) - [img_0178.jpg] 42

Mon paysage au quotidien, une pratique ordinaire? - rapport De recherche (MIca-aDeSS-eSo)- SepteMBre 2014

Planche n°18 - Bordeaux - Périmètre Patrimoine UNESCO (6/6)

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44. Participant n°1082, Après l’orage, Soleil d’orage,

nuit sans nuage - Bordeaux, Bordeaux (Gironde) - [dsc06513.jpg]

45. Participant n°2505, Un panorama sur le centre historique de Bordeaux de la Tour Saint-André, Un

panaroma sur une partie du centre historique de Bor- deaux mettant en évidence le palimpseste architectu- ral du quartier du Moyen-Age a aujourd’hui., Bordeaux (Gironde) - [bordeaux_1.jpg]

46. Participant n°1082, Bordeaux - An’fume, Bordeaux

- 31/10/2013 - Allo les pompiers, Bordeaux (Gironde) - [dsc06626.jpg]

47. Participant n°1081, Envol, Voir plus loin (et plus

haut) que le bout de son nez... Bordeaux (Gironde) - [img_1280_0.jpg]

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48. Participant n°1082, Nouveau jour, nouvel nuit - Bordeaux, On ne sera jamais las de toi - Bordeaux, Bor-

deaux (Gironde) - [dsc06507.jpg]

49. Participant n°1836, Inversement renversé, La vie

dans un reflet, celui du Miroir d’eau, Bordeaux (Gironde) - [471518_3748510955712_1553604140_o_0.jpg] 50. Participant n°1079, Plans Quai, la diversité des

paysages urbains qui font la Ville, Bordeaux (Gironde) - [p1040531_0.jpg]

IV. Les imaginaires des terri-

toires

I

ntRoductIon

Les archétypes visuels de la représentation du territoire sont instaurés par mouvement croisé de l’industrie cultu- relle du tourisme, les médias d’une part et les politiques de communication territoriales d’autre part. Ils s’imposent par leur réitération incessante sur différents supports à travers le temps. Ces dynamiques peuvent être concomi- tantes ou en discordance, comme dans le cas par exemple des politiques de réhabilitation de territoires délaissés visuellement.

En ce sens, Mario Bédard, professeur de géographie, nous invite à réfléchir au constat suivant : l’imaginaire des ter- ritoires serait atrophié par le paradigme de la Modernité qui oppose de manière simpliste Homme/Nature, Espace/ Société et Territoire/Culture jusqu’à empêcher l’humain de se penser (et de se représenter) dans la Nature (Bédard, 2011). D’après lui, « nous apprenons à évaluer nos modes de pensée et nos milieux de vie à partir d’un lexique de paysage et représentations relativement restreint qui s’apparentent à autant de diktats [...]. Des paysages vus et des images ressenties choisis ou édifiés qui sont tellement martelés qu’on se satisfait du mirage qu’ils entre- tiennent et qu’ils s’imposent à nous au point où nous les recherchons diligemment » (2011, p.48). Ces paysages largement diffusés par les politiques de communication territoriales deviennent des systèmes de référence puis- sants dans les imaginaires territoriaux. « Typiques d’une culture du contentement, il est à leur suite plus aisé de s’accommoder d’archétypes paysagers peu nombreux (notamment ce qui est considéré comme de beaux paysages ou de belle images : nature sauvage, plage, montagne, ville, jardins, belvédère) et reproduits à foison un peu par- tout » (2011, p.48). De ce constat véhément du chercheur québécois, nous retenons l’idée d’une « archétypie » des paysages qui ne tiendrait pas tellement à la pratique de celui-ci mais bien à sa construction culturelle et sociale. Dans le cadre du concours Mon paysage au quotidien, la commande renvoyant aux paysages traversés et pratiqués dans la vie quotidienne, nous pensions en première intention trouver une diversité de points de vue sur le territoire familier entendu au sens de F. Guérin-Pace : « chaque individu construit autour du lieu où il réside un territoire familier qui est le sien, en fonction de ses différentes activités, et qu’il modifie continuellement à partir des percep- tions qu’il en a » (2003, p.333). Comme dans la tradition des enquêtes sur les ancrages (Guérin-Pace et Filippova, 2008) il nous semble que deux types de paysages peuvent ressortir : le paysage des lieux symboliques, mais aussi le paysage des lieux personnels, où s’ancrent les pratiques spatiales individuelles. Nous faisons ainsi l’hypothèse que les photographies postées par les participants au concours peuvent nous renseigner sur leur acception de la quotidienneté du paysage (Brochot, 2008). Il s’est avéré que cette représentation, cet imaginaire du paysage quotidien ne sont quasiment pas représentés dans les corpus, laissant une large place aux paysages symboliques. C’est pourquoi nous pensons comme l’avance Bédard que le concours Mon paysage au quotidien s’est heurté à une forme de conformisme des participants particuliers aux archétypes paysagers.

Dans cette partie nous nous attacherons plus particulièrement à l’analyse des imaginaires visibles et lisibles à travers les corpus étudiés. En croisant les sous-ensembles, nous nous interrogerons plus largement sur ce qui peut faire sens aujourd’hui en matière d’imaginaires géographiques de la France. Finalement «mon paysage» est-il si quotidien que cela?

L’analyse qualitative des corpus nous amène au constat de l’absence de marqueurs du quotidien et des modes d’habiter, au profit de représentations ou illustrations d’une vision territoriale arché- typale et conforme aux injonctions paysagères. Une tendance forte qui comprend néanmoins une exception de taille avec le département de la Seine-Saint-Denis. On assiste alors à la valorisation d’un « paysage social », héritage autant politique que culturel en voie de patrimonalisation. Cette partie s’appuie sur l’analyse qualitative du corpus photographique d’après les échantillons consti- tués par l’équipe de recherche (cf. Méthodologie de la recherche)

Mon paysage au quotidien, une pratique ordinaire? - rapport De recherche (MIca-aDeSS-eSo)- SepteMBre 2014

4.1. Les normes implicites de la prise de vue