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Chapitre 3 : Application économique de la théorie des jeux sur les

3.7. Oligopole dynamique avec information incomplète

Dans la section qui suit, nous examinons le comportement des oligopoleurs lorsqu’ils jouent un jeu finiment répété mais sans connaître à quel moment il va se terminer. Nous évoquerons ensuite la recherche permanente des firmes de connaître les comportements actuels et passés de leurs rivaux afin qu’elles puissent prévoir leurs comportements futurs.

3.7.1. L'incertitude sur le futur :

Comme c’est déjà indiqué dans le deuxième chapitre, sur le paradoxe de l'induction vers l’arrière, il existe une autre façon de l’éviter consiste d’introduire l'incertitude sur le moment où le jeu pourrait finir. Sans une dernière période connue de l'interaction entre les entreprises concurrentes le processus d'induction vers l'arrière ne peut pas être engagée. Dans cette situation les entreprises peuvent menacer de façon crédible la peine avenir si d'autres entreprises s'écarter du comportement de collusion. Étant donné que cette future punition peut ne pas être reçue, pendant que l'interaction a pu avoir cessé avant que ce soit possible, cette menace n'est pas aussi sévère que lorsqu'elle est faite dans un jeu infiniment répété. Cependant, des résultats similaires dérivés sous la répétition infinie peuvent être reproduits quand il y a incertitude au sujet de quand l'interaction finie finira. Les résultats collusoires non coopératifs peuvent être soutenus de nouveau étant donné que les sociétés n'escomptent pas excessivement les rendements futurs.(2)

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(1) Hans peters “Game Theory, A Multi-Leveled Approach” © 2008 Springer-Verlag Berlin Heidelberg. pg 77-80.

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3.7.2. L'incertitude sur les concurrents :

Une dernière manière d'éviter le paradoxe de l'induction vers l'arrière est d'introduire des informations incomplètes. Dans le contexte d'oligopole cela implique une concurrence entre les entreprises qui ont des doutes sur certains aspects de la fonction de payement de leurs rivaux. Ceci peut l'un ou l'autre se produire parce que les firmes sont incertaines au sujet des paramètres de la fonction du bénéfice de leurs concurrents, ou les objectifs d'autres firmes. Par exemple, les firmes peuvent être incertaines au sujet de la demande ou des coûts faisant face à leurs concurrents, qui déterminent la fonction du bénéfice de leurs rivaux. Alternativement, elle peut être claire si d'autres sociétés soient intéressées à maximiser des bénéfices ou ne pas avoir certain autre objectif tel que le revenu total maximum. Alternativement, il ne peut pas être clair si d'autres entreprises soient intéressées à maximiser des bénéfices ou qui ont certains autres objectifs tels que la maximisation des recettes totales. En raison de l'interdépendance mutuelle, les firmes essayeront et estimeront la fonction de profit de leurs concurrents. C'est nécessaire de sorte que les firmes puissent essayer de prévoir le comportement d'autres firmes. Les firmes essayeront alors de maximiser leurs profits basés sur ces évaluations. Un moyen important des entreprises c’est de chercher à apprendre ce que de quoi leurs concurrents sont similaires, ou les contraintes auxquels ils sont confrontés, c'est en observant leur comportement actuel et passé. D'autres sociétés réalisant ceci peuvent alors chercher à manoeuvrer leur propre comportement afin d'influencer les attentes des autres entreprises. Ceci, à leur tour, sera pris en considération quand les sociétés interprètent les actions de leurs rivaux. Clairement la solution de tels modèles peut être tout à fait compliquée. Comme il a était déjà discuté, un concept approprié d'équilibre pour l’employer dans les modèles d'information incomplète est celui de l'équilibre parfait de Nash en sous-jeu bayésien. Avec ce type d'équilibre aucune menaces ou promesse incrédibles sont faites ou cru, et les firmes mettent à jour leurs attentes de façon rationnelle selon le théorème de Bayes. Typiquement l'équilibre ne doit pas impliquer les entreprises jouant l'équilibre de Nash pour le jeu d’étape à chaque période du jeu. Pour illustrer l'intuition derrière ce résultat, considérerons un certain nombre de firmes en concurrence à la Bertrand avec des informations incomplètes sur des coûts marginaux de production de chacun. Comme indiqué dans les section précédentes les entreprises concurrentes a la Bertrand peuvent être mieux si ils ont tous fixer des prix plus élevés. En outre, les prix dans les jeux uniques sont compliments stratégiques, si une firme croit que d'autres firmes vont

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augmenter leur prix, elle augmentera également son prix. Les prix, à leur tour, sont franchement liés aux coûts marginaux de production. Avec l'incertitude au sujet des coûts marginaux de production des autres entreprises, chaque entreprise a une incitation pour persuader ses concurrents que ses coûts marginaux sont hauts. De cette façon les firmes ont une incitation pour augmenter le prix qu'elles placent maintenant afin d'essayer et développer une réputation pour avoir des coûts marginaux élevés, et pour fixer des prix élevés. À l'équilibre qu'il est possible pour toutes les entreprises à fixer des prix élevés et des résultats collusoires non coopératifs qui doit être maintenue dans les périodes initiales du jeu répété. L'argument ci-dessus illustre comment l'incertitude peut accroître la probabilité d'une collusion non coopérative soutenus. Ceci, cependant, ne doivent pas toujours être le cas. Par exemple, la plupart des moyens proposées desquelles des résultats de collusion ont été démontrés pour être autosuffisants sont appuyés sur des entreprises étant punies si et quand elles dévient des résultats collusoires. Ce mécanisme présuppose qu'une telle déviation peut être détectée. Si la déviation des résultats collusoires peut passer inaperçue, alors une société peut pouvoir tricher sur un accord tacite sans d'être punis. Dans cette situation, les entreprises devront trouver d'autres moyens pour soutenir les résultats de collusion. Ceci peut comporter le partage d'information sur des prix pratiqués et des quantités produites, ou le développement des stratégies de punition conditionnelles sur les variables observées du marché. Green et Porter (1984) et Porter (1983), par exemple, ont développé des modèles où les oligopoles de Cournot n'observent pas les niveaux d’output de chacun mais seulement le prix du marché dérivé. Dans ces modèles les sociétés adoptent une stratégie de prix de déclenchement, où chaque entreprise produit le niveau de production collusoire tant que le prix du marché demeure au-dessus du prix de déclenchement. Si le prix de marché tomberait au-dessous du prix de déclenchement, il s'ensuit alors une période de punition où les quantités d'équilibre Cournot-Nash sont produites. De cette façon la collusion peut être maintenue tant que les chocs de demande ne font pas tomber le prix du marché au-dessous du prix de déclenchement.

L'équilibre typique dans les modèles de ce genre implique alternance de périodes de collusion suivie d'une guerre des prix lorsque la demande pour le produit est suffisamment faible.(1)

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