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D'abord, des analyses descriptives ont été produites afin d'examiner les moyennes et les écarts-types de chacune des variables. Ensuite, la normalité des variables et les corrélations entre celles-ci ont été examinées. Pour tenir compte de la multicolinéralité entre les variables indépendantes, les variables de la psychopathie primaire et de la psychopathie secondaire ont été testées de façon séparée. Le barème établi par Cohen (1998) a servi de référence pour interpréter la force de la corrélation : faible (r = 0,10), moyenne (r = 0,30) et forte (r = 0,50). Les statistiques descriptives ont été réalisées avec le logiciel SPSS 20.

Un modèle d'analyse acheminatoire d'interdépendance acteur-partenaire (APIM) a été testé avec le prologiciel Mplus version 6.2 (Muthén & Muthén, 2012). Ce modèle évalue si les traits de psychopathie primaire et secondaire chez les hommes et chez les femmes (variables dites indépendantes; VIs) prédisent l'attachement d’un individu, mais également celui de son partenaire (variables dites dépendantes; VD). Le statut (marié ou conjoint de fait) a été également pris en compte dans les analyses ainsi que la durée de l'union. Puisqu'un modèle APIM tient compte de la non-indépendance des données, il est tout indiqué de l'utiliser dans le cadre d'études composées de couples (Cook & Kenny, 2005; Kenny, Kashy, & Cook, 2006). Ce type de modèle permet d'analyser les données des deux partenaires simultanément sous la forme de deux effets. Le premier constitue l'effet acteur, c'est-à-dire l'effet de la VI de l'individu sur la VD de ce même individu. Le deuxième constitue l'effet partenaire, soit l'effet de la VI de l'individu sur la VD de son partenaire. Aussi, d'un point de vue théorique, les données des partenaires du couple devraient être distinguables en fonction du genre de l'individu. Toutefois, il est possible que les variables concernées ne soient pas influencées par le genre. Afin de déterminer si les données des partenaires sont effectivement distinguables, un test d'indistinguabilité des dyades a été effectué sur les variables du modèle. Le test omnibus de la non-indépendance des dyades nous permet de comparer un modèle avec des contraintes d’égalité sur les variances et les covariances intra-individu et inter-individus en comparaison à un modèle sans ces contraintes. Lorsque le test omnibus est non-significatif, cela signifie que les effets de la psychopathie sur l'attachement seraient les mêmes pour les hommes et les femmes et implique que le modèle avec les contraintes est favorisé à celui sans contrainte, puisqu’il est plus parcimonieux, sans toutefois détériorer l’ajustement du modèle aux données. Enfin, l'ajustement du modèle a été vérifié par le biais de quatre indices : l'indice d'ajustement comparatif (CFI), l'index de Tucker-Lewis (TLI), la racine carrée standardisée des résidus (SRMR) et la racine carrée de l'erreur quadratique moyenne de l'approximation (RMSEA). Les principales lignes directrices suggèrent qu'un modèle possédant un CFI et un TLI supérieurs à 0,95 indique un excellent ajustement (Hoyle, 1995). Des valeurs de 0,08 ou moins pour le SRMR et le RMSEA sont jugées acceptables (Hu & Bentler, 1999; Kline, 2010; Tomarken & Waller, 2003).

Les moyennes et les écarts-types de même que les corrélations entre les différentes variables chez les hommes et les femmes sont présentés dans le Tableau 1. Seuls les scores de psychopathie primaire ( t = (359) 4,42, p < 0,001, d = 0,47) et d'anxiété d'abandon (t = 4,21, p < 0,001, d = 0,43) sont significativement différents chez les hommes et les femmes. La psychopathie primaire de la femme est uniquement liée à l'anxiété d'abandon de cette dernière, la psychopathie secondaire de la femme est liée aux deux insécurités d'attachement de la femme, mais pas de l'homme; la psychopathie primaire de l'homme est uniquement liée à l'anxiété d'abandon de l'homme et de la femme; tandis que la psychopathie secondaire de l'homme est reliée à l'anxiété d'abandon de la femme ainsi qu'aux deux insécurités d'attachement de l'homme.

Les résultats de l'APIM sont présentés à la Figure 1. Pour le premier modèle avec la psychopathie primaire, le test d'indistingabilité des dyades hommes-femmes, soit le test omnibus de la non-indépendance, n'atteint pas le seuil de significativité. La dyade doit alors être considérée comme étant « indistingable » puisque les variances des variables des hommes et des femmes ne sont pas significativement différentes (χ2 (9) 12,92, p = 0,16). Les indices d'ajustement suggèrent que les données sont bien représentées par le modèle (CFI = 0,99; TLI = 0,97; χ2 (6) = 6,35, p = 0,38; SRMR= 0,03; RMSEA= 0,01, 90 % [0,00 à 0,09]. Les effets acteurs sont significatifs : la présence de traits de psychopathie primaire, tant chez les hommes que chez les femmes, est positivement liée à leur propre anxiété d'abandon (β= 0,20; p < 0,001) et à leur propre évitement de l’intimité (β= 0,10; p < 0,05). Les effets partenaires sont aussi significatifs, et ce, chez les deux sexes. La présence de psychopathie primaire des individus est associée positivement à l'anxiété d'abandon de leur partenaire (β= 0,11; p < 0,05).

En ce qui a trait au deuxième modèle, pour la psychopathie secondaire, celui-ci doit être considéré comme étant « distinguable » puisque les variances des variables des hommes et des femmes sont significativement différentes (χ2 (9) 21,37, p = 0,01). Les résultats des analyses APIM sont présentés à la Figure 2. Les indices d'ajustement

Résultats

suggèrent aussi que les données sont bien représentées par le modèle (CFI = 1,00; TLI = 1,07; χ2 (4) = 1,79, p = 0,77; SRMR= 0,01; RMSEA= 0,00 [0,00 à 0,07]). Les effets acteurs sont significatifs, même s'ils se distinguent selon leur sexe : la présence de traits de psychopathie secondaire chez les hommes et les femmes est positivement liée à leur propre anxiété d'abandon (β = 0,36 et 0,38; ps < 0,001 pour les hommes et les femmes respectivement) et à leur évitement d'intimité (β = 0,42 et 0,17; ps < 0,001 et 0,05 pour les hommes et les femmes respectivement). Un seul effet partenaire s’est avéré significatif :la présence de traits de psychopathie secondaire chez les hommes est positivement associée à l'anxiété d'abandon des femmes (β = 0,18; p < 0,01).

Les mêmes modèles APIM présentés ci-haut ont été repris en fonction du statut relationnel (marié ou conjointe de fait) et la durée de l'union. La différence de Khi-deux entre les modèles avec contraintes (χ2 (16) 9,81, p < 0,87) et sans contraintes (χ2 (12) 8,78, p < 0,72) pour la psychopathie primaire et avec contraintes (χ2 (16) 7,88, p < 0,95) et sans contraintes (χ2 (8) 3,48, p < 0,90) pour la psychopathie secondaire s'avèrent non- significatifs. Il n'est alors pas justifié de considérer des modèles différents en fonction du statut. Pour ce qui est de la durée de l'union, elle n'était pas associée de façon significative aux variables dépendantes. Il n'était donc pas nécessaire de l'inclure comme covariable dans les modèles.

L'objectif de la présente étude était d'observer, à l'aide d'un devis transversal, les liens acteur-partenaire entre les traits de psychopathie primaire et secondaire et les représentations d'attachement chez des couples consultant en psychothérapie conjugale. Les résultats obtenus soutiennent l'idée que l'attachement est susceptible de varier en fonction du contexte environnemental, tel que suggéré par les associations obtenues non seulement entre les traits de psychopathie d'un individu et son propre attachement, mais également entre les traits de psychopathie d'un individu et l'attachement de son partenaire.

Plus précisément, comme le prédisaient nos deux premières hypothèses, les traits de psychopathie primaire et secondaire d'un individu, autant chez les hommes que chez les femmes, sont liés à l'anxiété d'abandon et l'évitement de l'intimité dans un effet acteur. Cela indique que la présence de ces traits chez un individu consultant en psychothérapie conjugale est associée à une insécurité au sein des relations intimes, se manifestant par la qualité de l'attachement envers le partenaire amoureux. Cet inconfort s'exprimerait autant par l'instabilité émotionnelle, la dépendance et l'inquiétude face à un rejet éventuel du partenaire que par le retrait de la relation d'intimité, l'indépendance et la minimisation des besoins d'attachement (Brennan et al., 1998). Ce profil d'attachement, comprenant à la fois l'évitement et l'anxiété de même que des visions négatives des autres et de soi-même en relation, correspond au modèle de Bartholomew et Horowith (1991) avec leur style d'attachement « craintif ». Des résultats comparables ont été obtenus dans l'étude de Mack et ses collaborateurs (2011) qui rapportaient, dans un échantillon de la communauté, des liens significatifs chez les hommes et les femmes entre les traits de psychopathie primaire et l'anxiété face à l'abandon, mais aucune association entre ces traits et l'évitement de l'intimité, sauf chez les individus présentant aussi une forte anxiété d’abandon. Cela indique que dans notre échantillon, les individus affichant ces traits pourraient avoir peur de l'abandon et éviteraient l'intimité pour minimiser un rejet anticipé. D'ailleurs, ceux rapportant des traits des psychopathies primaires pourraient réguler la distance avec leur partenaire par l'exploitation, la manipulation et l'utilisation d'un soi grandiose pouvant empêcher la création de liens avec l'autre et le développement d'une relation authentique et

Discussion

stable. Ceux rapportant des traits de psychopathie secondaire pourraient plutôt devenir impulsifs et violents ainsi que faire preuve de comportements criminels ou de fortes émotions négatives pour tenir l’autre à distance. L’utilisation d’un langage et de gestes abusifs pourrait d'ailleurs servir à réguler la distance et la proximité entre eux et leur partenaire (Allison, Bartholomew, Mayseless, & Dutton, 2008).

Nos troisième et quatrième hypothèses n'ont pas été confirmées. En effet, plutôt qu’un lien (partenaire) attendu entre la psychopathie primaire des hommes et l'évitement de l'intimité des femmes, nous avons plutôt observé un lien avec l'anxiété d'abandon des femmes. De même un lien partenaire entre la psychopathie primaire des femmes et l'anxiété d'abandon des hommes a aussi été observé, alors qu'aucun n’était attendu. Contrairement aux résultats obtenus dans l'étude de Savard et ses collaborateurs (2015) qui rapportaient que seuls les traits de psychopathie primaire des hommes étaient associés à l'évitement d'intimité des femmes, nos résultats rapportent des données divergentes et davantage de liens. Sur ce point, la présence de traits de psychopathie primaire – tant chez les hommes que chez les femmes – qui consultent en couple, serait associée à l'anxiété d'abandon chez leur partenaire. Cela suggère que plus les partenaires des hommes et des femmes affichent des traits de psychopathie primaire, se manifestant principalement par la froideur, le manque d'empathie et la manipulation, plus ceux-ci seront anxieux face à leur relation et craindront d'être abandonnés par leur partenaire. Ainsi, en présence d'un partenaire démontrant principalement de la froideur et du détachement, il est possible que l'autre membre du couple souhaite augmenter l'intimité au sein de la relation. L'individu anxieux dans son attachement pourrait alors avoir recourt à l'hyperactivation de son système d'attachement (p. ex., émotions négatives et conduites intrusives) afin d'obtenir l'attention du partenaire détaché dans une interaction de type poursuite-distance (Mikulincer & Shaver, 2007). Par ailleurs, le fait de vivre avec un partenaire faisant preuve de manque d'empathie, d'insensibilité, usant de propos dénigrants et d'intimidation pour parvenir à ses fins pourrait mener à des représentations négatives de soi-même et à une perte de l'estime de soi. Également, de par leur tendance à la manipulation, ceux affichant des traits de psychopathie pourraient présenter des conduites abusives faites subtilement (Coyne et al., 2010), laissant la victime peu consciente de l'agression subite par son partenaire. Par conséquent, le partenaire craignant l'abandon pourrait davantage craindre de perdre son

conjoint par peur de se retrouver seul, plutôt que de chercher à s'en éloigner pour se protéger.

De plus, des liens identiques chez les deux sexes indiquent que la psychopathie primaire serait associée de la même façon à l'anxiété d'abandon chez leur partenaire. Autrement dit, les manifestations de la psychopathie primaire chez la femme, par des conduites insensibles et manipulatrices, affecteraient leur conjoint de la même manière. Ces résultats s'avèrent surprenants puisque les recherches sur le sujet auprès de couples de la communauté avaient rapporté que la psychopathie primaire chez les femmes ne serait pas en lien avec l'attachement chez les hommes. Elle n'était pas non plus liée à la détresse personnelle ni à l'agression psychologique (Savard et al., 2006, 2011).

En ce qui a trait à notre question, à savoir comment les traits de psychopathie secondaire chez les hommes et les femmes affectent les représentations d'attachement de leur partenaire, il a été observé que la présence de psychopathie secondaire chez les hommes serait davantage associée à l'anxiété d'abandon chez les femmes plutôt qu'à l'évitement de l'intimité. À ce propos, il est raisonnable de croire que la vie commune avec un partenaire impulsif présentant un faible contrôle de ses émotions et un manque de tolérance à la frustration puisse avoir une incidence sur le lien d'attachement de la conjointe envers celui-ci. Malgré tout, il n'est pas clair pourquoi l'ensemble de ces traits aversifs de la personnalité chez les hommes est lié à l'anxiété d’abandon, plutôt qu'au détachement dans le but de s'éloigner. D'un autre point de vue, l'anxiété d’abandon se manifeste également par des comportements de jalousie et de colère excessive ainsi que par une tendance à vouloir contrôler (Feeney & Noller, 1996). Il est alors possible que les partenaires d'individus impulsifs mobilisent ces stratégies, peut-être dans l'espoir de contenir les émotions explosives ou les comportements déviants de leur partenaire.

À l'opposé, les traits de psychopathie secondaire chez les femmes de l'échantillon clinique actuel n'auraient, semble-t-il, aucun lien avec l'attachement de l'homme. Ainsi, l'impulsivité chez la femme, les comportements antisociaux et le manque de régulation émotionnelle ne seraient pas associés à une insécurité chez l'homme se manifestant à travers l'attachement. D'ailleurs, certains auteurs ont fait part que les manifestations de la psychopathie pourraient être différentes chez les femmes. Chez elles, les comportements

antisociaux et l'impulsivité associés à la psychopathie secondaire s'observeraient plus par de la promiscuité sexuelle, de l'automutilation et de la complicité à commettre des crimes plutôt que par des comportements violents (Forouzan & Cooke, 2005). En lien avec nos résultats, cela pourrait occasionner des conséquences différentes sur l'attachement des hommes.

De plus, puisque la psychopathie secondaire a été associée à la détresse et à la violence psychologique chez les deux partenaires du couple (Savard et al., 2011), une autre explication possible de nos résultats pourrait se situer dans la différence entre les genres et ses conséquences. Mager et al. (2014) ont proposé que, pour un même taux de violence psychologique, sexuelle et physique, les conséquences pour les femmes soient beaucoup plus sévères que pour les hommes, même si les deux conjoints y prennent part (Archer, 2002; Testa, Hoffman, & Leonard, 2011). Par exemple, ils ont cité que les femmes rapporteraient, entre autres, plus de peur, de blessures, de dépression, de problèmes alimentaires et d’idées suicidaires lorsqu'elles sont victimes de violence de la part de leur partenaire. De leur côté, les hommes rapporteraient être moins négativement affectés par la violence de leur partenaire envers eux (Ansara & Hindin, 2010; Romito, Beltramini, & Escribà-Agüir, 2013). Ceci pourrait expliquer l'absence de lien entre la psychopathie secondaire chez les femmes et l'attachement chez les hommes, puisque ces derniers pourraient être naturellement moins affectés par les comportements antisociaux de celles-ci. Notons également que notre échantillon clinique n'incluait que des couples présentant peu de violence physique, ce qui peut avoir exclu ceux présentant de fortes composantes psychopathiques.

Quant aux raisons qui expliquent les différences obtenues entre un échantillon de couples de la communauté et un échantillon de couples cliniques, il est présupposé que davantage de détresse soit ressentie chez ceux qui consultent en psychothérapie conjugale. Des chercheurs ont d'ailleurs rapporté que, sur une période d'un an, la détresse des couples et des femmes pouvait exacerber les traits de psychopathie primaire et secondaire de leur conjoint (Savard et al., 2006). De plus, les études récentes effectuées chez des couples de la communauté associaient également la psychopathie à de nombreux indicateurs de dysfonctionnement conjugal, tels que l'agression psychologique, la détresse personnelle et

les liens négatifs avec la satisfaction conjugale et l'engagement (Savard et al., 2006, 2011; Smith, et al., 2014), soit des éléments susceptibles d'être retrouvés aussi dans les échantillons de couples cliniques dans une proportion plus grande. Autrement dit, lorsque les conjoints ne peuvent maintenir la passion, l'engagement et l'intimité en présence de traits de psychopathie, mais qu'ils demeurent un couple dans une relation dysfonctionnelle, ceci pourrait constituer des expériences affectant les émotions et les comportements du partenaire et se traduire par un changement au niveau de l'attachement, soit par une augmentation de l'anxiété d'abandon chez leur partenaire. À noter que ces couples pourraient, en plus, présenter des caractéristiques de personnalité communes (Gonzaga, Carter, & Buckwalter, 2010; Luo & Klohnen, 2005; Smith et al., 2014) qui pourraient avoir un impact sur la qualité de leur relation ou sur leur attachement envers leur partenaire. Pour ces raisons, la détresse, de même que l'appariement avec un conjoint présentant lui aussi des traits de personnalité psychopathiques, pourrait être des facteurs à considérer dans les recherches futures sur la psychopathie effectuée auprès de couples de la population clinique.

Enfin, notre échantillon clinique pourrait aussi présenter des différences uniques qui se situeraient dans le désir plus fort chez les individus de la population clinique à vouloir maintenir l'union, contrairement aux couples de la communauté pour qui la psychopathie chez les deux membres serait associée négativement à l'engagement, sans toutefois pouvoir préciser dans quelle proportion des ruptures ou séparations ont effectivement lieu chez ces couples (Smith et al., 2014). D'ailleurs, un fort engagement et une dépendance envers un partenaire amoureux sont des motifs souvent évoqués pour maintenir une union, et ce, même en présence de violence (Arriaga, Cappeza, & Daly, 2016). Par exemple, chez les couples pour qui l'attachement anxieux de la femme est élevé, soit une plus grande anxiété d'abandon et une plus forte dépendance au contact des traits de psychopathie du partenaire masculin les rendraient peut-être plus enclins à maintenir leur union et à consulter. À l'instar de ceux de la communauté, il serait peu probable que l'attachement évitant de la femme pousse les couples à chercher des solutions pour se rapprocher ou augmenter leur intimité, tel que proposé en psychothérapie de couple. Toutefois, cette hypothèse concernant l'engagement et l'anxiété d’abandon qui pourraient aider au maintien de l'union

en présence de psychopathie reste à être étudiée au sein d'échantillons de couples cliniques et d’autres populations.

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