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Méthode d’analyse et d’interprétation des résultats 1-Typologie des exploitations agricole (but et méthodologie)

Matériel et méthodes

B- Méthode d’analyse et d’interprétation des résultats 1-Typologie des exploitations agricole (but et méthodologie)

6-Difficultés liées à l’enquête

La réalisation de cette étude n’a pas été aussi simple qu’on l’imaginait. Nous avons trouvé plusieurs difficultés mais elles n’ont pas influencé sur notre volonté de réaliser ce travail. Parmi celles-ci nous citons :

-Les agriculteurs ne comptabilisent pas leurs productions. En général l’agriculteur calcul les ventes global par serre et ne compte pas à la production et la quantité produite..

- Leurs déclarations concernant les prix d’achat des matières premières ne sont pas justifiées par des factures ou d’autres pièces.

-La difficulté de tirer les informations concernant les coûts et de communiquer avec les agriculteurs sur quelques aspects sensibles (rentabilité, prix de vente…etc.) .

- L’indisponibilité des agriculteurs dans certains cas au niveau de leurs exploitations agricoles.

B- Méthode d’analyse et d’interprétation des résultats 1-Typologie des exploitations agricole (but et méthodologie)

Deux grands types de méthodes existent pour construire une typologie : celles basées sur des enquêtes de terrain et des entretiens et celles résultant d’un traitement analytique et statistique d’une base de données existante (LANDIS, 1996). Parmi les typologies construites à partir d’entretiens, la plus intéressante est celle « à dire d’experts ». Elle s’appuie sur les connaissances des experts de terrain pour définir des types d’exploitations, en nombre limité, et les caractériser au moyen de quelques variables significatives (PERROT, 1990).

Pour élaborer une typologie des producteurs de la tomate primeur, déterminer les coûts de production et pour avoir une idée sur les itinéraires techniques des agriculteurs et afin d’expliquer le faible niveau des rendements et la différence des performances économique entre les producteurs,

L'échantillon étudié, en raison de sa taille (97 agriculteurs) avec les nombreuses questions posées à chacun, se traduit par la collecte d’une masse importante de données qui ont été compilées et soumises à l'analyse statistique.

- les traitements des enquêtes ont été faits par le logiciel "Le Sphinx-v5». En fait, Sphinx est composé d'une suite de 3 logiciels :

- le Sphinx Primo : il permet de concevoir un questionnaire, de saisir et dépouiller les réponses et d'explorer les données enregistrées.

- le Sphinx Plus² : il offre les mêmes fonctionnalités que "Primo" mais intègre des techniques d'analyse multidimensionnelle plus avancées (analyse factorielle, typologie, etc.) et permet d'analyser tout fichier contenant des nombres et/ou du texte, quel que soit son origine.

- le Sphinx Lexica : il permet d'enrichir les possibilités d'analyse lexicale et de contenu existantes dans "Primo" ou "Plus²" (traitement des questions ouvertes, des interviews non directives ou de tout autre texte quelle que soit son origine).

- Les traitements statistiques ont été faits par "XLSTAT". On peut citer les traitements et les analyses suivantes :

1. Statistique descriptive : moyenne, minimum, maximum, écart-type ;

2. Matrice de corrélation : pour étudier l’intensité de la liaison qui peut exister entre les variables.

3. Test de Bartlet :

4. Analyse en Composantes Principales (ACP) : qui est une méthode mathématique d'analyse des données qui consiste à rechercher les directions de l'espace qui représentent le mieux les corrélations entre n variables aléatoires. L'ACP traite des tableaux rectangulaires donnant les valeurs d'un ensemble de caractères quantitatifs relevés sur un ensemble d'individus. Dans le cas présent, l’objectif est de sélectionner les variables les plus pertinentes qui caractérisent l’exploitation parmi toutes celles initialement présentes et de les intégrer dans le traitement statistique.

2-Approche méthodologique de calcul du coût de production et prix de revient de la tomate sous serre

Afin de calculer le coût de production, nous allons suivre une approche méthodologique qui va se reposer en premier lieu sur le calcul “ du coût de production référence ” à partir des données de l’ITCMI.

En deuxième étape, on va calculer les ‘’couts de production réel’’ de chaque classe des exploitations enquêtée. Le calcul de ce dernier sera fait par le calcul de deux types de charges, les charges fixes et les charges variables.

Dans une troisième étape nous allons calculer les coûts générés par la distribution de la culture de tomate, le coût de distribution dans le cas de cette culture est résumé en deux coûts : coût de transport et coût de commercialisation (commissions des mandataires).

-Définition des charges fixes :

Les charges fixes sont des charges de structure, elles sont indépendantes de la production et imputables à l’ensemble des opérations culturales de l’exploitation.

(REVENDY et COURT, 1961).

Dans le cas des exploitations agricoles ces charges sont représentées par l’ensemble des coûts se rapportant à la main d’œuvre non affectable, aux frais généraux (tel que les impôts et les différents frais financiers) et aux charges d’amortissement liées aux matériels agricoles possédés à la serre et aux bâtiments construits.

-Définition des charges variables :

Les charges variables sont des charges étroitement liées de la production, elles regroupent les coûts des différentes matières consommées et du travail fourni pour obtenir une récolte. Les charges variables en agriculture sont en général composées des coûts des matières premières utilisées tels que les semences, les engrais, les produits phytosanitaire, les produits divers, le coût de la main d’ouvre directe et des équipements utilisés.

3-Calcul des indicateurs de rentabilité et de performance des agriculteurs

On utilisant plusieurs formules des différentes classes selon la typologie déjà réalisée : Le Revenu Brut (RB) Productivité de la Main d’œuvre, Marge Bénéficiaire Net, Valeur Ajoutée (VA) ,Seuil de Rentabilité , Coefficient Efficacité , Productive et Coefficient d’Efficacité Économique (CEE) : Efficience.

4-Détermination des indicateurs de compétitivité de la tomate primeur Algérienne On utilisant les indicateurs et coefficients de compétitivité : La rentabilité sociale, la rentabilité privé et les Coefficients : CPN, CPNi, CPE et le CRD.

C/ Méthode de comparaison

1-Collections des données : nécessaires sur la tomate primeur marocaine pour faire la comparaison : superficie, production et rendement.

2. Justification du choix de comparaison avec la tomate primeur marocaine.

2.1-Choix de la zone de production : selon MAPM (www.agriculture.gov.ma) Il ya deux zone d’importante production de la tomate primeur marocaine, sous massa à Agadir. La zone se révèle propice, l’Atlantique tempère, même si parfois on frise les gelées, et si de temps à autre un souffle torride, le Chergui qu’envoie le Sahara tout proche, réchauffe fâcheusement. Depuis quelques années a 1 000 km plus au Sud dans le Sahara est née la zone de Dakhla. Malgré la situation méridionale, un courant froid parcourant l’Atlantique, rafraichit les lieux et estompe les écarts de température, permettant ainsi de cultiver toute l’année. On a choisi la deuxième zone (Dakhla) parce qu’elle est similaire de notre zone d’étude (même conditions climatiques, potentiel de production important).

-C’est un important producteur de tomate primeur dans le monde et le 5èmme exportateur dans le monde et le premier producteur des pays francophones.

-Sa proximité géographique ;

-C’est déjà le premier partenaire commercial des primeurs de l’UE;

-Elle est avantagée par son appartenance à la GZALE et la ZLE euro-méditerranéenne ;

-Disposition des données plus complètes sur le marché marocain de la tomate primeur que sur les marchés équivalents des autres pays potentiellement fournisseurs.

- Disposition des chiffres clés actualisés de la tomate primeur marocaine : commerce extérieur de la tomate primeur.

2.2-Arguments concurrentiels de la tomate primeur marocaine Atouts structurels et naturels

-Une main-d’œuvre peu onéreuse, propice a la tomate cerise et cocktail.

-Un assez bon climat demandant cependant quelques corrections par la serre.

-Des fermes de serres clairsemées très espacées les unes des autres, inhibant ainsi la propagation de certaines maladies.

-Un assez bon marche intérieur pour les écarts de triage export, avec l’apparition d’une certaine classe moyenne urbaine. Ce qui n’est pas le cas pour l’asperge par exemple. Une eau ne limitant pas le calibre et la productivité.

Atouts construits

-La tomate low-cost, 47-57 en filet 1 kg, pour le marche des hard-discount.

-La tomate ronde tous les calibres.

-Un bon encadrement en production (de nombreux entrepreneurs tunisiens viennent embaucher des chefs de culture marocains).

-Grand professionnalisme en culture comme en station, cahiers des charges client respectes, traçabilité effective, système de management qualité et qualification des grandes firmes.

- Intégration verticale entre grandes exploitations de serre et grands exportateurs.

- Dynamisme et la clairvoyance des entrepreneurs.

- Possibilité de cultiver 365 jours par an a Dakhla

- Pratique de la tomate bio avec prix de vente contractuels fixes à l’année

-Reefers de bananes ou d’ananas, d’Afrique de l’Ouest ou du Sud, pouvant faire escale au Maroc et charger un conteneur sur le pont.

· Possibilité, au-delà du détroit de Gibraltar, d’envoyer des navires sur les ports de la façade atlantique ou baltique de l’Europe comme sur ceux de

Méditerranée, au plus prés des bassins de consommation.

-Relative proximité de la plate-forme de Saint Charles ou de Chateaurenard.

- Assez bonne exploitation des marches de l’Europe du Nord et de l’Est.

Handicaps structurels et naturels

-Les vagues de froid ou le Chergui peuvent retarder des nouaisons ou des maturités, insécurisant les flux d’expédition et rendant vains les engagements commerciaux. (la fin d’hiver 2010 enregistra une nette baisse de l’offre).

-Toujours du au climat, mais aussi a l’éloignement qui contraint de cueillir vert, un certain manque de coloration et de brillance dans certaines variétés.

-L’éloignement de certaines fermes de leur station de conditionnement, le transport secondaire qui les relie n’est pas toujours réfrigéré.

-Certains petits producteurs ou exportateurs n’ayant pas toujours les qualités requises peuvent ternir l’image générale du Maroc.

- La grappe qui ne convient pas aux conditions climatiques du pays et qui surtout, perd sa turgescence dans le transport.

- Les intrants, le plastique et les cartons plus chers qu’en Europe car la plupart du temps importés.

-Vétusté d’une grande partie du parc de serre de type canarien.

-Mauvaise image auprès de certains consommateurs européens, du transport routier et de l’eau fossile puisée a Dakhla.

-Les quotas qui limitent les volumes sur l’Europe.

-Sans évoquer Dakhla, trois jours de bateau ou de camion séparent Agadir de

Perpignan, quatre a cinq jours de mer pour Dunkerque ou Rotterdam. Ces délais impliquent la présence obligée du gène RIN, ou d’autres de conservation, dans les tomates transportées.

-Absence de souplesse avec le bateau, pour livrer des produits devant impérativement arriver en temps et en heure chez le client

- Éloignement de certaines fermes de leur station de conditionnement.

3-Analyse et comparaison des différents indicateurs de compétitivité entre les deux pays

-Analyse des facteurs de la performance des producteurs de la tomate primeur marocaine : coûts de production et de commercialisation, prix de revient ; les marges bénéficiaires…etc

-Analyse des facteurs de compétitivité de la filière tomate primeur marocaine

-Comparaison entre les deux filières (Algérienne et marocaine) à travers les indicateurs de compétitivité : Coefficient de protection nominale (CPN), Coefficient de protection nominale pour les inputs échangeables (CPNi), Coefficient de protection Effective (CPE) et Coefficient de coût en ressources domestiques (CRD).

Chapitre 05