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Justification de choix de la zone d’études -1 Pourquoi la culture de tomate ?

Matériel et méthodes

4.1 Justification de choix de la zone d’études -1 Pourquoi la culture de tomate ?

Introduction

Après avoir donné un aperçu sur le marché mondial de la tomate et la situation de la filière en Algérie, ce chapitre a pour but de démontrer notre démarche et les méthodes de travail pour vérifier nos hypothèses.

4.1 Justification de choix de la zone d’études 4.1-1 Pourquoi la culture de tomate ?

Notre système alimentaire exige une quantité importante de la tomate sur nos plats des jours, les Algériens consomme en moyenne par année plus de 22 kg.

Elle déteste lorsque le thermomètre signale moins de 2 centigrades, elle craint le gel. Elle se complait en température, diurne ne dépassant pas 25 °C et nocturne ne descendant pas au delà de 15°. Elle se revendique héliophile. Ainsi s’adapte-t-elle, du l’Algérie à la Pologne, à de nombreux climats. Ne présentant pas de caractère photopériodique, elle s’acclimate mal en pays tropicaux et équatoriaux, ou le jour égale souvent la nuit. Elle possède une longue période végétative permettant aux variétés indéterminées à produire plus d’un an.

Selon les pays et la maitrise des progrès technologiques : on la cultive en plein champ, allongée pour l’industrie ou sur tuteur ; certains la font pousser en serre froide, a même le sol ou le sable ; d’autres construisent des abris hors gel, d’autres encore y disposent un chauffage ou un système de refroidissement, afin de réguler la température ; en Europe du nord, on la cultive en serre verre ou double paroi gonflable, on s’ y affranchit de la terre en la faisant venir hors sol par culture hydroponique ; enfin, on complète ce type de technique par une maitrise électronique des facteurs de production, lumière, température, hygrométrie, CO2, fertirrigation, etc S’adapte au sol salin, est tolère jusqu’au et aussi tolère jusqu’au environ pour la salinité d’eau d’irrigation .elle s’adapte aux différentes texture du sol existants sur la région. La culture de tomate s’adapte aussi à un PH du sol qui varie entre 6.5 à 7 (d’après nos analyses du sol et d’eau, laboratoire de FERTIAL en annexe 01).

4.1-2 Pourquoi la wilaya de Biskra ?

-Potentiel de production des cultures sous serre de la Wilaya de Biskra

La wilaya de Biskra occupe plus de 32% de la production nationale des cultures protégées. Elle a passé de 2127 ha (53 175 serres) en 2006 à 2290 ha (57 250 serres), selon les données du MADR en 2010.

Tableau n°22 : Évolution des superficies, production et rendement des cultures s/serre dans la wilaya de Biskra

Années 2006 2008 2010

Source : Établi à partir des données (MADR, (D.S.A.S.I ,2010).

Mais la DSA (direction des services agricole) déclare un potentiel de 97 500 serre, c’est l’équivalent de 3900 ha pour les cultures sous serre.

-Potentiel de production de la tomate sous serre de la Wilaya de Biskra

La localisation de la tomate sous serre en Algérie en termes de quantités produites par wilaya, Biskra est la première à l’échelle nationale avec une production qui atteint 913 mille quintaux, ce qui représente 42 % du total de la production nationale.

Tableau n° 23 : Part de la superficie de la tomate S/S dans la wilaya de Biskra.

2005 2006 2007 2008 2009 2010

Source : Établi à partir des données de la direction des services agricoles de Biskra.

On constate d’après le tableau ci-dessus l’importance de la culture de tomate sous serre dans la wilaya de Biskra par rapport aux autres cultures sous serre (piment, poivron,

melon…etc). La part moyenne de la superficie entre 2005 et 2010 est 38.25%.

4.1-3 Pourquoi la commune de Ain naga ?

-Potentiel de production de la tomate sous serre dans la commune d’Ain naga La commune d’Ain naga occupe environ le tiers de toute la superficie consacrée à la culture de la tomate sous serre dans la wilaya.

Tableau n° 24 : Part de la superficie de la tomate S/S de la commune d’Ain Naga.

2006 2008 2010

Superficie de la tomate S/S au niveau de la wilaya 1350 1520 1500 Superficie de la tomate S/S au niveau d’Ain naga 433 452 480

Part (%) 32.07% 29.73% 32 %

Source : Établi à partir des données de la direction des services agricoles de Biskra.

-Marché de gros : l’existence d’un marché de gros plus proche de la zone d’étude qui est le marché de gros de Ain Naga et aussi de M’ziraa.

-Diversification de système de production (simple-diversifie et mixte)

L’existence de plusieurs systèmes de production au niveau des exploitations agricoles.

Le système de production simple avec la tomate sous serre uniquement, le système de production diversifie avec en plus de la tomate il y a les autres cultures sous serres (piment, poivron, melon…etc) et le système mixte qui correspond aux cultures sous serres et le palmier dattier.

-Diversification des exploitations : anciennes et nouveaux périmètres

L’existence des exploitations anciennes dans la zone d’étude qui correspond au système de production oasien et des nouveaux périmètres qui ont été faites dans le cadre de l’APFA.

4.1-4 Situation de la zone d’étude

La commune d’Ain naga, est issue du dernier découpage administratif de l'année de 1984, elle appartient à la zone de Zab El Charki et administrativement à la daïra de Sidi Okba. Elle se situe au Sud Est de wilaya. Est limitée comme suit:

- A l'Est par les communes Sidi okba et El haouch.

- Au Sud par la commune d’El faidh - Ouest par Zribet El oued.

- Au Nord Par les communes M’chounech et M’ziraa.

Figure n°05 : Situation de la zone d’étude sur la carte agricole.

Source : ANAT Biskra (agence national d’aménagement du territoire)

4.2 .Méthodes de travail

A/Méthode de collecte des données

Il convient d'examiner les méthodes de collecte de données utilisées lors de cette enquête. En fait, on a combiné plusieurs méthodes de recueil de données à savoir l'analyse des documents, l'échantillonnage et le questionnaire.

1-Réalisation de la recherche sur le terrain

Avant de faire notre enquête avec les agriculteurs, on a fait la recherche documentaire qui s’agit d’après (AKTOUF, 1987) de puiser les informations utiles à l'objet de la recherche dans des documents déjà établis à des fins particulières :

archives, recensements, documents divers appartenant à des organismes publics ou privés.

Pour collecter le plus d'informations possible, nous avons fait des enquêtes auprès des agriculteurs, des coopératives agricoles, des grainetiers et les associations agricoles au niveau de la Wilaya de Biskra. Pour ce qui concerne les informations sur la situation de la filière, nous avons collecté des données auprès d’institutions telles le MADR, la DSA, la chambre d'agriculture, les subdivisions agricoles, l’I.T.C.M.I, l’ITDAS,….

2- Échantillonnage

Pour déterminer la taille d'un l'échantillon adéquat, nous nous basons sur une loi de Bernoulli (http://sondage-ce.fr), laquelle fait intervenir trois paramètres : sa représentativité, son homogénéité et sa précision.

La méthode de sélection des exploitations est basée sur un échantillonnage stratifié en raison de l’hétérogénéité de la population des plasticulteurs (tomate, piment, poivron ...etc). Les strates ainsi obtenues en fonction du type de culture. La population de base de notre échantillon représente les exploitations agricoles qui pratiquent la plasticulture dans la Wilaya est qui est représenté par :

1- Des exploitations qui pratiquent la culture de tomate sous serres avec d’autres cultures.

2- Des exploitations qui ne font que la tomate sous serres.

3- Des exploitations qui ne pratiquent pas la culture de tomate sous serres.

Les exploitations qui nous intéressent sont celles qui cultivent la tomate en monoculture ou bien en association avec d’autres cultures.

Notre démarche consistait à choisir la taille de l’échantillon au sein d’une population d’environ 920 agriculteurs.

Dans ce cas de figure, la loi de Bernoulli appliquée à ce modèle nous paraissait la mieux indiquée, pour tirer un échantillon qui était alors de 515 agriculteurs, soit 56%

de la population totale.

1. Population totale : N = 920

2. La formule de Bernouilli nous a permis de calculer la taille de notre échantillon (n)

= ,

, + ² ( − )

- t=1,96 : niveau de confiance à 95%

- l : marge d’erreur (pour une marge d’erreur de 3%, l = 0,06)

Il suffisait de calculer, par la suite, le nombre de questionnaires établis par commune en multipliant le nombre total d’exploitations au niveau de chaque commune par le ratio obtenu de 0,56 comme indiqué dans le tableau suivant :

Tableau 25: Effectif des agriculteurs et superficies par commune de la wilaya De Biskra.

Source: DSA Biskra, 2010

Nous avons constitué notre échantillon sur la base d’un choix aléatoire. Le taux d'échantillonnage retenu est de 56%, soit 515 sur 920 agriculteurs que possède la wilaya de Biskra. Sur les 515 agriculteurs constituant l’échantillon mère, on a sélectionné un sous-échantillon mère, soit 31% de l’échantillon mère, dans lequel on a sélectionné pour mener notre enquête un nouvel échantillon situé dans la commune d’AIN NAGA et constitué de 97 agriculteurs, soit 11% de l’échantillon mère et 35%

du sous-échantillon mère.

Tandis que la population visée ne regroupe que les exploitations qui répondent au critère de l’étude, elle est inclus dans la population de base et représente un sous groupe de cette dernière. Les résultats obtenus par l’étude de l’échantillon tiré de la population visée doivent constituer une bonne représentation de l’ensemble des exploitations de la population de base. Selon le critère choisi nous avons pus diviser la population visée en quat strates homogènes.

La méthode d’échantillonnage utilisée est “ la technique de stratification ”.

Nous avons appliqué cette méthode en subdivisant la population visée en sous groupes appelés strates.

Dans notre étude et selon le critère choisi nous avons eu quat strates qui ont été définies afin que l’échantillon puisse correspondre le plus possible à la population visée :

Strate 1 : regroupe les exploitations agricoles qui ont un nombre des serres de tomate inferieur à cinq serres. Le nombre total de ce type d’exploitations est 20 exploitations.

Strate 2 : regroupe les exploitations agricoles qui ont un nombre des serres de tomate varie entre cinq et vingt serres .Le nombre d’exploitations de cette strate est de 30 exploitations.

-Strate 3 : regroupe les exploitations agricoles qui ont un nombre des serres de tomate varie entre vingt et cinquante serres .Le nombre d’exploitations de ce type été 30.

-Strate 4 : regroupe les exploitations agricoles qui ont un nombre des serres de tomate

L’analyse de la production agricole dans une zone géographique donnée nécessite, avant tout, d’élaborer ,d’une façon objective et selon l’objet de notre étude, un guide d’entretien (cf. annexe n°01) aussi clair que possible permettant d’avoir des réponses quantitatives et/ou qualitatives de la part des agriculteurs.