régime et même en mangeant uniquement
des viandes noires
; à9heuresetdemie„ examen absolument négatif.
Le 17 mars, 8 heures du matin, 0; 1 heure et demie, 0gl',50; 9heures dusoir, 0gr,35.
18 mars, 8 heures du matin, 0; 11 heures et demie, 0sr,§0;
9heures dusoir, 0gl',05.
19 mars, 8 heures du matin, 0; 11 heures et demie, 0gl',40;
9heures du soir, 0S'',20.
20 mars, 8 heures du matin, 0; 11 heures et demie, 2gr,80;
9heures du soir, 0gr,70.
22 mars, 8 heures du matin, 0; 11 heures et demie, lgr,20 ; 9heuresdu soir, Or,10.
23 mars, 8 heures du matin, 0; 11 heures et demie, indosable; 9 heures du soir, 0gr,50.
24 mars, 8 heures du matin, 0; 11 heures et demie, 0gr,40; 9heuresdusoir, beaucoup.
Enrésumé, il ressortdecesnombreuses analyses :
1°L'influence nettede la station deboutsur l'apparition del'albu¬
mine;
2°Labsenceabsolued'action du travail digestif;
3e Lexistencedes maxima d'albumine àla fin de lamatinée, avant le déjeuner; leur diminutionau cours del'après-midi malgré letra¬
vaildigestif.
Il se fait une poussée nouvelle à la fin de lajournée, mais moins m<irquée quecelle de lafin de la matinée.
— 28 —
ANALYSE LES URINES DU 24 MARS (M. LECLÈRE) Quantité totale, 1.2G0 grammesenviron :
Urinedujour, densité, 1,022.
Grammesparlitre
Matières dissoutes 53,10
Urée 20,49
Acide urique (excès) 0,84
Acidephospliorique 1,97
Chlorures 9,01
Eléments minéraux 14,30
Albumine.' 1,12
Pas de peptones ni de pigments biliaires.
Urines de la nuit,densité, 1,013.
Matièresdissoutes 31,12
Urée 15,37
Acide urique 0,46
Acide phosphorique 1,45
Chlorures 4,23
Eléments minéraux 6,53
Traces non dosables d'albumine. Mucus.
Pas de cylindres.
Examen cryoscopique des urines (31 janvier 1901) :
P z=51 kilogrammes,
Y= 1.200 centimètres cubes, NaCl= 7 grammes parlitre,
A= 1,61,
— 9 30 NaCl —
o = 1,18; densité=1,023,
Examencryoscopiquedu 21 février a porté sur les urines de la nuitetdujour séparées.
V= 500 centimètres cubes, NaCl=8sr,3 parlitre,
A= 1,66,
———
2 0.
NaCl '
5= 1,15,
A
—0 = 1,44; densité = 1,026, AV
—
= 1,600,
oV
Y =
d>100-Urinésde la nuit :
V= 740centimètrescubes, NaCl=4 grammes parlitre,
A = 1,22.
,w.i
=3'03-6 =0,98,
^
Ô = 1,24; densité= 1,020, AV .— = l,//0,
Y
=l'420-Sil'onadditionneles moléculestotales etles molécules élaborées
^jouret de lanuit, on a :
AV oV
"p~— 3,370 et p —
2,a20,
pourunvolumetotal de 1.240 centimètrescubes.
— 30 —
= 1,21; 0='',75d'albumine parlitre,
— — 1 71
^
= 2,03; tracesd'albumine,o ,
AV
-p-
=A= 1,180
;densité
=1,016.
|
=580.
Urines réunies (jour et nuit) ;
V= 960,
— 31 —
Les deuxpremiersexamens cryoscopiques montrent unfonction-.
neraentnormal du rein.
Dansle dernierexamen, le
rapport^
=1,80 est
un peuélevé, si
on le rapproche du chiffre dela diurèse moléculaire totale, 3,107.
Le chiffre des molécules élaborées, 1,694, est un peu faible.
OBSERVATION VII
(Méry etTouciiakd, Société médicale des Hôpitaux, 14 juin 1901)
D... (Jeanne), 9 ans et demi.
Mère arthritique. Le père présente de l'albumine intermittente, 0gr,23, avec, detempsen temps, de la congestion du foie.
L'enfant est très bien portante et très développée pour son âge.
Les parents sontégalement bien portants. L'enfantn'estpas parti¬
culièrement nerveuse. Aucunstigmate névropathique. L'an dernier,
àla suited'une varicelle assez forte, on s'estaperçu qu'il y avaitun peud'albumine dans les urines. L'examen a été fait pendantune huitainedejours consécutifs,l'enfant mise aurégime lacté ; au bout
dehuitjours,l'albumine ayantdisparu, on considéra l'enfantcomme guérie.
C'est seulement cette année, en mars, qu'à la suite d'un état grippalléger, on refitunnouvelexamen,etlà onputconstaterdune
façontrèsnette l'intermittence de l'albuminurie.
Je n'ai à signaler aucun trouble de la santé et tous les organes sontabsolumentsains(cœur,poumon, foie, reins, etc.).
^ oici lerésultat desanalyses:
f" avril, matin au réveil, néant; 11 heures et demie du matin, traces;9heureset demie dusoir, albuminurie au-dessous de 0*r,50.
- avril,matin auréveil,néant; 11 heuresetdemie du matin, néant;
■''ieuresetdemiedu soir, albuminurie au-dessus de 0gr,50.
Javril,matinauréveil,néant ; 11heuresetdemie du matin,traces; Jheuresetdemie du
soir, albuminurie au-dessus de 0?r,50.
4 avril, matin au réveil, néant; 11 heuresetdemie du matin, traces;
9heures et demie dusoir, albuminurie au-dessous de 0gl',50.
Reprise des examens, le 7avril.
7 avril, au réveil, néant; 9 heuresetdemie du soir, albuminurie au-dessous de 0g,',50.
8 avril, auréveil, néant ; 9heures et demie du soir, néant.
9 avril, auréveil, néant; 9 heures et demie dusoir, traces.
10 avril, au réveil, néant; 9 heuresetdemie dusoir, 0gr,50.
11 avril, au réveil,néant; 9 heures et demie du soir, néant.
12 avril, au réveil, néant; 9 heureset demie du soir,plusde Ogr,50.
13 avril, au réveil, néant; 9 heureset demie du soir, 0ffl',o0.
14 avril, au réveil, néant; 9 heures etdemie du soir, néant.
15 avril, au réveil, néant; 9 heureset demie du soir, néant.
Pendant cette série d'expériences, l'enfantne suivit aucunrégime
et, comme onle voit, à deuxoutroisreprises différentes, onnecons¬
tata pas d'albumine dans les urines du soir.
Lesexamenssontrepris :
Le 19 avril, matin au réveil, néant; le soir, 9 heures etdemie,ily avaitlgr,50.
L'enfant avaiteu uneémotion assezvive etavait pleuréunepartie
de l'après-midi, ayant euunemauvaise place au cours.
20 avril, matin, au réveil, néant; soir 9 heureset demie, néant.
21 avril, matin, auréveil, néant;soir, traces.
22 avril, matin,au réveil, néant; soir, 0gr,50.
23 avril, matin, au réveil, néant; soir, traces.
24 avril, matin, au réveil, traces (mais l'enfant avait urine a
6heures du soir, é"tne s'était couchée qu'à 9 heures et
demie,
par conséquent étaitrestée 3 heures etdemie debout avantdesecoucher),
le soir, lgr,50; cejour, aurait fait unelonguepromenade au
bois et
auraitbeaucoup joué.
25 avril, matin, auréveil, néant ; soir,traces.
26 avril, matin, au réveil, néant; soir, traces.
27 avril, matin, auréveil, néant; soir, 0g,',50.
28 avril, matin,au réveil, néant ; soir, néant.
Le30avril,je faiscoucherl'enfantpendant3heuresdansla
journée.
— 33 —
Jefaisunexamenà \ heures del'après-midi etje constate de
l'albu-mine. Aumoment du lever, à 8 heures,pastraces d'albumine.
Le2 mai, une expérience analogue à la précédente a lieu à
4heures del'après-midi; avant de se coucher, albumine; à 7heures dusoir, après 3heures de lit, pas de trace.
Enfin, le 6 mai, je fais déjeuner l'enfant au lit, en lui laissant
manger toutes les choses défendues: potage gras, épices, salade, vin,poisson.
Avant le déjeuner, jeconstate.de l'albumine; 3 heures après, en
pleine périodedigestive, pas detrace.
îmai,matinauréveil, néant; soir, lgr,2o.
(îmai,matin, au réveil, néant; soir, néant.
9mai,matin, auréveil, néant; soir, néant.
13mai, matin, au réveil, néant; soir, néant.
15mai,matin, au réveil, néant; soir, lgl',50.
16mai, matin, auréveil, néant; soir,1 gramme.
On voit ainsi l'albuminurie reparaître après une période de huit
joursoùelleavaitcomplètement disparu à tous les momentsde la journée.
A la fin demai, l'enfantalarougeole; pendant le séjour aulit, la
recherche del'albumine futtoujours négative.
Le premier jour où elle se lève, on trouve, à 6 heures du soir,
- grammesd'albumine.
EXAJIEX CRYOSCOPIQUE DES URIXES (13 MAl)
P — 31kg,300.
Urines dujour:
V= 320, NaCl= 16gr,2,
A : \,99,
— M — 1,01,
densité = 1,027,
Urinesde lanuit
AV
~ = 2,054,
V= 180, NaCl= 15, NaCÎ ~
1,4b'
o =1,26,
= 1,72; densité — 1,030,
AV ^r
— == l,26o,
Urinesréunies (jour etnuit):
V—. 500, NaGl^=15,5,
A ==2,09,
NaCl=
1,34'
ô=1,15,
=■ =
1,81,
0
Y=
3,3*0,
^
=i,85i.
OBSERVATION \ 111
(Aubkrtin, Pressemédicale, 9 octobre 1901)
Lat... Ernest, étudiant en pharmacie, âgé de 21 ans,
entre le
17 août 1900 aupavillon delà scarlatine, à
l'hôpital d'Aubervill'elS
Rien departiculier dans ses antécédents héréditaires: iln'ya pas
d'albuminuriques dans safamille. Dans ses antécédents personnels,
on ne trouve aucune maladie infectieuse, jamais de céphalée ni de
douleurs lombaires: ses urines n'ont jamais été examinées : elles étaient, dit-il, normales, commequantitéetcomme aspectphysique.
La maladieadébuté,le3 août, pardel'angineetde la fièvre (39°,8).
L'éruptionest apparuele5 août. Son médecin fait le diagnostic de
scarlatineet le metà la diète lactée. Pas d'albumine pendant toute lapériodefébrile, même le 9 août, où ila eu quelques douleurs arti¬
culaires etunpeud'angine.Le11 août (neuvième jour desamaladie),
lemalade, avec l'autorisation de son médecin, mange un œuf à la
coque avecun peude'pain et mêle à son laitune petite quantité de
café. 11 continue cette alimentationjusqu'au 16, sans présenter dal¬
bumine. Le 16, apparition d'une assez forte quantité d'albumine (2grammes par litre), eu même temps quele malade se sent faible etprésenteunpeudebouffissure de la face. Il entre à l'hôpitalle 17.
Du 17au 23
septembre^
l'albumine persiste, oscillant de 0gr,20à0Rr,o0 centigrammes malgré le régime lacté absolu. Du 23 au
27,l'albuminuriediminue ou plutôt devient intermittente. Ons'aper¬
çoit alors, en examinant à plusieurs reprises les urines, que c'est
surtoutquand lemalades'est levé qu'elles contiennent de l'albumine.
De27, lemalade restant à l'alimentation lactée exclusive se lève pendantuneheure environ. Dans son urine apparaît de 1 albumine
enquantitéassez abondante pour donner un fort précipité par le
réactifde Tanretet Ot,25 au tubed'Esbach.
1erseptembre,
le malade esttoujours au régime lacté. A II heuresdumatin,pasd'albumine. Il se lève vers midi pour aller àla
garde-•obeet reste dix minutesseulement hors de son lit. L'albuminurie
seproduit peu de temps après (destraces à 1 heure) et augmente jnsquà3heures(précipité avecle réactif deTanret)pourdiminuer et
disparaîtred lesoir, on n'entrouve pas dans le mélangedes24heures.
septembre, aprèsunbain de30minutes à 38°, le malade restant
assis dans la
baignoire,
précipité assez notable qui a disparu"heuresaprès.
dsePtembre,le malade restant couché mange un œuf sans pain : aucune traced'albumine pendant toutela journée.