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PALLIATIVE) POUR LE TRAITEMENT DU CPNPC DE STADE II OU III DE TYPE NON PANCOAST INOPÉRABLE

Dans le document CEPO-GEOQ Algorithmes - Cancer du poumon (Page 35-39)

RECOMMANDATIONS POUR LA PRATIQUE

PALLIATIVE) POUR LE TRAITEMENT DU CPNPC DE STADE II OU III DE TYPE NON PANCOAST INOPÉRABLE

Patients âgés de ≤ 70 à 75 ans, présentant un bon statut de

performance (ECOG 0-1) et n’ayant pas perdu > 5 % de leur poids au cours des 3 derniers mois (détails)

• La chimioradiothérapie, séquentielle ou concomitante, est recommandée; son efficacité est supérieure à celle de la radiothérapie seule.

• Pour les patients âgés de ≤ 70 à 75 ans, présentant un bon statut de performance (ECOG 0-1) et n’ayant pas perdu > 5 % de leur poids au

cours des 3 derniers mois, l’approche concomitante est préférée à l’approche séquentielle.

• Pour la chimioradiothérapie concomitante radicale, les combinaisons de chimiothérapie les plus utilisées par les experts au Québec sont, en ordre décroissant, cisplatine/vinorelbine, cisplatine/étoposide et cisplatine/

vinblastine. La combinaison carboplatine et paclitaxel peut aussi être utilisée pour les patients chez qui une mauvaise tolérance est anticipée ou pour qui les autres combinaisons sont contre-indiquées.

• Pour la chimioradiothérapie concomitante radicale, la dose totale de radiothérapie recommandée est d’environ 60 à 66 Gy. Les doses voisines ou supérieures à 70 Gy n’ont pas démontré d’avantage de survie comparativement à une dose de 60 Gy mais sont associées à une toxicité plus importante.

Patients âgés de > 70 à 75 ans, présentant un moins bon statut de performance (ECOG ≥ 2) ou ayant perdu > 5 % de leur poids au cours des 3 derniers mois (détails)

• Pour les patients âgés de > 70 à 75 ans, présentant un moins bon statut de performance (ECOG ≥ 2) ou ayant perdu > 5 % de leur poids au cours des 3 derniers mois, aucun traitement standard n’est établi. Il est particulièrement important d’adapter le traitement à la tolérance anticipée du patient. Le remplacement du cisplatine par le carboplatine, considéré globalement comme moins toxique, est une option qui fait

consensus. Le choix d’une chimioradiothérapie séquentielle plutôt que concomitante est aussi une option privilégiée par certains experts. Pour les patients chez qui un traitement combiné est jugé trop toxique, une radiothérapie palliative peut être indiquée.

Modalités techniques de radiothérapie (détails)

• L’utilisation de la radiothérapie avec intensité modulée (IMRT) pour le traitement de chimioradiothérapie concomitante est à l’étape expérimentale; les résultats semblent prometteurs.

• L’utilisation de la TDM-4D serait associée à une réduction du volume cible planifié (PTV) et de la dose aux tissus sains. Actuellement, peu de données sont disponibles quant à l’impact de cette approche sur la toxicité et les résultats oncologiques.

• Selon le Radiation Therapy Commitee de l’American Association of Physicists in Medicine (Task Force No. 65), la planification de la radiothérapie utilisant des algorithmes de correction prenant en compte l’hétérogénéité des tissus surestiment ou sous-estiment souvent la dose réelle administrée au patient. Cependant, leurs estimations sont généralement plus près des valeurs réelles que celles calculées sans correction.

Traitement du CPNPC de type Pancoast inopérable (détails)

• Il n’y a pas de standard de chimioradiothérapie radicale spécifique pour les patients atteints d’une tumeur du sillon supérieur inopérable et ne présentant pas de métastase extrathoracique. Les protocoles de chimioradiothérapie radicale pour les patients atteints d’un CPNPC de type non-Pancoast de stade III sont recommandés pour cette indication.

• La dose de radiothérapie concomitante à la chimiothérapie recommandée est de 60 à 66 Gy.

• Pour les patients atteints d’une tumeur du sillon supérieur qui ne sont pas candidats à un traitement curatif, une radiothérapie palliative peut être offerte.

Radiothérapie pancrânienne prophylactique pour les patients atteints d’un CPNPC (détails)

• La radiothérapie pancrânienne prophylactique n’est pas recommandée pour les patients atteints d’un CPNPC de stade I, II ou III ne présentant aucun symptôme ou signe neurologique.

TRAITEMENT D’UNE À TROIS MÉTASTASES CÉRÉBRALES (détails) Résection neurochirurgicale d’une métastase cérébrale unique

• La résection neurochirurgicale d’une métastase cérébrale unique est associée à une amélioration du contrôle local, de la survie globale et du maintien à l’indépendance fonctionnelle.

• Bien que peu de données probantes ne soutiennent cette pratique, l’utilisation de la radiothérapie du lit chirurgical suivant la résection d’une métastase cérébrale s’avère une option valable.

Radiochirurgie stéréotaxique pour le traitement d’une à trois métastases cérébrales

• Pour le traitement d’une à trois métastases cérébrales, la radiochirurgie stéréotaxique peut être envisagée.

Radiochirurgie stéréotaxique utilisée en surimpression à la suite d’une radiothérapie pancrânienne

• La radiochirurgie stéréotaxique utilisée en surimpression à la suite d’une radiothérapie pancrânienne peut être utilisée chez les patients atteints d’une à trois métastases cérébrales.

Radiothérapie pancrânienne post-résection neurochirurgicale ou post-radiochirurgie

• La radiothérapie pancrânienne à la suite d’une résection neurochirurgicale ou par radiochirurgie d’une à trois métastases

cérébrales améliore le contrôle local et la survie spécifique à une cause neurologique, réduit le recours à des thérapies de sauvetage, mais n’améliore pas la survie globale ni le maintien de l’indépendance fonctionnelle des patients.

• La radiothérapie pancrânienne à la suite d’une radiochirurgie a été associée à une probabilité plus élevée de baisse de l’apprentissage et de la fonction de mémoire.

Traitement de métastases cérébrales multiples par radiothérapie pancrânienne palliative (détails)

• La radiothérapie pancrânienne palliative peut être envisagée pour les patients atteints de multiples métastases cérébrales symptomatiques inopérables.

• Bien que peu de données probantes ne soutiennent cette pratique, une chimIothérapie palliative peut aussi être envisagée à la suite de la radiothérapie pancrânienne pour certains patients, selon leur statut de performance.

• L’administration de la mémantine avec la radiothérapie pancrânienne est associée à une augmentation du délai avant le déclin des fonctions cognitives. Toutefois, cette indication ne lui a pas été octroyée par Santé Canada et n’est pas reconnue pour le paiement de la mémantine à la RAMQ.

CHIMIOTHÉRAPIE PALLIATIVE POUR LE TRAITEMENT DU CPNPC

Dans le document CEPO-GEOQ Algorithmes - Cancer du poumon (Page 35-39)