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Méthode et technique de recueilles des données

En science, le chercheur doit concevoir sa recherche et penser aux moyens à utiliser à chacune des étapes. Ce sera là sa méthodologie qui représente un ensemble de méthodes et techniques qui orientent l’élaboration d’une recherche et qui guident la démarche scientifique.18

Donc avant de passer à l’étape de collecter les données sur le terrain, dans le but de vérifier les hypothèses de notre objet d’étude, on s’est mis dans l’obligation de faire les meilleures conditions méthodologique possible par la suite on a commencé par fixé la méthode et la technique de collecter des informations sur le terrain, on espère qu’elles soient les plus approprier à notre thème de recherche.

18 Maurice ANGERS, Op.cit, p.81-82.

15 8-1- La méthode :

Certainement pour répondre beaucoup mieux de notre problématique et de nos hypothèses, il faut choisir la méthode convenable, et dans notre recherche nous voyons que la nature du sujet nous impose de choisir la méthode qualitative, elle nous a apparu le moyen le plus adéquats, cette méthode « ... vise d’abord à comprendre le phénomène à l’étude, il s’agit d’établir le sens des propos recueillis ou de comportements observés.»19 On se base (dans ce genre de méthode) sur l’étude de cas ou de petits nombre d’individus.

« Le mot méthode, d’origine grecque, signifie chemin : celui, tracé à l’avance, qui conduit à un résultat. La méthode ou bien se rapporte à la meilleure façon de conduire un raisonnement, ou bien est un programme de recherche ».20

Selon Gautier BENOIT elle est définit comme étant «mode de confrontation des idées issu à la fois de l’expérience et de l’imagination aux données concrètes dérivées de l’observation en vue de confirme, de nuancer ou de rejeter ses idées de départ ».21

Selon Madeline GRAWITZ « la méthode est constitué de l’ensemble des opérations intellectuelles par laquelle une discipline à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les démontre et les vérifie ».22

8-2- La technique :

Les techniques sont des procédés opératoires qui permettent de collecter les données sur le terrain. En effet, étant des outils de recherche, les techniques constituent un moyen nécessaire pour atteindre les objectifs poursuivis. En ce qui concerne notre travail, on s’est appuyés en particulier sur l’entretien qui va nous permettre d’avoir des près éléments numériques sur nos objet et aussi l’observation.

19 Maurice ANGERS, Op.cit, p.58.

20Méthode[en ligne], disponible sur http://www.universalis.fr méthode [page consulté le 12janvier2018].

21 Gautier BENOIT, Recherche social de la problématique à la collecte des données, Québec université canada, 2009.

22 Madeleine GRAWITZ, Lexique des sciences sociales, 7ème édition, Paris, 2000, p.47.

16 8-2-1- Entretien semi-directif :

L’entretien semi-directif, dans le but d’obtenir des informations plus approfondies de la part des enquêtés, « combine attitude non directive pour favoriser l’exploration de la pensée dans un climat de confiance et projet directif pour obtenir les informations sur des points définis à l’avance ».23

Est une discussion entre au moins deux personnes il s’agit d’une tête à tête et d’un rapport oral entre deux personnes dont l’une transmet à l’autre des informations, par la suite on pense que le moyen de la communication c’est la plus adéquate pour notre recherche car il est efficace pour plusieurs caractéristiques et le plus important c’est d’être en face de l’enquêté, puis le type qu’on a choisi c’est d’être libre.

8-2-2- Observation directe :

Observer est avant tout une pratique sociale avant d’être une méthode scientifique. C’est pour cela qu’on ne peut étudier les hommes qu’en communiquant avec eux, ce qui suppose que l’on partage leur existence d’une manière durable ou passagères.24

Donc elle est l’une des techniques utilisées dans la phase exploratoire et expérimentale de la recherche, elle permet à l’enquêteur de recueillir les informations par la vision faits à la lumière des objectifs fixés.

Nous avons basé sur l’observation des policières, en fait, cette dernière consiste à instaurer un contacte direct entre le chercheur et le groupe qu’il veut étudier. C’est ainsi que Nicole BERTHIER disait : « l’observateur se rend sur son terrain pour étudier un groupe naturel. Il regarde ce qui se passe, interroge des informateurs et essaie de contrôler leurs dires par les vérifications »25 . Cette technique nous a permis d’entrer en contacte avec nos populations ciblés qui sont les policières, comment elles se comportent, même leur manière dons elles ont parlé, leur mouvement, leur actions, leur réaction à certains questions et leur sentiment à certaines étapes de leur vie, l’observation n’est pas seulement visible car elle est parfois déduit de leur parole, puis on notait chaque soir le travail accompli dans la journée, et même les personnes et les groupes rencontrés et interviewés pour constituer un répertoire facile à consulter.26 Bref, cette technique

23 Nicole BRETHIER, Les techniques d’enquête en science sociale, Paris, édition Armand Colin, 4ème édition, 2010, p.57.

24 Tayeb REHAIL, Approche anthropologique de la réalité des pratiques sociales chez les jeunes chômeurs Algériens, thèse de magistère, Ecole Doctorale d’Anthropologie, Université de Constantine, 2000, p.17.

25 Ibud., p.13.

26 Nous nous somme inspirés de ces orientations de la part madame Malika HAYOUNE.

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tente d’enregistrer de façon « précise et systématique » et objectivement « les activités auxquelles se livrent les gens dans leur cadre normal ».27

8-2-3- Le récit de vie :

C’est un outil était en quelque sorte imposés par la nature de l’étude, qui consiste à recueillir l’ensemble des données relatant le point de vue de ces policières sur leur parcours sociales et professionnels afin que nous puissions comprendre mieux leurs choix pour intégrer ce domaine de la police, et leur représentations envers leurs statuts en tant que femme, où « [l’enquêteur] demande au –sujet- de lui raconter tout ou [une] partie de son expérience vécue. »28 Ce qui va nous aider à

« ...étudier un fragment particulier de la réalité socio-historique [...] de comprendre comment il fonctionne et comment il se transforme, en mettant l’accent sur les configurations de rapports sociaux, les mécanismes, les processus, les logiques d’action qui le caractérisent ».29

En faisant « apparaitre les processus et les « comment » [...] et révéler la logique d’une action, son principe de fonctionnement ».30

8-2-4- La langue utilisée dans l’enquête de terrain :

La langue est très important pour faciliter la conversation avec la population que nous voulons étudier, cela aide aussi à accepter l’intégration de l’ethnologue sans aucun doute, d’ailleurs parler une langue à la perfection permet à l’enquêteur d’éviter les mots qui peuvent être compris avec plusieurs significations.

Les entretiens étaient effectués le plus souvent par la dialecte Thachawith, mais de temps en temps nous mettons des mots en arabe, surtout de leurs parts, à cause du milieu où elles travaillent, en plus les Berbères d’Aurès sont bilingues, ils parlent le Chaouia et l’arabe31, mais ce qui concerne la traduction, nous somme obligés de traduire vers la langue française, pour faciliter leur analyse, en préservant le sens de tout ce qui avait été dit.

27 Alain BLANCHET et autre, Les techniques d’enquête en sciences sociales, Paris, Dunod, 2005, p.3-4.

28 Daniel BERTAUX, Les récits de vie, Paris, Nathan, 1997, p.6.

29 Ibid., p.7

30 Alain BLANCHET et Anne GOTMAN, L’enquête et ses méthodes : L’entretient, Paris, Armand colin, 2005, p.41.

31 Mathéa GAUDRY, La femme Chaouia de l’Aurès, Alger, Chihab-Awal, 1998, p.31.

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