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LE MAIRE Madame COLLET

ADOPTE A LA MAJORITE

M. LE MAIRE Madame COLLET

MME COLLET

Oui, je prends la suite d’Emmanuelle CUNY, et j’en profite pour rappeler que l’éducation et le cerveau des enfants ne s’allument pas à l’entrée en maternelle, mais dès la naissance pour ne pas dire, pour certains experts, in utero.

Le budget global de la Petite Enfance s’élève à plus de 22 millions d’euros pour 2020, ce qui traduit une forte motivation de notre Ville. Nos deux objectifs sont d’abord d’anticiper les besoins en mode d’accueil sur les nouveaux quartiers, mais aussi d’accompagner la parentalité. Le budget de fonctionnement se stabilise à 12 millions d’euros. Les recettes prévisionnelles sont conséquentes, 17,5 millions d’euros, ce qui représente la moitié du coût de fonctionnement de notre politique Petite Enfance qui est de 35 millions, masse salariale incluse. Cette augmentation de recettes est liée à une minime augmentation de la PSU attribuée par la CAF ainsi qu’à de bonnes négociations de nos DSP. La principale dépense de

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fonctionnement des crèches municipales concerne l’alimentation des enfants, + 770 000 euros. C’est lié à l’augmentation de pourcentage de bio et au nombre de rations pour les enfants accueillis qui sont de plus en plus nombreux.

Le budget consacré aux subventions diminue légèrement, 8 320 000 euros en raison de l’évolution de deux associations, fermeture du Jardin de l’Eau vive de l’APEEF, et transfert de l’activité d’Eden Art au secteur privé.

Vous noterez un soutien financier accru pour le Foyer fraternel et pour la crèche Bel Orme.

L’accompagnement des familles et le soutien à la parentalité, comme vous le voyez sur cette affiche, sont des axes forts de notre politique réaffirmée dans la nouvelle COGE, Convention d’Objectif et de GEstion avec la CAF. Nous finançons la Maison des familles, les ludothèques Interlude, les lieux d’accueil enfants/

parents de l’APEEF et de l’AGEP, le Café des familles et la Maison de Nolan. Ces dépenses ne sont pas des dépenses, mais un investissement social et de prévention précoce. Les Délégations de Service Public et les réservations de berceaux représentent 2,28 millions d’euros. C’est une réponse efficace et rapide dans des quartiers en tension avec un tarif à la place nettement inférieur à celui des crèches en régie.

Nous allons, en 2020, acheter des berceaux sur le quartier Xaintrailles, une vingtaine de places, et financer en année pleine les places de la crèche Babilou Bastide Benauge, et à la Halle Boca. À la suite du transfert de l’activité d’Eden Art au privé, nous allons réserver 30 berceaux à People and Baby.

Vous voyez que ce foisonnement de modes d’accueil un petit peu différents. Il faut aussi - et je crois qu’il y a une photo des Forums Petite Enfance - avoir un budget pour faire cette pédagogie des modes d’accueil aux parents, pour qu’ils puissent imaginer toutes les solutions possibles à proximité de chez eux.

Nous allons lancer la concession de la crèche Pilpoul aux Bassins à flot, côté Bacalan, et continuer d’investir de façon dynamique avec un programme de 10 millions d’euros. Là, vous voyez une photo qui concerne les assistantes maternelles indépendantes qui sont accompagnées dans nos quatre relais assistantes maternelles. C’est des relais assistantes maternelles que nous allons développer sur les quartiers et qui vont se transformer, je l’espère, dans la mandature suivante en point relais Petite Enfance.

Pour en venir à notre investissement dynamique et ce programme de 10 millions d’euros, nous allons avoir l’extension des 20 places sur la crèche Armand Faulat. Là, vous voyez le plan en photo. Nous allons construire une crèche de 40 places sur le secteur Benauge, ANRU - Benauge Vincent. Les travaux commencent bientôt, en février. Les travaux sur la crèche des Douves qui vont permettre d’avoir 73 places vont s’achever, et la crèche ouvrira de nouveau en septembre 2020.

La construction d’une nouvelle crèche de 40 places sur le secteur Montgolfier aux Chartrons qui est un secteur en tension, permettra de répondre à beaucoup de demandes sur ce secteur.

Et enfin, nous allons lancer des études pour la future crèche Brazza et la crèche des Bassins à flot sur l’espace mutualisé dont vous a parlé Anne BRÉZILLON.

Au total, je remercie le service Petite Enfance, le service Bâtiments et travaux sans lesquels ces projets n’aboutiraient pas. Il faut beaucoup de patience, beaucoup de persévérance. Mais je remercie aussi tous nos partenaires associatifs et les assistantes maternelles indépendantes qui nous aident à relever le défi des modes d’accueil.

Malgré ce contexte budgétaire contraint, et j’insiste sur le fait aussi que c’est une compétence non obligatoire des Villes, Bordeaux a décidé de poursuivre son investissement au profit des tout petits qui sont, je vous le rappelle, notre avenir. Merci.

M. LE MAIRE

Merci. Madame FRONZES.

MME FRONZES

Merci Monsieur le Maire, Chers Collègues, en ce qui concerne les aménagements d’espaces verts, plusieurs projets d’envergure sont programmés au sein des quartiers pour un montant total de près 7,7 millions d’investissements sur le budget 2020. À commencer par le réaménagement des douze hectares d' espaces verts publics du Grand Parc. Ce projet ambitieux qui est finalement à la hauteur de l’ambition du projet de renouvellement urbain en cours sur ce quartier, sera réalisé en trois phases pour un coût global de près de 13 millions d’euros. Il prévoit l’amélioration de la qualité paysagère du site, le renforcement de la

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végétalisation, en particulier avec la plantation de 400 arbres, donc le double de l’existant, ainsi que la création d’îlots de biodiversité autour de vieux arbres, l’aménagement de différents équipements et espaces thématiques au sein de ce parc et l’amélioration des circulations et de la signalétique. La première phase de travaux, d’un montant de 1,5 million d’euros, qui concerne la très grande aire de jeux et les 3 000 m² de jardin collectif débutera au tout début de l’année 2020.

À noter également le lancement de l’opération d’aménagement du jardin sur l’îlot de la Faïencerie. Les travaux de dépollution de ces parcelles sont terminés et la concertation est en cours pour co-construire avec les habitants cet espace vert, cet espace de respiration et ce véritable de lieu de vie au sein du quartier des Bassins à flot. Nous avons fléché 200 000 euros pour les études en 2020 sur un budget total évalué à ce jour à 1,7 million.

À la demande du Maire, et dans le cadre du Plan Canopée, nous allons également finaliser en 2020 la réhabilitation de la Place André Meunier en renforçant les îlots de fraîcheur sur cette place par des plantations d’arbres, et ce malgré les contraintes du sous-sol, et avec un apport en eau.

Nous poursuivrons en 2020 les efforts d’amélioration des jardins de proximité sur un budget de 1,7 million en 2020, à l’image de ce qui a été réalisé en 2019, comme la Place Buscaillet, le Jardin des Barrières ouencore le Parc Pinçon. A chaque fois, les circulations sont améliorées, les aires de jeux sont réhabilitéesou créées et leur capacité doublée ou triplée. Les plantations d’arbres et d’arbustes sont renforcées. Par exemple, au Jardin des Barrières, cet hiver, nous avons planté 56 arbres sur un petit jardin qui en disposaitdéjà 74.

Au niveau des grands projets urbains, je citerai le projet des Bassins à flot qui va poursuivre le développement d’espaces verts avec notamment la plantation d’arbres sur la plaque portuaire et côté Euratlantique, on verra en 2020 une première partie du Jardin de l’Ars aménagé, jardin qui fera à terme 9 ha environ et qui comptera au total 1 700 arbres nouvellement plantés. Je vous remercie.

M. LE MAIRE

Merci beaucoup à tous les adjoints d’avoir présenté les grands projets de leur délégation. Je remercie l’ensemble des élus qui ont bâti ce budget avec les services, et je remercie les services de leur concours parce qu’au-delà de la qualité du document, il y a la qualité du choix de la dépense et la façon dont on mène les politiques publiques.

Et puis je voudrais avoir une mention toute particulière pour les Maires-Adjoints de quartier parce que si on est capable comme cela de présenter des équipements, des politiques publiques, c’est parce que nous avons huit Maires-Adjoints de quartier qui sont régulièrement en première ligne. C’est souvent eux qui assurent la concertation avec les habitants quand il s’agit de construire un équipement. Ce sont eux qui sont souvent les réceptacles de nos concitoyens. Sans ce maillage essentiel et l’action de nos huit Maires-Adjoints de quartier, les politiques publiques menées par la Ville, les Adjoints thématiques et le Maire d’ailleurs, ne seraient possibles. Donc, je veux vraiment les remercier parce qu’ils n’ont pas trop souvent l’occasion de s’exprimer sur ce genre de séquence, mais de saluer leurs actions. Merci à toutes et à tous.

Allez, Monsieur ROUVEYRE.

M. ROUVEYRE

Oui, Monsieur le Maire, mes Chers Collègues, c’est probablement la dernière fois que je m’exprime sur un budget, donc j’ai un petit pincement. Je vais être désagréable, mais entendez qu’il n’y a aucune acrimonie dans mes propos. Vous comprenez bien que ma situation évidemment vous rassure sur ces propos. Très sincèrement, je vais être désagréable, mais comprenez bien que je ne vous en veux pas personnellement.

Je ne m’y force pas, mais je sais que cela ne va pas vous plaire. Je sais que vous me direz que ce n’est pas vrai et je sais que je vais, cette fois-ci, éviter de ré-intervenir… quoi que je ne sais pas des fois … M. LE MAIRE

Mais c’est pour cela, on va en rester là Matthieu, comme cela (sourire)… Si on sait déjà tous ce que l’on va dire, et comment on va le dire…

M. ROUVEYRE

C’est tentant, mais non, malheureusement, vous allez devoir souffrir de ma dernière présentation, en tout cas, mon dernier commentaire sur ce budget. Je l’articulerai en quatre points.

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Le premier va concerner, bien entendu, la fiscalité. Moi, je considère que l’on est face à un budget dont la fiscalité participe un peu plus à exclure. Vous avez annoncé la baisse des taux. Alors vous allez me dire :

« Cela ne mange pas de pain à quelques mois des élections », mais il faudrait quand même rappeler que le produit fiscal que vous nous annoncez dans ce budget va lui augmenter. Donc, l’impôt des Bordelais, malgré cette baisse et à supposer qu’elle soit bien votée, l’impôt des Bordelais, lui, va augmenter. Mais je sais que vous allez à la pêche, vous tentez cette petite présentation, cette petite annonce, et peut-être qu’un journaliste se saisira de cette annonce pour en faire un gros titre. J’espère moi, qu’il ne fera pas ceci parce qu’il vaudrait mieux attendre effectivement que l’on vote cette baisse de la taxe foncière.

La contribution fiscale de chaque Bordelais et de chaque Bordelaise au budget de la Ville est de 932 euros, c’est ce que vous indiquez page 138 du document, ce sont les ratios obligatoires. Si on regarde ces ratios obligatoires, on note que le Bordelais, en moyenne, a une contribution fiscale 43 % supérieure à celle d’un habitant qui réside dans une capitale métropolitaine. C’est-à-dire que quand on regarde les Villes de la même strate, le Bordelais paie 43 % d’impôts en plus, et je ne parle là que des impôts directs, taxe foncière, taxe d’habitation.

La pression fiscale comparée aux communes de taille équivalente est donc supérieure à 43 %, et d’ailleurs, toujours page 138 - c’est vraiment le document le plus important pour ceux qui veulent rentrer rapidement dans un budget que vous nous remettez - il est indiqué un autre chiffre qui vient confirmer ces éléments et c’est ce que l’État appelle le coefficient de mobilisation du potentiel fiscal. Alors qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire qu’un coefficient supérieur à 100 signifiera que la collectivité a davantage fait appel à la fiscalité par rapport à la moyenne nationale pour financer ses actions. Je vois bien que Jean-Pierre note énormément de choses. Cela veut dire aussi qu’elle disposera désormais de moins de marges de manœuvre en matière fiscale. À Bordeaux, le coefficient est 20 points supérieurs à la moyenne nationale.

Ces deux éléments nous montrent bien que l’on est, en tout cas d’un point de vue fiscal, dans une situation extrêmement compliquée. Et d’ailleurs dernier chiffre, les différents baromètres placent Bordeaux parmi les plus grandes Villes de France les plus fiscalisées, première en termes de taxe foncière, deuxième en termes de taxe d’habitation.

Le premier enseignement de ce document budgétaire, vous poursuivez la trajectoire fiscale, ce n’est pas les 1 % qui vont changer grand-chose. Là encore à supposer qu’ils soient votés, vous le savez bien. Vous avez parlé de 2 millions sur le budget que l’on connaît, c’est vraiment peanuts. L’impôt à Bordeaux est une brique, selon nous, une brique supplémentaire à ce mur invisible qui rend toujours un peu plus impossible l’installation des classes moyennes et a fortiori des classes populaires. Ce n’est pas la seule brique, mais c’est une brique supplémentaire. Quand vous recevez, effectivement, votre taxe d’habitation, et quand vous êtes propriétaire en plus votre taxe foncière, eh bien vous avez de quoi réfléchir à malheureusement quitter la Ville. Donc, cette fiscalité, si elle n’est pas suffisamment ré-distributrice, et cela, je vais y venir, elle participe évidemment à exclure un peu plus.

Deuxième élément de mon intervention, c’est un budget qui révèle que nous sommes en présence d’un coût de fonctionnement des services publics plus important qu’ailleurs. Là encore, je me réfère aux documents que vous nous communiquez. Là pour le coup, je trouve des ratios - ce ne sera pas toujours le cas, j’y reviendrai - sur lesquels je me retrouve. Vous nous indiquez que par habitant, on est sur 1 387 euros en termes de dépenses réelles de fonctionnement contre 1 150 euros pour les Villes de taille équivalente.

Autrement dit, pour faire fonctionner la machine, cela coûte 17 % plus cher qu’ailleurs. Bordeaux, c’est 17 % plus cher au niveau du fonctionnement de ses services publics que les Villes de taille comparable. Et cela, malgré la mutualisation avec les services de la Métropole.

On sait également, vous nous avez prévenus dans le cadre du Débat d’Orientations Budgétaires, que l’on va dépasser les 1,2 du Pacte de Cahors et malgré aussi, mais j’y reviendrai… alors, on verra le moment venu.

Moi, ce que j’ai envie de vous dire, c’est que l’on a une Ville magnifique. On vit dans un département également très beau. On a l’océan pas loin, la nature à quelques kilomètres. On est tous d’accord là-dessus.

Et la question que j’aimerais vous poser, j’ai quand même envie de savoir si on se place du côté de l’usager des services publics de la commune : « En quoi est-il logé à meilleure enseigne qu’un Toulousain, qu’un Lyonnais et qu’un Nantais ? ». Il paie 47 % plus cher d’impôts. Le coût de fonctionnement des services publics est 17 % plus élevé. Il n’a pas de piscines, pas plus de crèches. Il a un Opéra national, c’est vrai, mais son poids dans les finances de la Ville n’explique pas, à lui seul, la situation dans laquelle on se trouve.

Alors, j’espère qu’à la fin de mon intervention, des idées très concrètes vous viendront pour expliquer finalement en termes de services publics en quoi on peut justifier les chiffres que je viens de décrire et qui sont, là encore, page 138, du document que vous nous communiquez.

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Troisième élément de mon intervention, des équipements en berne. Nous revenons aux ratios de la page 138. Vous indiquez que nous dépensons en matière d’infrastructures, ce qui est rangé dans le ratio no 4, 416 euros - 415,98 - 416 euros par habitant. Je me souviens d’ailleurs que vous étiez très fier, lors du dernier Conseil municipal, d’afficher des dépenses d’équipements deux fois supérieures quasiment à celles des Villes de taille comparable. Le problème, Monsieur le Maire, c’est que ce chiffre est totalement fantaisiste.

Il était déjà erroné dans la délibération modificative n 2. Il ne correspond à aucune réalité comptable. Je vous ai même, à l’époque, interrogé au sujet des calculs, mais, malheureusement, je n’ai toujours pas de réponse à mon courrier du 15 juillet, dans lequel je reprends, en fonction des éléments fixés par la loi, ces chiffres-là. En réalité, les chiffres sur lesquels je tombe, ce n’est pas neutre, c’est « Combien on dépense en matière d’équipements pour chaque habitant ? » et c’est vrai que c’était une manière pour vous de dire :

« Oui, c’est vrai, les impôts sont chers, mais on investit beaucoup ». Et je l’ai bien entendu lors du débat sur la DM3. Sauf que si on calcule le chiffre en prenant les éléments tels qu’ils ont été définis par la loi, on arrive non pas malheureusement à 416 euros, mais à 216 euros par habitant. Et là encore, je tiens à disposition, à qui le veut, l’ensemble des calculs. J’ai même fait quatre scénarios, et je vous ai dit : « Mais dites-moi lequel est le bon » puisque je reprends ces chiffres-là. Je n’ai jamais, à ce jour, eu de réponse.

Ces chiffres corrigés se trouvent d’ailleurs corroborés par d’autres éléments. Évidemment, celui que vous avez fini par reconnaître, au dernier Conseil municipal, c’est le très faible taux d’exécution de nos dépenses d’investissement, j’y reviendrai tout à l’heure.

Dernier élément, on pourrait se dire : « Bon, OK, la situation n’est pas merveilleuse du côté du fonctionnement. Du côté de l’investissement, ce n’est pas en tout cas, à ce stade, terrible. Est-ce que l’on peut finalement imaginer une trajectoire meilleure en matière en tout cas d’investissement ?». Et évidemment, sachant que l’on est bloqué au niveau de notre capacité d’autofinancement - tous vos ratios sont en rouge et vous l’avez dit, ils se sont dégradés d’ailleurs par rapport à l’année précédente - il resterait donc un levier qui est celui de l’endettement. On en a beaucoup parlé lors de la DM3, mais il est intéressant.

Là encore, vous étiez assez fier, et j’ai vu votre petit clip de campagne, merveilleux « Il vaut mieux avoir un bilan que pas de bilan du tout », c’est merveilleux, c’est très bien pensé. Vous avez des génies en termes de communication. Et alors, ce que vous nous dites, c’est : « Nous, on est moins endettés qu’ailleurs », et alors j’aime bien le chiffre que vous prenez. Vous dites « Encours de la dette par population, c’est le ratio légal, on est à 985 euros. » D’ailleurs, vous en êtes très fier puisque dans les Villes de taille équivalente, on serait à 1 104. Mais, là encore, excusez-moi, ce ratio ne correspond à rien. Si on reprend les chiffres que vous nous communiquez, vous êtes sur un ratio de 985 euros par habitant. Moi, je regarde un chiffre important, c’est celui que vous nous communiquez - là encore, je ne trahis rien, je prends les éléments que vous nous communiquez - page 312, vous nous indiquez que l’encours de la dette fin 2019 est de 310 550 000 que vous divisez par la population, j’arrive moi à 1 213 euros. On n’est plus à 985, mais à 1 213. Cela veut dire, là à ce stade, que l’on a un endettement supérieur aux Villes de taille équivalente. Et si on rajoute un

Là encore, vous étiez assez fier, et j’ai vu votre petit clip de campagne, merveilleux « Il vaut mieux avoir un bilan que pas de bilan du tout », c’est merveilleux, c’est très bien pensé. Vous avez des génies en termes de communication. Et alors, ce que vous nous dites, c’est : « Nous, on est moins endettés qu’ailleurs », et alors j’aime bien le chiffre que vous prenez. Vous dites « Encours de la dette par population, c’est le ratio légal, on est à 985 euros. » D’ailleurs, vous en êtes très fier puisque dans les Villes de taille équivalente, on serait à 1 104. Mais, là encore, excusez-moi, ce ratio ne correspond à rien. Si on reprend les chiffres que vous nous communiquez, vous êtes sur un ratio de 985 euros par habitant. Moi, je regarde un chiffre important, c’est celui que vous nous communiquez - là encore, je ne trahis rien, je prends les éléments que vous nous communiquez - page 312, vous nous indiquez que l’encours de la dette fin 2019 est de 310 550 000 que vous divisez par la population, j’arrive moi à 1 213 euros. On n’est plus à 985, mais à 1 213. Cela veut dire, là à ce stade, que l’on a un endettement supérieur aux Villes de taille équivalente. Et si on rajoute un

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