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Bien qu’il y ait des semi-symboles d’autre natures sémiotiques, le semi-symbole

concerné dans cette thèse est inclus dans la question de la motivation entre le signifiant

et le signifié de nature linguistique. Ce qu'il faut comprendre par la motivation? Grosso

modo, il est une relation de cause à effet. Mais une relation de cause à effet implique au

moins deux paradigmes: un paradigme d’un déterminisme de nature analytique et un

autre d'un déterminisme de complexité.

Il faut apporter une précision en ce qui concerne le terme déterminisme:

Seria mais apropriado empregar o termo condicionalismos em vez de

determinismos, pois este promove a ideia de uma força de mão-única

que age sobre o sujeito desconsiderando sua operatividade, enquanto o

termo condicionalismo trás à baila a ideia de condicionamento que

não oblitera a operatividade própria do sujeito [...] (SILVA, 2013, p.

17).

Le paradigme analytique, ou la relation de cause à effet linéaire, les effets se

réfèrent toujours aux mêmes causes, il y a dans ce paradigme une linéarité dans lequel

sa logique ne permet pas de s’éloigner. Par contre, dans le déterminisme de complexité,

ou l’ordre implicite derrière l'ordre établi des choses, les effets ont leurs causes, mais

ces causes ne peuvent pas être exactement linéaires, de sorte que les mécanismes de

fond théoriques ne répondent pas pleinement aux questions en raison du réductionnisme

excessif, puisque la réalité est plus complexe.

Pour plus de clarté, quelques exemples on été soulignés. Platon (388 av. J.-C?)

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n’a écarté la thèse du conventionalisme ni a exclu du tout la thèse de l'imitation des

noms, Humboldt (1836) a reconnu que l'imitation sert à relier certains sons avec certains

concepts, Peirce (1903) a décrit deux types de similitudes en matière de rapports du

signe avec l'objet, la similitude sensible et la similitude inférencié, à son tour Saussure

(1916) a limité la question de la motivation linguistique juste à ce qu'on appelle

aujourd’hui la motivation intralinguistique et a même déclaré ne pas exister de langue

totalement arbitraire ni démotivée, plus tard Hjelmslev (1943) a déclaré que les

grandeurs de la langue seulement acquièrent des dénominations motivées par sa

connexion avec la substance, en revanche Guirraud (1955) a proposé la notion que la

motivation extra-linguistique fait partie du système de la langue et, enfin, Greimas et

Courtés (1979) a implantés l'idée du semi-symbole.

Chaque chercheur se rattache à un paradigme, Platon à la philosophie, Humboldt

à la description d’un langage pittoresque, Peirce à sa logique fondatrice de la sémiotique

north américain, Saussure à sa linguistique structurale, Hjelmslev à sa Glossématique

fondée sur des théories saussuriennes et logiques à la fois, Guiraud à sa Sémiologie

fondée aussi bien sur des théories saussuriennes, enfin Greimas et Courtès à ses théories

sémiotiques fondées sur des théories saussurienne, hjelmsleviennes et, dans un certain

sens, chomskiennes (GREIMAS-Courtes, 1993, p. 157-159), cette dernière en ce qui

concerne précisément à l’idée des niveaux du parcours génératif de la signification.

On veux dire par lá que chaque paradigme en se relieant au même objet matériel

(la langue) a développé une linéarité à partie d’une logique restrictive qui a réduit

considérablement la recherche, c’est le déterminisme linéaire. Toutefois, les

explications trouvées, dans le cours du temps, se sont révélées insuffisantes, et sont

étanchées à la présent, faisant que l'ordre expliquée soit revisitée et revue, par

conséquent n’est plus possible une linéarité, car beaucoup d'autres sont impliquées,

puisque l'objet est plus complexe qu'on ne le pensait à priori et vers lui convergent des

divers linéarités causaux. Ceci est appelé le déterminisme de complexité.

Ce, pour ainsi dire, multidisciplinarité a été la cause motivante principale qui a

entraîner une démarche qu’il inclût la méthode linguistico-historiographique dans

l'effort de recherche.

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CONCLUSION

D’abord, on a présenté un modèle théorique opérationnel pour l'analyse du

semi-symbole dans lequel est envisagé des données phonétiques, phénoménologiques et

ontologiques pour une étude structurale. Puis on a défini l’ensemble signifiant, l'objet

matériel et l’objet formel de cette recherche.

Étant le système conventionnel, il est raisonnable de déduire, comme l’ai fait

Saussure à partir de la notion d’analogie, que toute manifestation du système est

immanente au système lui-même et donc le semi-symbolisme et les fonctions

intra-sémiotiques qui les soutiennent, sont également immanentes dans le système, mais elles

ont besoin d'être formalisées par la sémiotique. De cette préssuposé, on peut dire que le

semi-symbolisme est conventionnalisé de façons différentes, compte tenu des

nombreuses cultures.

La fonction expressive est une méta-fonction, ou un inventaire de fonctions,

lorsque prise dans sa généralité. En ce qui concerne le plan d'expression, cette fonction

se manifeste dans le niveau discursif à travers les figures - niveau phonique,

morpho-syntaxique et lexicale - activant les semi-symboles dans ces niveaux des sémiotiques

lors de la projection de l'axe paradigmatique sur l'axe syntagmatique, en d'autres termes,

lorsque la projection du principe d'équivalence de l'axe de la sélection sur l'axe des

associations.

Les formes signifiantes ou des semi-symboles, soit phonético-phonologiques ou

plastiques, sont dotées, en raison du rapport de motivation entre le signifiant et le

siginifié, d’un sens de la forme ou sens de l'expression, qui à son tour est réparable et

justifiable par des traces distinctives (les langues naturelles) et / ou des catégories

visuelles (les sémiotiques plastiques).

DEUXIÈME PARTIE

DONNÉES, DISCUSSION ET RÉSULTATS

CHAPITRE 3

DES SÉMIOTIQUES MONOPLANES ET BIPLANES

3.1 LANGAGE MOLAIRE ET SEMI-SYMBOLE

Le mot molaire est issu du latin classique [mōlēs = masse] (Gaffiot 2001, p. 466)

que dans la philosophie est glosé comme « considéré dans son ensemble

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». Molaire

s’oppose à moléculaire puisque tandis que la molécule est divisible en petites particules

contitutintes le molaire ne l’est pas, étant celui-ci le sens retenu par la sémiotique, ainsi

le symbole molaire doit être comprise comme un tout indivisible, c’est-à-dire, la

molarité est une propriété du symbole qui n’est pas divisible en unités plus petites.

On a soulevé quelques évidences théoriques déjà connues dans la littérature

sémiotique en ce qui concerne le langage formel et le langage molaire. D'abord, par

langage molaire on comprendre les sémiotiques, ou systémes de symboles

conventionnels, comme la phonologie et les jeux, dans lesquels se sont trouvées les

caractéristiques suivantes, selon Greimas et Courtés (Op., cit., p. 156):

1. Ils se sont dites explicites parce qu'elles sont formulées en termes de formalisations

employées dans l'élaboration d'une théorie;

2. Ils sont basés sur un ensemble de formules axiomatiques arbitrairement déclarées et

présentées sous la forme de systèmes comme un alphabet de symboles ou un

ensemble de règles, par exemple;

3. Ils se refusent de considérer que leurs formes sont signifiantes, c’est-à-dire, elles

sont évacuées de signification, celle-ci entendue comme le « sens articulé » (Ibid.,

pp. 352-353), comme une organisation sémiotique créatrice d’unités distinctes et

combinables;

4. lls sont elaborées sur une syntaxe formelle qui se réfère uniquement à la forme

d'expression, c’est-à-dire, les symboles diffèrent les uns des autres d'une manière

16 LE TRÉSOR DE LANGUE FRANÇAISE INFORMATISÉ. Disponíble sur : <

http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe?270;s=1103023155;r=5;nat=;sol=3;>. (Consulté le 05 fév. 2014).

discriminatoire (dessémantisé), dont le caractère discret repose sur un sens négatif

(Ibid., p. 378);

5. Ils ne sont pas susceptibles d’une décomposition en des unités linguistiques

minimales (les phonèmes et les sèmes) comme les signes linguistiques le sont;

6. Dans les langages formels, il n'y a que la correspondance entre la forme de

l'expression et la substance de l'expression du plan de l'expression par la conformité

terme á terme.

À son tour, par langage molaire y compris les semissímbolos et les symboles

molaires, il faut comprendre les langages dont le(a)(s) / qui:

1. Des symboles molaires sont susceptibles, dans un contexte socioculturel donné,

d’une seule interprétation;

2. Contrairement aux langages formels, ont des formes signifiantes, de sorte qu'ils sont

basés sur un rapport syntaxique conceptuel entre la forme de l'expression et la

substance de l'expression dans le plan de l'expression, donc ils impliquents les deux

plans en leurs rapport;

3. Conformité entre functifs du plan de l'expression dans ce type de sémiotique est fait

par la conformité catégorie à catégorie, pas terme à terme;

4. Contrairement au signe linguistique, qui admet une décomposition en unités

linguistiques minimales (phonèmes et sèmes), les symboles molaires et les

semi-symboles ne les admettent pas.

Toutefois, si les symboles molaires et les semi-symboles ne se prêtent pas à une

décomposition en unités linguistiques minimales comment les distinguer les uns des

autres? En plus de la conformité terme à terme et catégorie à catégorie, les connexions

des symboles molaires,

[...] sont de faibles valeurs heuristique, car, ou bien elles sont

tellement conventionnelles qu’elles n’offrent plus aucune prise au

discour en acte, ou bien, dans le cas contraire, elles sont le fruit de

projection personnelles de l’analyse, et échappent donc tout autant à

quelque rationalité discursive que ce soit (Fontanille, 2003, p. 137).

Les semi-symboles sont conventionnels

17

, ce que ne exclut pas nécessairement la

motivation (GUIRAUD, 1966, p. 23)

18

, comme le sont les symboles scientifiques, les

jeux, les symboles non scientifiques, mais ne sont pas de nature personnelle, comme les

sont les symboles de la psychanalyse. Puisque les semi-symboles n’échappent pas à la

rationalité discursive, on s’a rendu compte qu’ils ont une nature discoursive et non

seulement linguistique, pour les mêmes raisons discutées aux chapitres 4 et 5,

c’est-à-dire, les semi-symboles gardent une étroite liaison avec la langue, le discours et de

même avec la culture.

3.2 SÉMIOTIQUES MONOPLANES: LANGAGES FORMELS ET LANGAGES