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CHAPITRE III :

METHODOLOGIE

3-1 ) Matériel

o Un appareil photo pour prendre quelques photos illustratives ; o Une barque pour le déplacement sur l’eau ;

o Un multi paramètre incorporé d’un GPS de marque HANNA HI 9829 servant à prendre les coordonnées géographique de chaque point de prélèvement et à mesurer les paramètres tels que le pH, l’Oxygène dissous et la Température en ces points ; o Des bouteilles en plastique et en verre stérilisées à l’étuve à une température de 150°c

permettant de prélever des échantillons d’eau ;

o Deux bidons de 25 litre permettant de prélever des échantillons d’eau ;

o Des glacières contenant des conservateurs de froid (en gélatine) permettant de conserver les échantillons prélevés à une température donnée ;

o Des gants ;

o Des sachets plastiques permettant de prélever le sédiment ;

o De l’acide nitrique dilué permettant de stabiliser quelques échantillons d’eau et les sédiments ;

o Une micropipette en plastique permettant de prélever l’acide nitrique.

3-1-2) Matériel de laboratoire o La blouse ;

o Les gants ;

o Echantillons d’eau prélevée ; o Echantillons de sédiment prélevé ;

o La verrerie (bécher, fiole jaugée, pipette graduée etc…) ; o Une plaque chauffante ;

o L’étuve ; o La balance ;

o Les tubes à DBO et DCO ;

o Le thermo réacteur de marque Lovibond RD 125 ; o L’armoire thermostatique ;

o Deux bassines ;

o Quatre pastilles d’hydroxyde ;

o Un ordinateur contenant des logiciels permettant de traiter les données.

3-2) Méthodes

Afin d’atteindre nos objectifs, nous avons adopté des méthodes de recherche documentaire, de travaux sur le terrain et d’analyse au laboratoire.

3-2-1) Recherche documentaire

La recherche documentaire nous a permis de collecter des informations fiables et variées ayant trait à la gestion des déchets solides ménagers et à la radioactivité. Nous avons consulté des rapports de fin de formation, des mémoires, des comptes rendus, des livres et articles relatifs à notre sujet. Ces documents ont été consultés dans :

 La Bibliothèque du département du Génie de l’Environnement à l’EPAC ;

 La Bibliothèque de l’EPAC ;

 La Bibliothèque centrale de l’UAC ;

 Le centre de documentation du Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable (MCVDD)

 La Bibliothèque du Laboratoire de Surveillance Environnementale de la DGEC.

3-2-2) Recherche sur internet

Des recherches ont été également effectuées sur quelques sites internet dont - https://washjournalists.wordpress.com

- www.memoireoneline.com - http://fraternitebj.info.com 3-2-3) Enquête sur le terrain

Pour mieux connaître les opinions de la population sur la gestion des déchets solides ménagers dans leur cadre de vie, nous avons effectué des enquêtes sur le terrain à l’aide des questionnaires (responsables de centre de santé) et des guides d’entretien (ménages). Pour nos enquêtes, nous avons choisi comme cible les ménages et les agents de santé. Les ménages ont été choisis de façon aléatoire. Pour la taille de l’échantillon, nous avons choisi un effectif de 50 enquêtés. Pour sélectionner les ménages, nous avons adopté la démarche suivante : nous avons choisi une direction (Nord-Sud ou Est-Ouest) puis nous retenons un premier enquêté dans une première maison puis nous excluons la concession suivante et nous choisissons le prochain enquêté dans la maison qui suit, ainsi de suite.

Les centres de santé étant peu nombreux (03) à Ladji, nous en avons interrogé tous les responsables ou leurs représentants.

Photo 1 : Enquête auprès d’une femme Photo 2 : Enquête auprès d’un ménage

3-2-4) Observations sur le terrain

Les observations directes sur le terrain (visites des sites) nous ont permis de mieux apprécier l’état de salubrité du milieu en prenant connaissance des problèmes d’assainissement auxquels sont confrontés les habitants. Elles nous ont également permis d’acquérir des compléments d’informations utiles à la réalisation de notre étude et de vérifier certaines informations recueillies lors de nos entretiens.

3-2-5) Technique de prélèvements

Nous avons choisi deux points de prélèvement sur le site : le premier point de coordonnées (6°23’24,4’’N ; 2°25’59,9’’E) étant dans une zone de forte concentration d’agglomérations et le second point de coordonnées (6°23’28,7’’N ; 2°26’02,8’’E) dans une zone éloignée des agglomérations.

Pour les prélèvements d’eau, en chaque point, nous plongeons les bouteilles ouvertes dans l’eau jusqu’à ce qu’elles soient complètement remplies et sans bulles d’air puis nous les fermons.

Pour les prélèvements de sédiment, en chaque point, nous avons sollicité l’aide d’un autochtone du milieu qui plonge dans l’eau et ramène une poignée de sédiment jusqu’à ce qu’on obtienne la quantité nécessaire.

Tous ces échantillons ont été conservés dans une glacière contenant des conservateurs de froid jusqu’à notre retour au laboratoire.

Photo 3: Les prélèvements sur le terrain

3-2-6) Analyse des paramètres

3-2-6-1) Paramètres physico-chimiques

A l’aide d’un multi paramètre, nous avons mesuré la Température, le pH et l’oxygène dissous de l’eau à chaque point de prélèvement. Après avoir nommé et enregistré le point de prélèvement dans le multi paramètre, nous avons plongé sa sonde dans l’eau de surface (30cm au plus). Nous lancions ensuite la mesure automatique des paramètres après stabilisation de la sonde. Ces mesures sont enregistrées pour être lue s plus tard au laboratoire.

Photo 4 :Multi-paramètre HANNA HI 9829

3-2-6-2) Paramètres de charges organiques Il s’agit de la DCO et de la DBO5

- La DCO

La méthode utilisée est la photométrie

Au niveau de chaque point de prélèvement, nous avons prélevé un échantillon d’un litre d’eau qu’on a stabilisé en ajoutant 0,1ml d’acide nitrique dilué.

Pour évaluer la DCO,

 Nous avons choisi un tube à réactif (contenant préalablement un réactif) de 0-15000 mg/l pour le premier point (forte concentration d’agglomérations) et un tube à réactif de 0-150 mg/l pour le deuxième point (éloigné des agglomérations);

 A l’aide d’une micropipette, nous avons prélevé 0,2 ml d’échantillon du premier point et versé dans le premier tube à réactif ; à l’aide d’une autre micropipette la même

opération a été faite pour 2 ml d’échantillon d’eau du second point dans le second tube à réactif ;

 Nous avons fermé solidement les tubes avec le bouton à vis et mélangé le contenu;

 Les tubes sont chauffé ensuite pendant 120 minutes à 150°C à l’aide du thermo réacteur ;

 Sorti du bloc de chauffage, les tubes sont laissé à la température ambiante pendant toute une nuit à l’abri de la lumière pour refroidissement ;

 Ensuite, nous avons passé à la lecture à l’aide du DCO-mètre.

Photo 5 : Les tubes de DCO Photo 6 : Le thermo réacteur de marque Lovibond RD 125

Photo 7 : DCO-mètre de marque Lovibond MD 200 - La DBO5

La méthode utilisée est la manométrie

En fonction de la moitié de la valeur de DCO de chaque échantillon nous avons prélevé, dans une bouteille d’un oxitop, un volume donné d’échantillon d’eau correspondant (grâce à un abaque). Deux pastilles d’hydroxyde de sodium ont été mises dans le bouchon de l’oxitop qu’on a fermé et déposé ensuite, dans l’armoire thermostatique à 20°C pendant cinq (5) jours.

Pour avoir les valeurs de la DBO, nous avons multiplié les valeurs affichées par l’oxitop le cinquième jour par les coefficients correspondant aux volumes d’échantillon prélevés (abaque).

Photo 8 : Image d’un oxitop

3-2-6-3) Paramètres microbiologiques

Au niveau de chaque point de prélèvement, nous avons prélevé un échantillon d’un demi-litre d’eau. Ils ont ensuite été envoyés au Laboratoire Centrale de Contrôle et de Sécurité Sanitaire des Aliments (LCSSA) pour analyse et détermination des microorganismes présents.

3-2-6-4) Paramètres chimiques Mesure des nitrates

Les teneurs en nitrates sont déterminées par colorimétrie au spectrophotomètre HACH DR/2000, en utilisant le Nitraver III. La lecture se fait à 400 nm et les résultats sont exprimés en mg/L de NO3-.

Mesure de l’orthophosphate

Les teneurs de l’eau en orthophosphates sont mesurées par colorimétrie au spectrophotomètre HACH DR / 2000 en utilisant le phosver III. La lecture se fait à 890 nm et les résultats exprimés en mg/L de PO43-.

3-2-6-5) Radioactivité

La méthode utilisée est celle par spectrométrie gamma à l’aide d’une chaîne de détection Germanium de haute pureté.

A chaque point de prélèvement nous avons prélevé un échantillon d’eau de 25 litres et un échantillon de sédiment.

 Echantillon d’eau

Les échantillons d’eau ont été transvasés dans 2 bassines et laissés pendant 72 heures de décantation afin que toutes les poussières et autres résidus dans l'échantillon soient déposés au fond des bassines. Ensuite, nous avons procédé à l’évaporation (à l’aide d’une plaque chauffante à 110°C) de 10 litres d’eau, prélevé dans chaque bassine, afin d’obtenir 1 litre d’eau de chaque échantillon. Nous avons ensuite versé le premier échantillon d’eau obtenue

dans un récipient (Marinelli) qu’on dépose dans la partie blindée du spectromètre gamma pendant 24h. Nous avons fait pareil pour le second échantillon. Ensuite nous avons dépouillé le spectre obtenu et fait les calculs nécessaires.

 Echantillon de sédiment

Les échantillons de sédiment ont été stabilisés, sur le terrain, avec l’ajout de 0,1ml d’acide nitrique dilué. Ils ont été ensuite séchés au laboratoire à l’étuve à 70°C jusqu’à l’obtention d’un sédiment sans eau. Après le séchage, nous les avons broyés puis tamisés avec un tamis de 2mm. Nous avons ensuite versé le premier échantillon de sédiment dans un récipient (Marinelli) qu’on dépose dans la partie blindée du spectromètre gamma pendant 24h. Nous avons de même pour le second échantillon. Ensuite nous avons dépouillé le spectre obtenu et fait les calculs nécessaires.

Photo 9: La Marinelli Photo 10: Les bidons de prélèvement d’eau Photo 11: Le spectromètre gamma

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