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7 - Partage de la valeur ajoutée et autorité monétaire

Dans le document Chapitre 1. (Page 21-25)

7.1) La banque centrale :

Les banques centrales ont occupé une place de plus en plus importante au cours du 20°siècle.

Devenues indépendantes (pour la plupart), elles remplissent des fonctions multiples (émetteur de billets ; prêteurs en dernier ressort ; mais surtout responsable de la politique monétaire). En tant que responsable de cette politique, la banque centrale poursuit plusieurs objectifs :

o L’objectif principal de stabilité monétaire : Elle maitrise l’inflation et permet le bon fonctionnement des marchés financiers.

o L’objectif secondaire : C’est celui de la croissance économique.

7.2)Politique monétaire et partage de la VA :

Question possible à l’exam : A qui bénéficie la hausse des taux directeurs pratiqués par la banque centrale européenne ? (parmi les 3 acteurs)

(graphiques)

 Apporteurs de capitaux et dirigeants, bénéficiaires de la hausse des taux : En augmentant ses taux directeurs, la banque centrale augmente le cout d’obtention de la monnaie que les banques de second rang peuvent emprunter. Comme il devient plus couteux pour les banques de second rang d’emprunter de la monnaie, elle répercute cette hausse sur les taux auxquels elle prête aux agents non financiers. Autrement dit les ménages pourront obtenir des crédits à un taux plus onéreux. Si l’augmentation des taux est trop brutale, les ménages freineront automatiquement le montant de leurs dépenses effectuées à crédits. Il s’ensuit une baisse de la demande globale qui s’accompagne d’une baisse du niveau général des prix.

Ainsi, la BC maitrise l’inflation. Pour les apporteurs de capitaux rémunérés essentiellement par les dividendes des actions qu’ils détiennent, l’inflation est une menace réelle. Ainsi, en

pratiquant une politique monétaire de rigueur, la banque centrale contribue à modifier le partage de la valeur ajoutée en faveur des apporteurs de capitaux.

 La dde globlae,le niveau generale diminue aussii

 En définitive, ce mecanisme montre que la banque centrale maitrise l’inflation cependant elle incite les ménages à moins depenser donc la croissance économique ralentie puisque les AC et les D sont rémunérer en partie par les dividendes et les stock option, ils sont les ers bénéficiaires de cette hausse de taux.

 En definitive,la BC œuvrera pour un partage défavorable aux E puisque le ralentissement economique va en premier lieu modifier la situation des E pour en passer du statut de travailleur à chômeur.

Le pouvoir d’achat est : s / p (salaire réel), mais puisque les apporteurs de capitaux ne touchent pas de rémunération salariale, pour eux le pouvoir d’achat = ensemble des dividendes en une année / niveau général des prix. Donc la menace directe qui pèse sur le pouvoir d’achat des AC c’est une augmentation du niveau général des prix.

Pour les dirigeants : Même raisonnement, leur rémunération principale repose sur les stock-options.

Cinquième cours de Problèmes économiques contemporains de 2012 : Professeur : M. Mussard

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Exécutants bénéficiaires de la baisse des taux.

(Graphique 1, 2 et 3 « banques commerciales »)Politique monétaire expansionniste : on augmente la masse monétaire qui est mise en circulation. C’est le déplacement de la courbe d’offre de monnaie de la banque centre vers le droite, donc le taux d’intérêt diminue.  un taux d’intérêt très bas c’est ce qu’il y avait aux états unis dans les années 2000.

Les agents non financiers (ménages) vont pouvoir emprunter à un taux beaucoup plus bas, donc ça va accélérer le crédit et donc la demande globale. On va créer de l’inflation.

Graphique 1 : La banque centrale diminue ses taux directeurs c.-à-d. qu’elle va mettre a disposition des banques de second rang plus de monnaie. C’est pour ça qu’il y a une augmentation de l’offre.

Graphique 2 : Si les banques de second rang peuvent emprunter à un taux plus faible alors elles peuvent répercuter la baisse de ces taux sur ceux qu’elle pratique avec les agents non financiers. Les taux d’intérêt étant plus faibles, consommation et investissement

augmentent, la demande globale devient supérieure à l’offre globale (de biens et services) et le niveau général des prix augmente. L’implication de la hausse du niveau général des prix s’accompagne d’une hausse du salaire nominal. Par ailleurs la croissance permet la création de nouveaux emplois qui vont directement bénéficier aux exécutants.

Conclusion : Si la banque centrale baisse ses taux directeurs, elle transforme le partage de la valeur ajoutée au bénéfice des exécutants.

8. Partage de la valeur ajoutée en France depuis 1970 :

Remarque : Entre 1970 et 2000 le taux de marge diminue pour atteindre un minimum en 1982 puis le taux de marge augmente à nouveaux. Cette analyse n’est pas valable pour tous les secteurs de l’économie. Par exemple les industries de biens de consommation courantes ont connus un taux de marge stable.

8.1)Des déséquilibres salariaux (70-82) :

Entre 1970 et 1982 le taux de chômage augmente mais reste relativement faible. En faisant référence à la relation de Philips : Lorsque le taux de chômage est faible, les prix sont élevés. En réponse à l’accroissement des prix les salariés n’hésitent pas à revendiquer des hausses de salaire. Il en résulte alors une rémunération du travail plus importante que celle du capital (l’élasticité de substitution capital / travail est dans ce cas inférieure à 1). Par conséquent, le taux de marge décroit fortement entre 70 et 82. En fait, les entreprises ont continuées à substituer du capital au travail

alors que les déséquilibres salariaux augmentaient. Au contraire, les entreprises auraient dû embaucher une main d’œuvre peu couteuse (augmentation du taux de chômage).

8.2)Le progrès technique (1982 – 2000) :

De nouvelles techniques de production apparaissent au début des années 80. La substitution capital travail progresse avec une main d’œuvre de plus en plus qualifiée. Ceci contribue à améliorer l’efficacité du capital ainsi que son rendement (élasticité de substitution capital / travail > 1). Il s’en suit une forte progression du taux de marge. Ceci va de pair avec un taux d’investissement faible mais aussi une volonté de désendettement de la part des entreprises. Ceci s’est fait au détriment des ouvriers qualifiés dont les rémunérations décroissent après 82.

9. Partage de la Valeur ajoutée : Solution d’après crise ?

Les politiques économiques conjoncturelles restent stériles. La politique monétaire semble inefficace pour augmenter la croissance économique. De même, la politique budgétaire est limitée depuis le traité de Maastricht. Avant de concevoir le partage de la valeur ajoutée comme solution structurelle il est nécessaire de revenir sur les enjeux liés à l’économie chinoise mais aussi de tirer les conclusions du cercle déflationniste Japonais.

9.1)L’économie chinoise :

On assiste depuis de nombreuses années à des délocalisations des techniques de production vers les pays émergents (notamment la Chine du fait de ses faibles couts salariaux). Ceci a notamment permis de doter l’économie chinoise de nouvelles techniques de production favorisant les exportations (Les exportations chinoises sont à peu près 10% des exportations mondiales).

Les techniques de production se développent notamment avec la création d’un nouveau marché des valeurs technologiques (chinext). Quelques jours après son ouverture, celui-ci absorba 15.5 milliards de dollars.

Analysons maintenant les conséquences des exportations chinoises sur les pays européens.

Rappelons que pour les échanges internationaux il existe une parité fixe entre le dollar et le yuan (renminbi).

La majeure partie des exportations chinoises se fait en direction des Etats-Unis. Les firmes chinoises exportatrices reçoivent des dollars. Afin de garantir la fixité du taux de change, la banque centrale chinoise créée de la monnaie (elle créée des Yuan). On dit qu’elle constitue des réserves de changes.

Certains économistes comme J.C. Trichet, prônent un régime de change flottant entre les USA et la Chine. Les prévisions montrent que le dollar se déprécierait par rapport au Yuan. On estime que l’euro s’apprécierait de l’ordre de 2.18% par rapport au dollar. Par conséquent certains pays européens comme la France seraient davantage pénalisés même en adoptant une TVA sociale qui augmenterait les exportations.

Depuis 2005 la monnaie n’est plus encrée uniquement sur le dollar mais sur plusieurs monnaies simultanément.

Le fait qu’il y ait plusieurs monnaie encre depuis 2005 ne change rien en la fixité du taux de change entre yuan et dollar. puisque la chine exporte essentiellement aux USA la BC chinoise se constitue une réserve de dollar qui est faramineuse.

Etant donné que le taux de change entre le dollar et le yuan est fixe, la BC chinoise est obligée d’émettre des yuans de manière à équilibrer les stocks de monnaies donc de maintenir la parité fixe Que souhaite les USA ?ils souhaitent un système purement flexible et flottant, en imaginant que le système d’échange devienne flexible elle ne serait plus obligée d’émettre des yuans en conséquence le prix du dollar diminue ainsi, le scenario que nous avons connu entre 2005 et 2008 s’aggraverait.

D’après les estimations, nous aurions une appréciation d’estimation 2.18 dollar à un (1) euro alors la conséquence serait immédiate

En rappelant que le taux de chômage U(t) est une fonction du montant des investissements à un moment t-1 moins les épargnes en t-1 divisé par le PIB en t-2.

Ut = f[(It-1 – Et-1) / PIBt-2 ; (EXPt-1 – IMPt-1)/PIBt-2 ; (RRt-2 – RVt-2) / PIBt-2 ] Investissement épargne exportation importations Revenus reçus Revenus versés 1er terme :

Lorsque I>E cela signifie qu’il y a de la création monétaire (au cas où les banques de seconds rang sont capable de rendre des crédits grâce à l’offre)

C’est cette technique qui à permis aux Usa d’avoir une croissance soutenu entre 2000-2008.

2ème terme :

La différence EXP/IMP représente e dégre de compétitivité internationale plus le 1er terme augmente + la croissance aug et + le taux de chômage diminue, le 2ème terme s’appelle création monétaire Expost 3ème terme :

Les modalités d’insertion internationale au niveau du système financier, la différence entre le revenu reçu des pays extérieur des revenu versés et les revenu qu’on verse aux pays étranger reflète la

quantité monétaire net des titres financiers qui ont été acheté au cours de la période t cette composante est très importante pour les USA moins importante

En définitive, ce seront les conflits politiques entre les USA et la chine qui permettrons de savoir si dans le future si on se dirigerait vers un système d’échange flexible, si le système reste fixe, la BC chinoise peut pour maintenir cette fixité augmenter sa demande d’obligation américaine ,dans ce cas le prix de l’obligation augmente et donc le taux d’intérêt baisse. Si le système d’échange était flexible nous aurions un taux d’intérêt à long terme qui augmenterait de 1point

Ce serait un coût supplémentaire a supporter pour l’Etat français

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