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d’arbres binaires

4.3 Nouvelles classes d’arbres binaires

(a) D´ecomposition de Q3 en 8 sommets isol´es

(b) D´ecomposition de Q3 en 4 copies

dis-jointes de Q1

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(c) D´ecomposition de Q3 en 2 copies disjointes de K1,2 et 2 sommets isol´es Figure 4.2 – D´ecomposition de Q3.

4.3 Nouvelles classes d’arbres binaires

4.3.1 Arbre T

n

Pour n≥1 l’arbre binaireTn est d´efinit inductivement comme suite : Pourn = 1, l’arbreT1 est montr´e par la Figure suivante :

Figure 4.3 – Arbre binaireT1.

Pourn ≥2, l’arbreTn est obtenu `a partir de Tn−1 tel que chaque sommet pendant de Tn−1 est reli´e `a deux nouveaux sommets, l’arbre T2 est donn´e par la Figure suivante :

Figure 4.4 – Arbre binaireT2.

Il est claire que Tn poss`ede 3×2n+ 1 sommets, avec 3×2n−1 sommets de degr´e 1 (pendants), 3 sommets de degr´e 2 et 3×2n−1−2 sommets de degr´e 3.

Th´eor`eme 4.3.1. pour n= 3, Dim(T3) = 5

Preuve 4.3.1. il est clair que T1 et T2 sont respectivement c3−valu et c4 −valu voire les Figures suivantes :

2

1 1

3

1 2

Figure 4.5 – La C3−valuation de T1.

2

1 1

3

1 2

2 4 2 3

4 3

Figure 4.6 – La C4−valuation de T2.

Prenons deux copies disjoints Q03 et Q003 de Q3 et une copies Q04 de Q4 tel que dans Q03 nous consid´erons que l’arbre T1, dans Q003 nous prenons 4 copies disjoints, de Q1 et dansQ04 nous prenons deux sommets de types carr´e, deux sommets de types cercle ,deux copies disjoints deK1,20 ayant chacune un sommets de degr´e 2 de type carr´e et deux copies disjointes de K1,200 ayant chacune un sommets de degr´e 2 de type cercle( voire la Figure suivante :)

Figure 4.7 – Plongement deT1 dans Q5.

Si on relie un sommet de type cercle de Q1 `a un sommet isol´e de type carr´e on cr´ee une copie ˆK1,200 ayant le sommet de degr´e 2 cercle, et si on relie un sommet deQ1 de type carr´e `a un sommet isol´e de type cercle, on cr´ee une copie ˆK1,20 ayant un sommet de degr´e 2 carr´e. donc comme il y a 2 sommets isol´es de type carr´e et deux sommets isol´es de type cercle, alors, on cr´ee 2 copies de ˆK1,20 et 2 copies de ˆK1,200

Maintenant si on relie un l’unique sommet de degr´e 1 de type cercle `a un sommet de degr´e 2 deK1,20 par un arˆete et `a un sommet de degr´e 2 de ˆK1,20 par une arˆete,chacune de deux sommets pendant de T `a un sommet de degr´e 2 de ˆK1,200 par une arˆete et `a un sommet de degr´e 2 deK1,200 par une autre arˆete on obtient l’arbre T3.

Comme l’hypercubeQn est obtenu `a partir de deux copies disjoint de Qn−1 (et Q00n−1) tel que pour toute paire de sommet (u, v) ∈ Qn, V(Q0n−1)×V(Q00n−1), u est reli´e `a v si u et v sont diff´erents en une seul composante, comme le montre la Figure suivante :

Figure 4.8 – L’hypercubeQ3.

Dans notre cas on peut avoir `a partir de Q0n−1 et Q00n−1 l’hypercube Qn si on relie chaque sommet de type carr´e deQ0n−1 `a un seul sommet de type cercle de Q00n−1 et chaque sommet de type cercle deQ0n−1 `a un seul sommet de type carr´e de Q00n−1. (Voir la Figure)

Figure 4.9 –Q4 `a partir de deux copies disjointes de Q3 .

Finalement T3 est plongeable dans Q5. Car deux copies de Q3(Q03 et Q003) donne une copie deQ4 not´ee Q004 et deux copies de Q4 (Q04 etQ004) donne l’hypercube Q5. La Figure montre le plongement deT3 dans Q5.

Figure 4.10 – Plongement de T3 dans Q5.

Comme l’arbre T3 poss`ede 3∗22+ 1 = 25 sommets, et une partie de T3 poss`ede plus de 23 sommets alors, T3 ne peut pas ´etre plongeable dans Q4, d’o`u dim(T3).

Corollaire 4.3.1. Pour n≥1, on a dim(T n) = n+ 2.

Preuve 4.3.2. La d´emonstration se fait par r´ecurrence de la mˆeme mani`ere que le th´ eo-r`eme pr´ec´edent. Voir la Figure suivante :

Figure 4.11 –

Au faite on a pris deux copies disjointes Q0n et Q00n de Qn et une copie de Qn+1 not´ee Q0n+1. tel que dans Q0n on a consid´er´e que Tn−2, dans Q00n on a consid´er´e 2n−1 copies disjointes deQ1 et dansQ0n+1 on a consid´er´e2n−2 copies disjointes, le K1,2 ayant chacune un sommets de degr´e 2 type carr´e2n−2 copies disjointes, deK1,2 ayant chacune un sommet de degr´e 2 de type cercle et au faite de la mˆeme mani`ere que la preuve de th´eor`eme pr´ec´edent on obtient Tn plongeable dans Qn+2. Comme ∃i ∈ {1,2} tel que Vi(Tn) > 2n, alors, Tn ne peut pas ˆetre plongeable dans Qn+1, d’o`u le plus petit hypercube qui contient Tn et Qn+2, ie dim(Tn) = n+ 2.

4.3.2 Arbre γ(T

1

, T

2

)

Soit T1 et T2 deux arbres binaires, tels que T1 poss`ede une chaine de longueur p donn´ee par Cp ={u0, u1, u2, ..., ui, ..., up} et T2 poss`ede une chaine de longueur s donn´ee parCs={v0, v1, v2, ..., vj, ..., vs}. Soitx, y ∈ {u0, u1, u2, ..., ui, ..., up}avecd(x) =d(y) = 2 ett, z ∈ {v0, v1, v2, ..., vj, ..., vs}. L’arbre γ(T1, T2) est obtenu `a partir deT1 etT2 en reliant x`a t par une arˆete et y `a z par une arˆete puis les arˆetes int´erieurs de la chainet...z sont supprim´ees. Voir les Figures suivantes :

Figure 4.12 – Arbre T1

Figure 4.13 – Abres T2.

Figure 4.14 – Abres γ(T1, T2).

Exemple 4.3.1. Soient les deux arbres binaires T1 et T2 repr´esent´e respectivement par les deux Figures suivantes :

u3 u2

u1 u0

Figure 4.15 – Arbre T1.

v5 v4

v3 v2

v1 v0

Figure 4.16 – Arbre T2.

Ici on prend les chainesa =u1 et b=u2 de T1, c=v0 etd=v3 de T2, alorsγ(T1, T2) est repr´esent´e par la Figure 4.17

u3

Th´eor`eme 4.3.2. Soit T1 et T2 deux arbres binaires, tels que T1 est plongeable dans Qn et T2 est plongeable dans Qm, avec n 6=m, alors l’arbre γ(T1, T2) est plongeable dans Qmax{n,m}+1.

Preuve 4.3.3. Il faut marquer les arˆetex, tety, zparmax{n, m}+1et marquer une arˆete de la chaine entrex et y par n et lorsque on prend n’importe quel chaine la Cmax{n,m}+1 -valuation est v´erifi´ee car :

- Si C utilise x, t et y, z, alors la seule valeur observ´ee une et une seule fois est bien n.

La Figure suivante montre la Cmax{n,m}+1-valuation de l’arbre γ(T1, T2) D’o`u si n < m :

La Figure suivante montre la Cmax{n,m}+1 =m+ 1-valuation de l’arbre γ(T1, T2) Avec ABQ signifie Arbre Binaire Quelconque.

ABQ

T2 est donn´e par la Figure suivante :

Figure 4.22 – Arbre T2. γ(T1, T2) est donn´e par la Figure suivante :

Figure 4.23 – Arbre γ(T1, T2).

Comme T1 est C4−valu´e, T2 estC3−valu´e. Voir la Figure suivante :

Figure 4.24 –C4-valuation deT1.

Figure 4.25 –C3-valuation de T2.

Figure 4.26 –C5-valuation de γ(T1, T2)

4.4 Conclusion

Dans ce chapitre nous avons pr´esent´e des crit`ere de plongement optimal de tous les arbres obtenus d’une mani`ere r´ecursive dans l’hypercube. ces crit`ere recouvrent ´egalement les plongement de certaines classe d’arbres binaires pour lesquels la dimension cubique est connue. Ainsi nous allons essayer de trouver d’autre crit`ere de plongement optimal des arbres obtenus par la subdivisions arˆetes pour qu’on puisse avoir de nouvelle classes d’arbres binaires plongeables d’une mani`ere optimal dans l’hypercube.

Application 5

5.1 Introduction

Ce chapitre port sur la construction d’un arbre couvrant de poids minimal. ´Etant donn´e un hypercube Q4, un arbre couvrant est un sous-ensemble d’arˆetes qui connecte tous les sommets sans former de cycle. Le nombre d’arˆetes dans un arbre couvrant est exactement le nombre de sommets moins un. Si on attribue un poids (valeur strictement positive) `a chaque arˆete, un arbre couvrant de poids minimal est un arbre couvrant qui minimise la somme des poids de ses arˆetes.

Nous allons programmer l’algorithme de Prim pour la d´etermination d’un arbre cou-vrant minimal. On va consid´erer que le graphe de r´ef´erence est l’hypercube Q4. En fait, la structure de ce graphe sera implicite, on aura seulement `a g´erer de ensembles d’arˆetes.

Comme application, il s’agit d’inter-connecter un ensemble des sommets en minimisant la probabilit´e totale du graphe.

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