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Méthodologie de la recherche et présentation de l’échantillon

3.1 : Méthodologie de la recherche

Comme je l’ai précédemment mentionné, très peu d’études concernant l’évolution de la vie socioculturelle des Allemands du Québec existent actuellement. Ce fait est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit d’identifier les lieux d’affirmation identitaire ou encore la façon dont s’articule et se définit l’identité de migrants allemands de première génération résidant à Québec. Cette section expose donc ma démarche ainsi que la méthodologie qui a été utilisée pour mener à bien cette recherche. Dans l’ordre logique des choses, je vais commencer par introduire le contexte dans lequel j’ai effectué mes recherches de terrain. Ensuite, je vais expliquer quelles ont été les techniques d’enquêtes que j’ai utilisées pour recueillir les données. Je vais également exposer la construction de mon échantillon ainsi que la collecte des données que j’ai réalisée. Je vais enchainer avec les techniques qui ont été utilisées afin d’analyser les données ainsi que l’interprétation qui en a été faite. Comme pour chaque recherche impliquant des sujets humains, il est très peu probable, voire impossible, que cette activité se déroule sans problèmes et que la ligne qui relie le début et la fin ne soit qu’une droite linéaire. C’est pour cette raison que je vais aborder les difficultés et les limites que j’ai rencontrées sur le terrain. Finalement, je vais terminer cette section en présentant le profil des participants qui ont rendu ce mémoire possible.

La partie communément appelée « terrain » en anthropologie, en ethnologie et dans d’autres branches des sciences humaines et sociales, désigne le lieu où le chercheur se rend « […] pour observer la vie d’une société et recueillir sur elle des informations directement fournies par les intéressés eux-mêmes » (Izard 2010 : 470). Plus encore, le terrain est « un outil de cueillette de données où le chercheur devient le témoin des comportements des individus et des pratiques au sein des groupes en séjournant sur les lieux mêmes où ils se déroulent » (Martineau 2004 : 6). La partie « terrain » de mon mémoire s’est déroulée à Québec et ses environs immédiats. Les participants pouvaient évidemment venir de l’extérieur, car la contrainte de la Capitale Nationale venait du fait que les activités culturelles et linguistiques y prenaient place. Justement, à ce sujet, si je prends l’Université Laval comme point de repère, la grande majorité des répondants résidaient à plus ou moins

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15 kilomètres. J’y reviendrai toutefois plus en détail dans le prochain chapitre. J’ai également favorisé la capitale nationale et non la métropole pour deux raisons très simples. La première raison est que la concentration d’Allemands y est, après Montréal et Gatineau, la plus forte, et la deuxième raison est que les communautés allemandes, les Allemands eux-mêmes ainsi que leurs activités culturelles, sont beaucoup moins bien documentés à Québec qu’à Montréal, laissant ainsi une brèche au niveau des connaissances qu’il faut combler. De plus, selon une affirmation de Meune, la dynamique des différents groupes allemands y est bien différente : « Les Allemands de la région de Québec, sur fond de rivalité traditionnelle entre métropole et capitale québécoise, déplorent, d’une part, le caractère homogène, peu cosmopolite de Québec, et envient Montréal où les Allemands peuvent se regrouper dans une communauté moins embryonnaire » (Meune 2003 : 62).

Le temps que j’ai passé sur le terrain est plutôt difficile à circonscrire puisque j’avais déjà pris contact avec les associations allemandes, par intérêt personnel, avant de commencer mes études de deuxième cycle. J’ai participé à quelques réunions du Cercle Goethe, au Marché de Noël allemand et j’ai pris quelques sessions à la DSQ dès 2013. Cette participation aux différents groupes et activités m’a permis de connaitre certaines personnes clés de la communauté et ce réseau de contacts m’a énormément aidé à trouver les participants qui ont composé mon échantillon. Donc, bien que ma présence sur le terrain soit difficile à délimiter, la constitution de mon échantillon et les entrevues qui en ont résulté ont toutes pris place de janvier à avril 2015.

3.1.1 : Les techniques d’enquête et de collecte des données

J’ai décidé de prioriser une approche qualitative puisque je m’intéresse aux déterminants de la constitution de l’identité allemande et que cette approche est donc tout à fait indiquée pour essayer de la comprendre et d’analyser les aspects les plus subtils des propos des répondants. Deux techniques d’enquête issues des méthodes qualitatives ont donc été sélectionnées, soit l’observation participante et les entrevues semi-dirigées.

Campenhoudt et Quivy décrivent l’observation participante comme une technique d’observation directe qui « […] consiste à étudier un groupe ou une communauté durant une longue période, en participant à la vie collective […] [où] le chercheur […] étudie alors les modes de vie, de l’intérieur et dans le détail, en s’efforçant de les perturber aussi peu

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que possible » (Campenhoudt, Quivy 2011 : 174-175). Cette approche du terrain est donc incontournable en ce qui a trait à ma recherche puisqu’il s’agit d’observer si les activités culturelles et linguistiques tiennent une place ou non dans l’affirmation de l’identité allemande. De plus, le fait d’être présent aux activités m’a permis de tisser des liens avec des personnes clés, soit les organisateurs ainsi que les participants des activités culturelles et linguistiques. J’ai également utilisé les entretiens informels afin de bonifier l’observation participante. Les entretiens informels ont pris place au Cercle Goethe ainsi qu’au Marché de Noël allemand du fait que ces activités, par leur caractère de lieu de rencontre et de socialisation entre germanophones, se prêtent particulièrement bien à ce genre de technique. Ce type d’entretiens m’a permis de prendre davantage contact avec les Allemands qui font maintenant partie de mon échantillon. D’ailleurs, ces entretiens m’ont permis de relever des thèmes et des informations que la spontanéité du moment a probablement rendus plus propices que la formalité des entrevues semi-dirigées.

La deuxième technique d’enquête que j’ai utilisée est l’entrevue semi-dirigée. Cette technique consiste à orienter le participant vers des thèmes ou des points que le chercheur considère importants, habituellement à l’aide d’un questionnaire à questions ouvertes, tout en lui laissant la possibilité et la liberté de sortir de ce cadre afin de recueillir le maximum d’information. Cette approche semble convenir parfaitement à ma recherche parce qu’elle laisse la liberté aux participants d’aborder des sujets ou des caractéristiques qu’ils jugent importants à la compréhension du phénomène en question, informations que je n’aurais probablement pas eues en suivant une approche plus stricte ou directive, tout en abordant les thèmes généraux que je souhaite explorer. La compréhension du phénomène est alors plus riche puisqu’elle est construite conjointement entre le participant et le chercheur. Ces entrevues ont été faites en français, d’une part parce que la majorité des Allemands de la ville de Québec ont une très bonne connaissance de cette langue (Annexe 2) et, d’autre part, parce que ma connaissance de l’allemand ne me permet pas encore de comprendre toutes les subtilités de cette langue. De ce fait, je serais certainement passé à côté de plusieurs informations primordiales à cette recherche. Ces entrevues se sont faites à l’aide d’un questionnaire (Annexe 8) semi-ouvert qui a guidé le participant tout en lui laissant la liberté d’approfondir des aspects qui semblaient plus l’interpeler. Bien que la durée de l’entretien dépendait de la loquacité du répondant et que je prévoyais initialement environ

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une heure, la plupart des entrevues ont duré plus longtemps. Ainsi, l’entrevue la plus courte est d’un peu plus de 30 minutes et la plus longue a duré près de deux heures. Avec le consentement du participant, tous les entretiens ont été enregistrés à l’aide d’un enregistreur numérique. Je les ai par la suite retranscrits et les verbatims qui en ont résulté ont été utilisés lors de l’analyse des données. L’ordre des questions était classé selon trois grands thèmes. Le premier thème débutait par des questions générales afin de connaitre l’histoire du répondant ainsi que son parcours migratoire qui l’a amené au Québec et plus particulièrement à Québec. S’en suivaient des questions concernant les perceptions qu’ont les répondants de leur propre identité ainsi que de l’identité allemande. Finalement, le troisième thème concernait l’interprétation que faisait le participant des lieux de socialisation et des associations allemandes de Québec. Ce dernier thème était également axé sur la perception du répondant de son intégration à la société québécoise. Le nombre initial d’entrevues semi-dirigées étaient de 20. Pour certaines raisons que je vais expliquer plus loin j’ai effectué 17 entrevues.

3.1.2 : La construction de l’échantillon

Les participants que je recherchais étaient des immigrants de première génération38 qui provenaient d’Allemagne et qui sont majeurs. La décision de limiter les participants à l’âge de la majorité vient initialement du fait qu’une demande de recherche avec des mineurs aurait engendré des délais supplémentaires d’approbation de mon projet de recherche par le Comité d’éthique de la recherche avec des êtres humains de l’université Laval (CERUL), en raison d’exigences supplémentaires requises par ce type de répondant. Je fus toutefois surpris de constater que certains de mes répondants auraient voulu faire

38 Pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté entre les immigrants de première et de deuxième génération, ces premiers sont définis, selon Statistique Canada, comme étant nés hors du Québec alors que ces seconds sont nés au Québec d’au moins un parent né à l’étranger. Les auteurs ne s’entendent cependant pas sur une définition universelle de ce qu’est la seconde génération ou encore qui la compose. Pour certain comme A. Portes (1996), M. Zhou (1997) ou encore L. Jensen (1996), la seconde génération se compose des enfants de migrants nés en sol étranger, mais également des enfants en bas âge puisque que, tous deux, seront socialisés dans le même milieu. R. G. Rumbaut (2000) va plutôt parler de première génération et demie pour désigner les enfants en bas âge nés à l’étranger, mais socialisés dans le pays ou les parents ont immigré. (Potvin 2008 : 113) Pour le bien de cette recherche et parce qu’il aurait été trop difficile d’obtenir l’approbation des Comités d’éthique de la recherche avec des êtres humains de l’Université Laval (CERUL) pour y inclure des individus mineurs, la définition de migrant de première génération qui sera favorisé est celle de Statistique Canada et n’inclura donc que des Allemands nés en Allemagne ou dans une communauté allemande qui se sont installée dans la ville de Québec.

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participer leurs enfants afin de savoir s’il y avait toujours un sentiment d’identité allemande chez eux. Cependant, la grande majorité des enfants des Allemands que j’ai rencontrés sont nés au Canada et ne répondaient donc pas aux caractéristiques de la population que je voulais étudier. Ensuite, le fait de prendre uniquement des immigrants de première génération vient du fait que l’attachement à l’identité allemande peut être différent entre les Allemands de première et de seconde génération : « Si le lien ombilical des immigrants avec la patrie d’origine se transforme, à la génération suivante, en une identification plus exclusive au Canada – parfois au Québec -, il arrive que ces Allemands devenus si vite de « bons Canadiens » découvrent que leurs enfants, canadiens, sont souvent restés à leur façon de « bons Allemands » (Meune 2003 : 282). De plus, puisque cette recherche porte essentiellement sur les identités allemandes, les répondants doivent avoir été socialisés en Allemagne ou à l’intérieur d’une communauté allemande.

Le recrutement des participants s’est fait de deux façons. Dans un premier temps, j’ai participé aux différentes activités précédemment mentionnées et j’ai tissé des liens avec certains participants et organisateurs. Ainsi, ceux qui étaient intéressés par ma recherche pouvaient me laisser leurs coordonnées, adresse de courriel et numéro de téléphone. Cette méthode est communément appelée l’échantillonnage de volontaires et fait partie des méthodes dites non-probabilistes39. Dans un second temps, j’ai utilisé la méthode d’échantillonnage boule de neige (snowball sample), également non-probabiliste, afin de recruter des participants qui n’assistent pas ou peu aux activités. Pour ce faire, j’ai créé une lettre de recrutement qui expliquait la nature de la recherche ainsi que les critères requis pour y participer et je l’ai transmise à la responsable du Cercle Goethe ainsi qu’à la directrice de la CAQ pour qu’elles puissent la diffuser via leur réseau de contacts. L’échantillonnage par boule de neige consiste à identifier « […] quelques personnes correspondant aux critères retenus pour l’étude et à leur demander de proposer le nom

39 Les méthodes non-probabilistes ne sont pas basées sur les lois de calculs des probabilités et sont donc non- aléatoire contrairement aux méthodes probabilistes. Chaque élément de la population, dans ce cas-ci les Allemands de première génération de la Ville de Québec, n’a pas eu une chance égale d’être sélectionné ce qui a pour effet de réduire la représentativité de l’échantillon : « La différence entre l'échantillonnage probabiliste et l'échantillonnage non probabiliste tient à une hypothèse de base au sujet de la nature de la population étudiée. Dans le cas de l'échantillonnage probabiliste, chaque unité a une chance d'être sélectionnée. Dans celui de l'échantillonnage non probabiliste, on suppose que la distribution des caractéristiques à l'intérieur de la population est égale » (Statistique Canada).

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d’autres personnes correspondant à ces mêmes critères » (Organisation des Nations Unies 2004 : 17). Habituellement, le processus se répète jusqu’à ce qu’aucun autre nom ne soit donné. Je ne me suis pas rendu à cette étape puisqu’il y a eu saturation des données avant cela. Comme toute autre méthode, la méthode boule de neige présente sa part d’inconvénients dans le cadre de la présente recherche. Le principal ici est de constituer un échantillon d’individus provenant du même réseau. Je reviendrai sur ce point dans la section réservée aux limites et aux problèmes rencontrés sur le terrain. Cette méthode me semblait tout de même intéressante, car la population allemande est relativement restreinte en plus d’être disséminée sur un grand territoire (Québec et ses environs). D’autre part, d’après les observations que j’ai faites lors des différentes activités, j’ai remarqué que les Allemands semblaient bien se connaître entre eux, ce qui, encore une fois, favorisait la méthode boule de neige40. Bien que le lieu de l’entrevue restait à la discrétion du participant, la grande majorité eut lieu à leur résidence alors que les autres prirent place dans un local de l’université Laval.

3.1.3 : L’analyse des données

L’idée première de cette recherche est de comprendre quels sont les lieux d’affirmation identitaire des Allemands et comment ces derniers influencent l’affirmation de cette identité. C’est pour cette raison que j’ai choisi d’opter pour l’approche inductive de la théorisation ancrée pour l’interprétation des données issues d’entrevues. Elle est inductive en ce sens qu’elle permet d’appréhender des processus sociaux tout en tenant compte des acteurs sociaux41. Le fait de devoir travailler avec les processus identitaires

d’une communauté m’emmène certainement à composer avec des données empiriques issues d’observations : « L’analyse par théorisation ancrée est une méthode d’analyse de données empiriques, quel que soit, en fin de compte, le support du corpus de base » (Paillé 1994 : 152). Également, le fait que je sois en relation avec la communauté allemande de Québec depuis plusieurs années et que la proximité du terrain me permet d’y retourner à

40 « If you are dealing with a relatively small population of people who are likely to be in contact with one another, […], then snowball sampling is an effective way to build an exhaustive sampling frame » (Bernard 2006: 193).

41 « Ainsi, la théorisation ancrée insistera sur l'importance des perspectives des acteurs sociaux dans la définition de leur univers social, sans toutefois négliger le contexte, micro et macrosocial, dans lequel s'inscrivent leurs actions » (Laperrière, 1997 : 312).

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volonté, il me semble, encore une fois, que la méthode de théorisation ancrée soit bien adaptée aux finalités de ma recherche : « […], fondamentalement, la logique de l’analyse est itérative, c’est-à-dire que la production et la vérification de la théorisation procèdent par approximations successives jusqu’à la validité et la finalité voulues » (Paillé 1994 : 152). Finalement, le fait qu’il n’existe que très peu de données concernant les Allemands du Québec, et encore moins à propos de ceux de la ville de Québec, m’a mené à croire que l’émergence d’une théorie spécifique, ancrée dans des données empiriques spécifiques, soit préférable que de tenter d’appliquer une théorie générale de l’ethnicité à la communauté allemande de Québec.

L’analyse des données commence simultanément avec la collecte. Le retour aux données recueillies a dû être constant afin de cerner et ainsi de comprendre et de pouvoir théoriser le phénomène composant l’objet d’étude : « Le geste fondamental de ce type de démarche est une demande constante de compréhension : en interviewant, en observant, en lisant les transcriptions d’entrevues ou les documents recueillis, le chercheur est analyste et l’analyste est chercheur, tentant de toujours mieux comprendre, cerner, expliquer, théoriser le phénomène faisant l’objet de son étude, que celui-ci apparaisse dans ses données ou sur le terrain même » (Paillé 1994 : 152). Une autre caractéristique importante de cette approche est que les théories qui découlent de cette méthode ne sont pas générales, mais bel et bien enracinées dans les données empiriques qui ont été recueillies. Ce faisant, les théories qui ressortent de cette méthodologie sont valides seulement pour un contexte donné, à un moment précis et sont, par la même occasion, temporaires et non-permanentes.

Les données d’entrevues semi-dirigées ont été transcrites, mot à mot, au fur et à mesure des entretiens. Afin de faciliter la synthèse de l’information recueillie, l’analyse des entrevues transcrites a été effectuée à l’aide du logiciel N’Vivo. Le contenu des entrevues a été enregistré à l’aide d’un enregistreur numérique, puis a été retranscrit en verbatims qui ont été transférés dans le logiciel mentionné. Les étapes d’analyse classique de la théorisation ancrée préconisées par Paillé (1994) ont été effectuées : la codification, la catégorisation, la mise en relation, l’intégration, la modélisation et la théorisation. Des codes (mots ou expressions) ont été créés afin d’identifier les informations jugées importantes et/ou récurrentes d’une entrevue à une autre. Une codification initiale a été

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effectuée afin de nommer, résumer ou thématiser chacun des propos de l’ensemble des participants. Les codes qui ont été donnés sont très généraux puisqu’ils tentent de qualifier le propos d’ensemble. Ces codes ont donc été les premières définitions scientifiques du discours des répondants. Au total, 2009 codes ont été créés lors de cette étape. Comme je l’ai précédemment mentionné, l’analyse par théorisation ancrée est un processus où les étapes sont simultanées. Ainsi, lorsque l’espacement dans le temps de mes entrevues me le permettait, je les retranscrivais et les codais avant de rencontrer le prochain participant. De cette façon, il m’était plus facile de confronter les résultats de l’analyse lors de la prochaine entrevue42. La prochaine figure illustre bien ce que Hennebo (2009) qualifie de continuum entre la collecte des données et leur analyse.

Figure 3 : Le continuum entre la collecte et l’analyse des données

(Hennebo 2009 : 14)

Une fois la codification initiale terminée, ce qui concorde également avec la fin des entrevues, j’ai commencé la catégorisation des verbatims d’entrevues. Cette deuxième étape consistait à séparer les codes qui ont une importance conceptuelle des autres et de les regrouper selon leur importance. J’ai ainsi regroupé les codes initiaux qui étaient porteurs

42 « Il y a un continuum entre la collecte et l'analyse des données : l'analyse des données ne se fait pas après la collecte de l'intégralité de ces dernières, mais à mesure de cette collecte. Cela permet de confronter les

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