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Informatique

Sur le plan informatique, de nouvelles pistes restent à explorer. La plus évidente est l’utilisation d’un autre procédé, par exemple les réseaux de neurones [44], sur le même sujet

et le comparer à la programmation génétique. Mais il y a déjà fort à faire sur la programmation génétique. Comme décrit plus haut, nous avons utilisé les principes de bases de la programmation génétique mais de nombreuses améliorations peuvent être apportées : programmation génétique linéraire [44], programmation génétique sur graphes [45], séléction automatisée des terminaux [46] à chaque génération pour accélérer la convergence de l’algorithme.

Nous pourrions améliorer la distribution des calculs [44] avec l’utilisation d’un réseau d’ordinateurs et l’amélioration du parallélisme ébauchée dans ce travail, procéder à une génération continue en mode steady-state (plutôt qu’une sélection par tournoi) et ainsi proposer un programme de classification toujours basé sur un ensemble de données récentes.

Ethique

Le faible taux de participation à notre étude de la part des cliniciens révèle-t-il un désintéret pour le sujet, une tâche de classification trop complexe ou une non-adhésion au fait d’utiliser une intelligence artificielle sur un sujet aussi difficile que le pronostic de mortalité ? Il est évident qu’il y aurait un réel bénéfice à mener une étude sur l’accueil réservé à l’intelligence artificielle au sein de la communauté médicale. Une ébauche de questionnaire est déjà faite et pourrait être proposée aux médecins afin de connaître leur opinion sur le sujet dans un avenir proche.

Médecine

Le code source de notre programme a été construit de façon à être aisément adaptable et ainsi être réutilisé pour de nouveaux sujets. La relative légèreté du programme, combinée à certaines améliorations proposées ci-dessus permettrait une combinaison de variables plus importantes dans le futur. Les limites révélées par l’étude permettent une meilleure sélection de la population et du problème à étudier : plus la population est importante, meilleure est l’I.A. La solution apportée doit être de type classification ou approximation d’une fonction maathématique. La réanimation, domaine où les choix peuvent avoir de lourdes conséquences est un domaine où l’apport de l’intelligence artificielle semble avoir sa place.

Avoir conscience de l’importance que va jouer cette nouvelle technologie dans le futur de la médecine est prépondérant. Ce n’est pas un hasard si de grands groupes internationaux, comme Google© ou IBM© (nouvel investissement de 2.6 milliards de dollards pour l’acquisition de données médicales en 2016) ont fait l’acquisition de millions de dossiers médicaux, d’images radiologiques et de données biologiques. Des questions vont se poser sur la manière de poursuivre la recherche médicale, sur l’économie de la santé, sur l’éthique, sur le traitement de nos patients. Cette nouvelle direction est déjà prise et les médecins doivent

être des acteurs cruciaux des prises de décision qui vont avoir lieu. Ils doivent être capables de critiquer la façon dont les données sont utilisées et stockées, ils doivent être au centre du développement puisque ce sont eux qui disposent du savoir nécessaire pour guider le développement d’un outil de diagnostic ou de pronostic. Une intelligence artificielle n’a d’intelligent que le nom : elle utilise seulement des données en très grande quantité avec une capacité de traitement à très grande vitesse, le tout combiné avec des règles de probabilité. L’intuition, la sensibilité, le sens clinique n’existent pas pour elle. C’est en cela que notre métier est irremplaçable.

Conclusion

Nous avons proposé un travail intégrant le développement et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour le pronostic de mortalité des prématurés de moins de 1000g à J7 et J28. Cette intelligence artificielle était basée sur la programmation génétique. Son développement aura permis la compréhension de ses principes de base, mais aussi d’envisager de multiples améliorations et d’avoir un regard critique sur ses différentes limites.

Malgré un effectif de petite taille (150 patients), nous avons pu observer que la défaillance respiratoire restait le principal facteur de risque de mortalité chez ces prématurés à J7. Nous avons aussi compris, via les différentes analyses statistiques mais aussi à travers les résultats obtenus par l’I.A que les mécanismes associés à la mortalité à J28 étaient plus complexes et plus difficilement mesurables.

L’intelligence artificielle, malgré les limites de notre étude montre des résultats plutôt prometteurs lorsqu’on les compare à ceux obtenus aux méthodes statistiques usuelles et à la pratique clinique, particulièrement à J7. Il serait fortement intéressant de pouvoir la mettre de nouveau à l’épreuve sur un échantillon de patients plus large.

Enfin, ce travail ouvre de nombreuses portes sur de nouveaux projets, qu’ils soient éthiques avec l’évaluation de l’accueil de l’I.A dans la communauté médicale, l’informatique avec le développement de nouvelles formes d’algorithmes ou l’amélioration de celui existant, la formation et la recherche avec le département de santé publique pour améliorer notre travail sur les statistiques ou la médecine avec l’utilisation de notre I.A sur une nouvelle problématique.

Ce projet est le premier de ce type sur le CHU d’Amiens et permet une première rencontre avec une technologie qui va prendre de plus en plus de place dans le monde médical.

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TABLE DES FIGURES

Figure 1 : Exemple de système expert...20

Figure 2 : Apprentissage d'un neurone...21

Figure 3 : cycle de programmation génétique...24

Figure 4 : programme mettant la variable x au carré et ajoutant 1...25

Figure 5 : Mutation...26

Figure 6 : Croisement de deux programmes...26

Figure 7 : diagramme de flux...35

Figure 8 : Courbes ROC obtenues après régression logistique...39

Figure 9 : Comparaison de la fonction (n*(n+1))/2 et la fonction obtenue par programmation génétique...62

ANNEXES

Informatique

Imitation game

Jeu qui vise à imiter la conversation humaine. Si l’humain n’arrive pas à distinguer si son interlocuteur est humain ou machine, alors la machine a passé le test avec succès. Cela signifie que la machine a intégré la complexité de la sémantique humaine.

NP – Complétude

Un problème NP est un problème dont une solution connue se vérifie en un temps polynomial (temporalité acceptable) mais dont l’algorithme pour construire la solution s’éxécute en un temps non-polynomial (exponentiel donc très long). Les bases de la cryptographie reposent sur cette assertion. L’institut Clay offre un million de dollars pour la résolution d’un problèmes NP-complet en un temps polynomial.

Syllogisme

Une monture bon marché est rare. Tout ce qui est rare est cher

Une monture bon marché est chère … CQFD

Système Expert

Si vous êtes intéressé, il existe de nombreux exemples et exercices sur internet. Un de ceux pouvant retenir l’attention des médecins est l’exercice proposé à l’adresse suivante :

https://www.enseignement.polytechnique.fr/profs/informatique/Georges.Gonthier/pi97/ parigot/dia.html

NiceSIM

NiceSIM est disponible à l’adresse

suivante :https://sourceforge.net/projects/nicesim/files/NICeSim_program.zip/download

PISA

Le score est disponible ici : http://pisascore.itc.unipi.it

Le code source, en Python est diponible à l’adresse suivante, sans les données de test ou d’entraînement : https://github.com/marcopodda/inn

Suite arithmétique de raison 1

Lors de la phase de développement, le programme a été d’abord testé sur un problème d’approximation mathématique. Il devait, à partir de simples valeurs numériques, approximer la somme d’une suite de raison 1 débutant à 1. Avec une population de 500 programmes, en 4 générations la fonction été approximée correctement, en dehors des 2 premiers termes.

Figure 9 : Comparaison de la fonction (n*(n+1))/2 et la fonction obtenue par programmation génétique

Phases de développement

Le programme est développé en Ruby. Il peut donc interprété sous différents systèmes d’exploitation : Windows©, MacOsX© ou Linux©. Il est disponible au téléchargement via la plateforme de développement GitHub© ; https://github.com/Mormakil/Genetic-Baby. Il peut être modifié, utilisé à des fins de recherche mais il est souhaité être cité si réutilisation ou publication se basant dessus. Il ne peut être commercialisé. Les fichiers de données patients ne sont pas disponibles par contre. Le code source est composée de plusieurs classes. L’appel au programme se fait via la commande ruby genese.rb. La ligne de commande donne ensuite les paramètres à entrer. Nous espérons bien sûr être en mesure de fournir une interface graphique prochainement. Le test du programme obtenu après appel à genese.rb se fait via ruby appli.rb. On obtient en sortie un fichier .log avec les résultats pour chaque patient, la sensibilité et la spécificité du programme. La classe patient est une classe générérique. Il suffit de coder une sous-classe héritant de celle-ci pour essayer un nouveau problème. Les opérateurs et les terminaux sont stockés dans des fichiers .csv et leurs classes respectives permettent leur manipulation. Le fichier tree.rb contient la définition de classe des arbres et les opérations de manipulation. La fonction fitness est stockée dans un fichier fitness.txt.

NOTE D'INFORMATION POUR LA PARTICIPATION A UNE ETUDE

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