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Suite aux essais de recherche bibliographiques (statistiques, ouvrages, articles, textes juridiques….), il s’était avéré pragmatique de réduire l’aire géographique de la dimension de la recherche qui, devant le manque de documentation ou la difficulté d’y accéder, devait se délimiter aux activités de la coopération décentralisée entre le Maroc avec la France.

Durant ces années de travail et de réflexion et entre l’idée de départ et l’aboutissement final, il y a eu donc lieu de :

▪ Procéder à une délimitation du champ géographique d’investigation pour focaliser le travail sur la « coopération décentralisée franco-marocaine » qui nous est apparue riche, représentative et jouant le rôle de « catalyseur» des initiatives de l'Union Européenne au profit du Maroc, pays méditerranéen évoluant dans des contextes en transformation constante (mondialisation néolibérale en crise(s), turbulences géopolitiques régionales multiples…).

59 -Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication, « Plaidoyer pour une politique culturelle du XXIe siècle », Le Monde du 23.07.11

60 - la tradition jacobine considère que les relations extérieures sont un attribut régalien et une expression de la souveraineté nationale des Etats qui en monopolisent les prérogatives.

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▪ S’informer globalement sur l’itinéraire de la politique de coopération au développement, sur la coopération décentralisée, sur les problématiques du développement et de la diplomatie économique d’influence dans le contexte actuel de la mondialisation/globalisation,

▪ Procéder à l’actualisation des données de cette « coopération décentralisée franco-marocaine » en faisant le constat de son état des lieux, un maillage en formation.

Aussi, face à ces multiples difficultés rencontrées aussi bien lors de la collecte des « cas de coopération décentralisée » que de la documentation auprès des diverses instances administratives marocaines et devant la multiplicité et l’éparpillement des sources avons-nous donc opté de limiter nos références à des sources dont avons-nous reconnaissons et considérons la fiabilité, sources constituant un soubassement solide et des outils performants de travail :

- La base de données actualisée de l’Atlas Français de la Coopération Décentralisée (AFCD)61

- Le « Répertoire 2008 62» effectué par PAD/Maroc et Citées Unies France

- L’ « Evaluation de la coopération décentralisée franco-marocaine : évolution et impact des actions et des dispositifs d’accompagnement 2001-2008/janvier 2009 (Résumé, Rapport et Annexes)63

Concernant ces sources, peut-être est-il nécessaire d’en donner quelques informations pour éviter toute confusion :

▪ La base des données actualisées de l’ « Atlas Français de la Coopération Décentralisée » (AFCD) a été l’œuvre du délégué français pour l’action extérieure des collectivités locales, chargé du secrétariat de la Commission Nationale de la Coopération Décentralisée(CNCD) assurant la mission d’inventaire et de mise à jour de l’ « état » des entités territoriales qui s’y engagent. C’est donc une source « ouverte » et mise en ligne sur le site du Ministère français des affaires étrangères depuis le 1er juillet 2004 (après une phase d’expérience de six mois). On y trouve les données les plus récentes concernant

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- L’ « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », CNCD, MAEE, http://www.cncd.fr/frontoffice/bdd-pays.asp?action=getPays&id=16

62 - Citées Unies France,< http://www.cites-unies-france.org/spip.php?article1272>

63- Evaluation de la coopération décentralisée franco-marocaine : évolution et impact des actions et des dispositifs d’accompagnement 2001-2008/janvier 2009 (Résumé, Rapport et Annexes)

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/ministere_817/publications_827/enjeux-planetaires-cooperation- internationale_3030/evaluations_4632/evaluations-2011_20779/cooperation-decentralisee-franco-marocaine-2001-2008_91824.html

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l’action extérieure des collectivités territoriales françaises et partenaires étrangères dont le Maroc (on peut y procéder selon 4 entrées : par collectivité locale, par pays, par thématique ou par réseau dont la collectivité est membre) ;

▪ Le « Répertoire /2008 » des partenariats de coopération décentralisée franco-marocaine a été effectué en collaboration par PAD/Maroc et Cités Unies France en juillet 2008 dans le cadre du « Projet d’accompagnement du processus de décentralisation au Maroc»/ PAD Maroc. Entre 1998 et 2008, ce document fait état de 53 partenariats de coopération décentralisée. C’est donc une source limitée dans le temps mais qui l’avantage d’être plus précise et surtout documentée du fait qu’à chaque cas de coopération est annexé un dossier lui afférent.

▪ Finalement l’« Evaluation de la coopération décentralisée franco-marocaine : évolution et impact des actions et des dispositifs d’accompagnement 2001-2008/janvier 2009 (Résumé, Rapport et Annexes). C’est un travail coiffé par plusieurs organismes (Frances coopération, Direction générale des collectivités locales/Maroc(DGCL), Centre d’Etudes et de Recherches en Sciences Sociales/CERSS et Centre International d’Etudes pour le Développement Local/CIEDEL) qui réunit d’éminents spécialistes de l’évaluation en sciences sociales. Dans ce travail de techniciens, nous avons « glané » quelques idées et certaines informations (notamment dans l’Annexe non daté, relatif à l’identification des coopérations et jumelages-Ministère marocain de l’Intérieur (la coopération décentralisation maroco-française).

Un recoupement des éléments et informations fournis par ces trois sources pourra constituer pour notre travail et pour notre réflexion un « corpus représentatif » fiable à analyser selon différents paramètres dans la Première Partie.

A partir d’un dépouillement des données fournies par les trois sources citées ci-dessus avec leurs références, des paramètres-tableaux récapitulatifs et comparatifs permettront de donner de différents « profils » des chiffres récoltés. L’analyse pragmatique suivra la fixation des différentes données sur les tableaux. Des constantes et des tendances pourront être dégagées par la suite.

Nous pensons donc opérer un état des lieux des cas de coopération décentralisée maroco-française en « deux moments » distincts :

Le premier moment de l’analyse sera constitué d’un un panorama global de l’ensemble des cas (une sorte de « radioscopie globale ») sera présenté selon différents paramètres

50 d’approche64

faisant suivre chacune des approches d’une « première lecture et observations préliminaires » dans laquelle on dressera un premier constat sur les données fixées sur chacun des Tableaux récapitulatifs et comparatifs (données obtenues et recoupées à partir de nos trois sources sélectionnées :le Répertoire/2008 , la base des données/AFCT65 et l’ « Evaluation 2001-2008 » que nous présenterons en « Méthode et outils de travail»66

). ▪ Ledeuxième moment consistera à focaliser sur le Répertoire 2008, ce qui permettra de mieux cerner les différenciations, les constantes, les pertinences et les tendances …car ces « cas » recensés par PAD Maroc et Cités Unies-France présentent l’avantage d’avoir chacun un dossier détaillé lui afférent. L’ensemble de ces dossiers apporte une masse importante d’informations pertinentes qu’il sera judicieux de traiter et de décrypter pour en tirer des éléments-éclairage pour notre réflexion globale.

Ainsi, il sera donc possible d’avoir une « photographie » de l’ensemble des initiatives prises par les collectivités territoriales françaises et marocaines dans divers domaines de la coopération décentralisée. Des bilans globaux pourront en être dégagés dans la conclusion générale.