• Aucun résultat trouvé

La tomodensitométrie avec injection de produit de contraste est actuellement l’imagerie la plus communément utilisée dans l’évaluation de la réponse (105). Elle est considérée comme la méthode d’imagerie de référence pour le bilan d’extension et le suivi thérapeutique des tumeurs stromales gastriques. Il a été cependant montré que les critères OMS et RECIST de réponse tumorale ne sont pas clairement adaptés à l’évaluation de la réponse dans les TSG traitées par Imatinib. En cas de réponse, la masse devient hypo dense et la partie prenant le contraste, ainsi que la vascularisation tumorale diminuent en quelques semaines. Ces modifications ne sont pas toujours associées à une diminution de la taille de la tumeur (qui peut même dans certains cas augmenter initialement). La mesure de la densité tumorale, en unités Hounsfield, est nécessaire. Une augmentation de taille pouvant traduire l’efficacité du traitement, une revue de l’imagerie dans un pôle régional de cancérologie doit être envisagée avant l’arrêt de ce traitement (103).

La TEP au FDG a montré une sensibilité élevée dans la détection de la réponse tumorale précoce. Elle permet d’observer une réponse dés le 8éme jour de traitement, beaucoup plus précocement que la TDM. La TEP est toutefois coûteuse et d’accessibilité limitée (105).

La diminution de l’activité métabolique tumorale est rapide, importante et beaucoup plus facile à quantifier que des modifications de taille ou de densité analysées en TDM.

La TEP peut être aussi utile en cas de problèmes d’interprétation de la TDM, tels que des images équivoques suspectes de métastases, un doute sur une réponse au traitement, ou au contraire une progression en TDM , notamment lorsqu’il existe une discordance avec les données cliniques. La TEP et la TDM peuvent donc être complémentaires et la combinaison de ces deux modalités avec les appareils de TEP/TDM a montré sont intérêt pour les tumeurs stromales gastro-intestinales.

La TEP pourrait être proposée comme méthode d’imagerie d’évaluation de l’efficacité thérapeutique dans toute étude prospective utilisant l’Imatinib ou de nouvelles molécules. L’indication de cet examen chez les malades porteurs de tumeurs stromales gastro-intestinales doit être portée lors d’une approche pluridisciplinaire oncologique (116).

Le PET-scan permet donc d’évaluer la réponse au traitement et de détecter la présence éventuelle d’autres lésions tumorales dans l’organisme. Il est souvent prescrit en vue d’une intervention chirurgicale. Très

107

coûteux, cet examen ne se fait pas en routine clinique et reste du domaine de la recherche thérapeutique.

L’écho doppler avec injection de produit de contraste pourrait permettre comme la TEP une évaluation précoce de la réponse par évaluation de la perfusion intra tumorale.

Principe

: Un examen au PET-scan nécessite l’injection d’un produit légèrement radioactif, notamment composé d’une solution de glucose : le Fluoro-Deoxy-Glucose (FDG), favorisant le marquage des cellules tumorales actives (105).

Lorsqu’elles sont très actives et agressives, les cellules tumorales qui sont avides de glucose vont naturellement absorber ce produit et ainsi permettre au PET-scan de révéler la tumeur à l’image, comme ci-dessous :

Avant traitement

Après quelques semaines de traitement, les cellules tumorales connaissent généralement une baisse significative de leur agressivité et diminuent de fait leur consommation de glucose, ce qui rend la tumeur invisible à l’image.

108

La disparition de la tumeur traduit ici une réponse objective au traitement. Cette réaction est observée chez la plus grande majorité des patients après seulement deux mois de traitement.

Par ailleurs, cette image ne signifie pas que la tumeur a véritablement

disparu de l’organisme, car celle-ci demeure visible au scanner et ne peut diminuer que très modérément dans le temps. Ce cliché ne traduit en réalité qu’une diminution du potentiel agressif des cellules tumorales sous traitement. Au total, l’amélioration symptomatique, les réponses tomodensitométriques (taille et densité), TEP (SUV max ou évaluation visuelle) et écho doppler, sont toutes prédictives du contrôle tumoral par l’Imatinib.

109

110

Les TSG sont des tumeurs conjonctives malignes, prenant naissance dans la couche musculaire de la paroi gastrique (1). Les tumeurs stromales sont retrouvées dans tout le tractus gastro-intestinal, cependant l’estomac est le site le plus fréquent.

La sémiologie est trompeuse et non spécifique. Par ailleurs, les hémorragies digestives hautes, les douleurs abdominales et la masse abdominale dominent les symptômes révélateurs (90%).

Les associations cliniques des TSG avec d’autres pathologies ont été décrites, comme dans la triade dite de Carney, les GIST multiples ou la neurofibromatose. Le caractère familial de la maladie est également à rechercher dans les antécédents.

La fibroscopie oesogastroduodénale permet rarement de poser le diagnostic (30). L’écho endoscopie est la technique d’imagerie la plus valable pour l’évaluation et le diagnostic des TSG (68, 72). Les biopsies sont généralement superficielles. De plus, elles présentent un grand risque de dissémination (73).

La TDM et l’IRM ont une valeur additionnelle à l’écho endoscopie, en permettant de délimiter la tumeur dans ses relations avec les autres structures, et de mettre en évidence l’existence de métastases.

L’immuno histochimie a joué un rôle essentiel dans l’émergence et la validation du concept de TSG. Elle conserve aujourd’hui une importante fonction diagnostique, grâce aux marqueurs caractéristiques des GIST : le CD117 et le CD34.

La connaissance du comportement agressif de la tumeur permet d’optimiser le traitement et d’améliorer le pronostic, même si celui-ci reste difficile à évaluer, y compris pour les tumeurs de petite taille (<2cm).

111

La chirurgie est à la base du traitement des TSG (103, 112), et son objectif est une résection macroscopiquement complète de la tumeur R0, sans effraction tumorale, avec des marges de sécurité de tissu sain de manière circonférentielle. La coelioscopie est globalement déconseillée car elle augmente les manipulations tumorales et le risque d’effraction et de dissémination péritonéale (118).

Les TSG sont radio et chimio résistantes (77, 78, 79). L’Imatinib ou Glivec® représente, dans ce contexte, une grande avancée thérapeutique pouvant transformer radicalement la prise en charge des TSG métastatiques, et de celles considérées comme inopérables.

En échec de la chirurgie et d’un traitement par Imatinib, il n’ y avait pas jusqu’à présent de traitements médicamenteux satisfaisants, hormis des soins palliatifs adaptés. Actuellement, le Sunitinib en traitement de deuxième ligne et l’immunothérapie sont porteurs d’un véritable espoir. Ils permettront peut être une véritable révolution dans la prise en charge thérapeutique, non seulement des TSG, mais de milliers de cancers longtemps considérés comme non maîtrisables.

112

113

* Résumé*

-

Introduction

: Les tumeurs stromales gastriques (TSG) sont des tumeurs conjonctives malignes, prenant naissance dans la couche musculaire de la paroi gastrique (1).

-

Objectif

: Faire une mise au point mettant l’accent sur les aspects diagnostiques et thérapeutiques des TSG.

-

Observations/ Résultats

: Dans ce travail, nous rapportons l’expérience des services de chirurgie viscérale de l’HMV à Rabat. L’étude a concerné 5 patients, 4 hommes et 1 femme, d’une moyenne d’âge de 61,5 (58-65 ans) au moment du diagnostic.

Les hémorragies digestives hautes, les douleurs abdominales et la masse abdominale dominent les symptômes révélateurs (90%).

Nos 5 patients ont bénéficié d’une endoscopie haute et d’une TDM abdominale dans le cadre d’un bilan diagnostique. Les biopsies se sont avérées non concluantes. Le scanner abdominal, en bilan d’extension, a également permis de révéler l’existence de métastases chez deux d’entre eux.

Le diagnostic de certitude a été porté par l’examen anatomopathologique de la pièce d’exérèse (4 cas), ou du prélèvement biopsique pour les patients non opérés (1 cas). Ces tumeurs étaient toutes positives aux marqueurs immuno-histochimiques caractéristiques des GIST : CD34 et CD117. Trois d’entre elles étaient à haut risque de malignité, la quatrième avait un potentiel de malignité intermédiaire, et la dernière était de risque de malignité faible.

Tous les patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical, soit une gastrectomie totale (2 cas), ou une gastrectomie partielle emportant la tumeur et passant loin en zone saine (2 cas). Pour la cinquième patiente, la tumeur était inextirpable.

Le Glivec® a été administré à quatre de nos patients, en traitement adjuvant pour 3 cas, et en traitement néo adjuvant pour le quatrième.

Avec un recul d’environ 4 ans, un seul patient a connu une récidive tumorale sous traitement par le Glivec®, avec un échappement thérapeutique au bout de deux ans, même si le traitement a été réajusté.

-

Discussion

: La fibroscopie oesogastroduodénale permet rarement de poser le diagnostic (30). L’écho endoscopie est la technique d’imagerie la plus valable pour l’évaluation et le diagnostic des TSG (68, 72). Les biopsies sont généralement superficielles. De plus, elles présentent un grand risque de dissémination (73).

114

La TDM et l’IRM ont une valeur additionnelle à l’écho endoscopie, en permettant de délimiter la tumeur, et de mettre en évidence l’existence de métastases.

La connaissance du comportement agressif de la tumeur permet d’optimiser le traitement et d’améliorer le pronostic, même si celui-ci reste difficile à évaluer, y compris pour les tumeurs de petite taille (<2cm).

La chirurgie est à la base du traitement des TSG (103, 112), et son objectif est une résection macroscopiquement complète de la tumeur R0, sans effraction tumorale, avec des marges de sécurité de tissu sain de manière circonférentielle. La coelioscopie est globalement déconseillée car elle augmente les manipulations tumorales et surtout le risque d’effraction et de dissémination péritonéale (118).

Les TSG sont radio et chimio résistantes (77, 78, 79). L’Imatinib ou Glivec® représente, dans ce contexte, une grande avancée thérapeutique pouvant transformer radicalement la prise en charge des TSG métastatiques, et de celles considérées comme inopérables.

Le Sunitinib et l’immunothérapie, quant à eux, ouvrent des perspectives prometteuses pour le traitement des tumeurs résistantes d’emblée ou secondairement à l’Imatinib.

-

Conclusion :

Les TSG font l’objet de controverses en termes de prise en charge thérapeutique et pronostic à long terme, et suscitent un intérêt particulier du fait de la découverte récente d’une thérapeutique ciblée. Progressivement, il a été nécessaire de redéfinir la place de la chirurgie dans la prise en charge thérapeutique globale.

115

116

[1] - B-N. Bui, E. Stoeckle, M. Kind et al.

Tumeurs stromales du tube digestif (GIST),

Les dossiers d’oncologie : Les sarcomes, (2007) ; 9 :144-151.

[2] - S. Bonvalot, D. Rouquié, D. Vanel et al.

Chirurgie des tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) aux stades localisés et métastatiques,

Les dossiers d’oncologie : Les sarcomes, (2007) ; 9 :102-106.

[3] - MT. Mazur et H-B. Clark,

Gastric stromal tumors : Reappraisal of histogenesis.

Ann. J. Surg. Pathol, (1983); 7: 507-519.

[4] - S. Hirota, K. Isozaki, Y.Moriyama et al.

Gain of function mutations of C-Kit in human gastro-intestinal stromal tumors,

Science, (1998); 279: 577-580.

[5] - B-D. Matthews, C-S. Joels, K-W. Kercher et al.

Gastro-intestinal stromal tumors of the stomach,

Minerva Chirurgica, (2004); 59: 219-231.

[6] - JM. Vanderwinden,

Role of interstitial cells of cajal and their relationship with the enteric nervous system,

European J.Morphol, (1999); 37: 250-256.

[7] - M. Miettinen, M. Sarloma-Rikala et J. Lasota,

Gastro-intestinal stromal tumors: Recent advances in understanding of their biology,

Hum. Pathol, (1999) ; 30:1213-1220.

[8] - M-C. Heinrich, C-L.Corless, A. Duensing et al.

PDGFRA activating mutations in gastro-intestinal stromal tumors,

Science, (2003); 299: 708-710.

[9] - M. Miettinen et J. Lasota,

Gastrointestinal stromal tumors: Definitions, clinical, histological,

immunochemical and molecular genetic features and differential diagnosis,

117

[10] - F. Duffaud et al.

Gastrointestinal stromal tumors: Biology and treatment,

Oncology, (2003); 65:187-195.

[11] - B. Nilsson, P Bumming, J-M Meis-Kindblom et al.

Gastrointestinal stromal tumors: The incidence, prevalence, clinical course and prognostication in the pre imatinib mesylate era- A population based study in western Sweden,

Cancer, (2005); 103: 821-829.

[12] - T. Veymat, KJ Guo, H. Haschimoto et al.

A clinicopathologic and immunohistochemical of gastrointestinal stromal tumors,

Cancer, (1992); 69: 947-955.

[13] - L. Elkihal, F-Z. Ajana, H. Seddik et al.

Nouvelles acquisitions diagnostiques et thérapeutiques sur les tumeurs stromales digestives à propos de cinq cas,

Cahiers d’Etudes et de Recherches Francophones/Sante, (2005) ; 4 : 271-283.

[14] - Bonvalot et Le Cesne,

Tumeurs stromales gastro-intestinales,

La Revue Du Praticien, (2006) ; 56-4 : 359-367.

[15] - AJ. Balaton, JH. Coindre et F. Cvitkovic,

Tumeurs stromales digestives,

Gastroenterol. Clin. Biol, (2007) ; 25 : 473-482.

[16] - KA. Yao, MS. Talamonti, RL. Langella et al.

Primary gastrointestinal sarcomas : An analysis of prognostic factors and results of surgical management,

Surgery, (2000); 128: 604-612.

[17] - JP. Welch,

Smooth muscle tumors of the stomach,

Am. J. Surg.; 130:279-285.

[18] - A. Benkabbou, R. Mohsine, H-O. El malki et A. et al.

Aspects diagnostiques et thérapeutiques des tumeurs stromales digestives,

Cregg-25eme Congres : Les Menaces Qui Vous Guettent : Comment Les Eviter ?, (2006) ; 36-3 : 441-447.

118

[19] - Dei Tos AP,

The reappraisal of gastrointestinal stromal tumors from Stout to the Kit revolution,

Virchows Arch. ,(2003); 442: 421-428.

[20] - PT. Went, S. Dirnhofer, M. Bundi et al.

Prevalence of KITexpression in human tumors,

Journal Of Clinical Oncology, (2004); 22 :4514-22.

[21] - W. Carson, C. Karakousis, H. Douglass et al.

Results of aggressive treatment of gastric sarcoma.

Ann. Surg. Oncol , (1994); 1: 244-251.

[22] - Fletcher CD, Berman JJ, Corless C et al.

Diagnosis of gastrointestinal stromal tumors: A consensus approach.

Human Pathology, (2002); 33: 459-65.

[23] - L. Strickland, GD Letson et CA Muro-Cacho,

Gastrointestinal stromal tumors,

Cancer Control, (2000), 8:252-261.

[24] - B. Landi, T. Lecomte et C. Cellier,

Tumeurs stromales digestives,

Revue Hepato-Gastro ; (2003), 3 : 187-196.

[25] - M. Sarloma-Rikala, A. Kovatich, A. Barusevicius et al.

CD117: A sensitive marker for gastrointestinal stromal tumors that is more specific than CD34,

Mod Path, (1998); 11: 728-734.

[26] - K. Sircar, BR. Hewlett, JD Huizinge et al.

Interstitial cells of Cajal as precursors of gastrointestinal stromal tumors,

Am J Surg Pathol, (1999); 23:377-389.

[27] - A Handra Luca, P. Nahon, JF Flejon et al.

Hétérogénéité immunohistochimique et ultrastructurale des tumeurs stromales digestives,

119

[28] - Y. Fujimoto, Y. Nakanishi, K. Yoshimura et al.

Clinicopathologic study of primary malignant gastrointestinal stromal tumors of the stomach with special reference to prognostic factors: Analysis of results in 140 surgically resected patients.

Gastric Cancer, (2003); 6: 39-48.

[29] - JM Coindre, JF Emile, G. Monges et al.

Tumeurs stromales gastrointestinales : Définition, caractéristiques histologiques, immunohistochimiques et génétiques, stratégie diagnostique,

Ann Pathol, (2005) ; 25 : 358-385.

[30] - Bui, Ray-Coquard,

Les tumeurs stromales du tube digestif,

Les dossiers d’oncologie, (2007) ; 9-2 : 144-151.

[31] - Blay JY, Bonvalot S, Casali P et al.

Consensus meeting for the management of gastrointestinal stromal tumors. Report of the GIST Consensus Conference, of 20-21 March 2004, under the auspices of ESMO.

Ann Oncol, (2005) ; 26 : 566-78.

[32] - Fletcher CD, Fletcher JA.

Testing for KIT (CD117) in gastrointestinal stromal tumors: another Hercep-Test? Appl Immunohistochem

Mol Morphol, (2002) ; 10 : 197-8.

[33] - Hornick JL, Fletcher CD.

Validating immunohistochemical staining for KIT (CD117).

Am J Clin Pathol, (2003) ; 119 : 325-7.

[34] - Rubin BP, Singer S, Tsao C et al.

KIT activation is a ubiquitous feature of gastrointestinal stromal tumors.

Cancer Res, (2001) ; 61 : 8118-21.

[35] - Berman J, O’Leary TJ.

Gastrointestinal stromal tumor workshop.

Hum Pathol, (2001) ; 32 : 578-82.

[36] - Rudolph P, Chiaravalli AM, Pauser U et al.

Gastrointestinal mesenchymal tumors — immunophenotypic classification and survival analysis.

120

[37] - CL Corless, JA Fletcher, MC Heinrich,

Biology of gastrointestinal stromal tumors,

J. Clin. Oncol; (2004); 22: 3813-3825.

[38] - Heinrich MC, Corless CL, Demetri GD et al.

Kinase mutations and imatinib response in patients with metastatic gastrointestinal stromal tumor.

J Clin Oncol (2003) ; 21 :4342-9.

[39] - Debiec-Rychter M, Dumez H, Judson I et al.

Use of c-KIT/PDGFRA mutational analysis to predict the clinical response to Imatinib in patients with advanced gastrointestinal stromal tumours entered on phase I and II studies of the EORTC Soft Tissue and Bone Sarcoma Group.

Eur J Cancer, (2004) ; 40 : 689-95.

[40] -Medeiros F, Corless CL, Duensing A et al.

KIT-negative gastrointestinal stromal tumors: proof of concept and therapeutic implications.

Am J Surg Pathol, (2004); 28: 889-94.

[41] -West RB, Corless CL, Chen X et al.

The novel marker, DOG1, is expressed ubiquitously in gastrointestinal stromal tumors irrespective of KIT or PDGFRA mutation status.

Am J Pathol (2004) ; 165 : 107-13.

[42] -Debiec-Rychter M, Wasag B, Stul M et al.

Gastrointestinal stromal tumours (GISTs) negative for KIT (CD117 antigen) immunoreactivity.

J Pathol , (2004) ; 202 : 430-8.

[43] -Blay P, Astudillo A, Buesa JM et al.

Protein kinase C theta is highly expressed in gastrointestinal stromal tumors but not in other mesenchymal neoplasias.

Clin Cancer Res, (2004) ; 10 : 4089-95.

[44] -Motegi A, Sakurai S, Nakayama H et al.

PKC theta, a novel immunohistochemical marker for gastrointestinal stromal tumors (GIST), especially useful for identifying KIT-negative tumors.

121

[45] -El-Rifai W, Sarlomo-Rikala M, Miettinen M et al.

DNA copy number losses in chromosome 14: an early change in gastrointestinal stromal tumors.

Cancer Res, (1996) ; 56 : 3230-3.

[46] -Debiec-Rychter M, Sciot R, Pauwels P et al.

Molecular cytogenetic definition of three distinct chromosome arm 14q deletion intervals in gastrointestinal stromal tumors.

Genes Chromosomes Cancer, (2001) ; 32 : 26-32.

[47] -Knuutila S, Armengol G, Bjorkqvist AM et al.

Comparative genomic hybridization study on pooled DNAs from tumors of one clinical-pathological entity.

Cancer Genet Cytogenet, (1998) ; 100 : 25-30.

[48] -Debiec-Rychter M, Pauwels P, Lasota J et al.

Complex genetic alterations in gastrointestinal stromal tumors, with autonomic nerve differentiation.

Mod Pathol, (2002) ; 15 : 692- 8.

[49] –Ng EH, Pollock RE, Munsell MF et al.

Prognostic factors influencing survival in gastrointestinal stromal tumors: Implications for surgical management and staging.

Ann Surg, (2001); 406: 68-77

[50] - Rodriguez JA, Guarda LA, Rosai J.

Mesenteric fibromatosis, with involvement of the gastrointestinal tract. A GIST simulator: a study of 25 cases.

Am J Clin Pathol, (2004) ; 34 : 93-8.

[51] -Wong NA, Young R, Malcomson RD et al.

Prognostic indicators for gastrointestinal stromal tumours: a clinicopathological and immunohistochemical study of 108 resected cases of the stomach.

Histopathology, (2003) ; 43 : 118- 26.

[52] -Monihan JM, Carr NJ, Sobin LH.

CD34 immunoexpression in stromal tumours of the gastrointestinal tract, and in mesenteric fibromatoses.

122

[53] -Miettinen M, Lindenmayer AE, Chaubal A.

Endothelial cell markers CD31, CD34, and BNH9 antibody to H- and Y antigens--evaluation of their specificity and sensitivity in the diagnosis of vascular tumors and comparison with von Willebrand factor.

Mod Pathol, (1994) ; 7 : 82-90.

[54] -Van de Rijn M, Hendrickson MR, Rouse RV.

CD34 expression by gastrointestinal tract stromal tumors.

Hum Pathol, (1994) ; 25 : 766-71.

[55] -Miettinen MM, Sarlomo-Rikala M, Kovatich AJ et al.

Calponin and h-caldesmon in soft tissue tumors: consistent h-caldesmon immunoreactivity in gastrointestinal stromal tumors indicates traits of smooth muscle differentiation.

Mod Pathol, (1999) ; 12 : 756-62.

[56] -Taniere P, Poncet G, Atieh R et al.

Toutes les tumeurs digestives exprimant la protéine c-kit ne sont pas des tumeurs stromales.

Gastroenterol Clin Biol, (2002) ; 26 : 1057.

[57] -Sarlomo-Rikala M, Tsujimura T, Lendahl U et al.

Patterns of nestin and other intermediate filament expression distinguish between gastrointestinal stromal tumors, leiomyomas and schwannomas.

APMIS, (2002) ; 110 : 499-507.

[58] – Corless CL, Mc Greevey, L. Haley et al.

Kit mutations are common in incidental gastrointestinal stromal tumors one centimeter or less in size.

Am J Pathol, (2002); 160: 1567-1572.

[59] – S. Bonvalot

Traitement chirurgical des GIST à l’heure du Glivec®.

Annales de Chirurgie, (2005) ; 130 : 144-151.

[60] –Joensuu H, Fletcher C, Dimitrijevic S et al.

Management of malignant gastrointestinal stromal tumors.

123

[61] -Nilsson B, Bumming P, Meis-Kindblom JM et al.

Gastrointestinal stromal tumors: the incidence, prevalence, clinical course, and prognostication in the preimatinib mesylate era-- a population-based study in western Sweden.

Cancer, (2005) ; 103 : 821-9.

[62] -Tran T, Davila JA, El-Serag HB.

The epidemiology of malignant gastrointestinal stromal tumors: an analysis of 1,458 cases from 1992 to 2000.

Am J Gastroenterol, (2005) ; 100 : 162-8.

[63] –Green FL, American joint committee on cancer,

Soft tissue sarcoma,

AJCC cancer staging handbook. 6th edition. New york(2002); 221-228.

[64] –Yao KA, Talamonti MS, Langella RL et al.

Primary gastrointestinal sarcoma : analysis of prognostic, factors and results of surgical management.

Surgery, (2000); 128: 604-612.

[65] –Pierie JP, Choudry U, Muzikansky A et al.

The effect of surgery and grade on outcome of gastrointestinal stromal tumors.

Arch Surg, (2001); 136/4: 383-389.

[66] –Ng EH, Pollock RE, Munsell MF et al.

Prognostic factors influencing survival in gastrointestinal leiomyosarcomas. Implications for surgical management and staging.

Ann Surg, (1992); 215/1: 68-77.

[67] –Hendenbro JL, Ekelund L, Wetterberg P et al.

Endoscopic diagnosis of submucosal gastric lesions. The results after rooting endoscopy.

Surg Endosc, (1991); 5:20-23.

[68] –Palazzo L, Landi B, Cellier C et al.

Endosonographic features predictive of benign & malignant gastrointestinal stromal cell tumors.

124

[69] –Chak A, Canto M, Rosch T et al.

Endonosonographic differenciation of benign & malignant stromal cell tumors. Gastrointestinal Endosc, (1997); 45: 468-473.

[70]- Yamada Y, Kida M, Sakaguchi T et al.

A study on myogenic tumors of the gastrointestinal tract by endoscopic ultrasonographic.

Digestive endoscopy, (1992); 4:396-408.

[71] –Okai T, Minamoto T, Ohtsubo K et al.

Endosonographic evaluation of C-Kit positive gastrointestinal stromal tumors.

Abdom Imaging, (2003) ; 28 : 301-307.

[72] –Landi B, Lecomte T, Cellier C et al.

Tumeurs stromales digestives : Diagnostic et pronostic.

La lettre de l’Hépato Gastroentérologue, (2002) ; 5 : 66-69.

[73] – Ando N, Goto H, Niwa Y et al.

The diagnosis of GI stromal tumors with EUS-guided fine needle aspiration with immunohistochemical analysis.

Gastrointest Endosc, (2002); 55: 37-43.

[74] –Hasegawa S, Semelka RC, Noone TC et al.

Fine needle aspiration cytology diagnosis of metastatic gastrointestinal stromal tumor in the liver: Report of 3 cases.

Diagn Cytopathol, (2002); 27: 298-302.

[75]- GU M, Ghafari S, Nguyen PT et al.

Cytologic diagnosis of gastrointestinal stromal tumors of the stomach by endoscopy ultrasound-guided Fine needle aspiration biobsy: Cytomorphologic & immunohistochemical study of 12 cases.

Diagn Cytopathol, (2001); 25: 343-350.

[76]- Koyama T, Hiroshi N, Katsutoshi K et al.

Recurrent gastrointestinal stromal tumor (GIST) of the stomach associated with

Documents relatifs