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MESURES DE GESTION S UIVI DE L’ESPÈCE

Dans le document ÉTAT DES LIEUX Page 1 (Page 106-110)

Recensement aérien par hélicoptère

Bien que coûteuse, cette méthode s’est révélée particulièrement adaptée au milieu montagnard et procure des résultats pertinents sur l’évolution des populations et les zones.

Rechercher un partenariat financier A poursuivre sur les populations installées

A étendre progressivement aux nouvelles populations Suivi du brame

Il permet de mettre en adéquation la structure des populations avec l’intensité et la durée du brame afin de révéler un éventuel déséquilibre. Il complète aussi la cartographie de l’habitat de l’espèce.

A renforcer sur quelques populations témoins.

Suivi des prélèvements plan de chasse

Afin d'appréhender l'impact du plan de chasse sur la structure des populations, il est essentiel de connaître la répartition par classe d'âge et de sexe des prélèvements chasse.

A réaliser sur 1 ou 2 populations témoins.

Relevés biométriques

Le relevé de mesures biométriques est à développer pour apprécier l'équilibre population / milieu et des aspects propres à la dynamique de chaque population

A développer sur 1 ou 2 populations témoins.

Étude génétique

Les populations de cerfs du département sont pour la plupart issues d’un nombre très réduit d’animaux. Une étude permettrait de mesurer la variabilité génétique de ses populations.

À étudier pour 1 population témoin.

P

LAN DE CHASSE Attributions

Elles sont définies sur la base des acquis techniques et des objectifs de gestion définis pour chaque population de cerfs et par UG.

Prise en compte de la structure et de l’évolution numérique et spatiale des populations.

Prise en compte des orientations de gestion par UG.

Prise en compte des options de gestion forestière.

Prise en compte des dégâts agricoles.

Bracelets

Les 4 bracelets sont nécessaires pour un plan de chasse qualitatif. Le dépassement de la règle des tiers s’est imposé localement pour réduire un déséquilibre prononcé en faveur des femelles.

Maintenir les 4 bracelets.

Poursuivre de l’information sur l’utilisation pratique de ces bracelets.

Attribuer en faveur des femelles pour certaines populations.

Périodes de chasse

L’aménagement des périodes de chasse doit être poursuivi tout en recherchant à concilier la quiétude du brame, la préservation des mâles adultes et la réalisation du plan de chasse.

Considérer la chasse durant le brame comme une mesure d’exception.

Appliquer cette mesure uniquement pour répondre à des spécificités locales.

Préserver des mâles adultes dans le cas d’une chasse durant le brame.

Prélèvements sectorisés

Favoriser la réalisation du plan de chasse par secteur mérite d’être encouragé lorsque des situations de concentration sur des sites sensibles génèrent des problèmes (dégâts, sécurité publique, …).

Sensibiliser les chasseurs pour adapter localement l’effort de chasse.

Réguler les animaux en zones périurbaines et à proximité des voies de circulation.

Informer sur les conditions de chasse et la sécurité à proximité d’habitations.

Recherche au sang

Il s'agit d'informer les chasseurs sur la conduite à tenir avant le tir pour réduire le nombre d'animaux blessés et sur la nécessité d'appeler un conducteur de chien de rouge.

Sensibiliser les chasseurs pour un contrôle systématique de chaque tir.

Sensibiliser les chasseurs pour appeler un conducteur de chien de rouge.

D

ÉGÂTS AGRICOLES

Le système légal d'indemnisations des dégâts agricoles est complété par une contribution financière de la FDC 06 pour l'achat de matériel de clôture et par des aménagements faunistiques afin de distraire les animaux des zones sensibles. La mise en place d’une commission fédérale « dégâts agricole » vient renforcer l’ensemble du dispositif.

Poursuivre la participation au financement de clôture de protection.

Encourager la réalisation d'aménagements de dissuasion.

Cartographier les principales zones de dégâts.

Proposer, à l’échelle des UG, des mesures de prévention et de gestion pour résorber les dégâts.

Encourager les plans de gestion cynégétiques pour une UG

G

ESTION DE L’HABITAT Espaces forestiers

Le développement du cerf amène inexorablement la question de son impact sur la flore et des risques possibles pour la régénération naturelle de certains peuplements forestiers. La mise au point d’une méthode d’évaluation de cet impact s’avère intéressante mais elle doit pourvoir en appréhender l’aspect positif, particulièrement lorsque la pression sur la flore se révèle bénéfique pour tout élément garant de la diversité forestière.

Mise au point d’une méthode d’évaluation de l’impact du cerf.

Maintenir la présence d’éléments de la diversité forestière.

Encourager la prise en compte du cerf dans la gestion sylvicole.

Construire un partenariat de gestion sylvicole.

Pastoralisme

Localement, une concurrence est possible entre pastoralisme et cerf au niveau alimentaire et spatial.

Cartographie des zones potentielles de conflit cerf / mouton

Préserver du pastoralisme les principales zones de brame et d'hivernage.

Construire un partenariat de gestion pastorale sur des sites pilotes.

Activités de plein air

Les activités de plein air peuvent occasionner des nuisances plus ou moins marquées à l’égard du cerf. Les dérangements répétés sur les sites d’hivernage ou de brame entraînent leur décantonnement sur des zones de substitution, avec des risques de concentrations néfastes à l’espèce et aux milieux. De même, le ramassage de faons considérés comme abandonnés, constitue un préjudice sérieux pour l'espèce.

Préserver des zones de quiétude pour le brame et l’hivernage.

Repenser localement le tracé des sentiers de randonnée.

Sensibiliser ces utilisateurs à la présence de la faune sauvage.

Informer sur la nécessité de ne pas ramasser les faons.

Aménagements

Les sociétés de chasse du département réalisent des aménagements faunistiques par l’intermédiaire de conventions ou de programme d’UG. Ils ont un rôle dissuasif dans le cadre de la gestion des dégâts agricoles et visent aussi à améliorer la capacité d’accueil des milieux. Ils sont surtout conduits sur des zones de friches et beaucoup moins en milieu forestier.

Encourager les responsables cynégétiques à réaliser davantage d’aménagements.

Développer les aménagements dans les espaces forestiers et de pré bois.

Encourager un partenariat avec les gestionnaires forestiers et agricoles.

Étude des voies de passage

Le développement du cerf accroît les risques d’accidents routiers, particulièrement dangereux pour l’homme et l’animal. Dans le même temps, divers aménagements sécuritaires se sont développés le long des axes routiers ce qui réduit les possibilités d’échappatoire des animaux et augmente les collisions. Ils peuvent aussi limiter les déplacements des animaux.

Enquêter sur les cas de collisions.

Inventorier les voies de passage et les sites à problèmes.

Préserver ou restaurer les sites de passage.

V

EILLE SANITAIRE

L’objectif répond au besoin de maintenir une veille sanitaire du Cerf élaphe, afin de pouvoir déceler d'éventuels problèmes pathogènes. Le réseau SAGIR, opérationnel depuis de nombreuses années, offre le cadre nécessaire à cette veille sanitaire.

Sensibiliser les responsables cynégétiques à signaler à la FDC 06 tous les cerfs présentant des signes de mauvais état sanitaire.

Les sensibiliser également pour participer à toute éventuelle étude conduite dans le cadre d'un suivi sanitaire de l’espèce.

F

ORMATION & SÉCURITÉ

Les prélèvements de cerfs s'effectuent surtout au cours de battues qui mobilisent un grand nombre de participants et beaucoup d’espace. Ce mode de chasse nécessite une organisation rigoureuse, indispensable au maintien de la sécurité et d'un partage du milieu naturel avec les autres utilisateurs.

De plus, il est régulièrement chassé dans le cadre des battues sanglier. Aussi, les diverses mesures relatives à la sécurité et à l’organisation de ces battues s'appliquent également au cerf.

Formation battue

La FDC 06 organise plusieurs sessions annuelles de « formation à la sécurité en battue ». qui traitent des aspects suivants :

Rôle du responsable de battue, avant, pendant et après la battue ; Comportement des participants à la battue;

Réglementation et sécurité Responsable de battue

Seuls les chasseurs ayant suivi la formation sur la sécurité en battue peuvent être mandatés comme responsables de battue ou suppléants par le détenteur du droit de chasse ou de chasser.

Aucune battue grand gibier sans la présence d'un responsable de battue ou de son suppléant.

Le responsable de battue est chargé d’organiser la battue et de faire appliquer la règlementation ainsi que les règles de sécurité.

Sécurité

Le cerf est prélevé majoritairement au cours de battues. La sécurité est donc essentielle au vu de l’importance de l’organisation de cette chasse et du nombre de participants.

Port obligatoire d’une signalisation fluorescente par tous les participants.

Signalisation de toute battue par l’apposition de panneaux.

Interdiction d’organiser deux battues en même temps et dans un même secteur.

Le responsable de battue ou son suppléant a la charge de rappeler à tous les participants les 3 points essentiels suivants :

o identification formelle de l’animal avant tout tir;

o adapter l’angle de tir dans un souci permanent de sécurité;

o tir fichant obligatoire.

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