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B. La post-édition

4. PE vs. Traduction

Les systèmes de TA statistique n’avaient pas encore été introduits lorsque, dans son article de 1985 « Post-editing Systran: A Challenge for Commission Translators », Wagner arguait que, comme la traduction brute d’un système de TA n’est pas le produit du cerveau humain, elle contient des erreurs que même un enfant ne ferait pas. De plus, selon elle, le traducteur qui est habitué à avoir une certaine marge de liberté lorsqu’il traduit, se retrouve à devoir réparer des phrases dont la plupart des mots sont incorrects ou induisent en erreur.

Mais il doit en tout cas résister à la tentation de tout effacer, car la PE doit rester rentable par rapport à la TH.

Krings et Koby (2001) ont également noté des différences entre la PE et la traduction/révision au niveau cognitif. Lors d’une étude pratique, ils ont remarqué que l’approche du traducteur/réviseur change face à un texte produit par TA, vu qu’il est poussé à se référer constamment au texte source, et cela l’oblige a « deal with lower level text comprehension processes in the source text to a much greater extent than would be the case in a normal translation task » (p. 360).

O‘Brien (2002), quant à elle, voit des différences au niveau pratique : tout d’abord, lors d’une tâche de post-édition, l’on travaille sur trois textes et non pas deux comme en traduction ; ensuite, ce que normalement l’on attend d’un traducteur, c’est qu’il produise un texte de qualité impeccable, tandis qu’un post-éditeur adapter la qualité du texte cible en fonction de sa finalité ou des exigences du client.

Nous venons de voir que, selon certains auteurs, la traduction et la post-édition diffèrent beaucoup l’une de l’autre. On pourrait donc déduire que, come en traduction, il faudrait mettre en place des formations en post-édition. C’est ce que pensent les auteurs que nous verrons ci-dessous.

5. La formation en PE

Comme nous l’avons vu, l’effort de post-édition, et par conséquent la stratégie que l’on décide d’adopter (PE complète, minimale, rapide…), dépendent du résultat auquel on aspire. Cependant, la définition et la délimitation des typologies de PE est encore

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aujourd’hui source de débat dans l’industrie et dans le contexte académique (Depraetere 2010).

Certains auteurs considèrent que les traducteurs qui se dédient à la tâche de PE pourraient tirer profit d’une formation spécifique ou de directives claires de PE.

D’après O’Brien (2002) un module d’enseignement dédié à la PE devrait inclure une introduction à la post-édition, à la traduction automatique et aux langages contrôlés, un cours approfondi de gestion terminologique et de linguistique, ainsi que des bases de programmation.

Selon O’Brien et Brunette (2011), la PE devrait tendre vers la qualité et, par conséquent, rester entre les mains des professionnels.

O’Brien et Brunette ne sont pas les seules à préconiser une formation préalable en post-édition pour les traducteurs. Robert (2013), déjà citée, dispense des cours de sensibilisation à la post-édition à l’université, en France.

Lavault-Olléon (2011, p.9), quant à elle, est convaincue qu’une « meilleure connaissance des compétences et stratégies mobilisées en post-édition, de son organisation matérielle, des délais qu’elle nécessite et des degrés de qualité attendus permettrait aux traducteurs de l’accepter comme une tâche faisant partie intégrante de leur métier et aux formateurs de l’enseigner de façon plus organisée ».

6. Les qualités requises

Malgré les différences entre l’activité de post-édition et de traduction, les meilleurs candidats à travailler en post-édition semblent être les traducteurs mêmes (Krings et Koby 2001, O’Brien 2002, Rico et Torrejón 2012), car le traducteur est celui qui, comme personne d’autre, peut reconnaître l’exactitude d’un texte et les erreurs de la TA, transférer au mieux un concept d’une langue à l’autre et tirer profit des ressources techniques à sa disposition (Krings et Koby 2001).

Déjà en 1985, Vasconcellos et León (1985) identifiaient comme fondamentale une attitude positive envers la TA. Rico et Torrejón (2012) mentionnent aussi la capacité de

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répondre de manière adéquate aux attentes du client, avoir des capacités décisionnelles développées et tolérer des niveaux de qualité très bas.

Du point de vue technique, une liste des habilités et connaissances préalables est présentées O’Brien (2002) qui met en avant la connaissance des bases du fonctionnement des systèmes de TA, incluant le codage des dictionnaires, la gestion terminologique et tous les formats de données nécessaires, de l’expérience en rédaction par langage contrôlé et des notions de base de programmation.

7. Les directives de PE

Réviseuse à la Commission européenne, Wagner détaillait dans son article de 1985

« Post-editing Systran : A Challenge for Commission Translators » une série de directives concernant la post-édition de type rapide. Les voici : toujours faire référence au texte source ; ne corriger que les phrases qui sont erronées ou sans sens et, s’il y a le temps, les phrases ambiguës ; résister à la tentation de tout effacer ; ne pas hésiter, marquer la phrase pour y revenir après ; ne pas se soucier du style ni des répétitions ; refuser la tâche si l’on n’est pas à l’aise avec le sujet ; éviter les recherches terminologiques chronophages ; refuser de faire de la post-édition, tout court, si l’on est dérangé à l’idée de produire des traductions de mauvaise qualité.

Il est intéressant, cependant, de voir que l’une des règles qu’elle indique, moins rigoureuse que les autres, incite presque à faire usage de sa créativité : « Do save time by giving a 'free' translation or even a colloquial expression which would not normally be acceptable in Commission usage. This is justifiable because the main aim is to convey the information content of the text. » (Wagner 1985, p. 6)

Si l’objectif n’est pas de produire un texte de qualité comparable à une traduction humaine, la post-édition, d’après Guzmán (2007) peut se limiter à corriger les erreurs grammaticales, syntaxiques, orthographiques, de ponctuation et factuelles.

Rico et Torrejón (2002), quant à eux, ajoutent à ces catégories la réparation des segments ou des mots manquants.

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La plateforme TAUS offre aussi de nombreux types de directives concernant la post-édition mais aussi l’évaluation de la TA, la traduction collaborative, les typologies d’erreurs de la TA et la productivité. Les directives de PE10, disponibles en 11 langues, principalement asiatiques, différencient entre ce qui est nécessaire pour obtenir une traduction de qualité acceptable et une de qualité humaine. D’une part, une traduction de qualité acceptable peut être obtenue, d’après les auteurs de ces directives, avec les règles suivantes :

Viser une traduction correcte au niveau sémantique

Vérifier qu’aucune information n’a été accidentellement ajoutée ou oubliée

Modifier le contenu injurieux, inapproprié ou culturellement inacceptable

Exploiter au maximum le résultat brut de la traduction automatique

Appliquer les règles d’orthographe fondamentales

Inutile d’effectuer des corrections d’ordre uniquement stylistique

Inutile de modifier la structure des phrases dans le seul but d’améliorer la fluidité du texte

D’autre part, une qualité comparable à celle d’une traduction humaine nécessite plus de soins, comme il est expliqué ici :

Viser une traduction correcte au niveau grammatical, syntaxique et sémantique

Vérifier que la terminologie importante est correctement traduite et que les termes non traduits font partie de la liste des termes à ne pas traduire du client

Vérifier qu’aucune information n’a été accidentellement ajoutée ou oubliée

Réviser le contenu injurieux, inapproprié ou culturellement inacceptable

Exploiter au maximum le résultat brut de la traduction automatique

Appliquer les règles fondamentales d’orthographe, de ponctuation et de coupure des mots

Vérifier que la mise en forme est correcte

Nous mentionnons aussi les directives de PE rédigées par Autodesk et destinées aux traducteurs des produits de la société. En plus de règles générales comme celles indiquées par TAUS, elles présentent de nombreuses phrases d’exemple servant à illustrer les différents cas de figure face auxquels les traducteurs pourraient se retrouver pendant la post-édition.

10 Les directives TAUS sont consultables ici : https://www.taus.net/postediting/machine-translation-post-editing-guidelines

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8. Les outils de post-édition

Aujourd’hui, les outils de TAO, comme les mémoires de traduction, permettent aujourd’hui de post-éditer dans le même environnement les remontées de mémoires de traduction et les segments provenant de la TA (ex. : Trados et Wordfast).

Les outils de TA permettent aussi d’intégrer les mémoires de traduction (ex. : Google Translate, avec son Google Translator Toolkit et Systran). Généralement, les systèmes de ce type permettent de connaître la provenance de chaque segment à post-éditer, à savoir les MT ou la TA. Trados offre en plus une fonctionnalité d’interaction MT + TA qui permet de pré-traduire par TA les segments pour lesquels on n’a pas trouvé de remontées (Specia et Vieira 2011).

Certains outils, comme Google Translate et Systran, offrent des fonctionnalités spécifiques pour la post-édition, à savoir la possibilité de déplacer et inverser des mots ou de choisir entre plusieurs alternatives. Aussi, des outils de traitement de texte comme Textpad ou EditPad permettent d’utiliser des expressions régulières afin de pouvoir identifier et remplacer des mots tout le long d’un texte (Bouillon 2013).

Afin d’extraire des statistiques sur la post-édition effectuée et donc également sur la qualité de la traduction, des outils spécifiquement conçus pour la PE sont également disponibles. Nous citons par exemple PET (Post-Editing Tool)11, un outil gratuit développé par l’université de Wolverhampton qui permet de recueillir des informations sur le temps de post-édition, la distance d’édition, les opérations au clavier etc (Aziz et al. 2012).

C. Conclusion

Dans ce premier chapitre, nous avons abordé les différents aspects de deux activités, la traduction automatique et la post-édition, qui sont en train de gagner de plus en plus de terrain dans le panorama actuel de l’industrie de la langue.

Dans le prochain chapitre, nous verrons en quoi consiste la localisation. Nous verrons ensuite comment ces deux activités peuvent être intégrées avec succès en exposant, dans la

11 Téléchargeable à l’adresse : http://pers-www.wlv.ac.uk/~in1676/pet/

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deuxième partie de ce travail, le cas pratique d’une entreprise, Autodesk, qui a su relever ce challenge.

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Chapitre II : La localisation

Si les sociétés multinationales, ou celles qui aspirent à le devenir, ont une chance sur le marché global des produits informatiques, c’est grâce à la localisation. Cela est d’autant plus évident sachant que parmi les langues utilisées sur le web, l’anglais ne compte désormais que pour 27% du total (GALA 2013).

Dans ce chapitre nous verrons tout d’abord en quoi consistent la « globalization » et l’internationalisation (section A.), puis nous nous concentrerons sur la localisation (section B.). Nous en donnerons d’abord quelques définitions (section 1.), nous parcourrons

brièvement son histoire (section 2.), puis nous expliquerons pourquoi la localisation est importante aujourd’hui (section 3.) et quels sont les différents aspects à prendre en compte lors de la localisation d’un produit (section 4.) et finalement nous décrirons les différentes étapes et les personnes impliquées dans un projet de localisation (section 5.).

A. « Globalization » et internationalisation

Le terme anglais « globalization » désigne la stratégie qui opère en amont de la localisation. Comme l’expliquait l’Association pour les Standards des Métiers de la Localisation (LISA, Localisation Industry Standards Association), aujourd'hui dissoute, la globalisation aborde toutes les questions relatives à la vente d’un produit à l’international.

Lorsqu’il s’agit de produits de haute technologie, cela inclut une internationalisation et une conception du produit appropriées, ainsi qu’un effort marketing et de force de vente adéquats au marché global12. Ce concept, qui englobe celui de la localisation et de l’internationalisation, est surtout utilisé dans le contexte des ventes et du marketing (Esselink 2000).

L’internationalisation est la phase préalable et indispensable à la localisation. LISA la définissait en tant que processus de généralisation d’un produit afin qu’il puisse supporter de multiples langues et conventions culturelles sans devoir être modifié13.

12 La citation de LISA est reproduite dans Esselink 2000, p. 4.

13 La citation de LISA est reproduite dans Esselink 2000, p. 2.

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Une bonne internationalisation permet aussi de réduire les coûts de localisation successifs, car d’éventuels problèmes techniques comme un mauvais affichage des caractères provoquerait des retards ; elle permet en outre de maintenir l’image de marque de l’entreprise, comme c’est le cas du système opératif Windows qui, depuis la version Vista, présente un bouton de démarrage internationalisé, identique pour toutes les versions puisqu’il ne contient pas de texte (voir figure 6).

Figure 6: Le bouton de démarrage d’une version précédente et celui de Windows 7.

B. La localisation 1. Quelques définitions

D’après LISA,

« Localization involves taking a product and making it linguistically and culturally appropriate to the target locale (country/region and language) where it will be used and sold. »

Généralement, l’on parle de localisation pour se référer à l’adaptation des produits informatiques, tels que les logiciels, les applications web et la documentation qui les accompagne, ainsi que les sites web et les jeux vidéos. Le terme vient du terme anglais locale, qui désigne, dans ce contexte, la combinaison de trois éléments : la région géographique, la langue et le type de caractères employés (Esselink 2000).

2. Histoire de la localisation

La localisation telle que nous l’entendons aujourd’hui nait vers la fin des années 1970 quand les traducteurs commencent à s’organiser entre eux afin d’élargir leur offre de

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services linguistiques. Aux services traditionnels de traduction viennent s’ajouter la relecture, la publication et la mise en page de contenus en format texte et graphique et la gestion de projet et des ressources humaines spécialisées. Ensuite, avec la croissance du secteur, les traducteurs adoptent les technologies de TAO, de TA et de gestion informatisée du flux de travail.

Mais c’est avec la mondialisation, l’essor d’internet et son accessibilité généralisée que nait le besoin d’adapter les nouveaux contenus multimédia à la région cible où l’on veut les faire connaître et les vendre. L’industrie de la localisation, terme souvent abrégé avec le numéronyme L10N, vaut aujourd’hui plusieurs milliards de dollars et n’est pas près de décélérer sa croissance.

Aujourd’hui, l’on compte plus de 5 000 fournisseurs de services linguistiques dans le monde. Certains se concentrent seulement sur 2 langues et l’on parle alors de single-language vendor (SLV), tandis que d’autres sont des sociétés multinationales, telles que Lionbridge ou SDL, qui ont la capacité de couvrir n’importe quelle langue et sont définis multi-language vendors (MLV) (GALA 2013). D’après les données du Common Sense Advisory citées sur le site de GALA14, le marché mondial des services linguistiques connait actuellement une croissance annuelle de 7,4% et l’on estime qu’en 2014 le secteur vaudra quelques 39 milliards de dollars.

3. Pourquoi localiser ?

D’après une enquête auprès des consommateurs de 8 pays sur 3 continents réalisée par le Common Sense Advisory, au moment de l’achat d’un produit étranger, 56,2 % des interviewés jugent plus important le fait de disposer d’informations dans leur langue plutôt que le prix15 (De Palma et al. 2006a). Quant aux consommateurs de logiciels les utilisant dans le cadre de leur activité professionnelle, plus de 9 sur 10 (sur un échantillon de 351 personnes interviewées) préfèrent acheter un produit qui a été adapté à leur marché et listent, parmi les éléments les plus importants à traduire, d’abord les supports marketing et

14 http://www.gala-global.org/index.php?q=translation-global-business

15 L’article est consultable ici :

http://www.commonsenseadvisory.com/Portals/_default/Knowledgebase/ArticleImages/060926_R_global_co nsumer_Preview.pdf

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les spécifications techniques et ensuite l’interface logicielle et la documentation (De Palma et al. 2006b).

Il apparaît donc évident que l’effort de localisation est une stratégie indispensable à l’exportation. La figure 7 montre l’évolution de la répartition des langues sur la Toile en 2001, quand les internautes anglophones représentaient presque la moitié du total et en 2011, avec une population d’internautes quadrupliquée et une montée en puissance du chinois.

Figure 7 : La répartition des langues sur la Toile en 2001 et 2011

4. Quoi localiser ?

Le but de la localisation, nous l’avons vu, c’est qu’un produit (logiciel, application, site web) soit adapté aux exigences du public cible. Pour un logiciel, il faudra localiser principalement son interface graphique, composée des menus, des boîtes de dialogue et des messages d’erreur, l’aide en ligne et la documentation qui accompagne le produit. La localisation ne se limite pas uniquement au côté linguistique, mais englobe plusieurs aspects pas immédiatement évidents. Voici tout ce qu’il faut prendre en compte lorsqu’on décide de localiser un produit.

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Tout d’abord, du point de vue technique, il faut veiller à séparer le texte à traduire du code de programmation du logiciel ou du site web, afin que celui-ci ne soit pas endommagé pendant la traduction.

Concernant la langue, au niveau du texte qui est affiché à l’écran, on doit prendre en compte l’alphabet et son encodage, la direction d’écriture, le format des numéraux, l’emploi des majuscules et la formation du pluriel, ainsi que les dimensions des éléments graphiques, tels que menus et boutons, qui doivent être modifiées en fonction du texte traduit. De plus, en ce qui concerne les opérations de l’utilisateur, il faut permettre la saisie des raccourcis sur tout type de clavier ; il faut aussi tenir en compte le texte intégré aux images, qui doit également être localisé ; finalement, les pistes sonores et les vidéos devront éventuellement être sous-titrées.

Du point de vue de la culture, les devises et les unités de mesure doivent être converties, les numéros de téléphone et autres numéros remplacés par les numéros appropriés et les titres de civilité traduits et adaptés. Il faut aussi penser aux conventions de rédaction du pays cible, telles que le format des dates et de l’heure, le fuseau horaire, le format des chiffres et de la ponctuation (Esselink 2000).

5. Le projet de localisation

Comme le dit Marie-Claude L’Homme (2008, p.12), « un projet de localisation peut faire appel aux compétences combinées d’un traducteur, d’un informaticien et d’un spécialiste du marketing ».

En effet, bien que fondamentale, la phase de traduction n’est qu’un maillon de la chaîne de production d’un logiciel ou d’un site web localisé. Les professionnels qui contribuent à le réaliser sont nombreux et possèdent des profils très variés, comme le montre la figure 8.

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Figure 8 : Les personnes impliquées dans un projet de localisation

Concernant les différentes étapes d’un projet de localisation, au tout début de l’échelle productive nous trouvons la conception du logiciel qui, même si elle n’est pas une étape de localisation à proprement parler, est déterminante pour la localisation successive.

Une mauvaise internationalisation du logiciel (faute d’encodage des alphabets non-latins, par exemple) peut, comme nous l’avons vu ci-dessus, retarder le projet en entier. Pour des projets qui impliquent autant de personnes, il est normal que le management de projet soit aussi un élément fondamental pour mener à bien la localisation. Bien entendu, l’étape la plus importante reste celle de la traduction, qui se décompose en traduction du logiciel, traduction, conception et testing de l’aide et du contenu en ligne (site web), traduction et PAO16 de la documentation et traduction et assemblage du matériel multimédia ou des manuels d’entraînement. Finalement, il faut procéder à un testing fonctionnel du logiciel ou de l’application localisés (Esselink 2000).

C. Conclusion

Dans cette première partie, nous avons parcouru les différents types de système de TA, en expliquant à grandes lignes leur fonctionnement, nous avons expliqué en quoi

16 Publication assistée par ordinateur

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consiste la post-édition, en nous concentrant aussi sur les qualités et les savoir-faire qu’elle requiert et finalement nous avons vu l’importance que les services de localisation recouvrent

consiste la post-édition, en nous concentrant aussi sur les qualités et les savoir-faire qu’elle requiert et finalement nous avons vu l’importance que les services de localisation recouvrent