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TABLEAU DE FINANCEMENT

Dans le document NOTE D’INFORMATION (Page 57-0)

PARTIE IV : SITUATION FINANCIERE

III. TABLEAU DE FINANCEMENT

2001 2002 2003

EMPLOIS

Dividendes versés 462 575 305

Acquisitions et augmentation d'immobilisations 1 798 994 5 514

. Incorporelles 21 19 2

. Corporelles 733 760 371

. Financières 1044 215 25

. Titres de participations non consolidés - - 425

. Titres consolidés hors groupe - - 4692

Remboursement des dettes 37 251 501

Impact des écarts de change sur la variation du fonds de roulement - -4 -1

TOTAL I 2297 1816 6319

RESSOURCES

Capacité d'autofinancement 1673 1718 661

Cessions ou réductions d'immobilisations 351 751 4 869

Remboursements des créances immobilisées 55 37 24

Augmentation des capitaux propres 55 4

-Augmentation des dettes financières 419 1 6

TOTAL II 2553 2511 5560

Variation du fonds de roulement (emploi net) 256 695 -759 Variation du besoin en fonds de roulement (ressource nette) (1) -48 -11 868 Reclassement de trésorerie et variation de périmètre (ressource nette) 171 -2 -999

Variation de trésorerie (2) 380 682 -891

Total ressources 380 682 -891

Mdh

(1) Comprend des comptes courants de trésorerie d’un montant de 826 Mdh

(2) Retraité des comptes courants de trésorerie de 826,0 mdh, la variation nette de trésorerie s’élève à 1 717 Mdh

Commentaires Emplois

! La baisse des dividendes distribués aux tiers en 2003 s’explique notamment par la sortie du périmètre du groupe des Brasseries du Maroc, de Branoma, de Sopriam et de Bimo.

! Les investissements non financiers sont réalisés principalement dans les métiers Matériaux de Construction. En septembre 2003, le Groupe Lafarge a mis en service une nouvelle cimenterie Tétouan II, alors que Sonasid a entamé la production d’une nouvelle gamme de produits, les laminés marchands.

! Les investissements financiers sont principalement liés à la prise de contrôle à hauteur de 30% du Groupe ONA.

Ressources

! En 2003, la baisse de la CAF constatée (de 1.718 à 661 mdh) s’explique par les sorties et modifications du périmètre de consolidation intervenues au cours de cet exercice (cession de SBM, Bimo, Sopriam et intégration proportionnelle de Lafarge).

! La réduction des immobilisations financières concerne principalement les cessions de titres intervenues en 2003 (SBM, Carnaud Maroc, Financière d’emballage, SCE…)

2. SNI S.A

2001 2002 2003

EMPLOIS

Acquisitions et augmentations d'immobilisations 872,0 155,4 5127,7

. Incorporelles - -

-Remboursement des dettes de financement 200,0 500,0

TOTAL I 872,0 355,4 5627,7

RESSOURCES

Autofinancement 4,9 37,2 242,0

Capacité d'autofinancement 233,8 277,0 503,6

Distribution 228,9 239,8 261,6

Cessions ou réductions d'immobilisations 176,9 637,0 4 141,6

. Cessions des immobilisations corporelles - -

-. Reclassement de titres - 26,8

-. Récupération sur créances immobilisées 9,6 1,2 0,3

. Cessions des immobilisations financières 167,3 608,9 4 141,3

Augmentation des dettes de financement 385,0 -

-TOTAL II 566,8 674,2 4 383,6

Variation du besoin en fond de roulement -58,4 116,3 -1 257,9

Variation de la trésorerie -246,8 202,5 13,8

Mdh

Commentaires sur l’exercice 2001 Emplois

! Les emplois s’élevant à 872,0 mdh concernent notamment l’acquisition de 50% du capital de Sopriam pour 317,0 mdh ainsi que des titres ONA pour 431,0 mdh.

Ressources

! Les ressources s’établissent à 566,8 mdh et comprennent principalement l’augmentation des dettes de financement à moyen terme à hauteur de 385,0 mdh ainsi que la cession des titres de participations CIMAR pour 132,4 mdh.

Commentaires sur l’exercice 2003 Emplois

! L’augmentation des immobilisations financières correspond principalement à l’acquisition d’un bloc de contrôle de 20,3% de ONA, des opérations de revalorisation du portefeuille de titres ONA déjà détenus, et de l’acquisition de 50% supplémentaire du capital de Financière d’emballage pour 242 mdh.

! La dette de financement correspondant à un crédit à moyen terme. Cet emprunt a été intégralement remboursée au cours de l’exercice 2003.

Ressources

! Les ressources enregistrent une hausse significative générée principalement par les cessions effectuées et l’augmentation de la CAF, cette dernière étant intervenue dans un contexte marqué par le versement de dividendes exceptionnels et l’augmentation des dividendes ordinaires.

! Le besoin en fond de roulement diminue de 1 257,9 mdh. Cette évolution s’explique par la variation des comptes courants, mobilisés par SNI au sein du groupe pour financer les investissements nets de l’année 2003.

PARTIE V : ANALYSE DES COMPTES SOCIAUX SEMESTRIELS

I. COMPTES DE PRODUITS ET CHARGES SEMESTRIELS

S1 2003 S1 2004 Variation S103/S104

Chiffre d’affaires 26,7 18,4 -31,1%

Résultat d’exploitation 11,5 3,3 -71,3%

Résultat financier 566,4 327,9 -42,1%

Résultat non courant 481,2 0,7 -99,9%

Résultat net 1030,7 331,8 -67,8%

Mdh

Commentaires

! La baisse du chiffre d’affaires au cours du premier semestre 2004 s’explique par la baisse des rémunérations de gestion perçues par SNI suite au sorties de périmètre intervenues en 2003. Les prestations perçues en 2004 concernent principalement Lafarge Maroc et Sonasid.

! La baisse du résultat d’exploitation est liée à celle du chiffre d’affaires au 30 juin 2004.

! Le résultat financier enregistre une baisse de 42,1% par rapport au premier semestre de l’exercice 2003. Cette baisse est caractérisée par :

- une baisse des dividendes ordinaires perçus du fait des sorties de périmètre intervenues en 2003 (cette baisse est atténuée par l’augmentation du dividende versé par ONA en 2004), - l’importance des dividendes exceptionnels versés en 2003 et reconduits partiellement en 2004, - une hausse des charges d’intérêt liées à l’endettement suite aux investissements réalisés depuis

le 30 juin 2003,

- un complément de dotations aux provisions de l’ordre de 59,0 mdh sur Longométal Afrique.

! Le résultat non courant de l’exercice 2003 est principalement composé par une plus value nette de 272,0 mdh reflétant l’ensemble du mouvement de portefeuille intervenu durant l’exercice 2003 et incluant principalement la cession du groupe SBM.

II. BILANS SEMESTRIELS

S1 2003 S1 2004 Var.S1 04/03

ACTIF

Actif immobilisé 4 055.6 7 044,9 8,7%

Immobilisations en non valeurs - -

-Immobilisations incorporelles - -

-Immobilisations corporelles 8,4 7,0 -16,6%

Immobilisations financières 4 047,1 7 037,8 73,9%

Ecarts de conversion - -

-Actif circulant 1 803,5 1 528,3 -15,3%

Stocks - -

-Créances de l’actif circulant 1 800,5 1 527,5 -18,2%

Dont CCA 827,4 1 466,1 77,2%

Titres et valeurs de placement 2,9 0,8 -72,4%

Trésorerie Actif 8,7 0,9 -89,7%

Total ACTIF 5 867,7 8 574,1 46,1%

PASSIF

Financement permanent 5 272,4 5 131,9 -2,7%

Capitaux propres 5 232,4 5 091,9 -2,7%

Capitaux propres assimilés - -

-Dettes de financement - -

-Provisions durables pour risques et charges 40,0 40,0 0,0%

Dettes du passif circulant 553,2 2 751,4 > 100%

Dont CCA 241,3 2 722,2 > 100%

Autres provisions pour risques et charges 41,7 13,4 -67,9%

Ecarts de conversion - -

-Trésorerie passif 0,3 677,4 > 100%

Total PASSIF 5867,7 8574,1 46,1%

Mdh

Commentaires : Actif immobilisé

! L’augmentation de 3,0 milliards de dirhams des immobilisations financières s’explique principalement par les mouvements sur titres suivants en S2 2003 et S1 2004 :

Acquisitions

ONA 3 100,0 mdh

Attijariwafa bank 580,0 mdh

Financière d'emballage 242,2 mdh Cessions

Bimo 440,0 mdh

Sopriam 317,2 mdh

Cellulose du Maroc 108,1 mdh

PARTIE VI : SITUATION PROVISOIRE ET PERSPECTIVES

I. ORIENTATIONS A MOYEN TERME

Les principales orientations stratégiques de SNI peuvent se résumer comme suit:

! Consolider le positionnement de SNI en tant que holding financier du groupe ONA – SNI, à travers la détention de 30% de ONA, ainsi que d’un portefeuille rationalisé de participations de premier plan ;

! Pérenniser, à travers ONA, une présence dans les secteurs Mines, Agroalimentaire, Distribution et activités financières, en vue de donner naissance à des entreprises dotées de taille et de compétitivité suffisantes pour tirer le meilleur profit de l’ouverture croissante du commerce mondial, et poursuivre une politique de développement des nouveaux métiers ;

! Maintenir la maîtrise globale des niveaux d’endettement et amener les filiales à mieux utiliser leur capacité d’investissement et de croissance externe ;

! Renforcer les dispositifs de bonne gouvernance et de gestion du risque.

II. DONNEES FINANCIERES PREVISIONNELLES

Avertissement : les prévisions données ci-après ont été élaborées par le management de SNI sur la base de données provisoires et susceptibles d’évoluer à la hausse ou à la baisse. Les projections de résultats financiers ou d’exploitation ont été réalisées par le management de SNI sur la base de sources réputées fiables. Aucune garantie ne peut être cependant donnée quant à leur réalisation effective.

Attijari Finances Corp. a effectué une revue globale de cohérence des prévisions mais ne garantit pas, de manière expresse ou implicite, leur exactitude ou leur caractère complet.

Attijari Finances Corp. dégage expressément sa responsabilité en rapport avec ces renseignements, avec des erreurs qu’ils contiendraient ou pour toute omission.

1. COMPTES DE PRODUITS ET CHARGES SOCIAUX PREVISIONNELS 2004-2009

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Chiffre d'affaires 44,9 36,6 38,9 40,7 42,4 44,1 45,8

Autres produits d'exploitations 1,9 1,2 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0

Produits d'exploitation 46,8 37,8 39,9 41,8 43,4 45,1 46,9 Charges d'exploitation -53,6 -30,1 -22,7 -22,7 -23,4 -24,1 -24,8 Résultat d'exploitation -6,8 7,7 17,1 19,1 20,0 21,0 22,1 Produit des titres de participation 604,6 424,8 390,8 419,1 440,5 462,4 484,8 Charges nettes d'intérêts -15,0 -84,9 -85,0 -83,3 -80,8 -77,8 -85,9 Résultats financier 589,6 339,9 305,8 335,8 359,7 384,6 398,9 Résultat courant 582,8 347,6 323,0 354,9 379,7 405,6 421,0

Résultat non courant 259,3 1,0 - -

-Résultat avant impôt 842,1 348,5 323,0 354,9 379,7 405,6 421,0

Commentaires

! Les charges d’exploitation devraient connaître des baisses significatives de l’ordre de 44% en 2004 et 25% en 2005. Ces baisses s’expliquent principalement par les niveaux élevés de commissions de bourse versées en 2003 et 2004 relatives à la rotation ONA-SNI en 2003 et à la fusion de la Banque Commerciale du Maroc et Wafabank prévue en 2004.

A partir de l’exercice 2006, les produits et charges d’exploitation devraient connaître une croissance normative de l’ordre de 3% et 4% respectivement.

! Les produits financiers sont calculés sur la base des dividendes ordinaires uniquement. Ces derniers devraient connaître une croissance régulière de l’ordre de 5% à partir de 2007.

! Durant toute la période prévisionnelle, SNI devrait régler la cotisation minimale au titre de l’impôt sur les sociétés étant donné que les produits de participations, constitués des remontées de dividendes, ne sont pas soumis à l’impôt au taux de droit commun.

! La charge d’intérêt est calculée sur la base de l’encours moyen de l’endettement net incluant l’emprunt obligataire de 1,2 milliards, objet de la présente note d’information.

2. BILAN SOCIAL PREVISIONNEL 2004-2009

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

-Provisions durables pour risques et 40 40 40 40 40 40 40

Dettes du passif circulant 3 275 1 839 1 832 1 832 1 832 1 832 1 832

Commentaires

! A périmètre constant l’actif immobilisé demeure inchangé au cours de la période prévisionnelle.

! La baisse constante de l’actif circulant entre 2003 et 2009 s’explique par un remboursement régulier de la part de Copropar de sa dette vis à vis de SNI. Le montant de la créance détenue par SNI sur Copropar s’élève à 1 110,0 millions de dirhams au 31 décembre 2003.

3. TABLEAU DE FINANCEMENT SOCIAL PREVISIONNEL 2004-2009

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Capacité d'autofinancement 504 328 323 355 380 406 421

Distribution 262 283 294 305 316 327 338

Variation du besoin de financement 1 258 -718 135 147 160 174 188 Variation de la trésorerie 14 - 164 197 224 253 -929 Mdh

Commentaires en S1 2004

! Les acquisitions d’immobilisations financières en 2004 portent sur une acquisition de titres ONA pour 290,0 millions de dirhams correspondant à 1,8% du capital de ONA et 346,0 mdh de titres Attijariwafa bank.

! Les ressources sont constituées de la première tranche de l’emprunt obligataire à hauteur de 1,2

PARTIE VII : FACTEURS DE RISQUES

I. MARCHE

Le Groupe SNI peut être confronté à une dépendance à l’égard :

! de l’évolution du marché national, ainsi que d’une problématique de croissance faible du PIB et du pouvoir d’achat ;

! des effets liés aux parités Dh /USD pour les activités importatrices et exportatrices ;

! des risques liés à la cyclicité des cours de matières premières importées (acier…).

Néanmoins, le Groupe atténue son exposition à de tels risques grâce à un portefeuille d’activité diversifié présentant notamment les caractéristiques suivantes :

! Positionnement sur les marchés local et export ;

! Equilibre entre pôles d’activité pourvoyeurs de croissance et d’autres, davantage pourvoyeurs de cash flow ;

! Mise en œuvre de stratégies de couvertures des risques liées aux devises et aux cours internationaux de matières (achats et ventes à terme).

En outre, le renforcement du positionnement de SNI dans le capital de ONA en 2003 conjugué par la cession d’un certain nombre de participations non stratégiques s’inscrit dans une logique de cohérence industrielle et opérationnelle.

II. CONCURENCE

Le Groupe SNI détient des positions de marché significatives dans l’ensemble de ses métiers.

Néanmoins, certains risques ayant trait à l’environnement concurrentiel peuvent être identifiés de manière absolue, à savoir :

! La problématique de démantèlement douanier affectera « à périmètre constant » certaines activités du Groupe : sidérurgie, branche alimentaire ;

! La libéralisation de secteurs de l’économie peut susciter l’arrivée de nouveaux entrants d’envergure internationale, notamment dans le secteur financier ;

! Plus généralement, la gestion de la croissance et la maîtrise technique de l’ensemble des métiers du groupe tendent à constituer un enjeu significatif.

Ces risques peuvent toutefois être relativisés eu égard à la qualité du portefeuille détenu par SNI, et à la connaissance du marché local.

En outre, le Groupe SNI s’inscrit dans la recherche d’une compétitivité à l’échelle internationale. Dans cette optique, la stratégie de partenariats (exercée à travers ONA) avec des leaders mondiaux d’ores et déjà mise en œuvre dans les principaux métiers, permet d’optimiser les courbes d’expérience et de déployer avec efficacité la politique de développement à l’échelle du Groupe.Ces alliances constituent un levier de croissance pour le Groupe et permettent de mieux positionner les différentes activités de SNI dans une économie globalisée. :

! Dans le secteur des matériaux de construction : Lafarge, Aceralia – Usinor ;

! Dans le secteur financier : Axa (Axa Assurance Maroc), SCH (BCM) ;

III. ORGANISATION

La stratégie de développement initiée par SNI peut faire apparaître un certain nombre de risques organisationnels, liés notamment à :

! L’intégration des systèmes d’information ;

! La gestion des ressources humaines ;

! La réalisation des synergies ;

! L’harmonisation des procédures.

Le Groupe assure la mise en œuvre d’un système intégré de contrôle de gestion aux fins d’assurer le suivi des performances et des risques au niveau de l’ensemble de ses filiales.

IV. AUTRES

La valorisation du portefeuille des participations détenues par la SNI au 31 décembre 2003 sur la base des cours boursiers des sociétés cotées et des situations nettes à la même date des sociétés non cotées, a révélé l’existence de moins values latentes non provisionnées au 31 décembre 2003 pour les sociétés ONA S.A et Wafabank pour respectivement 51,0 millions et 16,0 millions de dirhams. La direction de la société estime que ces participations sont stratégiques et n’ont pas lieu de faire l’objet de provisions pour dépréciation.

PARTIE VIII : FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES

PARTIE VIII : FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES

A la date d’établissement de la présente note d’information, SNI ne connaît pas de faits exceptionnels, ni de litiges susceptibles d’affecter sa situation financière.

PARTIE IX : DONNEES COMPTABLES ET FINANCIERES

I. REGLES ET METHODES COMPTABLES – COMPTES CONSOLIDES SNI 1. PRINCIPES ET METHODES DE CONSOLIDATION

1.1 Périmètre et méthodes de consolidation Règles générales de consolidation

Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement un contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. Celui-ci est présumé pour les sociétés contrôlées à plus de 50%.

Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectement une influence notable sont consolidées par mise en équivalence. L’influence notable est présumée lorsque plus de 20% des droits de vote sont détenus.

Cas particuliers

Dans certains cas, les sociétés remplissant les conditions d’intégration globale peuvent être mises en équivalence lorsque leur plan comptable n’est pas homogène avec celui des sociétés consolidées suivant la méthode de l’intégration globale.

Les participations dont l’importance rapportée aux comptes consolidés n’est pas significative ne sont pas consolidées.

Autres

A la fin de l’exercice 2003, les sociétés ayant fait l’objet d’une intégration globale sont les suivantes :

# Financière d’emballage ;

# Ohio ;

# Longométal Afrique.

Par ailleurs, seul le Groupe Lafarge est consolidé par intégration proportionnelle alors que toutes les autres sociétés font l’objet d’une mise en équivalence.

1.2 Dates de clôture

Toutes les sociétés marocaines comprises dans le périmètre de consolidation clôturent leurs comptes au 31 décembre. Les comptes sociaux arrêtés au 31 décembre 2003 des sociétés entrant dans le périmètre de consolidation ont servi de base pour l’établissement des comptes consolidés.

1.3 Conversion des comptes des sociétés étrangères

Le périmètre de consolidation n’inclut aucune filiale étrangère.

1.4 Ecarts d’acquisition

Les écarts d’acquisition représentent la différence entre le prix d’acquisition des titres des sociétés consolidées et la part du Groupe dans leur actif net à la date des prises de participation, après comptabilisation des éventuelles plus ou moins values latentes sur les actifs ou passifs identifiables.

Lorsqu’ils sont positifs, ces écarts sont inscrits à l’actif du bilan consolidé sous la rubrique « Ecarts d’acquisition » et amortis sur la durée de vie estimée, dans la limite de vingt ans.

Une provision pour dépréciation complémentaire est constatée le cas échéant pour tenir compte des perspectives d’activité et de résultat des sociétés concernées.

Lorsque les écarts d’acquisition sont négatifs, ils sont inscrits au passif du bilan consolidé sous la rubrique « Provision sur écarts d’acquisition » et repris en résultat soit selon le mode linéaire sur une durée ne dépassant pas 10 ans, soit sur les exercices en cours desquels les risques afférents se réalisent ou disparaissent.

Les écarts non significatifs sont intégralement rapportés au résultat de l’exercice au cours duquel ils ont été constatés.

Ces principes sont appliqués aux acquisitions effectuées depuis le 1er janvier 1993. Les écarts d’acquisition positifs ou négatifs relatifs aux acquisitions réalisées antérieurement à 1993 ont été imputés en réserves consolidées.

2. METHODES D’EVALUATION 2.1 Immobilisations incorporelles

Elles sont constituées essentiellement des frais de recherche et développement relatifs à des projets ayant abouti, des charges à répartir ainsi que des frais préliminaires. Elles sont généralement amorties sur une durée ne dépassant pas cinq ans, à l’exception des frais préliminaires représentant des non valeurs qui sont amortis intégralement dès la première année.

2.2 Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition ou de production ou de réévaluation le cas échéant.

L’amortissement économique correspond à l’amortissement linéaire. Pour les filiales utilisant le mode dégressif, la différence d’amortissement résultant de l’application de cette méthode par rapport à celle du linéaire est retraitée en consolidation.

Les amortissements sont constatés en diminution de la valeur brute des immobilisations selon la méthode linéaire, sur la durée de vie estimée du bien. Les opérations de crédit-bail sont retraitées comme des acquisitions d’immobilisations lorsqu’elles sont significatives. De même, les plus values de cessions intra-groupe sont annulées lorsqu’elles sont significatives.

2.3 Titres de participation

Les titres de participation dans les sociétés non consolidées figurent au bilan à leur prix d’achat ou à leur valeur de mise en équivalence à la date de leur déconsolidation (coût historique groupe).

Une provision pour dépréciation est constituée après analyse au cas par cas des situations financières des sociétés non consolidées.

Les plus values de cessions intra-groupe sont annulées lorsqu’elles sont significatives.

2.4 Stocks

Les créances (ainsi que les dettes) libellées en monnaies étrangères sont évaluées sur la base du cours de change en vigueur à la clôture de l’exercice.

Les pertes de change latentes donnent lieu à constatation d’une provision. Par application du principe comptable de prudence, les gains latents de change ne sont pas constatés dans le résultat consolidé.

2.6 Titres et valeurs de placement

Les titres et valeurs mobilières de placement sont enregistrés au prix d’achat. Une provision pour dépréciation est constituée lorsque la valeur probable de réalisation est inférieure au prix d’acquisition.

2.7 Provisions réglementées

Les provisions réglementées à caractère fiscal sont annulées en consolidation.

2.8 Retraitement des impôts

Les impôts différés résultant de la neutralisation des différences temporaires introduites par les règles fiscales et des retraitements de consolidation sont calculés société par société selon la méthode du report variable, en tenant compte de la conception étendue.

L’annulation des provisions pour acquisition de logement, pour investissement et pour reconstitution de gisements ne donne pas lieu à constatation d’impôts différés car elles sont utilisées conformément à leur objet et sont donc définitivement exonérées d’impôt.

II. ETATS DE SYNTHESE – COMPTES CONSOLIDES 1. BILANS 2001-2002-2003

ACTIF 2001 2002 2003

ACTIF IMMOBILISE

. Immobilisations incorporelles 77 82 38

. Ecart d'acquisition 764 708 1 213

. Immobilisations corporelles 3 149 3 311 1 137

. Immobilisations financières 1 839 1 960 473

. Titres mis en équivalence 1 622 1 244 4 293

. Ecart de conversion 5 0 0

7 456 7 305 7 154

ACTIF CIRCULANT

. Stock et en-cours 1 029 1 081 158

. Créances d'exploitation 1 353 1 437 301

. Créances diverses 300 215 1 877

. Prime d'émission, de fusion et d'apport 375 375 375

. Réserves consolidées 2 643 3 131 3 537

. Résultat net (part du Groupe) 726 621 1271

. Capitaux propres part du Groupe 4 834 5 217 6273

. Intérêts minoritaires 2 952 3 336 589

Total des capitaux propres consolidés (A) 7 786 8 553 6 862

CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B) 0 0 0

Subventions d’investissements 0 0 0

Provisions réglementée 0 0 0

DETTES DE FINANCEMENT (C.) 840 591 6

PROVISION POUR RISQUES ET CHARGES (D) 329 367 134

ECART DE CONVERSION-PASSIF (E) 0 0 0

Augmentation des créances immobilisées 0 0 0

Diminution des dettes de financement 0 0 0

2. COMPTES DE PRODUITS ET CHARGES 2001-2002-2003

En Mdh

Source : rapports des auditeurs externes

PRODUITS D’EXPLOITATION 2001 2002 2002 pro

forma

2003

Chiffre d'affaires net 7 763 8 259 1 502 1 669

Autres produits d'exploitation 114 129 18 2

TOTAL I 7 877 8 388 1 520 1 671

CHARGES D’EXPLOITATION

Achats et autres charges externes 4 481 4 761 712 770

Impôts et taxes 638 650 22 22

Charges de personnel 722 771 170 164

Dotations aux amortissements et aux provisions 577 634 143 141

TOTAL II 6 418 6 816 1 047 1 097

RESULTAT D’EXPLOITATION 1458 1572 473 574

RESULTAT FINANCIER -3 36 -28 -12

RESULTAT COURANT 1 455 1 608 445 562

RESULTAT NON COURANT 123 121 1284 780

RESULTAT AVANT IMPOT 1 578 1 729 1 729 1 342

IMPOT SUR LES RESULTATS -389 -437 -203 -151

Quote-part dans le résultat des sociétés mis en

équivalence 201 143 225 260

Dotations nettes aux amortissement des écarts

d'acquisition -42 -122 -70 -52

RESULTAT NET CONSOLIDE 1 348 1 313 1 681 1 399

Résultat net Part du Groupe 726 621 1 568 1 271

Intérêts minoritaires 623 692 113 128

1 349 1 313 1 681 1 399

3. TABLEAUX DE FINANCEMENT 2001-2003

2001 2002 2003

EMPLOIS Emplois Ressources Emplois Ressources Emplois Ressources

Dividendes versés 462 575 0 305 0

Acquisitions d'immobilisations 1 798 994 0 5 514 0

. Incorporelles 21 19 0 2 0

. Corporelles 733 760 0 371 0

. Financières 1 044 215 0 25 0

. Titres de participations non consolidés 425

. Titres consolidés hors groupe 4 692

Remboursement des dettes 37 251 0 501 0

Impact des écarts de change sur la variation du FR -4 0 -1 0

TOTAL I 2 296 1 816 0 6 319 0

RESSOURCES

Capacité d'autofinancement 1 673 0 1 718 0 661

Cessions ou réductions d'immobilisations 351 0 751 0 4 869

Remboursements des créances immobilisées 55 0 37 0 24

Augmentation des capitaux propres 55 0 4 0

Augmentation des dettes financières 419 0 1 0 6

TOTAL II 2 553 0 2 511 0 5 560

VARIATION DU FOND DE ROULEMENT 257 695 -759

VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE

ROULEMENT (ressource nette) -48 -11 868

RECLASSEMENT DE TRESORERIE ET

VARIATION DE PERIMETRE 171 -2 -999

VARIATION DE LA TRESORERIE 380 682 -891

Total ressources 380 682 -891

En Mdh

Source : rapports des auditeurs externes

4. PERIMETRE DE CONSOLIDATION

de contrôle Méthode Pourcentage d'intérêt

pourcentage

de contrôle Méthode

LAFARGE MAROC 50,0 50,0 Globale 50,0 50 Proportionnelle

LAFARGE CIMENTS 34,7 69,4 Globale 34,7 50 Proportionnelle

LAFARGE CEMENTOS 34,0 97,9 Globale 34,1 50 Proportionnelle

LAFARGE BETON 34,4 100 Globale 34,4 50 Proportionnelle

LAFARGE PLATRES (SIEP) 50,0 100 Globale 50,0 50 Déconsolidation

Groupe Lafarge

SONASID 21,1 21,1 Equivalence 21,1 21,1 Equivalence

Mines et matériaux de

Construction

LESIEUR 20,0 20,0 Equivalence 20,0 20 Equivalence

BIMO 50,0 50,0 Globale Sortie

LEADER FOOD 50,0 50,0 Globale 50,0 50 Déconsolidation

Brasserie du Maroc 54,7 54,7 Globale Sortie

SCBG 54,7 100,0 Globale Sortie

Branoma 46,1 73,7 Globale Sortie

Brasserie de tanger 54,7 100,0 Globale Sortie

Sotherma 22,6 30,0 Globale Déconsolidation

SIM 54,7 100,0 Globale Sortie

CMB Plastique 52,3 49,0 Equivalence Sortie

MAROPAC 54,7 100,0 Globale Sortie

MAROPAC 54,7 100,0 Globale Sortie

Dans le document NOTE D’INFORMATION (Page 57-0)

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