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TABLEAU A.1

Variations des rendements agricoles du fait du changement climatique au niveau mondial - projections

Source: Les données sont celles utilisées par Porter et al. (2014) et Challinor et al. (2014).

Une version actualisée est disponible à l'adresse http://www.ag-impacts.org

Notes: Les études s'appuient sur une vaste analyse de la documentation disponible, y compris des modèles a xés sur le processus et des modèles statistiques. Il ex iste

d'importantes variations méthodolog iques entre les études, qui se fondent sur des modèles climatiques, des niveaux d'émissions et des modèles de culture différents.

Certaines études englobent les mesures d'adaptation, d'autres non.

Références: auteur(s) et année de l'étude

contenant une/des estimation(s). Les indications complètes figurent dans la partie «Bibliographie»

du rapport.

Lieu: subdivision administrative, État, pays ou région sur lequel/laquelle porte l'estimation, conformément aux dénominations et aux classifications géographiques figurant dans l'ensemble de données d'origine.

Certaines estimations concernent le monde entier. La notation utilisée est la suivante:

1) l'estimation est considérée comme se rapportant à un lieu situé dans une région développée; 2) l'estimation concerne un lieu situé dans une région en développement et

3) l'estimation se rapporte au monde entier ou sa couverture géographique n'est pas précisée.

Période: point médian entre la première année et la dernière année de la simulation et période dans laquelle il s'inscrit. Si les estimations issues d'une étude réalisée en 2010, par exemple, sont des projections concernant 2050 et 2080, le point médian est l'année 2065 et les estimations sont regroupées en conséquence sur la période 2050-2069.

Cultures (estimation de la variation de

rendement): cultures ou groupes de cultures et, entre parenthèses, estimations de la ou des variation(s) imputables au changement climatique du point de vue du ou des rendement(s)

concerné(s). Certaines études indiquent plusieurs estimations pour un lieu, une période et une culture donnés car elles s'appuient sur la combinaison de différents modèles climatiques, niveaux d'émissions et modèles de culture, et tiennent compte ou non de l'existence de mesures d'adaptation.

LA SITUATION MONDIALE DE L'ALIMENTATION ET DE L'AGRICULTURE 2016

TABLEAU A.2

Émissions nettes (déduction faite de la différence des puits) imputables à l’agriculture, aux forêts et aux autres utilisations des terres en équivalent CO2, 2014

Source: FAO, 2016.

Émissions dues à l'agriculture: exprimées en équivalent dioxyde de carbone (CO2) et

composées de méthane (CH4) et d'oxyde nitreux (N2O), produits par des processus de

décomposition aérobie et anaérobie liés aux activités de production et de gestion dans les secteurs de l'agriculture et de l'élevage.

Conformément aux Lignes directrices 2006 du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre, elles sont calculées au niveau 1. Les estimations sont basées sur un niveau d'activité (nombre de têtes de bétail, superficie récoltée, application

d'engrais ou autre) auquel on applique un coefficient d'émissions déterminé par le GIEC.

Les émissions englobent les sous-domaines suivants: brûlage des résidus de récolte (CH4, N2O), écobuage en savane (CH4, N2O), résidus de récolte (N2O), culture de sols organiques (N2O), fermentation entérique (CH4), gestion des effluents d'élevage (CH4, N2O), déjections animales sur les pâturages (N2O), fumier appliqué sur les sols (N2O), riziculture (CH4) et engrais chimiques (N2O).

Émissions/stockage imputables aux forêts:

émissions de CO2 imputables à la dégradation des terres forestières et prélèvements de carbone (puits de carbone) par les terres forestières dont l'affectation n'a pas changé entre l'année t -1 et l'année t. Au niveau des pays, les données concernant les forêts peuvent être positives (émissions nettes) ou négatives (prélèvements nets).

Émissions dues à la conversion nette des forêts:

émissions de CO2 liées à la déforestation ou à l'affectation de terres forestières à d'autres usages.

Émissions dues au brûlage de biomasse: gaz produits par brûlage de biomasse issue de forêts tropicales humides, d'autres types de forêts et de sols organiques. Composées de

méthane (CH4), d'ox yde nitreux (N2O) et, uniquement dans le cas des sols organiques, de diox yde de carbone (CO2).

Émissions imputables aux cultures sur sols organiques: associées au carbone perdu par les sols organiques drainés des terres arables.

Émissions imputables aux pâturages sur sols organiques: associées au carbone perdu par les sols organiques drainés des herbages.

TABLEAU A.3

Émissions imputables à l'agriculture en équivalent CO2, par source, 2014

Source: FAO, 2016.

Émissions imputables au brûlage des résidus de récolte: méthane (CH4) et oxyde nitreux (N2O) produits par la combustion d'une partie des résidus de récolte brûlés sur place. Il convient d'estimer la masse de combustible susceptible d'être brûlée en tenant compte des quantités prélevées avant brûlage: consommation animale, décomposition sur les champs et utilisation dans d'autres secteurs (par exemple, biocarburant, aliments pour animaux d'élevage, matériaux de construction). Les émissions estimatives correspondent au produit entre un facteur d'émissions établi par le GIEC et des données d'activité (quantité de biomasse brûlée, calculée à partir de la superficie récoltée de blé, de maïs, de riz et de canne à sucre).

ANNEXE STATISTIQUE

Émissions imputables à l'écobuage en savane:

méthane (CH4) et oxyde nitreux (N2O) produits par l'écobuage de biomasse végétale dans les cinq types de couverture suivants: savane, savane arborée, forêts d'arbrisseaux ouvertes, forêt d'arbrisseaux fermées et herbages.

Les estimations correspondent au produit entre le coefficient d'émissions établi par le GIEC et les données d'activité (masse totale de combustible brûlé, en fonction des informations contenues dans la Base de données des émissions mondiales incendie, GFED).

Émissions imputables aux résidus de récolte:

émissions directes et indirectes d'oxyde

nitreux (N2O) à partir de l'azote contenu dans les résidus de récolte et de fourrage/renouvellement des pâturages laissés sur les champs par les agriculteurs. Les estimations des émissions directes correspondent au produit entre le niveau d'activité (rendement agricole et superficie récoltée) et le coefficient d'émissions établi par le GIEC. Les cultures visées sont notamment l'orge, les haricots secs, le maïs, le millet, l'avoine, la pomme de terre, le riz paddy, le seigle, le sorgho, le soja et le blé. Les estimations des émissions indirectes correspondent à l'azote présent dans les résidus de récolte et de fourrage/

renouvellement de pâturages qui disparaît par ruissellement et lessivage.

Émissions imputables à la culture de sols

organiques: associées à l'oxyde nitreux découlant de la culture de sols organiques (terres cultivées et herbages). Les estimations des émissions correspondent au produit entre le niveau

d'activité (superficie des sols organiques cultivés) et le coefficient d'émissions établi par le GIEC.

Émissions imputables à la fermentation entérique:

méthane (CH4) produit par le système digestif des animaux d'élevage (ruminants et non ruminants).

Les estimations des émissions correspondent au produit entre le niveau d'activité (nombre de têtes d'animaux d'élevage) et le coefficient d'émissions établi par le GIEC. On entend par animaux d'élevage les buffles, les ovins, les caprins, les chameaux, les lamas, les chevaux, les mules, les ânes, les porcins, les bovins laitiers et non laitiers et la volaille.

Émissions imputables à la gestion des effluents d'élevage: méthane (CH4) et oxyde nitreux

découlant des processus de décomposition aérobie et anaérobie. Les estimations des émissions

correspondent au produit entre le niveau d'activité (nombre de têtes d'animaux d'élevage) et le

coefficient d'émissions établi par le GIEC. On entend par animaux d'élevage les buffles, les ovins, les caprins, les chameaux, les lamas, les chevaux, les mules, les ânes, les canards, les dindons, les bovins laitiers et non laitiers, les poulets (poules pondeuses et poulets de chair) et les porcins destinés à la commercialisation et à la sélection.

Émissions imputables aux déjections animales laissées sur les pâturages: émissions directes et indirectes d'oxyde nitreux (N2O) à partir de l'azote contenu dans les déjections animales laissées sur les pâturages par les animaux d'élevage. On entend par animaux d'élevage les buffles, les ovins, les caprins, les chameaux, les lamas, les chevaux, les mules, les ânes, les canards, les dindons, les bovins laitiers et non laitiers, les poulets (poules pondeuses et poulets de chair) et les porcins destinés à la

commercialisation et à la sélection.

Émissions imputables au fumier appliqué sur les sols: émissions directes et indirectes d'oxyde nitreux (N2O) à partir de l'azote contenu dans le fumier appliqué sur les sols agricoles par les exploitants. On entend par animaux d'élevage les buffles, les ovins, les caprins, les chameaux, les lamas, les chevaux, les mules, les ânes, les canards, les dindons, les bovins laitiers et non laitiers, les poulets (poules pondeuses et poulets de chair) et les porcins destinés à la

commercialisation et à la sélection. 

Émissions imputables à la riziculture: méthane (CH4) émis lors de la décomposition anaérobie de matière organique dans les rizières.

Les estimations des émissions correspondent au produit entre le niveau d'activité (superficie récoltée de riz paddy) et le coefficient d'émissions établi par le GIEC.

Émissions imputables aux engrais de synthèse: émissions directes et indirectes d'oxyde nitreux (N2O) à partir de l'azote (N)

appliqué sur les sols agricoles par les exploitants.

Les estimations des émissions correspondent au produit entre le niveau d'activité (application d'engrais à base d'azote) et le coefficient d'émissions établi par le GIEC.

AGRÉGATS PAR GROUPES DE PAYS