Parmi les 101 345 participants ayant reçu le questionnaire d’alimentation intuitive
précédemment validé en français, 53 353 l’ont complété entre décembre 2013 et juin 2014.
Parmi eux, 1150 femmes enceintes et 10 667 participants n’ayant pas complété au moins six
enregistrements alimentaires valides au cours de leur suivi ont été exclus. Ainsi, un total de
41 536 participants, 31 955 femmes et 9581 hommes, ont été inclus dans cette analyse.
3.1.2 Mesures
Sélection des groupes d’aliments
Les groupes d’aliments ont été sélectionnés et adaptés principalement sur la base des
recommandations du Programme National Nutrition Santé (PNNS) (Hercberg, Chat-Yung, &
Chauliac, 2008). Sept groupes ont été définis :
- Fruits et légumes
- Féculents : pommes de terre, pâtes, riz, pain et légumineuses
- Féculents complets spécifiquement : pâtes complètes, riz complet, pain complet et
légumineuses.
- Produits laitiers : lait, fromage, yaourts
14
Cette section a fait l’objet d’une publication à soumettre prochainement : Camilleri GM, Méjean C, Bellisle F,
Andreeva VA, Kesse-Guyot E, Hercberg S, Péneau S. Eating in response to hunger and satiety signals and low
preoccupation with food are differently associated with food intake.
111
- Viande/poisson/œuf
- Produits gras et sucrés : gâteaux, biscuits, pâtisseries, produits chocolatés, glaces et
confiseries
- Fast-food/pizzas/tartes
- Produits apéritifs (dont les fruits oléagineux salés)
- Fruits secs et oléagineux nature
Évaluation du grignotage
En avril 2014, les participants ont été invités à compléter un questionnaire sur les conditions
de leur repas. Concernant le grignotage, les questions suivantes ont été posées :
- A quelle fréquence grignotez-vous, dans la journée (jusqu’au coucher) ?
Les réponses étaient notées sur une échelle à 7 points allant de « 6 fois ou plus par
jour, tous les jours » à « jamais ».
- Vous arrive-t-il de grignoter sans avoir faim en dehors des repas?
Les réponses étaient notées sur une échelle à 6 points allant de « Toujours, je ne
ressens jamais cette sensation » à « jamais »
3.1.3 Analyses statistiques
Les scores des sous-échelles « raisons physiques » et « signaux » n’étaient pas normalement
distribués, et c’était encore le cas même après avoir transformé les variables selon différentes
méthodes classiques (logarithme, inverse, racine carré, carré ou box-cox). De plus, il n’existe
pas de considérations cliniques sur les variations de ces scores. Les individus ont donc été
répartis en quatre groupes suivant les quartiles de distribution des scores des trois
sous-échelles « raisons physiques », « signaux » et « permission », spécifiques à chaque sexe.
Selon l’allure de la distribution, nous avons considéré dans les analyses soit les apports
moyens dans l’ensemble de l’échantillon, soit les pourcentages de consommateurs vs.
non-consommateurs. Les associations des quartiles de scores avec les apports énergétiques et la
consommation de chaque groupe d’aliment ont été testées à l’aide de modèles d’analyse de
covariance pour les variables quantitatives et de modèles de régression logistique pour les
variables qualitatives. Les moyennes ou les pourcentages ajustés par quartiles de scores ont
été calculés. Les modèles étaient ajustés sur l’âge, le niveau d’éducation, le statut tabagique,
l’activité physique, les apports énergétiques (alcool exclus) et la saison.
112
Des variables à trois catégories correspondant à la fréquence de grignotage (< 1 fois/semaine,
≥ 1 fois/semaine, ≥ 1 fois/jour) et au grignotage en dehors des repas sans avoir faim (jamais,
rarement/parfois, souvent/toujours), ont été créées. Les associations entre les quartiles de
scores des sous-échelles d’alimentation intuitive et les variables relatives au grignotage ont
été testées à l’aide de modèles de régression logistique multinomiale (ou polytomique) ajustés
sur l’âge, le niveau d’éducation, le statut tabagique et l’activité physique.
Les interactions entre le sexe et les apports en un certain nombre de groupes d’aliments étant
significatives, toutes les analyses ont été stratifiées sur le sexe.
Les tests de tendance linéaire ont été réalisés en utilisant le score ordinal des quartiles des
trois sous-échelles.
La très grande puissance statistique conférée par la taille de l’échantillon a produit des
résultats significatifs pour la plupart des groupes d’aliments. Par conséquent, nous avons
seulement décrit les résultats significatifs pour lesquels une différence de moyenne ou de
pourcentage du groupe d’aliment concerné entre le quartile 1 et le quartile 4 était ≥ 5%,
représentant une différence nutritionnelle qui pourrait potentiellement avoir des conséquences
sur la santé à long terme. Ce seuil n’a pas été appliqué pour les apports énergétiques pour
lesquels nous avons raisonné sur les différences absolues plutôt que relatives car on sait plus
facilement quantifier une augmentation de calories en lien avec la santé dans la littérature
(Fallah-Fini et al., 2014).
3.2 Résultats
Les trois sous-échelles n’étaient pas uniformément associées aux apports énergétiques et aux
différents groupes d’aliments. Par conséquent, les trois sous-échelles ont été considérées
indépendamment et un score global unique n’a pas pu être utilisé.
3.2.1 Sous-échelles de l’alimentation intuitive (IES-2) et apports énergétiques
Des scores plus élevés aux sous-échelles « raisons physiques » et « signaux » étaient
linéairement associés à des apports énergétiques plus faibles chez les femmes (Tableau 12).
Chez les hommes, un score plus élevé de « raisons physiques » était associé à des apports
légèrement plus élevés mais la probabilité de tendance linéaire était faiblement significative.
A l’inverse, le score de « permission » était positivement et linéairement associé aux apports
énergétiques à la fois chez les hommes et chez les femmes.
113
3.2.2 Sous-échelles de l’alimentation intuitive (IES-2) et consommation des
différents groupes d’aliments
Les associations avec les différents groupes d’aliments variaient également de façon
importante entre les sous-échelles. Le score de « raisons physiques » était inversement associé
à la consommation de produits gras et sucrés. Chez les femmes, les apports en produits laitiers
et en viande/poisson/œuf diminuaient pour des scores plus élevés à la sous-échelle « raisons
physiques » tandis que le pourcentage de consommateurs de fruits secs et oléagineux
augmentait.
Les personnes présentant un score plus élevé à la sous-échelle « signaux » avaient une
consommation plus faible de produits laitiers et de viande/poisson/œuf. Les femmes avec des
scores plus élevés à la sous-échelle « signaux » avaient une consommation plus élevée de
produits complets et étaient plus souvent des consommatrices de fruits secs et oléagineux.
Enfin, des scores plus élevés sur la sous-échelle « permission » étaient associés à des apports
plus faibles en fruits et légumes ainsi qu’en produits complets chez les hommes et chez les
femmes. Le score de « permission » était également positivement associé à la consommation
de produits gras et sucrés, mais dans une moindre mesure, ainsi qu’au pourcentage de
consommateurs de fast-food/pizza/tartes et de produits apéritifs. Les apports en produits
laitiers et en viande/poisson/œuf diminuaient pour des scores de « permission » plus élevés
chez les femmes spécifiquement tandis que le pourcentage de consommateurs de fruits secs et
oléagineux et la consommation de féculents diminuaient chez les hommes spécifiquement.
3.2.3 Sous-échelles de l’alimentation intuitive (IES-2) et grignotage
Les scores des sous-échelles « raisons physiques », « signaux » et « permission » étaient tous
les trois inversement associés à la fréquence de grignotage et à la tendance à grignoter en
dehors des repas sans avoir faim chez les hommes et chez les femmes, à l’exception d’une
association non-significative entre le score « signaux » et la fréquence de grignotage chez les
hommes ainsi qu’entre le score « permission » et la tendance à grignoter en dehors des repas
sans avoir faim également chez les hommes (Tableau 13).
114
Tableau 12 : Apports énergétiques et consommation des différents groupes d’aliments selon les quartiles de scores des
sous-échelles de l’alimentation intuitive (IES-2) chez les hommes et chez les femmes
Femmes Hommes
Q1 Q2 Q3 Q4
P de
tendance
1Q4-Q1
(%) Q1 Q2 Q3 Q4
P de
tendance
1Q4-Q1
(%)
Raisons physiques
Energie (kcal/j)
21727,5 ± 4,3 1703,4 ± 4,4 1692,9 ± 4,2 1689,0 ± 4,4 <0,0001 -2 2126,9 ± 10,0 2127,5 ± 10,0 2149,0 ± 10,3 2147,2 ± 10,0 0,03 1
Fruits et légumes (g/j) 361,1 ± 2,1 357,8 ± 2,1 353,3 ± 2,1 355,7 ± 2,2 0,009 -2 400,8 ± 4,5 385,6 ± 4,5 390,6 ± 4,6 394,3 ± 4,5 0,41 -2
Féculents (g/j)
3324,2 ± 1,3 325,8 ± 1,4 326,8 ± 1,3 328,1 ± 1,4 0,02 1 431,0 ± 3,2 435,9 ± 3,2 434,9 ± 3,3 437,1 ± 3,2 0,15 1
Produits complets (g/j)
476,1 ± 0,8 76,2 ± 0,8 76,7 ± 0,8 79,2 ± 0,8 0,002 4 95,7 ± 2,0 96,6 ± 2,0 96,6 ± 2,1 94,8 ± 2,0 0,72 -1
Produits laitiers (g/j)
5260,3 ± 1,8 243,2 ± 1,9 239,3 ± 1,8 236,5 ± 1,9 <0,0001 -10 252,6 ± 3,6 252,2 ± 3,6 254,6 ± 3,7 255,1 ± 3,6 0,47 1
Viande/poisson/œuf (g/j) 209,1 ± 0,9 202,1 ± 1,0 199,0 ± 0,9 196,1 ± 1,0 <0,0001 -7 251,7 ± 2,0 247,6 ± 2,0 247,0 ± 2,0 249,7 ± 2,0 0,42 -1
Produits gras et sucrés (g/j)
6142,6 ± 0,8 135,6 ± 0,8 130,2 ± 0,8 124,4 ± 0,8 <0,0001 -15 152,9 ± 1,8 146,7 ± 1,8 144,9 ± 1,8 138,0 ± 1,8 <0,0001 -11
Fast-food/pizzas/tartes (%)
783,0 83,8 85,0 83,6 0,06 1 81,5 82,7 81,5 80,4 0,17 -1
Produits apéritifs (%)
7,869,3 71,6 73,1 72,1 <0,0001 4 72,3 71,5 73,0 73,6 0,18 2
Fruits secs et oléagineux (%)
767,5 70,7 72,2 73,3 <0,0001 8 67,4 69,5 69,5 69,7 0,09 3
Signaux
Energie (kcal/j)
21724,1 ± 4,2 1701,4 ± 4,2 1694,8 ± 4,4 1689,2 ± 4,4 <0,0001 -2 2145,7 ± 10,3 2140,0 ± 9,8 2134,1 ± 10,4 2130,5 ± 9,8 0,18 -1
Fruits et légumes (g/j) 368,3 ± 2,0 356,3 ± 2,1 349,7 ± 2,2 354,3 ± 2,2 <0,0001 -4 407,1 ± 4,6 390,2 ± 4,3 392,7 ± 4,6 389,9 ± 4,4 0,005 -4
Féculents (g/j)
3325,2 ± 1,3 324,9 ± 1,3 324,3 ± 1,4 330,7 ± 1,4 0,003 2 436,0 ± 3,3 428,2 ± 3,1 440,1 ± 3,4 435,6 ± 3,2 0,37 0
Produits complets (g/j)
475,5 ± 0,8 75,0 ± 0,8 76,5 ± 0,9 81,7 ± 0,9 <0,0001 8 98,2 ± 2,1 90,5 ± 2,0 97,6 ± 2,1 98,0 ± 2,0 0,32 0
Produits laitiers (g/j)
5264,8 ± 1,8 245,6 ± 1,8 239,7 ± 1,9 225,6 ± 1,9 <0,0001 -17 268,4 ± 3,7 256,6 ± 3,5 247,1 ± 3,8 243,1 ± 3,6 <0,0001 -10
Viande/poisson/œuf (g/j) 210,5 ± 0,9 205,2 ± 0,9 197,9 ± 1,0 190,6 ± 1,0 <0,0001 -10 255,3 ± 2,0 254,4 ± 1,9 247,1 ± 2,1 239,9 ± 2,0 <0,0001 -6
Produits gras et sucrés (g/j)
6135,9 ± 0,8 133,6 ± 0,8 132,4 ± 0,8 130,7 ± 0,8 <0,0001 -4 147,5 ± 1,8 147,7 ± 1,7 145,1 ± 1,9 142,7 ± 1,8 0,01 -3
Fast-food/pizzas/tartes (%)
782,8 84,1 85,3 83,4 0,05 1 81,1 82,2 82,2 80,6 0,62 -1
Produits apéritifs (%)
7,870,4 72,0 72,7 71,1 0,18 1 71,4 73,4 72,9 72,4 0,57 1
Fruits secs et oléagineux (%)
768,5 70,0 71,6 74,1 <0,0001 7 68,5 67,8 70,4 69,5 0,15 1
115
Tableau 12 : suite
Femmes Hommes
Q1 Q2 Q3 Q4
P de
tendance
1Q4-Q1
(%) Q1 Q2 Q3 Q4
P de
tendance
1Q4-Q1
(%)
Permission
Energie (kcal/j)
21642,7 ± 4,7 1689,5 ± 3,9 1723,7 ± 4,5 1752,4 ± 4,3 <0,0001 6 2093,1 ± 9,9 2117,0 ± 10,6 2149,2 ± 9,3 2192,5 ± 10,7 <0,0001 5
Fruits et légumes (g/j) 407,5 ± 2,2 366,2 ± 1,9 346,2 ± 2,2 317,9 ± 2,1 <0,0001 -28 444,6 ± 4,4 406,8 ± 4,6 380,6 ± 4,1 345,2 ± 4,7 <0,0001 -29
Féculents (g/j)
3333,3 ± 1,5 328,4 ± 1,2 324,7 ± 1,4 319,2 ± 1,4 <0,0001 -4 451,0 ± 3,2 437,6 ± 3,4 428,1 ± 3,0 422,5 ± 3,4 <0,0001 -7
Produits complets (g/j)
489,5 ± 0,9 78,6 ± 0,8 74,2 ± 0,9 67,7 ± 0,8 <0,0001 -32 112,6 ± 2,0 101,1 ± 2,1 91,2 ± 1,9 78,2 ± 2,1 <0,0001 -44
Produits laitiers (g/j)
5263,3 ± 2,0 248,2 ± 1,7 238,7 ± 2,0 232,0 ± 1,9 <0,0001 -13 258,6 ± 3,6 257,6 ± 3,8 250,5 ± 3,4 248,3 ± 3,9 0,007 -4
Viande/poisson/œuf (g/j) 208,6 ± 1,0 203,4 ± 0,9 199,8 ± 1,0 195,6 ± 0,9 <0,0001 -7 251,3 ± 2,0 247,6 ± 2,1 246,7 ± 1,9 251,5 ± 2,1 0,73 0
Produits gras et sucrés (g/j)
6129,6 ± 0,9 132,7 ± 0,8 134,1 ± 0,9 136,3 ± 0,8 <0,0001 5 140,4 ± 1,8 146,1 ± 1,9 147,4 ± 1,7 149,0 ± 1,9 <0,0001 6
Fast-food/pizzas/tartes (%)
779,1 83,3 85,7 86,6 <0,0001 9 78,0 81,5 83,2 83,1 <0,0001 6
Produits apéritifs (%)
7,867,2 71,2 73,2 73,8 <0,0001 9 69,4 72,3 73,7 74,8 <0,0001 7
Fruits secs et oléagineux (%)
772,0 71,3 71,1 69,2 <0,0001 -4 70,8 70,0 69,3 65,5 0,0002 -8
Moyennes ± erreurs types ou % ajustés sur l’âge, le niveau d’éducation, le statut tabagique, l’activité physique, les apports énergétiques (excluant l’alcool) et
la saison. Les résultats en gras indiquent une différence d’apports entre les individus dans le Q1 et le Q4 ≥ 5%.
1
Test de tendance linéaire en utilisant le score ordinal des quartiles
2Excluant l’alcool
3Ce groupe comprend les pommes de terre, pâtes, riz, pain et légumineuses
4Ce groupe comprend les variétés complètes de féculents les pâtes complètes, riz complet, pain complet et légumineuses
5Ce groupe comprend le lait, le fromage et les yaourts
6Ce groupe comprend les gâteaux, biscuits, pâtisseries, produits chocolatés, glaces et confiseries
7
Pourcentage de consommateurs
8116
Tableau 13 : Associations entre les sous-échelles d’alimentation intuitive (IES-2) et le grignotage chez les hommes et chez les
femmes
Femmes Hommes
Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4
OR (IC 95%) OR (IC 95%) OR (IC 95%) P de
tendance
1OR (IC 95%) OR (IC 95%) OR (IC 95%)
P de
tendance1
Raisons physiques
Référence = grignotage < 1 fois/semaine
Grignotage ≥ 1
fois/semaine Ref 0,62 (0,56-0,67) 0,38 (0,35-0,41) 0,18 (0,17-0,20) <0,0001 Ref 0,52 (0,46-0,60) 0,33 (0,28-0,37) 0,18 (0,15-0,20) <0,0001
Grignotage ≥ 1 fois/jour Ref 0,38 (0,34-0,42) 0,18 (0,16-0,20) 0,08 (0,07-0,09) <0,0001 Ref 0,33 (0,28-0,39) 0,21 (0,17-0,25) 0,11 (0,09-0,13) <0,0001
Référence = Jamais de
grignotage entre les repas sans
avoir faim
Rarement/Parfois Ref 0,63 (0,57-0,69) 0,39 (0,36-0,43) 0,17 (0,15-0,18) <0,0001 Ref 0,63 (0,55-0,73) 0,40 (0,35-0,46) 0,25 (0,22-0,28) <0,0001
Souvent/Toujours Ref 0,18 (0,16-0,21) 0,06 (0,05-0,07) 0,03 (0,02-0,03) <0,0001 Ref 0,24 (0,17-0,32) 0,13 (0,09-0,19) 0,14 (0,11-0,19) <0,0001
Signaux
Référence = grignotage < 1
fois/semaine
Grignotage ≥ 1
fois/semaine Ref 1,01 (0,94-1,09) 0,93 (0,86-1,00) 0,74 (0,69-0,80) <0,0001 Ref 1,07 (0,94-1,21) 1,08 (0,94-1,23) 1,03 (0,90-1,17) 0,73
Grignotage ≥ 1 fois/jour Ref 0,75 (0,68-0,82) 0,66 (0,60-0,72) 0,55 (0,50-0,60) <0,0001 Ref 0,96 (0,80-1,14) 0,84 (0,70-1,02) 0,96 (0,80-1,14) 0,41
Référence = Jamais de
grignotage entre les repas sans
avoir faim
Rarement/Parfois Ref 0,91 (0,84-0,98) 0,76 (0,70-0,82) 0,43 (0,40-0,46) <0,0001 Ref 1,03 (0,91-1,17) 0,93 (0,81-1,05) 0,73 (0,64-0,82) <0,0001
117
Tableau 13 : suite
Femmes Hommes
Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4
OR (IC 95%) OR (IC 95%) OR (IC 95%) P de
tendance
1OR (IC 95%) OR (IC 95%) OR (IC 95%)
P de
tendance1
Permission
Référence = grignotage < 1
fois/semaine
Grignotage ≥ 1
fois/semaine Ref 1,12 (1,04-1,21) 1,04 (0,96-1,13) 0,96 (0,89-1,04) 0,0487 Ref 0,96 (0,84-1,09) 0,94 (0,83-1,06) 0,80 (0,70-0,92) 0,0028
Grignotage ≥ 1 fois/jour Ref 1,04 (0,95-1,14) 0,92 (0,83-1,01) 0,89 (0,81-0,98) 0,0014 Ref 0,75 (0,63-0,90) 0,77 (0,65-0,90) 0,65 (0,54-0,78) <0,0001
Référence = Jamais de grignotage
entre les repas sans avoir faim
Rarement/Parfois Ref 1,22 (1,14-1,32) 1,13 (1,04-1,22) 0,88 (0,81-0,95) <0,0001 Ref 1,18 (1,04-1,35) 0,99 (0,88-1,11) 0,86 (0,75-0,97) 0,0053
Souvent/Toujours Ref 1,05 (0,92-1,19) 0,89 (0,77-1,03) 0,65 (0,56-0,75) <0,0001 Ref 0,87 (0,63-1,21) 0,83 (0,62-1,11) 0,82 (0,60-1,13) 0,1848
OR (IC 95%) estimés par un modèle de régression logistique multinomial (polytomique) modélisant le statut pondéral comme une variable dépendante à trois
catégories et la catégorie pas de surpoids (IMC<25 kg/m²) comme référence. Les modèles étaient ajustés sur l’âge, le niveau d’éducation, le statut tabagique et
l’activité physique. Cette analyse a été réalisée sur un sous-échantillon de 30 080 participants (29 113 femmes et 8967 hommes) qui ont complété le
questionnaire sur les conditions des repas.
1