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(hors unités de compte)

Les simulations actif/passif sont effectuées en utilisant un lo-giciel développé par CNP Assurances qui intègre les parti-cularités de l’assurance vie. Elles sont basées sur un certain nombre de scénarios caractéristiques de hausse ou de baisse des taux d’intérêt. Les simulations portent également sur un très grand nombre de scénarios, générés de façon aléatoire, afin de mesurer la dispersion statistique des résultats (simula-tions stochastiques).

L’exposition à la baisse des taux d’intérêt

En cas de forte baisse des taux d’intérêt, le risque est d’obtenir un rendement insuffisant pour couvrir les taux promis aux assurés sur les contrats d’assurance vie-épargne. Pour limiter ce risque, CNP Assurances a plafonné dès 1992 les engagements de taux. La garantie parfois donnée pour répondre au besoin de visibilité financière des assurés est limitée, conformément au Code des assurances, à 60 % du TME (Taux Moyen des Emprunts d’État) sur une durée au plus de huit ans.

CNP Assurances analyse régulièrement la résistance de son bilan en supposant un scénario de taux durablement très bas (de 1 à 2 %) avec un marché boursier relativement faible. Au vu de ces simulations, même dans l’hypothèse où elle serait amenée à investir sur des obligations à rendement très faible, CNP Assurances est largement en mesure de faire face aux engagements pris.

L’exposition à la hausse des taux d’intérêt

En cas de hausse des taux rapide et brutale, les rendements servis par les portefeuilles d’actifs à taux fixes pourraient être décalés par rapport aux nouvelles conditions de marché, for-çant éventuellement l’assureur à vendre des actifs en réalisant des moins-values.

SIMULATION DE L’ÉVOLUTION DU RENDEMENT DES ACTIFS DANS DES SCÉNARIOS DE BAISSE DURABLE DES TAUX

CNP Assurances est très attentif à ce risque et le gère des deux côtés de son bilan :

Au passif :

Des clauses sont incluses dans les contrats multisupports permettant d’introduire des limites aux possibilités d’arbitra-ge, voire de les interdire en cas d’évolution défavorable des marchés. De plus, le caractère limité des engagements de taux à la fois en durée et en niveau offre à la gestion financière la possibilité de réduire la part d’obligations longues.

À l’actif :

Les obligations à taux variables et indexés représentent envi-ron 10 % des portefeuilles. De plus, une partie du portefeuille à taux fixe de CNP Assurances est couverte par des options de type caps. Ces couvertures amélioreraient ainsi la rentabi-lité des actifs couverts dans un contexte où les taux d’intérêt auraient fortement augmenté. Ce programme de couvertures est complété chaque année, en particulier pour accompagner l’accroissement des encours.

POURSUIVRE UNE POLITIQUE D’INVESTISSEMENT PRUDENTE ET RESPONSABLE

L’année 2008 a été marquée par un niveau de volatilité jamais observé dans le passé et une aversion au risque maxi-male. Cela s’est traduit par une très forte baisse des marchés d’actions : - 42 % pour le CAC soit la plus forte baisse depuis la création de l’indice en 1987 et, sur les marchés d’actions américains, la plus forte baisse annuelle depuis 1931. Les obligations des émetteurs privés (banques, entreprises) se sont fortement dépréciées, les spreads de crédit atteignant des niveaux records. De plus, du fait de la disparition de la

liquidité, une totale paralysie de larges segments des marchés financiers s’en est suivie.

Aussi les équipes de gestion financière de CNP Assurances ont-elles fait preuve d’encore plus de rigueur et de prudence dans la gestion des actifs au cours de l’année écoulée, avec pour principal objectif de protéger le capital des assurés qui lui font confiance et le patrimoine de ses actionnaires. En outre, la responsabilité sociale de CNP Assurances se traduit par le souci constant d’assumer les droits et devoirs attachés aux actifs possédés.

Les actifs gérés du groupe CNP représentent 217,8 milliards d’euros (hors unités de compte) au 31 décembre 2008. La politique de gestion financière est déterminée en fonction des caractéristiques des principales catégories de contrats jugées homogènes. Pour chacun de ces portefeuilles, CNP Assu-rances détermine une stratégie d’investissement qui précise l’allocation d’actif, le choix des maturités des obligations et les couvertures éventuelles, les limites d’engagement par émet-teur et la politique de dégagement de plus-values.

Maîtriser au mieux le risque actions

Le placement en actions offre un rendement global (dividen-des et valorisation) généralement supérieur, sur une longue période, à celui des obligations. Cependant, la forte volatilité de ce type de placement doit être prise en compte en raison des engagements à l’égard des assurés pour les produits en euros, et du fait qu’ils disposent d’une possibilité de rachat anticipé des contrats. Par ailleurs, dans ses portefeuilles de fonds propres, l’assureur prend le risque de devoir suppor-ter les moins-values. Afin d’apprécier le niveau de risque qu’il prend dans ses placements en actions, l’assureur s’appuie sur plusieurs facteurs :

– le traitement comptable et prudentiel de la chute des cours (calcul des provisions pour dépréciation durable et pour ris-que d’exigibilité) et en intégrant les nouvelles normes IFRS, – les caractéristiques des contrats (horizon, options de rachat

anticipé, taux minimum garanti),

– des réserves disponibles pour faire face à une chute des cours de Bourse (niveau des plus-values latentes et des provisions mobilisables). CNP Assurances détermine l’allo-cation d’actifs par type de portefeuille, en tenant compte de leurs différentes caractéristiques. Ainsi, la part des ac-tions est plus importante dans les portefeuilles adossés aux fonds propres et aux engagements de retraite, mais elle est inférieure dans les portefeuilles correspondant à l’épargne à taux minimum garanti.

La part des actions dans les portefeuilles de CNP Assurances s’élève à 10 % au 31 décembre 2008. La performance est suivie mensuellement. Le programme annuel des réalisations de plus-values sur actions était réalisé à plus de 70 % au pre-mier semestre de 2008, avant l’accentuation de la baisse des marchés qui s’est produite en septembre. Des couvertures partielles ont été mises en place à partir de l’été 2008, qui ont limité l’impact de la chute des marchés actions sur le résultat dans la deuxième partie de l’année.

Prendre en compte les critères ISR

La gestion du portefeuille actions intègre des critères sociaux, environnementaux et de gouvernance du type “best-in-class”.

Cette démarche, qui devrait conforter la valeur du portefeuille sur le long terme, conduit à sélectionner les meilleures socié-tés cotées sur chaque secteur, en s’appuyant sur les notations extra-financières Vigeo, Innovest et GMI et sur les travaux des analystes ISR des gérants. Sa performance extra-financière équivaut à celle de l’indice ISR Aspi Eurozone 120. Le

porte-Contrats à TMG = 0 % 110 681,1 45,8 % 98 789,4 41,9 % 88 404,5 40,6 %

feuille actions fait l’objet d’une veille trimestrielle dédiée aux problématiques de développement durable. Différents degrés d’actions peuvent alors être pris : du contact avec les sociétés au désengagement.

Des obligations de qualité

La stratégie pour la gestion du risque émetteur vise à conserver un haut niveau de qualité dans les notations et une diversification dans le choix des investissements obligataires pour éviter des concentrations par émetteur ou par zone géographique. Les obligations à taux fixe sont prépondérantes pour lisser les rendements et faire face aux garanties de taux.

Les maturités correspondent aux exigences de l’adossement actif/passif.

RÉPARTITION DES ACTIFS (HORS UC) AU 31.12.2008

Depuis 2007, CNP Assurances poursuit la diversification de ses placements en prenant des participations dans des fonds d’investissement dédiés aux

infrastructures. Ces équipements procurent des services essentiels au fonctionnement des collectivités territoriales et de

l’économie. En 2008, 257 millions d’euros ont été engagés sur ce type

d’investissements dans les domaines des transports (autoroutes, ports, aéroports...), de l’eau (approvisionnement et traitement), de l’énergie (transport d’électricité, énergies renouvelables), des télécommunications (fibre optique...), des équipements publics (dispensaires, écoles...).

Soutien au développement

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