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LISTE DES TABLEAUX :

PARTIE PRATIQUE

I) MATERIEL ET METHODES ... 65 1) Patients ... 65 2) Technique et préparation de l’examen Pet-scanner au 18F-FDG ... 66 a) Préparation des patients ... 66 b) Traceur utilisé ... 66 II) RESULTATS ... 71 1) Epidémiologiques ... 71 2) Fixation du 18F-FDG au niveau des MM ... 80 III) DISCUSSION ... 83 1) Processus métastatique et épidémiologie des MM ... 83 2) Incidence des métastases musculaires ... 86 3) Tumeurs malignes à l’origine des MM ? ... 88 4) Quels sont les muscles cibles les plus touchés par les MM ? ... 91

5-3 L’IRM ... 101 5-4 Le PET-scanner au 18F-FDG ... 102 5-5 Scintigraphie aux radiotraceurs spécifiques ... 106 6) Perspectives d’avenir ... 111

CONCLUSION ... 115 RESUMES ... 117 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ... 121

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L’imagerie PET-scanner (PET-CT ou TEP-TDM) est une technique d’exploration médicale de pointe en médecine nucléaire. C’est une technique d’imagerie hybride dont l’avènement en pratique clinique au Maroc remonte à l’an 2011. Elle associe dans le même examen deux types d’imagerie : l’imagerie fonctionnelle moléculaire et l’imagerie morphologique anatomique ; ce qui reflète, en même temps, l’activité métabolique des tissus dans les différents organes et les modifications morphologiques qui les accompagnent traduites par l’atténuation des faisceaux de RX à travers ces tissus.

A la base, le PET-CT est doté de détecteurs sensibles, capables de détecter de la radioactivité émise par des radio-isotopes émetteurs de positons incorporée à un vecteur et traçant la distribution de ce dernier dans l’organe cible. Actuellement, les appareils de détection sont beaucoup plus performants utilisant des algorithmes capables de déterminer avec précision les sites anatomiques des foyers actifs et d’éviter les artefacts responsables de la détérioration de la qualité des images. Les radioéléments utilisés ont également connu une diversification avec tendance actuelle à l’utilisation de radioéléments à demi-vies physiques de plusieurs dizaines de minutes comme le Gallium 68, le Fluor 18 et l’Iode 124, au lieu de ceux à demi-vies très courtes de quelques minutes tel que le carbone 11, l’azote 13 ou l’oxygène 15. A l’heure actuelle, le radio-isotope le plus utilisé à travers le monde demeure le Fluor 18, capable de marquer différents molécules d’intérêt biologique, en particulier la molécule de Glucose avec laquelle il forme un analogue de glucose dit fluorodesoxyglucose, communément connu sous le nom de18F-FDG.

Quant au CT (TDM), sa raison d’être incorporé dans le statif de l’appareil réside dans la localisation anatomique précise des foyers de concentration du FDG et surtout dans la correction des phénomènes d’atténuation des photons générés par l’annihilation du couple positon-électron; permettant de produire des images de haute qualité.

Les performances du PET-CT ne s’arrêtent pas dans ce qui vient d’être dit, mais se prolongent à sa capacité d’effectuer une expertise totale du corps entier avec étude de la distribution du radio traceur au niveau de toutes les pièces et parties de l’organisme. C’est ainsi qu’il est devenu l’outil d’imagerie de référence dans le diagnostic de différentes pathologies tumorales avides de FDG avec des recommandations internationales de plus en plus élaborées. Cependant, des insuffisances persistent avec l’affinité naturelle du FDG pour certains organes et dans certaines circonstances (muscles, sport, colon, constipation,…) ; expliquant bien les difficultés rencontrées lors de l’interprétation des images. A côté des pathologies tumorales malignes où le PET au 18F-FDG est demandé dans les bilans d’extension initiaux et de suivi, on retient d’autres pathologies de nature bénigne explorées ou susceptibles de l’être par FDG. Dans ces pathologies, les images traduisent les modifications du métabolisme glucidique liées à l’activité énergétique anormalement basse ou élevée ; ainsi, on a pu commencer à étudier certaines pathologies cérébrales à l’image de la maladie d’Alzheimer et des épilepsies, certaines maladies vasculaires et cardiaques (Horton, endocardite,…) et des pathologies inflammatoires et infectieuses variées (abcès, FOI,…).

Plus récemment, l’attention des nucléaristes s’est tournée vers l’étude par FDG de la masse musculaire qui constitue une part importante des structures de l’organisme, en particulier le muscle squelettique qui, naturellement constitue un site de consommation énergétique, fixe le FDG de façon plus ou moins importante en fonction de son activité. Toute modification de l’activité physique de l’organisme et toute modification pathologique d’un ou de plusieurs muscles sera traduite par des anomalies de fixation de FDG ; qu’elles soient diffuses ou focalisées (dermatomyosites Vs foyers musculo-tendineux), symétriques ou asymétriques (hyper sollicitation d’un muscle brachial Vs hyper activation des muscles des épaules chez les porteurs de béquilles), hyper ou hypo métaboliques (activité sportive intense Vs sédentarité extrême). Dans tout cet amalgame de possibilités, les métastases musculaires apparaissent comme des entités +/- faciles à identifier en fonction du type histologique du primitif en cause, elles montrent généralement une accentuation focalisée du métabolisme glucidique se détachant nettement du reste du muscle atteint. Ce type de tumeurs, décrit comme rare dans la littérature, généralement de découverte fortuite lors d’examens d’imagerie classique, se trouve souvent associé à d’autres localisations métastatiques et traduit un stade avancé de la maladie avec un pronostic réservé. L’avènement du PET- CT au FDG semble permettre un diagnostic précoce de ces métastases avec correction du stade de la maladie amenant un traitement adapté mieux efficace.

A travers une étude rétrospective de 15 cas de métastases musculaires colligés au service de médecine nucléaire de HMIMV, initialement méconnues à l’imagerie classique, découvertes lors d’examens PET-CT au FDG chez des patients suivis pour différentes néoplasies à différents stades, on se propose

d’étudier leur sites anatomiques de prédilection, d’identifier les primitifs les plus à leur origine et de situer la place du PET- CT au FDG dans leur prise en charge par rapport aux autres moyens d’imagerie. Nos résultats seront discutés en fonction des données de la littérature.

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