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ce qui montre de suite un ^ élevé par rapport à indice de per"

ôV

^cuurese ues

cules élaborées) un peu faible, 1809au lieu de2000, chiffre

normal'

méabilité rénaledéfectueuse, etune valeur de (diurèse

des

mole-— 43

Le 10mai,nousfaisons àla maladeuneinjection de 0gr,05 de bleu

deméthylène.

L'élimination sefait trèsrégulièrement, mais se prolonge pendant

5joursetne disparaît que le 23.

Ledosage du bleu, fait parle procédé de MM. Acbardet Clerc,

donne :

Le 1erjour,0gr,012 bleu et chromogène.

Le 2"jour, 0ST,009 bleu etchromogène.

Le3ejour, 0gr,002 bleu etchromogène.

Lesjourssuivants, le bleu ne fut pas dosé, étant en très minime quantité, mais cependant parfaitement appréciable.

L'épreuve du bleu nous montre ànouveau que le rein fonctionne

mal. Elimination retardée, prolongée, quantité du bleu très dimi¬

nuée.Ajoutons à ces signesceux fournispar l'examende la malade

etnousconstatons qu'il s'agit réellementd'une néphrite.

Le matin, les paupières sont bouffies; ily a des crampes fré¬

quentesdansles mollets; le cœur n'est pas hypertrophié; mais la pression artérielle est relativement élevée; nous la trouvons au

sphygmomanomètre de Potain oscillant entre 18et19 pouratteindre

20 certainsjours.

Sousl'influence du repos, l'albumine, qui, pendantun mois, était de0^,20à 0gr,30 parlitre, diminue peu àpeu, et, pourla constater,

onestobligé de faire porter l'analyse sur les urines qui suivent immédiatementla station debout.

Lerégime alimentaire ne semblantexercer aucune influence sur sontauxd'albumine,lamalade a repris le régime ordinaire.

Lexamen

cryoscopiquefait le1erjuin donne :

V= 1,950, ÏS'aCl=11,

A= 1,20

ce qui indique encore un rapport de A trop élevépourla valeur AY,

Ultérieurement, la malade a fait une fièvre typhoïde légèrepen¬

dant laquelle les reinsne semblent pasavoir été touchés. Lesurinés

que nous avons pu examiner vers la fin de juillet necontenaient pas traced'albumine.

Donc, après unephase où l'albumine aété très abondante, avant

son entrée à l'hôpital, nous avons assisté, chez unemaladeayant

nettement unelésion rénale,àladisparition progressive,puis

totale,

de I albumine. Continue au début, elle a pris le type orthostatique

dans la suite, le rein cependantconservant au moins en

partie

sa lésion, comme nous le montrent la cryoscopie et l'examen

chi¬

mique.

OBSERVATION XIV

DueIil'obligeance du DrTayac, médecin-majorde lrc classe

E... Marius, âgé de 21ans, aété atteint, à l'âge

de 10

ans,

d'une

scarlatine sévère qui a abouti à une néphrite.

L'albumine constatée

dans les urines était en quantitéconsidérable, lsl',50 par

1.000centi¬

mètrescubes. Cette néphrite a évolué normalement et

trois mois

après le début de l'affection aiguë l'analyse ne

décelait plus que

quelques tracesd'albumine.Àcemoment, le petit

malade

a

repris sa

vie habituelle, mais a été soumis à une surveillance très

active.

Pendant unetrès longue période,l'analyse faite tous

les mois, puis

tous les six mois, faisait constater la non-disparition

complète de

l'albumine.

En novembre 1900, sous l'influence d'un surmenage

physique et

intellectuel (le père étant mort, cet enfant de19 ans se

trouvait à la

tête de l'industriedupère), l'albumine faitun retour

offensif, et nous

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constatons tous les symptômes d'une récidive de néphrite : léger

œdème des membres inférieurs après les fatigues de la journée, un peu de bouffissure des paupières, essoufflement facile, mais pas d'hypertrophie cardiaque,pasde bruit de galop. Traitement:régime

lacté absolu, repos physique et intellectuel; amélioration rapide, reprise des occupations habituelles un mois aprèsl'apparition des

accidents.

L'analyse des urines estpratiquée tous les huitjours, puis un lait

nousfrappe:l'absence totale d'albumine danslesurinesde lanuit, sa présence à dose faible (0Kl',15 à0Kr,20) dans lesurinesdela journée, le

faitse reproduit à chaque analyse. Nous pensons à lamaladie de Pavy,c'est-à-direàunealbuminuriecycliquesurvenantàunecertaine

heurede lajournée, diminuant et disparaissant,indépendante de la fatigueet du travail digestif. Mais nous sommes obligé derenon¬

cerà cette idée,l'analyse des urines nous ayantdémontré que cette

albuminurie n'étaitconstatée quedans la stationdebout avec ou sans

fatigue.Nous prescrivons au malade le repos absolu ; maisnous ne

nous faisons aucuneillusion surl'exécution decette^prescription.

Heureusement pour notre démonstration, en février 1901, une pneumonie atteint le jeune homme, qui l'immobilise pendant

lajours aulit. Tout en soignantcetteaffection, nous ne nous désin¬

téressionspas de son état morbide antérieur: l'analyse des urines pratiquéetous lesjours (urines de la journée, Urines de la nuit) reste

muette; plusd'albumine. Le malade reste aulit le seizième jour et

resteà peineun quart d'heure debout; ses urines sont analysées à

cemoment-là, et nous y trouvons de l'albumine qui est évaluée a

0"\30par1.000centimètres cubes. Notrediagnostic s'éclaircissaitet, ayanteu connaissance d'un certain nombre d'observations concer¬

nant une forme spéciale d'albuminurie survenant à la suite de la simplestation debout, nousn'avons pashésité à ranger l'affection

dont nous étions témoin aurangdes albuminuries dites

orthosta-tiques.

partir de ce moment, nous avons supprimé la diète lactée

-'•mtnousavions supplicié le malade pendant si longtemps; nous

av°nsprescrit le repos sur unechaise longue pendant le

travail

digestif,

leportd'une ceinture élastique, une saisonà la Bourboule,

m

et l'état de notrepatient s'est très sensiblement amélioré, àtelpoint qu'examiné par le conseil de revision en avril 1902 et ayant fait

valoir comme motif d'exemption une albuminurie d'origine scarla-tineuse,il aété néanmoins pris bon pourle service,le médecinmili¬

tairechargéde son examen ayantpratiqué uneanalyse

extempora-néede ses urinesetn'ayantpoint trouvéla moindretraced'albumine.

Nous soupçonnons cependant le jeune homme d'avoir faituneassez

longue marcheavantde serendreau conseil de revision. Son affec¬

tion étaitévidemmentcurable, mais il est bon de faire quelques réserves, car il est possible que, sous l'influence de surmenage

physique inhérent auxpremiers mois de la vie militaire,sonalbumi¬

nurie reparaisse,car un rein touché, môme depuis longtemps, par

une néphrite scarlatineuse restetoujours susceptibledese conges¬

tionner soit activement, soitpassivement. Nous avons doncengagé

cejeune homme àsignaler à l'attention dumédecin militaire

du régi¬

ment ou ilsera incorporé les diverses phases de son

albuminurie.

OBSERVATION XV(PERSONNELLE)

M..., Valentine,âgée de14ans,contracte àl'école

d'éducation de la

Légion d'honneur de Saint-Denis une scarlatine (25janvier

1901),

pourlaquelle elle esttraitée à l'infirmerie de cette

école 'jusqu

au

10avril. La scarlatine sévissait dans cette maison d'éducation. Pen¬

dant la convalescence de cette affection, l'analyse desurines

décèle

la présence de l'albumineen assez grande quantité. Cette

albuminu¬

rie avait à peu près disparuau momentoùla jeunefille

vint à Tours

dans safamille (10 avril). Le médecin traitant del'Ecole

de la Légion

d'honneur avait recommandé à ses parents de faire

analyser de

tempsen tempsles urines de la convalescente; c'est à

partir de cette

époqueque nous avonsété appeléàdonner nos soins etnos

conseils.

M...,Yalentine, est l'aînée de deux enfants existants: elle

présente

les signes de tempérament nerveux ; son hérédité est

franchement

neuro-arthritique. Teint pâle, yeuxcernés, ne présentant

néanmoins

aucun signe de néphrite,pas de bouffissure de la face, pas

d'cedème

des jambes, pas de bruits cardiaques anormaux. L

appétit est

diminué, la digestion assez difficile, l'enfant est écœurée

du reginu

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lactéauquel on l'a soumise pendant près de 2 mois. Les analyses

d'urine faites consciencieusement n'ont décelé que quelques traces d'albumine, et, celle-ci ayant complètement disparuenoctobre 1901,

nous ayons autorisé la réintégration de la jeune fille à l'école de Saint-Denis.

C'est ici que commence la véritable histoire de la malade. En effet,sousl'influence de la reprise de ses études, d'un peu de sur¬

menage physique provoqué par les récréations, M..., Valentine, ne tarde pasà demander à être visitée par le médecin de l'Ecole qui, prévenu par les antécédents de lajeune fille, fait immédiatement l'analyse des urines et y découvre une quantité assez appréciable

dalbumine. 11 l'a fait entrer à l'infirmerie et, sous l'influence du reposetdu régimelacté, l'analyse arrive à ne plus déceler que des

tracesd'albumine.

Lesparents inquiets décident, sur nos conseils, la rentrée de la jeunefille à Tours. L'analyseestfaite dèssarentrée, et l'on découvre dansles urines 1S1',20 d'albuminepar litre : l'émission par 24heures

étant deprès de2 litres, cela faisaitunequantité considérable d'al¬

bumine.

Cette quantité aussi grande nous a laissé perplexe, et nous ne nousexpliquions pascette augmentation aussi brusque en aussi peu detemps. Mais quel ne fut pas notre étonnement lorsque, faisant

une nouvelle analyse le surlendemain, nous ne trouvâmes plus la

moindretrace d'albumine. Les observations d'albuminurie intermit¬

tente que nous avions lues nous frappèrent par la similitude de

1observation que nous avions sous les

yeux, et, alin de nous rendre compte decequipouvait}irovoquer une albuminurie aussi anormale,

noussoumîmes la malade à un examen urinaire fréquent.

tN°us prîmesd'abord les urines de la nuit: pas d'albumine, tandis

quelesurines de lajournée nous donnaient 0s'',lo, 0gr,20,

quelque-'°is(V,30parlitre. Le diagnostic s'éclaircissait; nousavions remar-('lu1en°utre, que le régime lacté n'avaitaucune influence sur

l'ap-paritionetla disparition de l'albumine.

V)us donnons ci-après quelques résultatsde ces analyses: Ldécembre 1901, urines de la nuit: couleurjaune pâle, aspect à

peine louche, dépôt, presque nul, odeur sui generis, consistance

iluide, réaction acide ; albumine: néant.

20décembre 1901, urines de la journée, mêmes caractères géné¬

raux que ci-dessus, mais dépôt assez

abondant

et

dense constitué

presque entièrement par du phosphate

tricalciqué

et

renfermant

un