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enquêtes menées à Yaoundé et Port enquêtes menées à Yaoundé et Port

Carte 4. Les marchés de Yaoundé

2.1.3.

2.1.3.2.1.3.

2.1.3.Mise en œuvre des enquêtesMise en œuvre des enquêtes Mise en œuvre des enquêtesMise en œuvre des enquêtes

Les enquêtes ont été faites à Yaoundé en 2005 et à Port-au-Prince un an plus tard. La mise en place des premières enquêtes au Cameroun comme en Haïti a nécessité dans un premier temps de rendre l’échantillonnage opérationnel et de rôder la méthode d’enquête. Ainsi en prélude aux enquêtes, nous avons eu des entretiens avec quelques personnes ressources, à l’issue desquels nous avons convenu de faire une enquête exploratoire, afin de catégoriser les produits vendus, les différents marchés, restaurants et surtout tester les différents questionnaires. En Haïti par exemple, sur les conseils de certaines personnes ressources, nous avons dû ajouter des expressions « créoles » sur les questionnaires pour qu’ils soient bien compris des enquêteurs. Le questionnaire a ensuite été testé dans les deux pays pendant quatre jours, au terme desquels des indications destinées aux enquêteurs ont été mentionnées sur le questionnaire d’enquête papier. L’enquête exploratoire a également permis de définir la zone d’étude, d’établir un phasage et un chronogramme des activités, de manière à boucler l’enquête dans les délais. Lors de nos enquêtes, nous ne disposions malheureusement pas de réseaux d’enquêteurs. Il a fallu recruter des enquêteurs qui avaient déjà l’expérience des opérations de collecte de données sur le terrain et ayant un niveau de formation leur permettant d’appréhender un questionnaire rédigé en français. Après le recrutement des enquêteurs, nous avons dû les former pendant deux jours, pour qu’ils puissent s’approprier les différents questionnaires. Et la méthode des quotas couplée à celle des itinéraires.

Malgré des moyens financiers limités, nous avons rémunéré les différents enquêteurs, qui étaient payés en fonction du nombre de fiches bien remplies et valides. L’enquête auprès des répondants durait en moyenne 30 à 40 mn et il fallait user d’astuces indiquées sur le questionnaire que nous avions expliquées lors des formations pour mieux approcher ces répondants.

Dans le cas d’Haïti, notons que lorsque nous sommes arrivés dans la ville de Port-au-Prince, celle-ci était en proie depuis quelques années aux violences urbaines se traduisant par un niveau élevé d’insécurité : kidnappings fréquents et autres exactions. L’une des plus grandes prouesses, en Haïti aura certainement été de respecter les quotas dans les ménages et hors domiciles, conformes à la base de sondage existante.

Un autre objectif poursuivi lors de cette enquête était de connaître le prix réel du poulet de chair, celui-ci étant bien sûr dépendant du lieu de vente et du type de poulets vendus. Une première méthode envisagée consistait pour l’enquêteur de feindre vouloir acheter le produit

méthode s’est révélée difficile à mettre en œuvre compte tenu de nombreuses réticentes des vendeurs. Nous avons également cherché à peser, avec la même balance, le maximum de poulets possible dans les principaux marchés. Finalement, malgré de nombreuses réticences, nous avons pesé environ 130 poulets dans tous les différents marchés (Cf. tableau 6, chapitre 1). Cette première méthode a été complétée par le relevé simple des prix sur les points de vente formels. L’enquêteur se contentait uniquement du prix affiché ou indiqué. Nous avons également sollicité les services du ministère du commerce pour avoir une idée du mécanisme de fixation des prix du poulet sur les marchés et du système de métrique utilisé (bascules, talonnage, etc.) et vérifier si ces systèmes de mesure étaient respectés, lors de nos enquêtes. Ces relevés n’ont malheureusement pas été réalisés dans de bonnes conditions : seules 45 fiches ont été correctement remplies, les autres ont du être supprimées, car mal remplies ou simplement à cause de certaines informations incohérentes avec la réalité observée sur les marchés. Par conséquent nous n’avons pas pu exploiter ces données.

La même stratégie d’enquête a été utilisée en Haïti, mais compte tenu du niveau d’insécurité, il ne fallait pas s’attarder sur les marchés. En conséquence nous n’avons pas pu collecter les poids des différents types de poulets vendus. Nous avons néanmoins retenu 60 fiches de vendeurs bien remplies et correspondant à la variabilité des vendeurs que nous aurions souhaité avoir.

C’est pourquoi les données recueillies en termes de prix (cf. tableau 6, chapitre 1) doivent être comparées aux autres données disponibles en la matière.

2.2.

2.2.2.2.

2.2. Résultats des enquêtes à YaoundéRésultats des enquêtes à Yaoundé : Consommation Résultats des enquêtes à YaoundéRésultats des enquêtes à Yaoundé: Consommation : Consommation : Consommation

urbaine de poulet de chair au Cameroun (cas de la ville de

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Yaoundé)

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Les résultats de l’enquête de Yaoundé ont fait l’objet d’une communication lors de l’atelier international « Agriculture et développement urbain en Afrique de l’ouest et du centre », tenu à Yaoundé au Cameroun du 30 octobre au 3 novembre 2005.

Les actes du colloque de Yaoundé seront publiés dans un ouvrage dirigé par le CIRAD, aux éditions de L’Harmattan, collection "éthique économique" de François Régis Mathieu (Université de St Quentin en Yvelines), et avec pour titre "Agricultures et Développement Urbain en Afrique de l’Ouest et du Centre". Nous reprenons in extenso l’article qui paraîtra de la page 193 à la page 202 du dudit ouvrage.